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lundi, 10 octobre 2016

Vaucluse : la Ligue-du-Sud bat le Front National et remporte le canton d’Orange

Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2016

par 9 octobre 2016

yann_bompardC’est une claque cinglante pour le Front National de Marine Le Pen versus Philippot et un avertissement qui montre les limites de la dédiabolisation. Car si la dédiabolisation a libéré de larges pans électoraux sur la gauche, cette élection montre qu’un espace non négligeable peut aussi venir menacer le FN sur sa droite, et dans des proportions qui pourraient s’avérer non négligeables.

En effet, la Ligue-du-Sud a battu le Front National à 66,67% contre 33,33%. Yann Bompard, fils de Jacques Bompard, député-maire d’Orange et fondateur de la Ligue-du-Sud, et Marie-Thérèse Galmard retrouvent ainsi leurs sièges au conseil départemental de Vaucluse, sièges qu’ils avaient perdus, leur élection ayant été invalidée à la demande…du Front National !

Le scrutin a été réalisé avec un taux de participation de 24,61 %. Les Républicains ont été éliminés dès le 1er tour, tandis que le PS n’a pas osé présenter de candidat !

 

 

Source : medias-presse.info

lundi, 19 septembre 2016

Présidentielle 2017 : le FN se dit prêt à parrainer Jean-Luc Mélenchon

Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2016

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

 

LE SCAN POLITIQUE - Le numéro 2 du parti, Louis Aliot, a fait cette confidence à certains journalistes en marge des «Estivales» de Fréjus. Il s'est immédiatement vu adresser une fin de non-recevoir de la part d'Alexis Corbière.

Cela a tout du baiser du diable. Après que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se sont tous deux heurtés en 2012 à la difficile quête des 500 parrainages d'élus indispensables à toute candidature présidentielle, les deux meilleurs ennemis pourraient finalement s'entraider aujourd'hui. En effet, alors que le FN n'a eu de cesse d'accroître son maillage territorial à mesure des élections locales (municipales et régionales notamment), sa candidate est en très bonne voie pour recueillir les signatures nécessaires.

A contrario du chantre de la «France insoumise» qui ne cache pas ses difficultés à créer une dynamique et engranger des soutiens. À tel point que le vice-président du parti d'extrême droite, Louis Aliot, n'a pas exclu d'apporter de l'aide au cofondateur du Front de gauche. «Oui, sans problème. Si nous avons nous-mêmes assez de signatures, nous parrainerons Jean-Luc Mélenchon s'il en a besoin», a-t-il confié dimanche à certains journalistes, en marge des «Estivales» de Fréjus.

«Mélenchon représente vraiment quelque chose dans ce pays»

Contacté par Le Scan, Louis Aliot a ajouté: «Nous nous sommes battus pour dire que la signature des maires n'était pas un soutien politique mais un moyen de permettre aux grands courants de se présenter à une élection présidentielle. Cette élection doit découpler les signatures des appareils. Nous ne voulons pas que s'applique aujourd'hui à d'autres, ce qui nous a été appliqué pendant des décennies: le chantage aux signatures», a-t-il martelé, jugeant que «si le PS fait pression pour que Mélenchon n'ait pas ses signatures, c'est que ce parti n'est pas démocratique». Et d'ajouter: «D'ailleurs, je pense qu'il ne l'est pas.»

«On ne peut pas le saquer, il ne peut pas nous saquer, mais ce serait invraisemblable qu'il ne soit pas à l'élection. Cela démontre les mailles trop serrées du système. Mélenchon, il représente vraiment quelque chose dans ce pays», abonde par ailleurs un parlementaire, sous couvert d'anonymat, auprès duParisien. «Il est inconcevable qu'un homme comme lui, qui a quand même fait presque 12% en 2012, ne puisse pas se présenter faute de parrainages», ajoute un cadre auprès de France Culture.

«Comme toujours, le FN promet des choses qu'il n'a pas»

Pourtant, la fin de non-recevoir a été immédiate du côté de l'équipe du candidat issu de la gauche radicale. «Tout le monde comprend bien la part de cynisme et de manœuvre que contient cette prétendue proposition. D'abord, nos concitoyens savent la claire opposition de la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux idées du Front national», assène son porte-parole, Alexis Corbière, contacté par Le Scan.

Et de finalement se livrer à une analyse plus pragmatique et mathématique: «De plus, comme toujours, le FN promet des choses qu'il n'a pas, puisqu'en réalité (le parti) ne dispose pas tout seul de 500 signatures pour pouvoir se présenter: il ne dispose que de 358 conseilleurs régionaux, 62 conseillers départementaux, 28 parlementaires et 11 maires soit un total de 459 élus FN. Il lui faudra donc lui aussi aller chercher ailleurs des soutiens pour être officiellement candidat», conclut-il.

 

Source : lefigaro

lundi, 12 septembre 2016

Partielle à Sainte-Livrade : le FN éliminé dès le 1er tour

Publié par Guy Jovelin le 12 septembre 2016

La liste de Daniel Cadiot et Laurence Varin est en net recul, avec 21,19 % des suffrages recueillis, contre 29,14 % en 2015. Le scrutin avait été invalidé.

SOURCE AFP
Publié le | Le Point.fr
Le Front national ne passe pas le premier tour dans le canton du Livradais, dans le Lot-et-Garonne.
Le Front national ne passe pas le premier tour dans le canton du Livradais, dans le Lot-et-Garonne. © AFP/ BERTRAND LANGLOIS
Le Front national, en net recul, est arrivé en troisième position derrière la droite, arrivée en tête, et la gauche à l'issue du premier tour, dimanche, de l'élection départementale partielle dans le canton du Livradais, dans le Lot-et-Garonne, et il est éliminé du second tour. La liste frontiste conduite par Daniel Cadiot et Laurence Varin est créditée de 21,19 % des suffrages exprimés contre 29,14 %, lors du précédent scrutin invalidé de mars 2015. Contrairement à la précédente élection, le FN ne pourra pas se maintenir au second tour parce qu'il n'atteint pas les 12,5 % des inscrits requis.

lundi, 29 août 2016

Mise au point...

Publié par Guy Jovelin le 29 août 2016

Nous-sommes-..

 

https://pdfpyreneesatlantiques.wordpress.com/

vendredi, 22 juillet 2016

Financement des campagnes 2012: le parquet demande un procès pour le FN et deux dirigeants

Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2016

PHOTO/Archives/L'Indépendant

Le parquet de Paris a demandé le renvoi en procès du Front national et de deux dirigeants frontistes dans l'enquête sur le financement de ses campagnes de 2012, a appris l'AFP vendredi de sources judiciaire et proche du dossier.

La justice soupçonne le mouvement d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux aux frais de l'Etat avec l'un de ses prestataires, la société Riwal, et le micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, en profitant des remboursements publics sur les frais de campagne. Des faits contestés par le parti et tous les protagonistes. Si les juges d'instruction suivent les réquisitions du parquet, signées le 11 juillet, le FN sera jugé pour complicité d'escroquerie dans le cadre des législatives de 2012 et recel d'abus de biens sociaux.

Parmi les mis en cause, le parquet demande aussi le renvoi en procès du trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, pour recel d'abus de biens sociaux, et de l'un de ses vice-président Jean-François Jalkh, notamment pour escroqueries lors des législatives et présidentielle de 2012, ont indiqué les sources. Le principal volet de l'affaire porte sur les législatives de 2012. Au centre de l'enquête, des kits de campagne (tracts, affiches, cartes postales), au tarif de 16.650 euros, fournis à quelque 525 candidats par Riwal, une société dirigée par un très proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon. Pour les acheter, les candidats devaient contracter un prêt avec intérêts auprès de Jeanne. Les juges soupçonnent derrière ce montage complexe des prestations gonflées et surfacturées au détriment de l'Etat, qui rembourse les frais de campagne aux candidats dépassant 5% des voix. Les juges soupçonnent un système imposé aux candidats sans tenir compte de leurs besoins sur le terrain ni de la réalité de leur campagne, "dans l'unique but de majorer des dépenses électorales remboursables", avait indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

Le FN, qui dénonce un dossier vide et instruit à charge, pour lui nuire avant la présidentielle de 2017, conteste toute surfacturation et fait valoir que ses comptes ont été validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Le parquet requiert également le renvoi en procès de Frédéric Chatillon pour faux, escroqueries, abus de biens sociaux, ainsi que les personnes morales Riwal, pour financement illégal de campagnes électorales et escroqueries, et Jeanne pour escroqueries, ont indiqué les sources. Un procès est également demandé pour l'élu régional FN Axel Loustau, qui était en 2012 à la fois trésorier de Jeanne et actionnaire de Riwal. Marine Le Pen avait été entendue dans ce dossier sous le statut de témoin assistée, sans être mise en examen.

 

Source : lindependant