Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 27 mars 2015

Pour ou contre le menu unique ?

 Publié par Johanna

Moi.jpgLa question du menu unique dans les cantines scolaires de la république est une fausse question à connotation communautaire religieuse  introduite, par un curieux hasard,  lors d’échéances électorales où ceux qui la posent sont en difficulté. Elle est en total décalage avec la République Française une, laïque et indivisible où elle insinue une composante religieuse communautaire opposée aux fondements de notre culture et de nos valeurs Françaises chrétiennes. La France est laïque et n’a pas de religion d’Etat.

Prôner le menu unique revient à stigmatiser la laïcité républicaine allant jusqu’à l’élever au rang de religion qui, tôt ou tard, verra des communautés religieuses et philosophiques diverses implantées localement,  tenter d’imposer une alimentation rituelle religieuse ou pseudo-philosophique au nom de la liberté de culte incluse dans la laïcité de notre république par la loi de 1905.

Prôner les menus de substitution revient à oublier le caractère laïc de notre république et laisser la porte ouverte à tous les débordements d’influence religieuse ou philosophique au premier rang desquels surgit  le lobby communautariste.  D’aucun verront là le seul menu sans porc ou celui du « poisson le vendredi ».  Mais qu’en est-il de menus  avec, viande halal ou casher,  mais aussivégétariens,végétaliens,  granivores, fructivores,  crudivores, hygiénistes,de la cuisine moléculaire,  etc…

La diététique suggère de varier le menu dans le respect de l’omnivorisme biologique humain. Elle  suggère de manger du poisson deux fois par semaine mais pas de l’imposer le vendredi, elle  définit desmenus équilibrés avecviandes sans exclusions, légumes, céréales,fruits, produits laitiers, etc. Elle ne rejette pas le porc ni les autres viandes, pas plus que le végétarisme(les protéines  végétales existent aussi), etc.,  pour peu que le repas soit « équilibré et que la variété existe dans le temps. Point de notion de rite ici. Un menu c’est une entrée, une viande, un légume, un dessert.  Ce menu est composé librement  en peut offrir diverses entrées, diverses viandes, divers légumes, divers desserts au choix des enfants. Seule la diététique et la contre-indication médicale doivent motiver les décideurs.  Ainsi y aura-t-il du porc un jour et peut-être pas l’autre, du poisson un jour et peut-être pas l’autre, en fonction d’impératifs de variété, de fraicheur, de disponibilité, sans que cela ne préjudicie à la santé des enfants. La laïcité républicaine suppose la liberté, elle ne souffre pas de limite sinon c’est un dictat. Les Français qui souhaitent que leurs enfants suivent des rites alimentaires spécifiques inscrivent leurs enfants dans des écoles confessionnelles ou philosophiques correspondantes.  L’école de la république porte les valeurs de la république en toute liberté.

Ainsi Je m’inscris dans la logique d’un menu unique suggéré par la diététique et le respect de la contre-indication médicale (un enfant présentant des contre-indications médicales, il lui sera proposé un menu adapté).

Guy Jovelin

Délégué régional du Parti de la France de Midi-Pyrénées

Délégué départemental du Parti de la France de Haute-Garonne 

 

 

mardi, 03 mars 2015

Carl Lang : « La France ne se réduit pas à la république »

 

 

 

Carl Lang : « La France ne se réduit pas à la république »

Carl Lang est interviewé dans le dernier hors-série du journal Présent. Il défend l'idée d'une droite nationale qui construise sur les valeurs chrétiennes « une synthèse identitaire de nos traditions, cultures et héritages à tous les niveaux : locaux, provinciaux, nationaux, européens. »

dimanche, 10 août 2014

10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

Publié par Guy Jovelin

Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
La tension est vive et, excités par Danton, une foule de sans-culottes se massent aux abords du palais.

La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationales crient : «Vive le roi !». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté : «Vive la Nation !». Situation confuse.
Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !».
Lire la suite

mardi, 15 juillet 2014

14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique ?

Publié par Guy Jovelin

« Après un oubli de près de 100 ans depuis la prise de la Bastille, le 14 juillet devient fête Nationale en 1880, sous la IIIème République.

La République toute nouvelle se cherche des symboles. Là encore, comme souvent en cette période de notre Histoire Nationale, l’action des francs-maçons sera importante.

C’est le frère Benjamain Raspail, député de la Seine pour la gauche républicaine (fils aîné de François-Vincent Raspail, candidat malheureux à la présidence de la République en 1848, carbonaro et franc-maçon au sein de la célèbre loge parisienne Les Amis de la Vérité), qui dépose le 21 mai 1880 la loi faisant du 14 juillet la fête nationale. Ce projet de loi, signé par 64 députés, sera adopté par l’Assemblée le 8 juin et par le Sénat le 29 juin. Elle sera promulguée le 6 juillet 1880. Lire la suite