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mardi, 28 novembre 2017

Quand les Kurdes négocient avec Daesh

 Abou Kamal près de la frontière iraquienne, zone baignée par l'Euphrate

 

Par Antoine de Lacoste

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La prise de Raqqa (capitale de l'Etat islamique) a été saluée comme une grande victoire contre Daesh. Ce sont les FDS, cette coalition composée majoritairement de Kurdes et organisée par les Etats-Unis, qui ont fait le siège de la ville.

L'affaire a pris plusieurs mois. Les bombardements américains ont détruit 80% de la ville mais les forces kurdes ont longtemps piétiné devant les derniers réduits de Daesh, sans vraiment s'y attaquer.

Et puis soudainement, malgré l'absence d'offensive finale, les Américains ont triomphalement annoncé la reprise complète de la ville.

Un long cortège de civils s'est alors dirigé vers le nord, en direction de la frontière turque, fuyant une ville devenue inhabitable.

Mais très vite, des doutes sont apparus sur le sort des derniers combattants islamistes. Les Russes ont accusé les Américains de les avoir laissés s'en aller, mais personne ne les a écoutés. Des rumeurs faisaient état de départ négocié vers Deir ez-Zor que l'armée syrienne tentait de reprendre à Daesh, les Américains ont démenti.

Il a fallu une enquête de la BBC pour qu'une partie de la vérité apparaisse.

Il y a bien eu négociation entre les Kurdes et les derniers combattants de Daesh afin que ceux-ci puissent évacuer Raqqa avec leurs familles et leurs armes. Ils se sont massivement dirigés vers la Turquie et ont, pour la plupart, franchi la frontière.

Les Turcs n'ont évidemment pas été informés de la situation, ni par les Kurdes (c'est assez logique) ni par les Américains (ce qui ne va pas arranger leurs relations). Et c'est un peu par hasard que deux responsables importants de Daesh ont été arrêtés peu après en Turquie.

Les autres sont maintenant disséminés un peu partout...

Le Ministre des Affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, a violemment dénoncé cette opération peu après, preuves à l'appui.

Ne pouvant plus démentir, les Américains ont cette fois reconnu la réalité de la négociation, arguant du fait qu'il n'était pas possible de faire autrement.

Il n'est d'ailleurs pas certain qu'ils aient eu tout à fait leur mot à dire. En effet, les Kurdes étaient bien décidés à perdre un minimum d'hommes dans une bataille dont l'importance était plus symbolique que stratégique. Raqqa était totalement isolée, et la plupart des combattants avaient fui avant le début des combats vers Deir ez-Zor, Mayadin et Abou Kamal, dernière ville tenue par Daesh, près de la frontière iraquienne. C'est l'armée syrienne qui devra finir de reprendre cette zone baignée par l'Euphrate.

Les Américains voulaient une victoire de prestige à moindre frais et il serait assez naïf d'être surpris par une telle négociation. Les Kurdes, quant à eux, sont dans une logique de conquête territoriale préparant une négociation politique, et le combat anti-islamiste est tout à fait accessoire pour eux.

On évalue à 250 le nombre de combattants islamistes ainsi exfiltrés par les Kurdes. Si l 'on rajoute les familles, ce sont presque 2000 personnes qui ont été autorisées à partir.

Il ne faudra pas s'étonner d'en retrouver un jour en Europe...   

 

Source : lafautearousseau

Majorité sexuelle à 15 ans...

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre2017

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Source : medias-presse.info

Les francs-maçons vont célébrer l’anniversaire des lois de 1905 au Palais Bourbon

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2017

Ecrit parPierre-Alain Depauw

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On ne redira jamais assez combien les institutions politiques sont pétries par la franc-maçonnerie. Ainsi, c’est au Palais Bourbon que les francs-maçons du Comité Laïcité République vont célébrer le 9 décembre, par un colloque, l’anniversaire de la Loi de séparation de l’Eglise et de l’État du 9 décembre 1905 qui, rappelons-le, fut l’occasion de violentes attaques contre l’Eglise catholique, à une époque où les laïcistes envoyèrent l’armée et la gendarmerie contre les catholiques.

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Pour information, voici le programme du Colloque L’identité républicaine, Universalisme, intégration, émancipation, citoyenneté.

  • – 9H30 à 10H00 : Accueil des participants
  • – 10H00 : Ouverture du colloque par Patrick Kessel, Président du CLR et intervention de Jean-Louis Touraine, Député
  • – 10H20 : Charles Coutel (Vice-président du CLR – Université d’Artois – Directeur de l’Institut d’étude des faits religieux) : Le 9 décembre : célébrons la loi de 1905
  • – 11H00 : Jacques Julliard (Historien, ancien Directeur d’études à l’EHESS, ancien syndicaliste, essayiste, journaliste) : École et citoyenneté
  • – 11H45 : Raphaël Enthoven (philosophe, producteur de radio)Liberté, égalité, laïcité
  • – 12H30 : Pause-déjeuner
  • – 14H00 : Anastasia Colosimo (doctorante en théorie politique, enseignante en théologie politique à Sciences Po) Communautarisme et républicanisme : traditions philosophiques et politiques
  • – 14H40 : Alexis Lacroix (directeur délégué de la rédaction de l’Express, chargé de la culture et des Idées) : Le paradigme historique de l’Affaire Dreyfus
  • – 15H20 : Laurent Bouvet(professeur des Universités en Sciences politiques, politologue, fondateur du Printemps républicain) : la communauté des citoyens : une communauté sans communautarisme
  • – 16H00 : Brice Couturier (journaliste, producteur de radio et écrivain) : Qui trahit les Lumières ?
  • – 16H40 : Conclusions par Jean-Pierre Sakoun, Président exécutif du CL
  • – 17H00 : Fin du colloque

 

Source : medias-presse.info

Finlande : Muhamed Abbud condamné pour abus sexuels sur une fillette de 10 ans, le tribunal ne conclut pas au viol « faute de preuve que la victime n’ait pas consenti »

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2017

Auteur : Pierrot

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Juusuf Muhamed Abbud, 23 ans, a abusé sexuellement d’une fillette de 10 ans en 2016. L’acte a eu lieu dans la cour d’un immeuble dans une petite municipalité de Pirkanmaa.

Il a écopé de 3 ans de prison, le procureur du district avait demandé qu’Abbud soit puni pour viol et donc écope d’une peine de 10 ans de prison.

L’avocat de la victime a également regretté qu’Abbud n’ait pas reçu une sanction plus sévère. Il a déclaré que la victime ne pouvait pas se défendre à cause de ses peurs.

La cour d’appel du district est parvenue à la même conclusion que le tribunal de district de Pirkanmaa : les preuves n’étaient pas suffisantes pour démontrer que la victime, âgée de 10 ans, avait eu une relation sexuelle non consentie avec Abbud. Le viol aggravé n’a pas été retenu par les juges.

IIta-Sanomat via FDS

​Le tabou de la traite négrière arabe

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2017

Auteur : Pierrot

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Esclaves subsahariens en Mauritanie

Alors que certains groupes (étrangers et/ou gauchistes) désignent la France comme responsable de l’esclavage en Libye, Karim Akouche, écrivain algérien, dénonce hypocrisie des accusations dans un article pour Marianne. Extraits :

La traite négrière est triple : l’occidentale (la plus dénoncée), l’intra-africaine (la plus tue) et l’orientale (la plus taboue). On y dénombre plus de 40 millions d’esclaves. La plus longue, la plus constante aussi, est l’orientale. A-t-on le droit de le dire ? A-t-on la liberté de l’écrire sans se faire taxer de néocolonialiste ?

Entre le Moyen Âge et le XXe siècle, les Arabes et les Ottomans ont vendu plus de 17 millions. C’est un fait. Ils approvisionnaient en zengis aussi bien les foyers des familles influentes arabes et turques, les palais, les souks, les fermes, les champs et les harems que les terres sous contrôle musulman à l’époque, comme la Péninsule Ibérique, l’Andalousie, la Sicile, les Balkans.

En Mauritanie, l’esclavage officiellement aboli en 1981, est toujours pratiqué. 300.000 à 700.000 individus ont des maîtres. On n’en parle pas. C’est tabou. On ne veut pas fâcher les seigneurs africains et leurs clients. Et si on faisait une enquête sérieuse sur le commerce des êtres humains au Congo, en Somalie, au Soudan, au Burundi, au Libéria, en Arabie saoudite ? Le Qatar n’a supprimé la kafala, système ségrégationniste envers les étrangers, qu’en 2016. 

 

Source : contre-info