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mercredi, 11 novembre 2015

Vive l’école de la république socialiste et « l’ignorance pour tous »

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2015 

BelkacemLe système politique de « l’école de gauche », toujours « dysfonctionnel », est aux mains des syndicats et démontre pourquoi les modifications de l’environnement scolaire en amélioration sont toujours impossibles.

L’extension de la notion de « sélection des meilleurs« , et le principe de l’ouverture des esprits à la saine concurrence entre les institutions scolaires, sont toujours soumis aux diktats des fonctionnaires socialistes et des idéologues GOF de la dictature laïque. Cette tyrannie politico-syndicale entraîne inévitablement le refus absolu de tout changement et bloque toute réforme actuelle et future de l’école publique.

C’est pourquoi les instituts privés, qui sont en nombre insuffisants, ne cessent de refuser des élèves. L’idée de sélection des meilleurs est honnie par les enseignants-militants de l’égalitarisme « vers le bas », afin de promouvoir la « médiocratie pour tous », ce qui leur est si profitable. Cette haine de la sélection scolaire est importante puisqu’elle fournit une justification à l’hypothèse de la « médiocrité intellectuelle » et de la « paresse mentale » de ces enseignants-militants de gauche. Cette « haine des élites » et de la « sélection des meilleurs », fait que chaque institution scolaire doit avoir pour fonction de nier les différences et de supprimer les notes.

C’est-à-dire que l’école doit « contribuer au nivellement permanent de l’ensemble » des élèves, « vers le bas », vers la « paresse ludique entretenue pour tous » soumise aux meneurs, et vers le « moindre effort ».

Nous devons rejeter les conceptions gauchisantes des enseignants-militants, soi-disant égalitaristes, selon lesquelles la culture scolaire dominante est un assemblage fortuit de croyances inutiles et aliénantes.

Si nous acceptons la théorie de l’égalitarisme « vers le bas » de l’école publique, la survie des meilleurs, et des élèves les mieux adaptés, sera assurée par les instituts privés. Car l’égalitarisme « vers le bas » pose le principe qu’un système scolaire, composé d’éléments intelligents et travailleurs, et dont les fonctions ne sont pas adaptées à la tyrannie idéologique politico-syndicale de la « médiocratie pour tous », doit disparaître.

L’idée de sélection des meilleurs élèves n’est pas adaptée aux exigences de l’environnement politico-syndical de gauche, qui détruit, par essence, tout principe de « méritocratie« . C’est pourquoi, si le respect de ce principe de la méritocratie était appliqué à la « sélection des enseignants« , la plupart des enseignants-militants de gauche seraient au chômage, au même titre que les oisifs « intermitteux » du spectacle.

Outre qu’il fournit une justification à l’hypothèse fondamentale de la médiocrité intellectuelle et de la paresse mentale de ces enseignants, le concept d’égalitarisme anti-sélection des meilleurs constitue la pierre angulaire de la domination politico-syndicale gauchisante et du règne de la « médiocratie pour tous » à l’école.

Aucun « progrès dans l’organisation » de l’école, aucun moyen supplémentaire exigé ni aucune dotation de toujours plus d’enseignants-militants, ne pourra réformer une école soumise à la « tyrannie des médiocres« .

Dans la lutte pour la survie du système scolaire, il ne fait aucun doute que les associations de parents conscients et non politisés à gauche, seront à l’origine du « remplacement du système de l’école publique » par les instituts privés. Ce sont les seuls qui permettent une « évolution » vers le haut des « élèves méritants », avec le « développement » de tous les talents et le « progrès » constant des méthodes d’éducation à l’effort.

De telles méthodes d’éducation à l’effort sont employées, dans un sens beaucoup plus valorisant pour le désir de réussite des élèves motivés par « la soif d’apprendre » et de ceux qui « veulent travailler ».

C’est ce qu’on n’a jamais vu, depuis l’époque glorieuse où tout le monde pouvait passer le « Certificat d’Études Primaires » avec des chances de succès. Le « Certificat d’Études Primaires » a disparu à cause d’une politique de l’Éducation Nationale grossièrement égalitaire, cette politique de gauche qui n’a jamais donné, aux petits et aux élèves des milieux modestes, la moindre chance de réussir.

C’était pourtant le grand et noble principe de l’école de la république et de la « réussite pour tous« .

À l’époque où tout le monde professe l’amour de la paix, on s’empresse de dissimuler la violence du système scolaire.

Du point de vue de la logique politique absurde de la gauche, l’égalitarisme de la « médiocratie pour tous » à l’école devrait être bien reçu par les dirigeants médiocres des États collectivistes autoritaires, comme les ministres ignares de la république socialiste, ces bobos nostalgiques des républiques soviétiques.

L’élément déterminant, c’est que le système syndical et politique socialo-populiste favorise toujours la médiocrité des enseignants-militants. C’est pourquoi les idéaux faussés de l’égalitarisme socialiste détruit les chances des petits et des élèves des milieux modestes, eux qui veulent travailler et qui ont soif d’apprendre.

Les places seront donc réservées, en fonction des intérêts de la bourgeoisie des bobos de gauche, à ceux qui planquent leurs enfants très médiocres, paresseux, gâtés et pourris, dans des instituts privés.

Les moralistes et les donneurs de leçons de la bourgeoisie d’affaires politico-médiatique, notamment celle des socialos-bobos-collabos friqués, ont été déchus de leur superbe, depuis que les médias-collabos, au service de la propagande du mensonge, ont été inévitablement contournés par les sites internet.

Si le fils joueur prodigue, et assurément pas prodige, du sieur Fabius, est connu pour les scandales et les désordres créés aux États-Unis, après que la justice américaine ait émis un mandat contre lui, il n’a rien à envier à la république socialiste des faussaires.

C’est une république socialiste « euro-bananière« , où la multiplication des rentes et des faux diplômes, des « soi-disant élites » de la gauche-bobo au pouvoir, du type Cambadélis-Fioraso, justifie pleinement, non seulement la suppression des notes, mais aussi, bien évidemment, l’attribution des « doctorats pour tous« .

Dr Thierry Michaud-Nérard

 

Source : http://ripostelaique.com/vive-lecole-de-la-republique-soc...

mardi, 10 novembre 2015

Fusion de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : une vidéo pédagogique qui fait un flop

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015

Le rectorat de l'académie de Toulouse diffuse une vidéo à destination des collégiens et lycéens sur les nouvelles régions et si l'intention est bonne, la manière, quant à elle, est maladroite.Les rectorat de l'académie de Toulouse a lancé une vidéo pédagogique à l'attention des adolescents

Pour expliquer la fusion du Languedoc-Roussillon et des Midi-Pyrénées pour créer la nouvelle grande Région, l'éducation nationale diffuse une vidéo afin d'intéresser les jeunes, en particuliers les ados. Mais cette tentative vire au burlesque. Faut-il faire des caricature pour parler aux jeunes ? La question mérite d'être posée.


Dans la vidéo Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi, argumente sur les avantages de la Grande région à coups de "ça déchire grave les potos", "trop swag". "Yollo"... Des mots de ce type, il y en a dans chaque phrase à tel point qu'on est vite submergé. L'explication sur la grande région passe au second plan. 

Quand le rectorat et les régions en font trop

En revenant sur l'histoire commune de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées,"PP Riquet" remonte ainsi au "moyen-âge, l'époque où les bogoss kiffaient se déguiser en capsules Nespresso". Et tout y passe, de l'offre étudiante où "tu auras le choix, toi et tes 220 000 potos étudiants !" aux possibilités offertes par le cadre naturel, mer et montagne, soit "le kif suprême, quoi", avant de conclure par un non moins explicite "gros poutous, à un de ces quatre".

L'éducation nationale et les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon qui ont produit le film en auraient-elles trop fait ? Lorsque l'on demande à Adam, 15 ans, la réponse est claire : "Désolé mais on parle pas comme ça. En plus, c'est plus pour les maternelles cette vidéo. Moi, je vais sur Wikipedia et je peux comprendre la fusion". 

Plus ringarde que pédagogique​

Selon Sarah, 18 ans, il y a quelques expressions "qui ne sont même pas utilisées correctement. Et le mot "smack" plus personne ne l'utilise".
Il semble que cette vidéo soit plus "ringarde" que pédagogique. Si le fond est pertinent, la forme elle, laisse à désirer et occulte le message. 

L'académie, qui héberge la vidéo, propose aux professeurs de la télécharger pour une "diffusion libre" dans les classes. On ose à peine imaginer la réaction des élèves devant ce film... On peut d'ailleurs remarquer que sur la page YouTube où il est hébergé, les commentaires ont été désactivés. Peut-être pour éviter une pluie de réactions outrées ?
 

Manifestations de protestation sur les grands barrages du Sud Ouest

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015

Dans la nuit de mardi à mercredi, des agents d'EDF des grands barrages du sud-ouest ont mis en place des piquets de grève sur les barrages eux-mêmes pour protester contre la volonté de Bruxelles d'accélérer la libéralisation de ces barrages à vocation électrique.

 
85% des centrales hydroélectriques appartiennent à EDF © Maxppp

© Maxppp 85% des centrales hydroélectriques appartiennent à EDF

 
Les agents d'EDF ont mis en place cette nuit des piquets de grèves sur de nombreux ouvrages hydroélectriques dont 13 dans le grand sud ouest.
Le mot d'ordre est national et intersyndical.
Dans toutes ces centrales hydroélectriques, la production a été suspendue. Rien que sur l'Hospitalet, ce sont 250 mégawats qui ont été retirés du réseau. 

Aujourd'hui, 85 % des installations appartiennent à EDF.
La libéralisation prônée par Bruxelles entraînerait la vente au privé d'installations dans lesquelles EDF a investi des sommes colossales depuis de nombreuses années.
Les agents craignent que EDF, producteur historique, ne soit exclu lors du renouvellement des concessions.

Vidéo : le reportage de  Laurent Winsback et Pascal Dussol à l'Hospitalet, en Ariège
Manifestation barrage

Des agents EDF protestent contre la demande de Bruxelles sur la libéralisation des structures d'énergie

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/arie...

Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille"

 Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015
Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille"Aveyron : pour la Légion, le territoire se met en "ordre de bataille" Les premiers légionnaires sont attendus début 2016. Mais en coulisse, ça s’active.

 
Jean-Michel Monbelli-Valloire a été nommé conseiller technique auprès du Département sur le dossier de la Légion étrangère. Il fait le lien avec les autorités militaires et accompagne l'arrivée imminente des premières unités de la Légion dans le camp du Larzac. Nous l'avons rencontré, cette semaine.

Malgré une discrétion apparente, l'ensemble des acteurs locaux ainsi que l'état-major de l'armée de Terre sont déjà en ordre de bataille pour accueillir, dès les premières semaines de l'année 2016, l'arrivée de la 13e DBLE dans le camp militaire du Larzac. Pour s'en convaincre, nous avons rencontré en milieu de semaine le colonel Jean-Michel Monbelli-Valloire. Il fut chef de corps du Ceito de 2004 à 2006, et vient, au regard de son expérience sur le territoire millavois et des réseaux qu'il a pu tisser dans sa carrière, d'être mandaté par le président du conseil départemental de l'Aveyron comme conseiller technique principal sur ce dossier dont les contours se distinguent désormais de jour en jour.

"Avec le nouveau préfet, on sent qu'il y a un pilote dans l'avion"
Recruté pour "faciliter les liens nécessaires entre l'état-major et le Département", ce retraité du ministère de la Défense figure également au sein du comité de suivi mis en place par la communauté de communes Larzac Vallées, la collectivité qui sera géographiquement la plus impactée par cette recréation de la “13e” sur le plateau.
Jean-Michel Monbelli-Valloire est aujourd'hui au croisement des deux mondes, civil et militaire, et dispose d'un certain nombre d'informations qu'il nous a divulguées, officiellement. "La proximité des élections régionales a reculé la communication interne aux armées à la fin de l'année, y compris sur ce dossier, dit-il, à ce propos. On n'en saura pas plus avant la fin de la période de réserve, d'autant que l'implantation de la Légion à La Cavalerie s'inscrit dans un projet bien plus vaste, qui vise au renforcement de la capacité opérationnel de nos armées sur l'ensemble du territoire. Pour autant, je peux vous assurer que les petites mains et la matière grise fonctionnent déjà à plein régime."
La dernière information concrète remonte à la semaine précédente. En séance parlementaire, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Dryan a annoncé qu'un investissement de 115 millions d'euros allait être provisionné pour installer cette unité sur le camp d'ici 2018. C'est trois fois plus que la somme prévue au départ. "C'est la preuve que l'enjeu va être de taille pour l'économie locale, souligne l'ex-colonel du Ceito. Tous les élus l'ont compris et sont concernés. À ma grande surprise, ils interagissent, dépassent leurs divergences pour mener à bien ce projet qui va créer de l'économie et de l'emploi sur le territoire. Le nouveau préfet, qui est un ancien militaire, est également très engagé au niveau départemental. Avec lui, on sent qu'il y a un pilote dans l'avion."
Une réunion d'information pour les entrepreneurs locaux, prévue le 12 novembre
En vue des travaux programmés sur le camp entre 2016 et 2018, un cahier des charges adapté au respect des normes environnementales et des "exigences locales" est en cours d'élaboration. "Il n'est pas question que l'arrivée des “kakis” remette en cause le classement à l'Unesco, par exemple. L'armée a l'habitude d'intégrer le développement durable et les économies d'énergie à ses travaux. C'est ce qu'elle fera, en accord avec le PLUi et le Scot." C'est Florent Galko, délégué aux restructurations auprès du préfet de Région, qui supervise actuellement cette partie du dossier, en partenariat avec le Département mais aussi le PNR des grands causses, présidé par Alain Fauconnier.
Rien n'est encore officiel mais une première réunion d'information destinée aux entrepreneurs locaux du BTP serait fixée au 12 novembre, à Millau. "Cette réunion va permettre d'expliquer ce qu'est un marché public de Défense. Toutes les entreprises, petites et grandes, qui souhaitent concourir aux futurs appels d'offres sont conviées. L'Armée aura besoin de leurs compétences", assure le conseiller technique. À ce stade, difficile de lister le nombre d'équipements qui vont devoir être renovés, et combien de bâtiments supplémentaires seront érigés pour l'accueil des légionnaires. On sait toutefois qu'un quartier général propre à ce type de régiment serait envisagé au milieu même de l'enceinte existante. "Son accès sera forcément réglementé et extrêmement surveillé car des armes y seront stockées", précise M. Monbelli-Valloire.
Premiers chantiers en 2016
Le calendrier, lui, s'affine. Toutes les informations convergent pour indiquer que ces premiers travaux, prévus début 2016, correspondront avec l'installation à La Cavalerie d'un premier contingent d'environ 500 légionnaires (dont les 70 actuellement en poste aux Émirats Arabes Unis). Ils partageront alors le site avec les 200 permanents du Ceito, auxquels viendront se greffer les unités de passage venues se faire contrôler avant leur déploiement sur des conflits armés. "Dans un premier temps, cette nouvelle unité de la Légion accueillera d'abord de jeunes recrues déjà en formation à Castelnaudary, au 4e Régiment étranger, qui est l'unité d'instruction de tous les légionnaires. C'est là qu'ils sont filtrés, qu'on voit s'ils sont capables. Il faut savoir que la Légion est le corps qui a le meilleur taux de sélection de tous, avec un homme pris sur huit. Les services de renseignement étudient leur passé, vérifient qu'ils n'ont pas commis de crime de sang ou sexuel. Dans la Légion, ils ne sont pas tous des enfants de cœur, mais il s'agit d'une troupe d'élite, ne l'oublions pas."
Au minimum, 200 familles et 300 enfants d'ici 2018
Pour “encadrer” ces jeunes recrues venues du monde entier mais surtout d'Europe de l'Est et d'Afrique subsaharienne, des légionnaires de carrière issus d'autres régiments stationnés en métropole se sont portés volontaires. "Plusieurs familles ont déjà pris contact avec le camp et les communes les plus proches. Les premières familles vont rejoindre la région en 2016 et s'installeront en fonction de l'âge des enfants sur le Larzac, à Millau ou à Saint-Affrique. Les célibataires, eux, seront hébergés dans les locaux actuels."L'arrivée des autres troupes, elle, est en revanche soumise "à l'avancement des travaux", dit-il. Et d'ajouter : "Si le planning est respecté, viendront ensuite, en 2017, 350 hommes, et autant en 2018, pour atteindre un effectif global de 1 200 légionnaires, qui seront encadrés par 140 personnes, dont une soixantaine déjà présente sur le camp. Au bas mot, calcule-t-il, plus de 200 familles et 300 enfants rejoindront le Sud-Aveyron d'ici 2018."
La ville de Millau se positionne (aussi) pour accueillir des militaires
À ce titre, la municipalité de Millau s'est déjà positionnée. Elle vient de créer sur son portail internet un onglet “accueil 13e DBLE” dans lequel les militaires peuvent trouver toutes les informations nécessaires pour poser leurs valises en terre millavoise. Le Département ne le cache pas et incite toutes les communes voisines à jouer le jeu : leur éventuelle sédentarisation dépendra certainement de l'accueil qui leur sera réservé...

Source : http://www.midilibre.fr/aveyron/

D'ici à 2040, l'Aveyron devra rendre disponible 200 logements par an

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2015

Avec 16% de hausse de la population annoncée d’ici 2040 l’Aveyron doit rendre disponible environ 200 logements par an.

Avec 16% de hausse de la population annoncée d’ici 2040 l’Aveyron doit rendre disponible environ 200 logements par an. (José A. Torres)

«Auprès de la nouvelle population, nous constatons que ces jeunes familles qui alimentent les écoles, commencent par louer avant de devenir propriétaires. Il faut intégrer la mixité sociale et la mixité de l’habitat. Le locatif permet cette rotation», fait remarquer Florence Cayla, vice-présidente du Grand Rodez en charge de l’habitat, en préambule d’une rencontre organisée par le Pact Aveyron sur la thématique des logements à louer.

Partant d’une étude réalisée auprès de 150 familles par le Scot du parc naturel régional des Grands Causses et l’université Jean-Jaurès de Toulouse sur le Sud-Aveyron, cet état des lieux sert de point de départ (et de réflexion) pour adapter les logements aux attentes de la population de demain.

 

Celle-ci devrait augmenter de 16% d’ici 2040 malgré un solde naturel négatif, nécessitant ainsi la mise à disposition d’environ 200 logements par an.«C’est la fin du modèle du lotissement. L’offre qui repart est celui du renouveau des centres bourgs. C’est un gros travail pour les communes qui doivent repenser les espaces publics, avec par exemple les jardins partagés», indique Arnaud Boudou, chargé de mission au PNR des Grands Causses.

L’environnement qui correspond au cadre de vie et va de pair avec la qualité de vie est l’atout indéniable de la ruralité. Celle-ci redevient attractive face au stress et autres problèmes du quotidien comme la circulation dans les grandes villes. Par voie de conséquence, l’Aveyron, essentiellement rural, doit s’adapter. Patrick Marot, directeur du Pact Aveyron, met l’accent «sur l’offre de logement à retravailler et l’accueil en créant du lien».

Et d’ajouter : «On comptabilise environ 120 000 résidences principales, grosso modo une moyenne de 10% vacantes et autour de 25% de ce vacant est réutilisable, le reste est soit très abîmé, soit complètement obsolète, soit gagé par une activité, soit pas encore arbitré par les héritiers». Le Pact Aveyron sollicité plus que jamais par les élus, se charge d’aider et conseiller sur ces projets.

«Ce service joue un rôle d’assistant auprès des collectivités. Nous avons fait appel à lui pour l’urbanisation d’un terrain de 3,5 hectares réparti en trois îlots indépendants, l’un pour l’accès à la propriété, l’autre pour une résidence senior et le dernier pour la location», dit René Pagès, maire de Taussac. Histoire de prendre en considération toutes les demandes, envers la jeunesse, d’où le locatif, mais aussi le vieillissement de la population avec les plus de 65 ans qui représenteront 45% de la population aveyronnaise d’ici une décennie.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/11/08/d-ici-a-2040...