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mercredi, 11 avril 2018

Les États membres de l’UE ont octroyé la nationalité à près d’un million de personnes en 2016

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2018

 Ce sont les chiffres officiels d'Eurostat, publiés hier :

"En 2016, quelque 995 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en hausse par rapport à 2015 (où il s’établissait à 841 000) et à 2014 (889 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2016, 12% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.

Les citoyens marocains formaient le plus grand groupe de nouveaux citoyens d’un État membre de l’UE dont ils étaient résidents en 2016 (101 300 personnes, dont 89% ont acquis la nationalité espagnole, italienne ou française), devant les citoyens de l’Albanie (67 500 personnes, dont 97% ont acquis la nationalité italienne ou grecque), de l’Inde (41 700 personnes, dont près de 60% ont acquis la nationalité britannique), du Pakistan (32 900 personnes, dont plus de la moitié a acquis la nationalité britannique), de la Turquie (32 800 personnes, dont près de la moitié a acquis la nationalité allemande), de la Roumanie (29 700 personnes, dont 44% ont acquisla nationalité italienne) et de l’Ukraine (24 000 personnes, dont 60% ont acquis la nationalité allemande, roumaine, portugaise ou italienne). Ensemble, les Marocains, les Albanais, les Indiens, les Pakistanais, les Turcs, les Roumains et les Ukrainiens représentaient un tiers environ (33%) du nombre total de personnes ayant acquis la nationalité d’un État membre de l’UE en 2016. Les Roumains (29 700 personnes) ainsi que les Polonais (19 800) constituaient les deux plus grands groupes de citoyens de l’UE ayant obtenu la nationalité d’un autre État membre."

De son côté, la France a naturalisé 119152 personnes en 2016, dont 15% de Marocains et près de 15% d'Algériens.

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Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 14 mars 2018

La présidence autrichienne de l’UE veut fermer les frontières

Publié par Guy Jovelin le 14 mars 2018

Publié le 

L’Autriche prendra la présidence du Conseil de l’UE en juillet après les six mois de présidence bulgare. Le chancelier Sebastian Kurz, qui préside la coalition ÖVP-FPÖ, a annoncé vendredi en conférence de presse les priorités de la présidence autrichienne. Parmi ces priorités, il y aura la lutte contre l’immigration illégale. Kurz souhaite que l’on cesse de parler de relocalisation des demandeurs d’asile à l’intérieur de l’UE et que l’on empêche l’arrivée de nouvelles vagues d’immigrants ! Pour cela, Kurz a indiqué qu’il ne suffisait pas de protéger les frontières mais qu’il fallait renvoyer les immigrants illégaux en Afrique après leur sauvetage en mer, et non pas chercher à les relocaliser vers des pays qui n’en veulent pas.

Une option pourrait être d’étendre le mandat de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex, mais cela dépendra des négociations entre pays européens, y compris lors du sommet sur l’immigration et la sécurité prévu pour le 20 septembre.

Parmi les autres priorités de la présidence autrichienne, il y a aussi l’adhésion à l’UE des pays des Balkans occidentaux, et notamment de la Serbie et du Monténégro.

Ces priorités de la présidence autrichienne de l’UE confirment le rapprochement de l’Autriche avec le Groupe de Visegrád (V4). Un rapprochement amorcé sous le gouvernement précédent avec la fermeture, début 2016, de la route des Balkans aux immigrants clandestins par un effort coordonné de l’Autriche et du V4. Mais depuis la formation d’un gouvernement de coalition des droites sous la houlette de Sebastian Kurz, ce rapprochement s’est accentué, et quand le jeune chancelier autrichien a reçu le Hongrois Viktor Orbán fin janvier, les deux hommes étaient sur la même ligne en ce qui concerne la gestion de l’immigration. L’élargissement de l’UE vers les Balkans occidentaux est aussi un sujet important pour les capitales du V4.

Il faut donc s’attendre à des tensions entre la présidence autrichienne du Conseil de l’UE et la Commission européenne favorable à la politique des frontières ouvertes. Le commissaire grec aux affaires intérieures Dimitris Avramópoulos est intervenu lundi devant le Conseil de l’UE pour mettre en garde le futur gouvernement italien contre un changement de politique en matière d’immigration. « Nous comptons beaucoup sur la contribution italienne et sur le soutien de l’Italie à notre stratégie commune en matière d’immigration », a-t-il indiqué, avant de vanter la politique migratoire du gouvernement Gentiloni, alors que la route de la Méditerranée centrale, passant par l’Italie, semble justement retrouver une certaine popularité chez les candidats à l’émigration illégale vers l’Europe (5 247 arrivées en janvier-février, contre 2 653 en Grèce et 2 306 en Espagne).

Le 6 mars 2017, le même Avramópoulos déclarait à Genève que « les Vingt-Sept auront besoin à l’avenir de six millions d’immigrés ». En décembre 2017, il se fendait d’un article sur le site Politico pour expliquer que les immigrants arrivés illégalement en Europe étaient là pour rester et que nous devions nous y adapter.

La présidence autrichienne de l’UE nous promet donc une intensification du conflit dans l’UE entre les partisans du grand remplacement et les patriotes. Dans un entretien à la télévision hongroise mis en ligne sur le profil Facebook du Visegrád Post, le président du Parlement hongrois a expliqué à ce propos : « Nous avons en face de nous des idiots. »

Olivier Bault

 

Source : present

L’UE lance une seconde aide de trois milliards d’euros pour les réfugiés en Turquie

Publié par Guy Jovelin le 14 mars 2018

immigration

L'UE a débloqué un enveloppe de trois milliards d'euros pour aider la Turquie à accueillir les réfugiés syriens sur son sol.

La Commission européenne a donné son feu vert mercredi à une deuxième enveloppe financière de trois milliards d'euros pour aider la Turquie à accueillir les réfugiés syriens sur son sol, comme promis il y a deux ans dans l'accord migratoire controversé conclu entre l'UE et Ankara.

Une deuxième tranche d'aide. Les trois milliards d'euros d'une première enveloppe ayant été attribués à plusieurs dizaines de projets, l'exécutif européen "entame aujourd'hui la mobilisation de la deuxième tranche" du même montant pour "la facilité en faveur des réfugiés en Turquie", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Source via lesobservateurs

lundi, 25 décembre 2017

Union Européenne : la presse écrite totalement discréditée

Publié par Guy Jovelin le 25 décembre 2017

Les données 2015-2016 sur la confiance des populations vis-à-vis des médias viennent d’être publiées.  Pas un seul pays ne place la presse écrite dans les médias les plus digne de confiance…

La radio remporte le plus de suffrages, jugée la plus crédible en Espagne, en France, en Irlande, au Royaume-Uni, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Tchéquie, en Slovaquie, en Roumanie, en Italie, en Croatie, en Slovénie, à Malte, à Chypre en Allemagne et en Autriche.

Radio et télévision sont à égalité au Portugal.

Radio, télévision et réseaux sociaux sont à égalité en Serbie.

La télévision est la plus digne de confiance en Hongrie, en Bulgarie, en Turquie, en Albanie, en Macédoine et au Monténégro.

Les réseaux sociaux sont les plus plébiscités en Grèce.

Pour les médias les moins fiables, ce sont les réseaux sociaux qui sont les moins crédibles (et la récente campagne de censure ne va pas aider) dans la plupart des pays : en Espagne, au Portugal, en France, en Irlande, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Estonie, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne, en Tchéquie, en Slovaquie, en Roumanie, en Italie, en Croatie, en Slovénie, en Allemagne, en Autriche, en Turquie et en Albanie

Réseaux sociaux et médias écrits partagent le même discrédit en Hongrie.

La presse écrite est jugée la moins fiable au Royaume-Uni, en Serbie, en Macédoine, en Bulgarie, à Chypre, au Monténégro et à Malte.

La télévision est discréditée en Grèce.

Il n’y a pas de données pour la Norvège, la Suisse, la Bosnie-Herzégovine, la Moldavie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Russie et l’Islande.

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 20 décembre 2017

RUSSIE SERBIE : QUE DU BLEU A L’HORIZON

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

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mardi 19 décembre 2017par Michel Dantan

A ceux qui a Bruxelles reprochent à la Serbie d’être assise entre deux chaises en raison du refus de ses dirigeants de rallier la politique de sanctions contre la Russie tout en continuant à nourrir l’ambition de devenir membre de l’UE, le Président Vucic a déjà répondu que sa chaise était en Serbie, le meilleur endroit pour y défendre les intérêts de son pays. Autrement dit que la politique étrangère de la Serbie n’était pas négociable et que sa marque de fabrique resterait son indépendance. Le voyage de trois jours que le Président serbe vient d’entamer en Russie devrait confirmer la position d’équilibre que la Serbie entend maintenir entre l’UE et la Russie. Plusieurs projets qui concernent directement l’indépendance de la Serbie tant dans les domaines de la défense que de l’économie seront évoqués au cours de la rencontre prévu entre le Président serbe et son homologue Vladimir Poutine. Les ministres de la défense et de l’économie, Alexandre Vulin et Goran Knezevic feront parti de la délégation serbe. Le système de défense anti aérien russe Buk-2 qui équipera l’armée serbe dés l’an prochain et la participation de la Serbie à la construction du gazoduc Turkish Stream qui à terme devrait acheminer du gaz russe jusqu’en Europe, sont les principaux dossiers sur lesquels les deux parties devraient conclure des accords. La Serbie entend bien faire la démonstration qu’elle garde la maitrise de sa politique étrangère et assurer pas ses propres moyens la défense de son territoire, notamment dans un contexte régional où l’état-OtAN fantoche du Kosovo fait résonner des bruits de bottes en menaçant Belgrade de se doter d’une armée, ce à quoi le ministre serbe de la défense A.Vulin s’est catégoriquement déclaré opposé. En conclusion de sa rencontre avec le Président russe, le Président serbe s’est exprimé dans la langue de Tolstoï, preuve s’il en est que les liens qui unissent la Serbie et la Russie sont aussi d’ordre culturel.

 

Source : national-hebdo