Publié par Guy Jovelin
Élie Quisefit n’a pas digéré la suspension de Jean-Marie Le Pen, fondateur du FN, qu’il "suivait depuis 1983". PHOTO/Jérôme Lehuby
Suite aux propos racistes révélés par L’Indépendant (édition du 23 février), Élie Quisefit, candidat FN aux départementales sur Narbonne 3 avait été "suspendu" le temps des élections par son parti et l’entremise de Louis Aliot, vice-président, qui s’était rendu à Narbonne avant le 1er tour.
Convoqué en commission des conflits à Paris ce jeudi 28 mai, Élie Quisefit, ex-colistier de l’élu narbonnais Jean-Marc Péréa, a pris les devant en démissionnant du FN, estimant "ne plus être en accord avec la ligne actuelle du Front". Se revendiquant "Jean-Mariste et patriote" il prend position pour le "canal historique", n’ayant pas digéré la suspension du fondateur du FN, qu’il "suivait depuis 1983".
Un autre candidat, l’élu FN gruissanais Fabien Rouquette avait été suspendu. Jean-Marc Péréa, étranger à la polémique, mais soupçonné par le FN d’en être à l’origine n’a pas été suspendu, ni convoqué à Paris. "Je n’ai jamais reçu de courrier, je suis toujours au FN, élu municipal et de l’agglo. Je n’ai pas de choix à faire entre Marine ou Jean-Marie Le Pen, et je ne ferais pas de commentaire"
Dans les locaux de L’Indépendant, Louis Aliot avait pourtant annoncé sa suspension pour "avoir mis ça sur la place publique", après déjà avoir condamné dans la presse les propos relevés sur les pages Facebook des deux candidats par notre rédaction : "On est à Narbonne où la communauté harki est importante, ça devrait inciter à se taire !