jeudi, 05 novembre 2015
Jean-Pierre Stirbois, militant nationaliste exemplaire...
Publié par Guy Jovelin le 05 novembre 2015
Par Robert Spieler
Article publié dans Rivarol
(n°3010, août 2011)
Après avoir consacré, il y a quelques semaines, un long article à François Duprat, Le Monde Magazine du 16 juillet réserve sa « une » à « Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik ». C’est le 11 septembre 1983 qu’une liste de rassemblement qui compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, emporte la mairie de Dreux. La foule scande : « Stirbois, fasciste, assassin ! Stirbois, salaud, le peuple aura ta peau ! ». Une semaine auparavant, avait eu lieu le« coup de tonnerre de Dreux », où la liste Stirbois obtenait près de 17% des suffrages au premier tour, obligeant les droites à fusionner avec le FN. L’aventure débuta à Dreux. Le Pen ne s’était pas déplacé pour soutenir Stirbois. Il était en vacances. Cette victoire fut celle de Stirbois…
Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier, né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes et participe en 1965 à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. L’échec de Tixier va entraîner une lutte fratricide entre ce dernier et Le Pen. Stirbois choisit Tixier et va contribuer à créer le mouvement Jeune Révolution, mouvement « solidariste », dont l’idole est Pierre Sergent. L’Union solidariste adhérera en bloc, en 1977, au Front national, dont Stirbois prendra rapidement et efficacement la charge du secrétariat général. Près de 35 ans plus tard, cela suscite encore des rancoeurs chez ceux qui avaient été mis en touche, rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui, dans un récent courrier des lecteurs à Rivarol, où Stirbois est accusé d’être un agent sioniste, son vrai nom étant Stirnbaum ! Notre ami David Veyssere m’a envoyé ce commentaire :« Voir dans le patronyme de Stirbois une origine juive, c’est de la billevesée pure. Cet anthroponyme est authentiquement un patronyme du Nord des Gaules, mélange de franc et de gallo-romain, qui signifie « taureau des bois », stir signifiant taureau dans les langues franques et germaniques. Le Monde reprend quelques assertions tout à fait mensongères et hautement fantaisistes en prétendant que Stirbois était pro-israélien et récusait toute connotation fascisante. Ayant été très proche de Jean-Pierre Stirbois, quand nous siégeâmes ensemble sur les bancs de l’Assemblée nationale, et ayant passé maintes soirées avec lui, je puis témoigner que ces accusations sont totalement absurdes. Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, qui fut l'un de ses plus proches amis, en une période difficile de la vie privée de Stirbois, peut en témoigner amplement. Non, Jean-Pierre Stirbois n’était ni sioniste, ni au demeurant pro-arabe, il était nationaliste français, entouré de cadres radicaux, issus pour beaucoup du PFN (Parti des Forces Nouvelles), du GRECE, et bien sûr du mouvement solidariste. Voilà la vérité.
Stirbois, nationaliste populaire
Stirbois exécrait le bourgeoisisme et l’esprit de collaboration. Aux élections cantonales de 1985, il avait défendu l’idée que le Front n’appelle pas à voter pour la droite au second tour. En 1988, au second tour de l’élection présidentielle, où Le Pen avait obtenu 14% des voix, il prône le vote Mitterrand, suivant l’adage : « National au premier tour, socialiste au second ». Le Pen, qui voulait appeler à voter Chirac, finit par prôner l’abstention ou…le vote Chirac.
Une anecdote : Au lendemain de notre élection, en 1986, à l’Assemblée nationale, Le Pen a une riche idée. Celle d’organiser une réception au pavillon d’Ermenonville, au Bois de Boulogne. Dans le registre somptueux, feux d’artifice, et tout le reste. Toutes les personnalités, tous les ambassadeurs y sont invités. Tenue de soirée, c'est-à-dire smoking, de rigueur. Cela nous scandalisa. Quoi ? Nous qui affirmions représenter la droite sociale et populaire auprès de nos électeurs, nous plier aux simagrées de la bourgeoisie bling-bling ? De ces parvenus ? Pas question ! Aucun ambassadeur, au demeurant, sauf celui d’Uruguay, proche de la secte Moon, ne fit une apparition. Il est vrai que Le Pen avait établi d’étroites relations avec la secte Moon, dont il fit élire le dirigeant français, Ceyrac, le neveu de l’ancien patron du patronat, à l’Assemblée nationale. Comme seule personnalité, le Bao Daï, l’antique empereur du Vietnam… Jean-Pierre Stirbois, ainsi que les députés de la sensibilité nationale et sociale refusèrent de s’y rendre. Pour ma part, jamais avare d’une provocation, je m’y rendis … en costume et non en smoking. J’étais le seul. Fureur de Le Pen qui m’envoya le lendemain un mot manuscrit : « Tu aurais du m’en parler ; il existe au groupe (parlementaire) une petite caisse pour députés nécessiteux ». Je lui répondis derechef : « Je suis désolé, mais ayant été élevé à la bière et à la choucroute en Alsace, je ne connais pas les mœurs de la bourgeoisie parisienne. »Ambiance…
Mégret et Stirbois
Le Pen ne pouvait pas tolérer un Etat dans l’Etat, un militant pur et dur, insensible au découragement, qui ralliait une grande partie des militants du FN. Stirbois était un remarquable organisateur, qui savait galvaniser ses fidèles, des fidèles prêts à le suivre jusqu’au bout. Ce n’était sans doute pas un chef de peuple, mais nous n’en étions pas là… Le Pen, qui voyait d’un mauvais œil son influence grandissante (Stirbois était sans doute le seul que Le Pen craignait), eut l’idée de créer la grande zizanie en nommant Bruno Mégret, délégué général chargé de sa campagne présidentielle. Bruno Mégret est un homme de grande valeur, excellent organisateur, avec une capacité conceptuelle que n’avait sans doute pas Stirbois. Les deux étaient faits pour se compléter. Ce ne fut pas le cas. Sous l’œil attendri de Le Pen, qui ne faisait évidemment rien pour arranger la situation, les tensions prirent de l’ampleur. Le Pen régnait, ou du moins voulait régner en maître… J’avais essayé, très naïvement, de rapprocher les deux hommes. Peine perdue. Stirbois m’en avait même tenu grief.
La mort de Stirbois
Stirbois s’était lancé à corps perdu dans la campagne pour le « non » au référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie. A peine de retour d’un voyage éreintant, début novembre 1988, il tient un meeting à Dreux. Il déclare être prêt à retourner en Nouvelle-Calédonie « mettre sa peau au bout de ses idées. »Tard dans la nuit, il reprend la route dans sa Golf GTI et, s’étant sans doute endormi au volant, percute un arbre. Les complotistes y verront bien sûr un assassinat. Absurde. En tout cas, le lecteur me pardonnera de ne pas donner de détails, ce fut un honteux soulagement chez certains proches de Le Pen, qui sablèrent le champagne. Restait à décider rapidement qui serait le secrétaire général qui remplacerait Jean-Pierre Stirbois. Deux candidats étaient en lice : Bruno Gollnisch et Carl Lang. C’est dans les toilettes du funérarium que Le Pen annonça aux deux candidats potentiels son choix. C’était Carl Lang, qui était plus jeune, et dans son esprit plus malléable (la suite prouvera le contraire), Bruno Gollnisch étant considéré comme trop proche de Stirbois. Le Pen voulait tourner la page et éviter que se constitue au sein du FN un groupe de pression des amis de Stirbois…
Les obsèques eurent lieu à l’église Saint Augustin, en présence de tous ses fidèles, et de ceux qui ne l’étaient pas. Et de ceux et surtout celle qui trahirent honteusement sa mémoire. Mais ceci est une autre histoire… Les amis de Jean-Pierre Stirbois, dont Christian Baeckeroot, Jean-Pierre Revaud, Bernard Antony, voulaient porter son cercueil. Le Pen s’y opposa. Marie-France Stirbois se jeta en larmes aux pieds de le Pen pour le supplier d’accepter. Il finit par y consentir…
Le 27 novembre 1988, 20 jours après le décès de Stirbois,National Hebdo organisa une grande réunion en hommage à Jean-Pierre Stirbois, à la Mutualité. Les organisateurs en étaient Roland Gaucher, directeur de NH et Roland Hélie. Le Pen y était totalement opposé, et fit tout pour empêcher les militants de s’y rendre, interdisant aux permanents du FN de participer à cette manifestation. Roland Gaucher ne plia pas, de même qu’un nombre considérable de militants. La Mutualité était bondée. Une émotion indescriptible… Roger Holeindre salua celui qui a« chassé du FN les incapables et les voyous pour bâtir un parti pur et dur ». Le Pen n’y vint pas… Et les incapables et les voyous revinrent au Parti…
Et si Stirbois avait vécu ?
L’uchronie, c'est-à-dire la tentation de refaire l’histoire, est évidemment une tentation absurde. Mais tellement tentante…Que se serait-il passé si Stirbois avait vécu ? Je fais le pari qu’il y aurait eu une guerre, instrumentalisée par Le Pen, entre lui et Mégret. Quel que soit celui qui l’aurait emporté, les conséquences auraient été les mêmes. Si Stirbois l’avait emporté, il aurait fini par subir les mêmes humiliations, les mêmes avanies que celles que Bruno Mégret eut à subir. Et il aurait réagi de la même façon. Jacques Doriot avait écrit un livre dont le titre est Nous ne sommes pas un peuple d’esclaves. Stirbois n’avait pas un tempérament d’esclave. Et ceux qui le suivaient, pas davantage. Jamais Stirbois n’aurait accepté cet épouvantable népotisme, cette ambiance monégasque, décadente, orientale dans laquelle se complait Le Pen. Et pourtant, quel talent d’orateur, quel charisme, quel courage ! Quel dommage ! Il est vrai qu’il est rare qu’un chef de peuple apparaisse. Peut-être tous les siècles, ou tous les deux siècles ? Un chef de peuple milliardaire, cela n’existe au demeurant pas. Lorsqu’il fut officiellement l’héritier de Lambert, qui lui léguait sa fortune pour poursuivre et amplifier le combat nationaliste, des cadres de son mouvement, heureux, lui proposèrent diverses actions de propagande et de militantisme. Un des dirigeants présents me l’a raconté. Le Pen répondit, pointant les index de ses deux mains sur sa poitrine : « Cet argent est à moi, à moi… »
J’avais suivi avec une grande attention la révolte des militants qui suivaient Bruno Mégret. Pouvait-il réussir ? Avait-il raison de se lancer dans cette aventure ? Jean-Pierre Stirbois, si cela avait été lui, aurait sans doute subi les mêmes conséquences. Première étape : Elimination des fidèles au sein du Mouvement. Les salariés fidèles au futur « traître » sont virés. Que faire ? L’accepter, c’est passer pour un salaud et un lâche qui ne défend pas ses hommes. Alors ? Tenter de prendre le contrôle d’un parti statutairement ultra verrouillé ? Cà ne marche pas. Et puis, se soumettre, et se retrouver en douzième place, celle de Judas, sur la liste européenne ? Ridicule. Seconde solution : quitter avec les meilleurs, les plus déterminés, les plus combatifs, les plus nombreux le mouvement, mais, l’expérience l’a prouvé, cela ne marche pas davantage, car la marque prime le talent. Bruno Mégret n’avait le choix qu’entre deux décisions désastreuses. Ce fut le talent de Le Pen de le pousser ainsi à une faute impossible à éviter. Jean-Pierre Stirbois, nonobstant son talent, se fût retrouvé dans la même nasse…
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mercredi, 04 novembre 2015
La Haute-Garonne accueille une soixantaine de migrants en provenance de Calais
Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2015
La Haute-Garonne s'apprête à accueillir dans la nuit de mardi à mercredi 60 migrants volontaires en provenance de Calais, a-t-on appris auprès de la préfecture. Ils sont attendus dans 2 centres d'hébergement, à Bagnères-de-Luchon et Toulouse
© AFP Un départ de migrants de la "jungle" de Calais le 27 octobre vers des centres d'hébergements
accompagnement humanitaire des migrants.
Parmi ces mesures, des "maraudes sociales" ont proposé aux quelques 6000 migrants présents dans la "jungle" de Calais, et qui le souhaitent, de s'éloigner vers de meilleures conditions d'accueil afin que soit traitée leur demande d'asile ou envisagé un retour-réinsertion dans leur pays d'origine.
C'est dans ce cadre qu'une soixantaine de migrants volontaires sont partis ce mardi de Calais pour être accueillis dans deux lieux d'hébergement de la Haute-Garonne, situés à Bagnères-de-Luchon pour une cinquantaine de personnes et à Toulouse pour une quinzaine d'autres personnes. Ils pourront ainsi bénéficier d'un suivi sanitaire et social.
Ces migrants seront accueillis dans la nuit par les sous-préfets
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A Toulouse, les familles à l'épreuve des premières factures de cantines après augmentation
Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2015
Depuis fin octobre, les familles toulousaines reçoivent les factures de cantine scolaire de leurs enfants pour les deux premiers mois de l'année scolaire. L'augmentation des tarifs voulue par la municipalité est nettement visible.
- Par Fabrice Valery
- Publié le 04/11/2015 | 08:00, mis à jour le 04/11/2015 | 08:33
© Guillaume BONNEFONT/IP3/MaxPPP Lundi les repas ne seront pas livrés aux enfants.
L'augmentation décidée par la ville de Toulouse se concrétise désormais noir sur blanc sur les factures reçues par les familles. Parfois, la note est multipliée par 10 pour les CLAE.
Pour les associations de parents d'élèves comme pour l'opposition de gauche, ces augmentations ont pour conséquence de voir les familles déserter les cantines de la ville. Notamment celles qui bénéficiaient de la gratuité totale, qui a été supprimée. Certaines associations estimaient à 30 à 40 % le nombre d'enfants en moins dans certaines cantines de quartiers défavorisés à la rentrée. La mairie elle parle de seulement 3 à 4 % de baisse.
Cette hausse des factures est en plus combinée avec la forte augmentation des impôts locaux de la ville et de la métropole, plus de 15 %, décidée par l'équipe de Jean-Luc Moudenc.
France 3 Midi-Pyrénées a réalisé un reportage au sujet des factures de cantine, dans lequel la ville de Toulouse n'a pas souhaité s'exprimer.
Les premières factures de cantines après les augmentation de tarifs sont arrivées. Une "douloureuse" pour certaines familles.
Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenee...
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A Champcueil, les immigrés ne veulent pas de l’eau du robinet…
Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2015
Dans la série « les revendications du jour de nos immigrés favoris », notons celles des « réfugiés » accueillis depuis vendredi 23 octobre dans l’ancienne maison d’accueil spécialisée (MAS) de la Briancière de Champcueil.
Devant les journalistes, ils ont affiché très officiellement leur cahier de revendications :
. un bon logement pour tous,
. démarrer les démarches avec accès à un médecin,
. la mise en place de cours de français,
. des tickets de transport,
. améliorer la qualité de la nourriture,
. avoir accès à une eau potable et bonne, le personnel ne doit pas manquer de respect aux réfugiés.
En attendant, mécontents de l’accueil qui leur est réservé, ils ont manifesté devant la mairie de Mennecy après une heure de marche, avant de se rendre devant la préfecture d’Evry en RER.
Et devant les journalistes compatissants, ces immigrés-manifestants ont prétendu qu’ils étaient malades parce qu’on leur faisait boire l’eau du robinet ! Ils exigent de l’eau en bouteille… Les nombreux Français qui boivent tous les jours de l’eau du robinet apprécieront.
Et comme leurs désirs sont des ordres, la Croix-Rouge, qui gère le centre d’accueil, a livré dès lundi des bouteilles d’eau.
La Croix-Rouge précise aussi qu’ il y a du personnel disponible 24h sur 24 qui parle anglais et un arabe littéraire, et que le centre de prévention de la tuberculose et le centre départemental de prévention santé sont passés à plusieurs reprises, ainsi que des psychologues.
Sans compter que les immigrés ont à leur disposition un travailleur social pour les aider dans leurs démarches administratives, et que des bénévoles mettent en place des cours d’alphabétisation.
Source : http://www.medias-presse.info/
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : champcueil, eau du robinet, immigrés | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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L’Etat veut piocher dans les comptes des handicapés
Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2015
La loi de Finances 2016 prévoit que l’allocation adulte handicapé de 807,65 euros mensuels maximum sera minorée des revenus des comptes d’épargne, pour l’aligner sur les autres minima sociaux.
Les députés (à majorité socialiste) ont voté en première lecture une mesure qui permettra de décompter de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) les intérêts perçus grâce à des comptes épargne.
Tous les revenus issus des livrets A, et plan épargne logement détenus une personne handicapée réduira d’autant l’AAH à laquelle elle aurait droit…
Le RSA ou le minimum vieillesse sont déjà ajustés en fonction des intérêt perçus grâce à des placements.
François Hollande en Mai 2012 « Je garantirai l’épargne populaire par une rémunération du livret A supérieure à l’inflation et tenant compte de l’évolution de la croissance. »
Source : http://www.medias-presse.info/
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : aah, état, handicapés | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer |
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