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vendredi, 06 novembre 2015

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Rédigé le Vendredi 6 Novembre 2015 à 07:00 | 0 commentaire(s)

 

LA VICTOIRE A ELLE SEULE, de RECEP TAYIP ERDOGAN : UNE BONNE RAISON DE DIRE « NON »A LA TURQUIE ! Les élections se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après les succès nationalistes, identitaires et conservateurs en Suisse et en Pologne, la Turquie nous a offert ce dimanche premier novembre, un tout autre panorama politique.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
L’homme, âgé  de 61 ans, avait quitté la primature de son pays qu’il occupait depuis, en gros, une dizaine d’années, pour  prendre  les fonctions de Président de la République, laissant à son lieutenant Ahmet Datuvoglu le poste de Premier ministre. Avec l’arrière-pensée de modifier la constitution de 1980 pour présidentialiser le régime à son seul bénéfice. Le 7 juin dernier, cette espérance se fracassait sur les  mauvais résultats des précédentes élections législatives : 40,8 % tout de même pour son parti islamo-conservateur l’AKP et 250 députés sur 550 sièges à pourvoir, loin donc de la majorité absolue et des deux tiers pour amender la constitution. Qu’à cela ne tienne,  adoptant les bonnes vieilles méthodes pratiquées au sein de l’Union Européenne consistant à faire revoter les peuples jusqu’à  ce que ces derniers donnent satisfaction, l’autocrate décidait que les Turcs revoteraient à l’automne ! C’est que pour lui, il y avait urgence : les Kurdes du HDP (Parti démocratique du peuple), venaient de faire leur entrée à l’Assemblée nationale avec  un gros bataillon de 80 parlementaires, escortant le CHP, formation héritière du « Kémalisme laïc » avec 132 élus. D’autant que le climat politique , affairisme, corruption, népotisme, devenait franchement mauvais, en dépit d’un indéniable bond  en avant économique, surtout visible dans la Turquie occidentale, aucun observateur objectif ne pourrait le nier.
LA FUITE EN AVANT
Avec une chambre ingouvernable, sans majorité possible, les partis représentés ayant des ambitions contradictoires et les nationalistes ultras du MHP (80 sièges) refusant de servir de  rustine au groupe d’Erdog            an, il ne restait plus à ce dernier qu’à provoquer d’autres élections, anticipées celles-ci.
La situation générale au Proche Orient allait le servir. En représailles à la rupture du dialogue avec  les Kurdes – les « cocus » de l’histoire dans la région, une nation sans Etat – les rebelles nationalistes/marxistes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) passaient à l’action, réactivant leurs «  efficaces «   méthodes terroristes. Tout en mettant à la disposition de ses alliés de l’OTAN la base aérienne d’Incirlik pour des raids contre l’Etat islamique, le gouvernement Turc  frappait prioritairement les bases arrières du PKK aux confins de son pays et de l’Irak. D’ailleurs Erdogan mène une politique ambiguë à l’égard de l’E-I, laissant tantôt transiter armes, hommes et marchandises, tantôt bouclant sa frontière. Le quotidien kémaliste « Cumhuriyet » publiait à ce sujet des photos et une vidéo accablante tendant à prouver des livraisons d’armes aux rebelles extrémistes dès janvier 2014. Les services secrets turcs étant mis en cause, cette affaire aboutissait à l’arrestation d’une cinquantaine de personnes, tous gendarmes, soldats ou magistrats ! Le Président Erdogan était-il au courant, fermant les yeux sur ces manœuvres menées en coulisse, sa main droite ignorant ce que faisait sa main gauche ? Un peu comme les Soviétiques laissèrent en 1944 les nazis écraser les insurgés nationalistes polonais à Varsovie,  il laissa se dérouler la tragédie de Kobané, ville kurde syrienne juste à sa frontière méridionale. 206 civils furent exécutés, femmes comme enfants, par les terroristes de l’E-I, les Kurdes accusant la Turquie d’avoir laissé passer les tueurs….Mais constatant l’inéluctable débordement de la guerre civile syrienne sur leur  territoire – deux millions de réfugiés, vrais ou faux ! -  Ankara s’est alarmé des attentats commis sur son sol le 20 juillet à Suruk (32 morts), et  le10 octobre dans la capitale (97 morts et 250 blessés). Les arrestations se sont multipliées, autant dans les milieux séparatistes kurdes que chez les djihadistes européens avec leur renvoi pour complicité avec l’E-I : plus de 1500 depuis mai et 1100 ont été interceptés à leur arrivée. Dans le même temps le pouvoir a déployé ses muscles à l’intérieur du pays, menaçant la presse d’opposition et rétablissant l’institution des « muhtars », ces sortes de maires quadrillant la Turquie à travers ses dizaines de milliers de villages,  pour en faire des « mouchards » à la botte du régime.
PARI GAGNE
Quitte ou double pour le nouveau « Calife » d’Istanbul, « moi ou le chaos » en quelque sorte, un slogan avec un gout de déjà vu dans notre pays….Accusant l’Europe et  l’occident  en général d’être responsables du problème des réfugiés et autres migrants, ce qui n’est pas totalement faux - le maître d’Ankara n’a pas hésité à esquisser un certain chantage envers  les oligarques de Bruxelles : « vous me payez ou je lâche mes  deux millions de Syriens et d’Irakiens qui vivent dans des camps misérables » ! Ajoutant au passage qu’il considérait que ce même occident était coupable d’avoir transformé la Méditerranée en « un cimetière ». Galvanisés par ses meetings – retenons celui du Zénith  de Strasbourg qui s’est tenu le 4 octobre au mépris de toute neutralité politique ! – le peuple Turc s’est déplacé en masse, apportant une nouvelle victoire au leader du Parti de la Justice et du Développement. Lequel ne se promène jamais lors de ses réunions électorales sans sa femme, la tête couverte, comme toutes les paysannes d’Anatolie, petit clin d’œil envers les musulmans intransigeants.  Dimanche  dernier, contre tous les pronostics, l’AKP en totalisant 49,4 % des suffrages raflait 317 des 550 sièges de députés, majorité absolue pour gouverner seul, insuffisante toutefois pour réformer la constitution dans le sens voulu par Erdogan. Qu’à cela ne tienne, ce dernier, dans la foulée  de cette victoire, a évoqué la tenue d’un référendum. Et exigé la reprise des discussions, chapitre par chapitre,  pour l’adhésion  de son pays à l’Union Européenne, vieux serpent de mer qui  divise les eurocrates et autres europhiles.
N’AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE
La Turquie n’est  pas un pays européen, ni  par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa culture, ni par sa religion. Si la Turquie entrait dans l’Europe, nous assisterions d’une façon concomitante à une délocalisation accélérée de nos entreprises et à l’explosion  d’une immigration supplémentaire sur l’ensemble des pays européens développés, conduisant à une aggravation incalculable du chômage. Sans parler du processus d’islamisation qui caractérise la société française. ! D’autres sujets peuvent aussi nous interpeller :
-Chypre, membre de l’U-E ,  a un gros tiers de son territoire occupé par l’armée turque et 200 000 Chypriotes grecs ont été chassés de la zone où s’est constituée une prétendue « République turque de Chypre Nord,  la « RTCN » ;
-La Turquie, c’est la négation du génocide arménien, 2 à 300 000 victimes en 1894, 1,5 million de morts entre 1915 et 1916 et 100 000 en 1919 ;
-La Turquie en Europe, c’est le conflit du Nagorny-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’invitant chez les 28, la Turquie développant une agressive politique  pantouranienne ;
-La Turquie en Europe, c’est  une violation permanente des  fameux « droits de l’homme » ;
-La Turquie en Europe, c’est la porte ouverte aux grandes migrations asiatiques, la Turquie offrant sa nationalité aux peuples pantouraniens ;
-La Turquie en Europe, c’est accepter la négation du droit des minorités à parler leur langue et à vivre librement leur culture : qu’en pensent les Grecs, et les Arméniens qui rasent les murs en Turquie,  ainsi que les Kurdes dont on nie, justement, ces mêmes droits ?
-La Turquie en Europe, c’est aussi un groupe de 90 députés aux parlements de Strasbourg et de Bruxelles, le plus fort contingent d’euro parlementaires….
Bref, si les mots ont un sens, l’Union Européenne est….européenne et n’a pas vocation à devenir une Tour de Babel. Elle regroupe des peuples issus d’une même civilisation à l’ouest du continent eurasiatique , lesquels forment  des projets communs et  ont  vocation à s’ouvrir à la Russie dans un partenariat intelligent, disons « gagnant/gagnant ». La Turquie, puissance musulmane  incontournable  du Proche Orient, éminemment respectable, tout à la fois moderne et archaïque, ne devrait pas avoir pour objectif d’adhérer à un club qui n’est pas de même nature  que sa société. En ce sens, Erdogan est une menace pour nous. Nous n’avons à offrir à ce grand pays que la coopération, toute la coopération, mais rien que la coopération. Il serait plus honnête de l’afficher clairement.
 
Jean-Claude ROLINAT

Martial Bild et TV Libertés

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Martial Bild, qui n’est, depuis peu, plus responsable d’émission à Radio Courtoisie, pourra désormais consacrer une partie plus importante de son temps à la gestion et l’animation de cette chaîne de télévision privée et totalement…
LECTURES-FRANCAISES.INFO|PAR JÉROME SEGUIN
 

jeudi, 05 novembre 2015

LE FRONT NATIONAL SOUTIENT LE MAIRE IMMIGRATIONISTE DE POUILLY-EN-AUXOIS CONTRE LE PARTI DE LA FRANCE

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2015

Suite à l'annonce d'un rassemblement du Parti de la France ce samedi 7 novembre à Pouilly-en-Auxois pour protester contre l'immigration sauvage, le Front national vole au secours du maire immigrationiste et prend publiquement position contre les résistants nationaux du PdF.


Le Front national soutient le maire immigrationiste de Pouilly-en-Auxois contre le Parti de la France
Ci-joint pour preuve le communiqué du Front national de ce jour :
 

Communiqué de presse du Front national de Côte-d'Or : «Alors qu'une manifestation "anti migrants ", organisée ce samedi à 11 heures, à Pouilly-en-Auxois par le Parti de la France a été annulée par la Préfecture jeudi matin, le Front National de Côte-d’Or tient à faire connaître sa position : "Le Front National tient pour responsables de la submersion migratoire passée, présente et à venir :

- la droite, qui a mis en place et encouragé dans les années 70 le regroupement familial

- la gauche qui dès les années 80, par la voix de François Mitterrand a proclamé : "les étrangers sont chez eux, chez nous".

- Nicolas Sarkozy qui durant son quinquennat a laissé entrer en France, chaque année, légalement, 250 000 étrangers et qui par incompétence et par lâcheté s’est révélé incapable de réformer le droit d’asile.

- François Hollande, entièrement soumis à Bruxelles et à la remorque de Madame Merkel tant au plan économique que sur celui de la folle politique migratoire.

En conséquence, stigmatiser Bernard Milloir, maire de Pouilly, qualifié de "collabo de l'immigration" par le PDF sur son site internet, n’a pas plus de sens que stigmatiser les 45 migrants de Pouilly eux-mêmes...

Le Front National, qui a fait campagne à Pouilly lors des élections départementales et a réalisé près de 40 % des voix, estime tout naturellement que les manifestations les plus efficaces seront celles des 6 et 13 décembre, à l’occasion des élections régionales.

C’est par le bulletin de vote que les Polliens et plus généralement les habitants du canton d Arnay-le-Duc et de Côte-d’Or se feront le mieux entendre. De ce fait, le Front National de Côte-d’Or donne rendez-vous aux électeurs au soir du 6 décembre pour un premier bilan. »

Voilà un bel exemple de la collusion du Front Philippot-mariniste avec la classe politicienne et le système en place contre les militants de la vraie droite nationale.

Après l'exclusion par le Front national de Jean-Marie Le Pen, la trahison suit son chemin...

Source : http://www.parti-de-la-france.fr/Le-Front-national-soutie...

Toulouse : en civil mais reconnu par ses agresseurs, un policier passé à tabac

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2015

L'adjoint de sécurité était dans un bar avec des amis quand il a été reconnu par un groupe. Blessé, il a été hospitalisé. Deux de ses agresseurs ont été interpellés puis relâchés sous contrôle judiciaire avant leur prochaine comparution.Photo d'illustration © MaxPPP

© MaxPPP Photo d'illustration

 
Un jeune adjoint de sécurité de l'unité du métro de Toulouse, qui était en civil et hors service et participait à une soirée avec des amis dans un bar toulousain, a été reconnu  par un groupe de 5 personnes qui s'en sont violemment pris à lui,dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris de source policière. 

L'adjoint de sécurité a été frappé à coups de ceinture et de tessons de bouteilles.Hospitalisé avec de nombreuses blessures notamment le nez cassé, il est en arrêt de travail pour 10 jours. 

Deux de ces agresseurs, connus pour des faits de violence, ont été interpellés rapidement. Présentés en comparution immédiate, ils sont finalement été relâchés et placés sous contrôle judiciaire avant une prochaine convocation devant le justice. 

Dans un communiqué, le syndicat Unité SGP Police-FO dit s'associer et comprendre"l'écoeurement des policiers Toulousains devant de telles décisions (...) et demande à la justice d'assumer ses responsabilités envers les auteurs d'agressions contre les représentants des forces de l'ordre". 
 

Castres : nouveaux incidents avec la communauté des gens du voyage

Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2015

De nouveaux incidents ont eu lieu mercredi soir à Castres, dans le Tarn. Les gens du voyage, expulsés des abords de la gare le 20 octobre dernier, ont incendié une voiture, pour protester contre la décision de la mairie de couper l'éclairage public auquel ils s'étaient illégalement branchés. 

Une voiture a été brûlée sur ce rond-point du quartier de la Borde-Basse, à Castres. © Sylvain Duchampt/France 3 Tarn

© Sylvain Duchampt/France 3 Tarn Une voiture a été brûlée sur ce rond-point du quartier de la Borde-Basse, à Castres.

 
Les tensions ne sont pas retombées, à Castres, au sein de la communauté des gens du voyage.
Depuis leur expulsion le 20 octobre dernier des abords de la gare où ils étaient installés, les membres de cette communauté ont remonté leur campement dans le quartier de la Borde-Basse, sur un terrain municipal et toujours illégalement.
Mercredi, la mairie a pris la décision de couper l'éclairage public dans ce secteur, pour mettre fin au branchement "sauvage" des gens du voyage.
En guise de protestation, ceux-ci ont incendié une voiture, sur le rond-point de la piscine de l'Archipel. 
Des véhicules de police auraient également été pris pour cibles. 

Les gens du voyage ont élu domicile illégalement sur un terrain municipal de Castres. © Sylvain Duchampt/France 3 Tarn

© Sylvain Duchampt/France 3 Tarn Les gens du voyage ont élu domicile illégalement sur un terrain municipal de Castres.


La situation est complexe depuis plusieurs mois à Castres. Suite à la fermeture pour travaux de l'aire d'accueil municipale, une petite communauté de gens du voyage a été expulsée d'un campement près de l'aéroport.
Elle s'est ensuite installée à proximité immédiate de la gare mais des incivilités et des incidents à répétition ont provoqué le droit des retrait des agents SNCF qui estimaient que la sécurité des personnels et des voyageurs n'était plus assurée.

La gare de Castres a donc été fermée pendant deux semaines car malgré une décision de justice ordonnant l'expulsion, celle-ci n'a pas été immédiatement ordonnée.