Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 29 janvier 2017

Après les USA, la visite du FN en Israël tourne au désastre (condamnation du gouvernement)

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2017

 

BREIZATAO – ETREBROADEL (27/01/2017) Après le désastre du déplacement de Marine Le Pen au Canada (voir ici) et son humiliation à New York où Donald Trump a refusé de la rencontrer, le présidente du FN vient de recevoir un nouveau camouflet, cette fois-ci de la part d’Israël.

Dédiabolisation inopérante

Le Front National tente, de plus en plus désespérément, de prouver sa crédibilité internationale en multipliant les déplacements officiels hors de l’Hexagone. Après l’échec canadien et américain, c’est donc Israël qui a fermement récusé tout contact avec le FN. En cause, le voyage du n°3 du parti, Nicolas Bay, qui ne s’est pourtant pas ménagé lors de sa visite.

Le journal Le Monde a interrogé toutes les personnes rencontrées par Nicolas Bay. Elles ont déclaré ignorer que leur visiteur était un homme politique lié au FN (source) :

Le député européen a donné de l’écho à cette visite surprise grâce à Twitter, en publiant les photos de ses rencontres. Mais entre les légendes de ces clichés et la réalité, l’écart semble considérable. Les représentants officiels que M. Bay se félicite d’avoir vus affirment ne pas avoir su qui il était avant de se retrouver face à lui.

Un colonel de l’armée israélienne, Eyal Furman, a ainsi indiqué avoir quitté les lieux de la rencontre une fois l’identité du convive connue :

Sollicité par Le Monde, Peter Lerner, porte-parole des forces armées, s’est entretenu avec le colonel Furman. « Il est arrivé à ce dîner quand il avait déjà commencé et il n’était pas informé de la présence d’un politicien français. Il a ensuite quitté poliment les lieux quand il l’a appris et il a informé son commandement. »

Face aux interrogations soulevées, le gouvernement israélien a réagi, dénonçant en bloc le Front National, son « idéologie » ainsi que son « histoire ».

Le Monde Juif (source) :

Israël continue à refuser tout contact avec le Front national a réaffirmé vendredi un responsable israélien après la visite personnelle dans l’État juif du numéro trois du parti frontiste. « Le gouvernement israélien n’a pas de contact avec le Front national, étant donné l’idéologie et l’histoire de ce parti », a déclaré le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon.« Cette politique n’a pas changé. Le gouvernement israélien n’a pas approuvé de rencontre officielle avec le représentant du Front national », a-t-il ajouté.

Les efforts de Marine Le Pen pour normaliser le FN n’ont donc servi à rien : les organisations communautaires juives hexagonales ainsi que l’État d’Israël demeurent résolument sourdes aux appels du pied de la dirigeante frontiste. Celle-ci avait pourtant été jusqu’à exclure son père de son parti (voir ici).

Inconsistance et opportunisme

Le mois passé, Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen, avait condamné l’état juif sur la question de l’occupation de la Cisjordanie.  « Israël sait très bien que ces colonisations sont condamnées par une grande partie des pays du monde. Je pense que ces colonies ne sont pas utiles à la recherche de la paix, c’est le moins que l’on puisse dire » avait-il déclaré.

Louis Aliot avait pourtant visité des colonies israéliennes en décembre 2011 (voir ici), là aussi à quelques mois des élections présidentielles.

Ces revirements répétés ont probablement convaincu le gouvernement israélien d’un manque de sincérité de la démarche de la direction du FN.

 

Source : breizatao

jeudi, 29 décembre 2016

Tous pourris

Publié par Guy Jovelin le 29 décembre 2016

plantumelenchonmarine.jpg

samedi, 03 décembre 2016

Le Front national visé par une enquête préliminaire sur le financement de sa campagne aux régionales 2015

Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2016

La justice s'interroge sur une possible surfacturation des frais de campagne du Front national lors des régionales de 2015.

Marine Le Pen et Axel Loustau, conseiller régional FN d'Ile-de-France, le 23 juin 2015 à Paris.
Marine Le Pen et Axel Loustau, conseiller régional FN d'Ile-de-France, le 23 juin 2015 à Paris. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

Le 9 novembre, la justice a ouvert une enquête préliminaire sur le financement de la campagne du Front national, lors des régionales 2015, selon une information du Monde diffusée vendredi 2 décembre et confirmée à franceinfo. Il s'agit d'une investigation préliminaire pour "escroquerie au préjudice de l'État, abus de biens sociaux et blanchiment de ces délits". L'investigation a été confiée à la brigade financière.

Des enquêtes sur toutes les campagnes du FN depuis 2011

La justice s'intéresse à Presses de France, une société fondée en juillet 2015 et dirigée par le conseiller régional FN d'Ile-de-France, Axel Loustau. Elle a été créée pour remplacer la société Riwal, qui n'avait plus le droit de travailler avec le Front national. Riwal sera jugée comme personne morale dans l'enquête sur le financement par le FN des campagnes de 2012 (les législatives et la présidentielle).

L'entreprise Presses de France a travaillé avec les mêmes sous-traitants que Riwal, qui étaient chargés d'imprimer le matériel électoral pour une partie des candidats du Front national aux régionales 2015. Lors de ces élections, Presses de France a reçu 4,7 millions d'euros de remboursement des frais de campagne de la part de l'État. Selon les enquêteurs, seuls 1,2 million d'euros ont été versés aux imprimeurs. La cellule antiblanchiment du ministère des Finances, Tracfin, qui soupçonne une possible surfacturation des frais de campagne, a alerté la justice fin juillet.

En question, l'affectation des remboursements des frais de campagne 

Les enquêteurs s'interrogent aussi sur un possible enrichissement personnel. En effet, une autre partie de la somme remboursée par l'État, un peu moins d'un million d'euros, a été versée à la Financière Agos, ancienne société d'Axel Loustau, aujourd'hui dirigée par l'un de ses proches.

Un million d'euros de ces remboursements ont également été reversés à la Financière de la Pépinière, qui ne revendique pourtant pas d'activité en lien avec une campagne électorale.

Les financements de toutes les campagnes du FN menées depuis 2011, et l'arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti, font donc désormais l'objet d'une enquête.

 

Source : francetvinfo

mercredi, 23 novembre 2016

Soupçons d'escroquerie lors des campagnes du FN : une nouvelle enquête ouverte

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2016

Par lefigaro.fr, AFP agence

Publié

 

Marine Le Pen, la présidente du Front national, doit faire face à une nouvelle enquête.
Cette procédure, qui porte sur le financement des campagnes dans la période allant de janvier 2014 à avril 2016, a été ouverte le 26 octobre dernier et confiée à des juges d'instruction.

Le Front national est une nouvelle fois impliqué dans une affaire de financement frauduleux de campagne. Le parquet de Paris a ouvert une nouvelle information judiciaire sur des soupçons d'escroquerie dans le financement des dernières campagnes électorales du Front national, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de Mediapart. Cette enquête, qui porte sur la période allant de 2014 à 2016, a été ouverte le 26 octobre et confiée à des juges d'instruction, a précisé la source.

Le Front national et deux de ses cadres, Jean-François Jalkh et Wallerand de Saint-Just, ont déjà été renvoyés début octobre en procès, pour des soupçons d'escroquerie aux frais de l'État, lors des législatives de 2012. Cette affaire, qui n'a pas été jugée, implique aussi une société prestataire du mouvement, Riwal, gérée par un très proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, le micro-parti satellite du FN, Jeanne, qui participe au financement de ses campagnes, et quatre autres personnes.

Cette nouvelle procédure a été ouverte à la suite d'un signalement qui lui avait été transmis en juin par Tracfin, la cellule de renseignement de Bercy. Selon une source proche de l'enquête, Tracfin y vise des «flux financiers importants» impliquant notamment Jeanne et Riwal. L'information judiciaire a été ouverte pour les délits supposés d'escroqueries, abus de biens sociaux, blanchiment et recel, a précisé la source judiciaire. L'enquête porte sur une période qui couvre notamment les municipales, les européennes, les départementales et les régionales.

Des kits de campagne suspects

Concernant la précédente affaire, c'est le système des kits de campagne mis en place par le parti et ses prestataires pour les législatives qui a fait l'objet des investigations. Tracts, affiches, cartes postales... cette panoplie du candidat, obligatoire aux yeux de nombre d'entre eux, coûtait 16.650 euros. Or, pour l'acquérir, les frontistes devaient contracter un prêt avec intérêts auprès de Jeanne, mouvement satellite du FN, alors qu'ils étaient fournis par Riwal.

Les juges pensent que, derrière ce montage, se cachent des prestations gonflées et surfacturées au détriment de l'État, qui rembourse les frais de campagne aux candidats dépassant 5% des voix. Le système aurait été imposé aux candidats «dans l'unique but de majorer des dépenses électorales remboursables», avait expliqué une source proche de l'enquête. Le Front national a toujours clamé son innocence dans cette affaire.

 

Source : lefigaro

mercredi, 12 octobre 2016

TARN-ET-GARONNE : LA COCOTTE-MINUTE DU FRONT ?

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

 
 
Nous apprenons dans Minute (hebdo à la gloire du FN version Jean-Marie) que le semi-hélitreuillé Romain Lopez, assistant parlementaire de Marion Maréchal-Le Pen et de fait pré-investi par le FN dans la deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne, serait vivement contesté par Louis Aliot, lequel lui préférerait Valérie Rabassa, transfuge des Républicains... 

Selon l'hebdomadaire, Aliot (patron du FN de la région Occitanie) aurait « obtenu » des hautes instances du Front qu'elles passent outre la procédure d'investiture ordinaire pour imposer à Lopez une épreuve qualificative supplémentaire, cas unique en France d'après Minute !

Le journal présente cette « révision » exceptionnelle comme le fruit d'une bataille interne entre le clan Marine (nouveau Front dédiabolisé) et le clan Marion (héritage du grand-père). Aliot ne voudrait pas s'en laisser conter par Marion sur ses propres terres et «tenterait » d'imposer sa championne à la hussarde. Lopez quant à lui ne serait qu'une victime collatérale de cette lutte d'influence intra-muros...

Le journal (tout miel pour Marion) se garde bien d'évoquer la motivation véritable de ce brutal « retournement ». Les réactions suscitées au sein même du Front (réseaux sociaux) par les désormais célèbres déclarations de Lopez sur les Juifs et Israël ont en effet passablement inquiété les responsables nationaux du FN.
 
Des cadres et des militants actifs du Front ont condamné et de manière très virulente les propos de Lopez. Citons cette responsable FN (région parisienne), s'adressant publiquement (par twitter) à son cadet : « Vos tweets ont comme une odeur d'antisémitisme »*. Plus loin dans la discussion, elle se dit dans l'obligation d'en informer Marine Le Pen. Pas moins !
 
Minute omet également de préciser que le système « d'investiture à l'essai » est justement conçu pour éviter que des candidats potentiellement « dérapeurs » ne passent entre les mailles de la « dédiabolisation » et soient définitivement investis, au détriment de l'image virginale que tente de se forger le parti.
 
La vérité, c'est que Lopez ne doit qu'à sa position auprès de Marion Maréchal d'être traité avec autant de doigté et de bienveillance. Un candidat « ordinaire » aurait déjà été poussé vers la sortie, sans possibilité de participer à un « oral », fut-il de rattrapage...


 
 
Article complet Minute du 14 septembre 2016 :

" Louis Aliot, qui tient le Sud-Ouest pour son domaine réservé, n'a pas apprécié du tout que Romain Lopez, l'assistant parlementaire de Marion Maréchal, obtienne l'investiture du FN pour les élections législatives dans la 2eme circonscription du Tarn-et-Garonne, même s'il en est natif. Surtout qu'elle est considérée au FN comme gagnable... 
Louis Aliot poussait, lui, une candidate issue des Républicains, Valérie Rabassa, une ex-conseillère régionale qui l'a rallié juste avant les dernières élections. 
A la fureur de MMLP, Louis Aliot a donc fait appel de la décision et Romain Lopez a été confirmé... provisoirement. Les investitures définitives doivent en effet être confirmées en fin d'année, si les « pré-investis » ont fait leurs preuves. Et Aliot a obtenu que l'investiture définitive soit déterminée, non pas seulement en fonction de l'évaluation de Romain Lopez, mais à l'issue d'une sorte de « grand oral » qui opposera les deux candidats ! Ce qui n'a été accordé pour aucune autre circonscription. Autrement dit, Valérie Rabassa est toujours en lice et c'est à la troisième mi-temps que ça se jouera."