Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 29 avril 2018

LES CASQUES BLANCS REMIS A LEUR PLACE PAR UN CHANTEUR DE ROCK

Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2018

samedi 28 avril 2018par Michel Dantan

casques blancs,chanteur de rock,jihadistes,syrieA l’occasion d’un concert qu’il a donné à Barcelone le 13 avril, l’ex leader du groupe « Les Pink Floyd » Roger Waters s’adressant aux milliers de fans venus l’écouter, a qualifié les Casques Blancs » opérant dans les territoires syriens contrôlés par les jihadistes, d’imposteurs au service de la propagande du terrorisme jihadiste (1). Leurs allégations à propos d’une attaque chimiques présumée sur la Goutha orientale dans la banlieue de Damas n’avaient pour but selon lui que de provoquer une intervention militaire de la coalition et d’ajouter après une première salve d’applaudissements du public « qu’en partageant la propagande des casques Blancs, nous encouragions nos gouvernements à bombarder le peuple syrien, ce qui pour nous en tant qu’êtres humains serait une faute aux conséquences monstrueuses ». Autant dire que dans le climat d’hystérie xénophobe anti Assad qui sévit dans les salles de rédaction de la presse mainstream depuis le début du conflit en Syrie, il y avait peu de chances pour que des propos aussi anti conformistes tombées de la bouche d’un artiste chanteur considéré pourtant comme une vedette internationale de la musique rock, reçoivent l’écho qu’ils méritaient. D’où le mur du silence aussitôt érigé par la presse aux ordres autour de l’évènement mais que les sites d’information alternative non encore lestés du poids de la dictature de la pensée unique ont pu aisément contourner pour délivrer aux millions de fans du chanteur le message qu’ils méritaient d’entendre. C’est également aussi grâce aux informations fournis par le journaliste indépendant Max Blumenthal sur son blog Gray Zone (2) qui quelques jours avant le concert de Barcelone avait interviewé l’artiste, que l’on apprend que peu de temps avant sa venue dans la capitale catalane le chanteur avait été pressenti par un photographe français, Pascal Hanrion, connu pur son soutien aux enfants syriens et aux casques Blancs, pour lui demander dans un mail de faire sur scène une déclaration en faveur de l’action des casques blancs. Une proposition que le chanteur devait laisser sans réponse, de même que renseignements pris sur la réputation sulfureuse de l’ONG, il avait décliné de la même façon l’invitation qui lui fut faite en octobre 2016 de participer à un gala de bienfaisance organisé en leur faveur par un anglo saoudien multi millionnaire du nom de d’Hani Farsi en relation avec la société de relations publique The Syria Campaign chargée de faire la promotion des Casques Blancs (3) en les faisant passer pour d’héroïques sauveteurs. Inclassable au regard de ses prises de positions iconoclastes, dont certaines néanmoins dans l’air du temps, le chanteur se revendique comme contestataire, pas prêt en tout cas à se laisser enrôler sans résister sous la bannière des va t-en guerre qui en Syrie ont décidé de continuer à faire couler le sang.

 

Source : national-hebdo

(1) https://www.youtube.com/watch?v=KpVHl1r9Z9E

(2) https://grayzoneproject.com/2018/04/19/exclusive-emails-s...

(3) https://globalepresse.net/2016/10/01/exclusif-la-vraie-pr...

mercredi, 25 avril 2018

Frappes en Syrie : une faute géostratégique

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2018

POSTÉ LE 24 AVRIL , 2018, 1:51

crime de guerre,faute géostratégique,syrieLes forces armées françaises, sur ordre du Président de la République, chef des Armées, ont effectué des frappes ciblées sur des installations militaires syriennes le 14 avril dernier.

Ces frappes sont justifiées, aux dires du gouvernement, « en représailles » à l’utilisation d’ar­mes chimiques à la Ghouta le 7 avril.

Dans sa conférence de « débriefing » du 14 avril, la ministre des Armées a visiblement voulu minimiser ces frappes, en insistant sur la nécessité de passer à la phase de négociation.

C’est d’ailleurs ce qu’Emmanuel Macron a confirmé dans la foire d’empoigne avec les deux polémistes de Médiapart et BFM, le 15 avril.

Malheureusement pour la Fran­ce, les conséquences sont tout autres qu’une simple frappe, et nous allons devoir faire face à des conséquences diplomatiques et géostratégiques néfastes.

Pour la première fois, la France a délibérément violé la Charte des Nations Unies qui interdit d’utiliser la force militaire contre un État sans un mandat du Conseil de sécurité (Chapitre VI de la Charte), sauf cas de légitime défense, individuelle ou collective (article 51 de la Charte).

L’utilisation unilatérale de la force entre dans le champ d’application de la Cour pénale internationale que la France a ratifiée ; c’est un crime de guerre !

Emmanuel Macron a justifié ces frappes au nom de la théorie, reconnue par le droit international, des représailles – sauf que les représailles ne sont tolérées que lorsqu’un État est victime d’une attaque, elle-même effectuée en violation du droit in­ternational, et y répond. En l’occurrence, la France n’a pas été attaquée par la Syrie !

L’utilisation unilatérale de la force par trois États membres permanents du Conseil de sécurité est d’ailleurs d’autant plus grave que ces États ont, plus que tout autre, l’obligation de respecter la Charte en raison des privilèges qu’elle leur confère !

De plus, Emmanuel Macron par­le de ces trois États – France, États-Unis et Royaume-Uni – comme représentant la communauté internationale. C’est là une ineptie qui va faire plaisir aux 190 autres États membres de l’ONU !

La réalité est tout autre. On assiste au retour du concept de la guerre juste et de l’idéologie des néo-conservateurs, mise en avant par les Américains pour intervenir en Irak et y créer le chaos qui dure encore aujourd’hui.

Emmanuel Macron apparaît sous son vrai visage, celui d’un atlantiste convaincu, au mépris des intérêts de la France. Son image est désormais fortement détériorée dans de très nombreux pays.

Emmanuel Macron a violé, non seulement la Charte de l’ONU, mais ses obligations – moins connues – qui découlent de la Convention de l’interdiction des armes chimiques signée à Paris le 13 janvier 1993 et entrée en vigueur en avril 1997.

En effet, cette Convention prévoit tout un dispositif en cas de violation de ses obligations. L’article XII stipule :

« Si la situation est particulièrement grave, la Conférence (des États parties) porte la question, y compris les informations et les conclusions pertinentes, à l’attention de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies. »

L’une des annexes de la Convention prévoit les modalités des inspections. C’est ce qui est en cours maintenant après les frappes.

Mais, en dehors du droit international délibérément violé par ces États qui s’érigent en gendarmes du monde (se croyant encore à l’époque des canonnières où ils étaient les faiseurs de rois), ils vont devoir faire face aux conséquences géostratégiques de leur action unilatérale.

Il y a fort à parier que nombre de pays, pour se protéger et sanctuariser leur territoire, décident de se doter d’armes nucléaires.

On se souvient que les dirigeants nord-coréens ont clairement dit aux Américains qu’ils voulaient l’arme nucléaire pour ne pas subir le sort de l’Irak de Saddam Hussein.

Les frappes sur la Syrie ne sont pas que des frappes techniques. Lorsqu’on utilise la force dans les relations entre États, il faut savoir en peser toutes les con­séquences, certes immédia­tes, mais surtout à moyen et long termes !

En l’occurrence, les conséquences ne font que commencer.

 

Source : les4verites

dimanche, 15 avril 2018

ILS VEULENT LA GUERRE

Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2018

dddd.jpg

Une fois de plus l'hydre yankee, en agressant avec l'aide de ses larbins européens la Syrie, montre sa volonté de gérer le monde.

Les puissances financières et le lobby militaro-industriel ont donc réussi à pousser le crétin qui sert actuellement de président aux Etats-Unis à se conduire comme un vulgaire Bush de base. En déclenchant cette nuit les bombardements sur Damas, le grotesque Trump a au moins le mérite de remettre les choses en ordre en nous rappelant que l'ennemi de l'Europe reste et restera l'Amérique.

De plus en se conduisant ainsi, Trump, Macron et l'Angleterre s'imposent comme étant, une fois de plus,  les meilleurs alliés de l'islam conquérant.

Le devoir des nationalistes français et européens est de dénoncer cette nouvelle agression de l'hyper puissance contre un état indépendant et de refuser toutes collaborations avec le bellicisme américain. Le Système veut la guerre : GUERRE AU SYSTEME !

Synthèse nationale

Incapable de mater 100 zadistes et 50 bloqueurs de fac, Macron veut attaquer la Syrie !

Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2018

Avionsyrie.jpg

Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

Non à une frappe en Syrie.  Ce serait une pure folie qui déclenchera à coup sur la vengeance d’Assad contre notre pays.

La France n’a pas à s’impliquer militairement dans une guerre civile qui ne nous concerne pas.

La Syrie ne menace pas la France, contrairement à  l’Etat Islamique.

Où sont les preuves d’une attaque chimique sur la Ghouta orientale ?

Qui a filmé les images qui tournent en boucle sur nos écrans ?

Les déclarations des ONG ne remplacent pas une enquête officielle.

Et si ce bombardement présumé est avéré, rien ne prouve la culpabilité d’Assad.

Depuis 2013, il est notoire que les stocks d’armes chimiques que les Russes devaient détruire, ont été dispersés chez les rebelles anti Assad.

Depuis le début du conflit, plus de 25 attaques chimiques ont été identifiées à travers le pays. (Chlore, gaz moutarde, sarin, phosphore)

Une frappe commune des Américains, des Britanniques et des Français ne règlera rien. Pourquoi frapper aujourd’hui et pas hier ?

Le dossier syrien se règle entre Russes, Iraniens, Syriens et également les Turcs.

Les Occidentaux sont aux abonnés absents pour s’être trompés d’ennemis depuis le début du conflit.

La France est hors jeu depuis le début du conflit car elle n’a rien compris aux enjeux et Macron espère revenir sur la scène à coups de missiles air-sol. Renversant !

On ne lance pas un bombardement sur un pays étranger sans un feu vert de l’ONU et sans preuves irréfutables.

On en est loin.

Macron veut lancer ses Rafales sur les installations syriennes sur de simples présomptions, affirmant sans preuves qu’Assad est coupable.

Quelle folie de vouloir frapper, même seul, le régime de Damas, dans le seul but de faire respecter une stupide ligne rouge décidée en son temps par Obama.

Lequel n’a pas donné suite à sa menace en 2013, d’ailleurs.

Annoncer des  représailles en cas de franchissement d’une ligne rouge est une faute majeure, une décision dangereuse.

Car soit on ne met pas sa menace à exécution et on perd toute crédibilité comme en 2013, soit on respecte sa parole et c’est le risque d’une escalade incontrôlée.

La France n’a pas une armée suffisamment puissante pour jouer les gendarmes du monde. Et nos intérêts ne sont pas ceux de l’Amérique.

Dans cette affaire, nous avons tout à perdre.

Car Assad ne sera pas un ingrat envers la France et ne restera pas les bras ballants.

Et s’il lance ses services secrets pour préparer un attentat chez nous, ce sera d’un autre niveau que ceux de Daech.

Nous n’aurons pas affaire à des amateurs ou des loups solitaires armés d’un couteau.

Certains semblent avoir oublié les attentats de Lockerbie et du désert du Ténéré, qui virent deux gros porteurs se désintégrer en vol en faisant 440 morts.

(Un Boeing 747 de la Pan Am et un DC 10 d’UTA)

Travail des services secrets libyens.

C’est le risque que nous prenons en bombardant la Syrie.

Et les services secrets syriens sont d’une autre dimension que ceux de Kadhafi…

D’ailleurs, rien ne dit que les Emirats Arabes Unis et la Jordanie, pays où sont stationnés nos Rafales, donneront leur accord pour une mission de guerre contre le régime syrien.

Nos Rafale devront partir de France et ravitailler en vol.

Leurs missiles longue portée permettent d’éviter le survol de la Syrie.

Reste l’option “Marine” avec des missiles tirés d’une Frégate.

Mais dans tous les cas il conviendra de définir un objectif limité et d’aviser les Russes et les Iraniens pour éviter les dommages collatéraux.

Macron joue avec le feu et Moscou a prévenu que toute menace contre ses soldats entrainera la mise en œuvre des défenses sol-air russes.

« En cas de menace pour nos soldats, les forces militaires russes prendront des contre-mesures aussi bien contre les missiles que leurs vecteurs », a prévenu en mars le chef d’état-major des armées russes, le général Valeri Guerassimov, cité par le site d’informations Sputnik.

Il est regrettable qu’une fois de plus, la France et ses alliés aient misé sur le mauvais cheval.

Assad est le dernier rempart contre les islamistes qui cherchent à prendre le pouvoir dans tout le Moyen-Orient.

La politique de la canonnière que mènent les Occidentaux est un chapelet de fiascos.

La guerre d’Irak et l’élimination de Saddam Hussein ont désintégré le Moyen-Orient.

La guerre en Afghanistan n’a rien réglé et les talibans sont plus forts que jamais.

Les bombardements de la Serbie et son dépeçage en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international, ont donné naissance à un Etat mafieux au cœur de l’Europe, avec trafic d’armes, de drogue et prostitution à grande échelle.

Non seulement Assad n’est pas un ennemi de la France, mais ses services de renseignements pouvaient nous rendre de précieux services dans la lutte anti terroriste.

Nous avons tout détruit et nous persistons dans l’erreur.

Car frapper Assad, c’est soutenir les rebelles islamistes.

Sans Poutine, la Syrie serait une république islamique.

Nous n’avons aucune vision claire au Moyen-Orient.

La Syrie et le Liban furent sous mandat français de 1920 à 1946.

Mais 70 ans plus tard, le monde musulman nous est devenu étranger.

Toute notre politique et nos alliances sont à revoir.

Et pour conclure, je citerai un blogueur qui résume à merveille le manque de jugement de Macron.

“Quand on n’est pas capable de virer 50 gauchistes dans une université et 100 zadistes à Nantes, on n’attaque pas la Syrie !”

 

Source : synthesenationale

samedi, 14 avril 2018

Après sa frappe illégale au profit des djihadistes en Syrie, Macron écrit en arabe sur Twitter en signe de soutien aux islamistes

Publié par Guy Jovelin le 14 aveil 2018 

 

BREIZATAO – POLITIKEREZH (14/04/2018) Révélateur de l’influence grandissante des pétromonarchies musulmanes pro-islamistes sur le gouvernement français, Emmanuel Macron a tenu à envoyer un message en arabe à destination des nombreux musulmans qui soutiennent les forces djihadistes anti-Assad après les frappes françaises de cette nuit.

Voir l'image sur Twitter
 
Emmanuel Macron
 
@EmmanuelMacron  

السبت ٧ نيسان/ابريل ٢٠١٨ في دوما، وقع عشرات الرجال والنساء والأطفال ضحايا مجزرة بالسلاح الكيميائي. لقد تم اجتياز الخط الأحمر. بالتالي امرت القوات الفرنسية بالتدخل.

Une politique dont l’origine est claire.

Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter
 
Emmanuel Macron
 
@EmmanuelMacron

Un objectif commun : la stabilité du Moyen-Orient.
À l'@Elysee avec le Premier ministre libanais Saad Hariri et le Prince-héritier d'Arabie Saoudite Mohammed bin Salman.