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vendredi, 17 février 2017

ASSISTANTS PARLEMENTAIRES DU FN : UN RAPPORT ACCABLE MARINE LE PEN

Publié par Guy Jovelin le 174 février 2017

Garde du corps et assistant parlementaire, les deux fonctions ne seraient pas incompatibles. Marianne et Mediapart révèlent, jeudi 16 février, un rapport de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF), dans lequel Marine Le Pen est soupçonnée d’avoir établi « un faux contrat de travail » pour son ex-assistant et garde du corps Thierry Légier.


Assistants parlementaires du FN : un rapport accable Marine Le Pen
La réalité du travail fourni pose également question pour une deuxième collaboratrice de Mme Le Pen : Catherine Griset. L’OLAF estime que le « préjudice total subi » par le Parlement européen s’élève à 339 946 euros. 

Le document confidentiel de 28 pages analyse minutieusement la situation des douze assistants (trois assistants accrédités et neuf assistants locaux) « embauchés successivement par la présidente du FN à Strasbourg  sous la précédente et l’actuelle mandature (2009 à 2014 et depuis 2014). Leurs contrats, rémunérations, fonctions »détaille Mediapart.Lire aussi :   Marine Le Pen refuse de restituer 300 000 euros au Parlement européen

Si l’OLAF ne fait que des recommandations et n’a pas de pouvoir  judiciaire pour enclencher  des poursuites, il a néanmoins transmis le 26 juillet son rapport à la justice française qui, elle, enquête depuis mars 2015 sur des soupçons d’emploi  fictif du parti d’extrême droite au Parlement européen.

ENQUÊTE OUVERTE À PARIS

Le parquet de Paris a ainsi ouvert le 15 décembre une information judiciaire  pour « abus de confiance »« recel d’abus de confiance »« escroquerie en bande organisée »« faux et usage de faux » et « travail dissimulé ».

Dans un premier temps, l’enquête concernait une quarantaine de personnes, avant d’être circonscrite. Une dizaine de perquisitions ont été menées dans ce cadre. Les soupçons qui concernent Louis Aliot et Florian Philippot « n’ont pu être  confirmés », précise notamment le rapport.

En revanche, selon le document de l’OLAF, « les allégations initiales de conflits d’intérêts et d’emplois fictifs » concernant M. Légier et Mme Griset sont constituées. Marine Le Pen est ainsi soupçonnée d’avoir produit à l’automne 2011 « un contrat de travail apparemment faux pour l’emploi fictif de M. Légier », son garde du corps, relève le rapport.

Concernant Catherine Griset, amie et collaboratrice de longue date de la candidate à l’élection présidentielle, l’OLAF écrit : « L’enquête a également montré que Mme Le Pen [l’]avait fait employer par le Parlement européen sur un poste d’assistante parlementaire accréditée à Bruxelles alors qu’elle était son assistante personnelle au siège de son parti en France. »

Source : lemonde

dimanche, 12 février 2017

Gilbert Collard : « Quand Marine Le Pen dit La France aux Français, c’est la France aux Juifs »

Publié par Guy Jovelin le 12 février 2017

Stupéfiante intervention de l’avocat franc-maçon et député mariniste Gilbert Collard diffusée sur France Inter.

Selon lui, quand Marine Le Pen dit La France aux Français, c’est La France aux Juifs … 

Précédemment, Gilbert Collard avait déjà été félicité par la Ligue de Défense Juive. Nul doute que ce devrait être à nouveau le cas !

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 10 février 2017

Front National – Déjeunant avec la Confédération des Juifs de France et amis d’Israël, Gilbert Collard déclare avoir toute sa vie œuvré pour Israël et promet une nouvelle purge

Publié par Guy Jovelin le 10 février 2017 


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Passionnante rencontre avec la Confédération des Juifs de France et amis d'Israël, ce matin !

Tandis que Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, est revenu de son voyage en Israël, mandaté par Marine Le Pen, Louis Aliot et Gilbert Collard prenaient un petit-déjeuner au restaurant parisien Chez Françoise, le mercredi 8 février, à l’invitation de laConfédération des juifs de France et des amis d’Israël (CJFAI) présidée par Richard Abitbol et regroupant 18 associations juives.

Une trentaine de personnes participaient à cette rencontre. Il y a là Nicolas Lesage, directeur de cabinet de Marine Le Pen, Jean-Richard Sulzer, conseiller économique de la présidente du FN, et Michel Thooris, responsable de l’Union des patriotes français juifs.

Richard Abitbol s’y réjouit que Marine ait « éliminé » son père Jean-Marie Le Pen du FN. Puis le président du CJFAI interroge ses invités :

« Il y a encore des gens peu fréquentables au FN, comme M. Chatillon ou des proches de Rivarol. Que comptez-vous faire avec ces personnalités qui dérangent ? »

Le député (Rassemblement Bleu Marine) franc-maçon Gilbert Collard répond que «toute (sa) vie », il a « œuvré pour Israël, en raison de multiples amitiés ».

« Le dernier rempart de la civilisation judéo-chrétienne, c’est Israël. »

« Accordez-nous le droit d’avoir évolué, d’avoir réfléchi, d’avoir viré les cons qui corrompent toujours, partout où ils passent. Mais qui peut se targuer de ne pas avoir un con dans son groupe ? Les cons qui comptent il faut les virer. Et les cons qui ne comptent pas il faut les virer, parce qu’ils polluent. [La situation évolue] grâce à Marine, qui est intraitable sur la question, et qui va même jusqu’à prendre des sanctions immédiates, au mépris de toutes les règles de procédure le plus souvent, ce qui est un peu problématique. »

« Frédéric Chatillon, je ne le connais pas, assure Gilbert Collard. Chaque fois que je le vois, je l’évite. Je crois savoir qu’il n’occupe aucune place dans les instances du Front. (…) J’ai une position très simple. Les gens qui sont discutables, je suis pour qu’on les vire. Chatillon, personnellement, (…) je vous mets au défi de me voir en sa présence quelque part. Il ne serait pas là, on se porterait beaucoup mieux. »

Ensuite, c’est Louis Aliot, vice-président du FN, qui déclare que le judaïsme est « une partie de (lui)-même ».

« Mon grand-père était juif d’Algérie. Je connais un peu ce monde-là sans totalement le connaître. »

« Israël relève d’un pays ami, mais étranger, comme peut l’être l’Espagne. C’est un pays partenaire, ami, mais il se peut que les intérêts de la France ne soient pas ceux d’Israël. »

« Frédéric Chatillon n’a aucune responsabilité exécutive ou administrative au sein du Front national. Il n’est pas au bureau politique, il n’est pas élu du comité central, il n’est pas au bureau exécutif. Il est un prestataire, un technique. On peut l’aimer, on peut ne pas l’aimer, je comprends. Il ne s’occupe pas des affaires internationales, il n’a pas son mot à dire dans notre politique internationale. S’il avait son mot à dire, est-ce que vous croyez que Marine Le Pen tiendrait le discours qu’elle tient ? Est-ce que Gilbert Collard aurait tenu à l’Assemblée nationale les discours qu’il a tenu ? »

« Il est un extérieur qui pose problème dans certains milieux, je le conçois. Mais il n’a, en tout cas pour moi, aucune influence dans la politique et dans l’idéologie politique qui sous-tend notre programme. Je veux que ce soit très clair. Je suis aussi un partisan de cette ligne-là. Je n’ai aucune sympathie pour un certain nombre de militants historiques de causes palestiniennes ou pro-palestiniennes, ou d’extrême gauche. Encore moins du révisionnisme historique, ou encore moins d’une tolérance quelconque par rapport au régime nazi. Il faut que ce soit très clair. »

Le président de l’Union des patrons juifs de France (UPJF) a réagi en déclarant avoir donné sa démission de la CJFAI.

« Je suis un des fondateurs de la CJFAI. Aujourd’hui, c’est géré par trois ou quatre personnes, sans aucune consultation de ceux qui sont censés en être membres. Pour moi, le FN est une organisation infréquentable. Marine Le Pen a soi disant dédiabolisé le parti, mais elle garde les diables : Chatillon, Bruno Gollnisch, Philippe Péninque. » 

 

Source : medias-presse.info

mardi, 07 février 2017

LE DOUBLE LANGAGE DU FN SUR L’ISLAMISATION DE LA FRANCE

Publié par Guy Jovelin le 7 février 2017

lundi 6 février 2017, par Eric Pinel 

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Ce dimanche 5 février, Madame Marine Le Pen a lancé sa campagne à Lyon. Dans son discours, elle a vilipendé « les idiots utiles » à la cause islamiste, et a rappelé son opposition aux « mosquées-cathédrales ».

Ceci est intéressant, car si ce message est à même de sécuriser un électorat FN qui n’y regarde pas de trop près, il est en revanche très inquiétant pour ceux qui se donnent la peine de lire entre les lignes.
Si Madame Marine se donne la peine d’expliquer qu’elle est contre les mosquées-cathédrales, on doit en déduire qu’elle ne s’oppose pas aux mosquées « ordinaires » (si l’on peut dire), conformément à ce qui a commencé à se mettre en place dans deux municipalités frontistes, à savoir Hénin-Beaumont et Le Pontet. Car, dans ces deux communes, les deux maires FN semblent avoir voulu ardemment leur mosquée, le maire du Pontet ayant même participé à la pose de la première pierre, au nom « de l’union et du respect de tous ».

Cette dérive du Néo-Front National, qui constitue un événement politique majeur, est pourtant soigneusement passée sous silence par les médias.

Il est pourtant essentiel que le grand public soit informé de ce qu’un FN au pouvoir ne s’opposera pas à la multiplication des mosquées, qu’il ne s’opposera donc pas à une islamisation progressive de la société française.

Il faut que cela se sache !

 

Source : national-hebdo

mercredi, 01 février 2017

FRONT NATIONAL : UN TIERS DES ÉLUS MUNICIPAUX ONT QUITTÉ LEURS POSTES DEPUIS 2014

Publié par Guy Jovelin le 1 février 2017

Au printemps 2014, Le Front national et son rassemblement bleu marine exultent. Pour la première fois, il obtient plus de 1.500 élus aux élections municipales. Deux ans et demi plus tard, combien en reste-t-il ? L’Oeil du 20h a mené l’enquête.
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Front national : un tiers des élus municipaux ont quitté leurs postes depuis 2014

Un tiers de démissionnaires

Appeler les quelques 500 villes où le Front National a obtenu des élus, ça nous a pris du temps : des journées entières au téléphone. Résultat : sur les 1.518 conseillers municipaux Front National élus en 2014, 32% ne le sont plus. Beaucoup sont partis pour des raisons personnelles : déménagement ou changement de travail. Le problème, c’est que les remplacer s’avère parfois compliqué.

Un élu fantôme

C’est le cas par exemple à Cusset, dans la banlieue de Vichy. Lors des conseils municipaux, les absents sont toujours  excusés. Tous, sauf Bruno Chabert l’unique élu Front national. Six mois que le siège est vacant. Voilà pourquoi : la tête de liste Front National élue en 2014, a siégé pendant un an. Suite à une mise en examen, il a démissionné.

Comme le prévoit la loi, la personne suivante doit le remplacer. Elle a refusé. Le numéro 3 de la liste est resté 6 mois. Le quatrième n’a pas siégé. Le 5ème, Bruno Chabert, est introuvable alors que la municipalité continue à le convier aux réunions du conseil.

Et si l’élu est aujourd’hui introuvable, c’est parce que la liste Front National a été faite un peu à la va-vite. Nous sommes allés voir Michel Manillère, 3ème sur la liste. Il admet ne pas bien connaître tout le monde. “Ce n’est pas une liste fantoche, mais il fallait trouver 33 personnes sur la liste. Je remercie les gars qui ont signé d’ailleurs”, explique ce dernier à notre micro.

Des dissensions politiques ?

Mais si autant de conseillers municipaux FN ont quitté leurs postes depuis 2014, c’est aussi que 12% d’entre eux ont renoncé à l’étiquette Front national. Dans le Var, le parti dirige la mairie du Luc en Provence.

Patricia Zirilli, ancienne de l’UMP, rejoint le rassemblement bleu marine en 2014. Elle est élue maire pendant un an puis jette l’éponge. Dans la presse locale, elle explique : “Je démissionne à cause des pressions d’une équipe (...) qui me reproche de “ne pas être assez FN””. A la mairie, on conteste cette version. Selon le nouveau maire frontiste, l’équipe municipale fonctionne beaucoup mieux aujourd’hui.

Au sommet du Front National, on conteste toute dissension politique. “C’est révélateur d’une construction rapide du parti”, explique Nicolas Bay, le secrétaire général du FN. Au parti à la flamme, on reconnaît néanmoins que l’objectif en 2014, c’était d’obtenir un maximum d’élus, quitte... à en perdre quelques uns en route.
source:leblogfrancetvinfo.fr