jeudi, 12 avril 2018
La Russie avertit Macron et les USA : Toute attaque de la Syrie au profit des djihadistes entraînera une « riposte russe »
Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2018
Alors qu’une nouvelle opération d’intoxication a été lancée par les USA, la France, la Grande-Bretagne et Israël contre la Syrie pour justifier une intervention au profit des djihadistes contre le gouvernement de Bachar al-Assad, la Russie a annoncé que cela supposera de l’affronter militairement.
« La Russie répondra si son armée est frappée par des frappes US en Syrie » a indiqué un sénateur russe.
Comme le rappelle le journaliste Elijah Magnier, qui couvre le conflit depuis le début, toute frappe contre l’armée syrienne reviendra à frapper l’armée russe car cette dernière a des officiers dans toutes les unités du gouvernement syrien.
Mensonge visant à légitimer une intervention au profit des djihadistes
Malgré l’utilisation frauduleuse et récurrente de mensonges sur l’utilisation « d’armes de destruction massive » par des pays que les USA, Israël ainsi que leurs vassaux veulent détruire, le même motif est utilisé une nouvelle fois par les médias occidentaux et leurs commanditaires.
Chacun se souvient de ce prétexte à l’ONU pour la guerre d’Irak en 2003 avec pour conséquence la mort d’un million de personnes et l’émergence de l’Etat Islamique. cliquez ici
Le même scénario s’est reproduit contre la Libye de Mouammar Kadhafi en 2011, avec les conséquences que l’on sait : l’effondrement de ces états laïcs, la montée en puissance de milices djihadistes armés par les pétromonarchies et les états occidentaux et enfin, le chaos migratoire. cliquez ici
Malgré cette réalité, la propagande néo-conservatrice, qui domine largement les médias occidentaux et français, ont décidé de recourir à la même excuse pour secourir les djihadistes soutenus par les pétromonarchies et Israël, dans la région de Damas.
C’est une organisation financée par George Soros (source) et affiliée aux Frères Musulmans, les « Casques Blancs », qui ont une nouvelle fois monté une attaque chimique fictive.
Sputnik News (source) :
Comme hier, la frappe de ce lundi 9 survient au surlendemain d’une attaque chimique supposée. Si Washington et Paris ont rapidement démenti être à l’origine de ces frappes — les regards se tournant à l’heure qu’il est vers Tel Aviv —, d’autres points de rapprochement entre ces deux épisodes de crise subsistent.
Comme en avril 2017, les preuves brandies sont les photos et vidéos d’une «ONG médicale» — à savoir les sulfureux Casques blancs — auxquelles s’ajoutent les accusations des «rebelles» — en l’occurrence de Jaych al-Islam, des extrémistes qui n’hésitent pas à exécuter les civils hostiles à leur mainmise dans la Ghouta orientale.
Rappelons que les Casques blancs ont été créés en 2013 par un ancien officier britannique reconverti dans le mercenariat, présentés par nos confrères français comme une «ONG» opérant en zone rebelle. Ils sont très officiellement financés et soutenus par l’USAID, l’agence gouvernementale américaine pour le développement et le Foreign Office britannique. Cette vidéo de septembre 2016, où l’on voit Boris Johnson évoquer sa «fierté» de prodiguer 32 millions de livres sterling de soutien aux Casques blancs — soit alors la moitié de l’aide qu’ils recevaient — peut en témoigner.
Macron décide de mentir sciemment
Malgré cette réalité, Emmanuel Macron a décidé de mentir sciemment à l’opinion publique pour soutenir le principe d’une guerre d’agression illégale contre le gouvernement syrien qui mène une guerre victorieuse contre le djihadisme.
S’il n’y a eu à ce stade aucune enquête et qu’aucun élément n’a été présenté à l’opinion publique pour étayer ces accusations, le président français a déjà validé les préparatifs militaires sous les ordres des USA.
Au demeurant, la « sensibilité » de la présidence française sur les quelques morts alléguées par les djihadistes par un « gazage », la même n’a jamais jugé utile de tenir le même discours à l’Arabie Saoudite, elle-même engagée dans une famine organisée contre la population du Yémen.
Il faut dire que la France vend d’importantes quantités d’armement à la tyrannie wahhabite saoudienne, de quoi acheter le silence de la très droits-de-l’hommiste présidence française.
En tout état de cause, la France devra affronter la Russie, puissance nucléaire dont les forces sont déployées partout en Syrie.
Source : synthesenationale
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Carl Lang : « La Syrie ne menace pas la France, s'engager dans cette région serait irresponsable et dangereux »
Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2018
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« Quand on est incapable de réduire en bouillie 100 zadistes et d'expulser 50 gauchistes des facs, on évite d'envisager de frapper la Syrie »
Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2018
Jean-François Touzé, membre du Bureau politique du Parti de la France, réagit aux menaces de frappes en Syrie brandies par Emmanuel Macron.
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jeudi, 15 mars 2018
Les islamistes de la Ghouta bientôt vaincus
Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2018
Analyse d'Antoine de Lacoste :
"Les jours passent et l’étau de l’armée syrienne se resserre inexorablement sur les 20.000 combattants islamistes de la Ghouta orientale. Après deux semaines de bombardements puis deux semaines d’assauts terrestres, les positions islamistes sont aujourd’hui coupées en trois, c’est-à-dire en autant de groupes islamistes. Ces trois tendances ne s’aiment guère et se sont même violemment affrontées à de nombreuses reprises pour la suprématie de la Ghouta.
De cela les médias occidentaux ne parlent guère, préférant, à l’unisson, dénoncer par une obligatoire litanie « les crimes de l’armée de Bachar », comme si ce n’était pas l’armée syrienne ! On se demande à quoi sert la pluralité de la presse en France, tant celle-ci ne parle que d’une seule voix, avec les mêmes bilans non vérifiés de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), les mêmes slogans (Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ») et les mêmes indignations de circonstance.
Aujourd’hui, les trois groupes islamistes rivaux tiennent chacun leur ville : Douma pour l’Armée de l’islam, soutenue par l’Arabie saoudite, Arbine pour Faylaq al-Rahmane, soutenue par le Qatar, et Harasta pour le Front al-Nosra, que plus personne ne soutient.
Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15.000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2. Le morcellement de ce territoire en trois parties empêche maintenant toute alliance, même de circonstance, entre islamistes. Elle rend également vaine toute contre-attaque éventuelle. L’issue est donc inéluctable.
Pour l’assaut final, les Russes ont fait venir des renforts : des Palestiniens favorables à Bachar, issus des camps de réfugiés, et des chiites afghans, rapatriés du front de Deir ez-Zor. Les Iraniens sont tenus à l’écart : ils sont trop autonomes et les Russes ne veulent pas s’en embarrasser. Ils veulent garder la main pour d’éventuelles négociations suivies de redditions et d’évacuations qui éviteraient plusieurs jours de sanglants combats. D’ailleurs, une dizaine de combattants d’Al-Nosra se sont rendus avec leurs familles le 10 mars et ont été, comme d’habitude, évacués vers la province d’Idleb, le grand fief islamiste, au nord-ouest de la Syrie.
Quant aux civils, ils sont toujours pris en otage par les islamistes. Plusieurs ont été tués ces derniers jours en tentant de s’enfuir et de forcer les barrages des combattants. D’autres sont passés et ont pu témoigner de leur quasi-impossibilité de quitter la Ghouta, tant les tirs des snipers sont redoutables.
Le rétrécissement du territoire tenu par les islamistes ne les empêche cependant pas d’envoyer quotidiennement des obus sur Damas. Une dizaine de morts sont à déplorer ces derniers jours. Mais ce ne sont pas des « rebelles », alors cela n’intéresse pas nos médias."
Source : lesalonbeige
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samedi, 06 janvier 2018
Un islamiste Toulousain arrêté en Syrie
Publié par Guy Jovelin le 06 janvier 2018
Un islamiste Toulousain, Mohamed Zine El Abidine Megherbi, a été arrêté en décembre dernier en Syrie par les forces kurdes. Il avait rejoint l’Etat islamique dès 2014.
Encore un djihadiste toulousain à la une ! Mohamed Zine El Abidine Megherbi a été arrêté le 13 décembre 2017 par les Unités de protection du peuple kurde dans la région d’Hassaké (entre Mossoul et Raqqa). Âgé de 36 ans, l’homme s’était rendu avec sa famille en Syrie dès avril 2014.
Il n’est pas le seul à avoir été arrêté en fin d’année. Comme l’annonce Le Point, le Toulousain a été arrêté en compagnie de cinq autres ressortissants « français », alors qu’ils tentaient de fuir vers la frontière turque. Son frère, Najib Megherbi (29 ans), Thomas Barnouin (originaire d’Albi), , Kévin Gonot (31 ans, originaire du Lot), Thomas Collange (35 ans) et Romain Garnier (34 ans) sont ses compagnons d’infortune.
Deux vétérans du réseau islamiste d’Artigat arrêtés
Dans la liste de ces français arrêtés près de la frontière turque, deux noms sont familiers dans le réseau salafiste régional. En effet, Mohamed Megherbi et Thomas Barnouin sont tout deux des cadres importants de la tristement célèbre « filière Artigat », qui a vu former Abdelkader et Mohammed Merah, Fabien Clain et Sabri Essid. Tenue par l’imam Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », ce groupe recrutait des candidats au djihad pour les envoyer sur le front, en Irak.
Lire aussi : Entretien avec Alexandre Mendel : « Toulouse djihadiste »
Mohamed Megherbi et Thomas Barnouin ont déjà été condamnés en juillet 2009, à six ans de prison ferme pour avoir jouer un rôle clé dans la filière basée en Ariège. Peu après avoir purgé leur peine -écourtée-, ils rejoignent les rangs de l’Etat Islamique dès le début de l’année 2014.
Mohamed Megherbi s’est fait connaître dès le début des années 2000. Proche de la famille Clain, il épousa religieusement leur demi-soeur en 2002. Elle n’avait que 16 ans. En 2003, il devient un « candidat djihadiste de la première heure » pour aller combattre en Irak, selon les termes du jugement à son procès, rapportés par France 3. Entre 2003 et 2006, il effectue de nombreux allers-retours entre la France et la Syrie, jouant le rôle de « facilitateur » pour les candidats au djihad dans l’Irak voisin, il est interpellé en 2007.
Reste encore dans cette zone près de 1 700 sympathisants de Daech partis de France. A ce chiffre, du gouvernement Français, il faut déduire 278 morts et 302 retours dans l’Hexagone. On reste encore sans nouvelle de Sabri Essid, beau-frère des Merah et proche de Kévin Gonot.
Source : infos-toulouse
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