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jeudi, 22 octobre 2015

La vie en Syrie racontée par des djihadistes de retour en France

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2015

 


Article intéressant du journal Le Monde sur la vie des jihadistes de l’État Islamique en zone syro-irakienne. On apprend notamment que la DACG redoute des retours en France de combattants « autorisés » par l’EI à mener des attaques terroristes. Autre détail révélateur : il règnerait une ambiance de « cité » dans les bataillons jihadistes (katiba) composés de « Français » et de « Belges ».

Depuis le début des frappes de la coalition contre l’Etat islamique, en août 2014, l’organisation aurait perdu, selon les estimations, jusqu’à 9 000 combattants. Afin de limiter l’hémorragie de ses forces vives, l’EI aurait mis en œuvre au début de l’année une politique de dissuasion des désertions, n’hésitant pas à exécuter les velléitaires. Forte de ce constat, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), une direction d’administration centrale du ministère de la justice, invite les magistrats antiterroristes « à considérer avec une particulière vigilance » les retours récents de djihadistes français, ces derniers pouvant être « potentiellement autorisés » par l’EI et « porteurs de projets terroristes ».

Cette mise en garde intervient en conclusion d’une synthèse inédite réalisée par la DACG à partir des déclarations de ressortissants français mis en examen à leur retour de la zone irako-syrienne. Intitulé « Recrutement, parcours et activités des combattants français », ce document, qui relate en détail leur vie quotidienne sur place, a été envoyé début octobre à l’ensemble des magistrats référents sur le terrorisme.

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FACE AUX MIGRANTS, LA SLOVÉNIE DÉPLOIE L'ARMÉE À SA FRONTIÈRE

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2015

Confrontée à une vague de migrants venus du sud, la Slovénie a déployé mardi l'armée à sa frontière et n'a pas exclu d'ériger une clôture à l'instar de la Hongrie voisine.


Face aux migrants, la Slovénie déploie l'armée à sa frontière

La fermeture vendredi par la Hongrie de sa frontière sud avec la Croatie a déclenché un effet domino dans les Balkans, des milliers de personnes à la recherche de nouveaux points de passage se trouvant bloquées en divers points frontaliers de plusieurs pays. 

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, depuis vendredi, environ 19.500 migrants sont entrés en Slovénie, petit pays qui partage ses frontières avec la Croatie, la Hongrie, l'Autriche et l'Italie. 

Le gouvernement slovène a lancé un appel à l'aide à l'Union européenne, soulignant que son pays, qui compte deux millions d'habitants, était trop petit pour gérer le flot de migrants. 

"Nous avons besoin d'une aide rapide de l'Union européenne", a déclaré le président slovène, Borut Pahor, lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il a été reçu par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. 

Prié de dire si la Slovénie pourrait construire une clôture comme la Hongrie, le secrétaire d'Etat slovène aux Affaires intérieures, Bostjan Sefic, a dit ne pas exclure la possibilité de "protéger les postes-frontières du pays par des obstacles physiques". 

Bostjan Sefic, qui tenait une conférence de presse, a précisé que 140 militaires avaient été dépêchés à la frontière et mis à la disposition de la police. 

Le flot des migrants a tendance à s'accentuer. Selon le Haut Commissariat des nations unies aux réfugiés (HCR), plus de 500.000 réfugiés et migrants économiques ont atteint la Grèce  par la mer depuis le début de l'année, pour remonter vers l'Union européenne, et le rythme quotidien de nouveaux arrivants est en augmentation, dépassant les 8.000 pour la seule journée de lundi. 

"TENTER SA CHANCE" 

La grande majorité de ces réfugiés se dirige ensuite vers la Macédoine puis vers la Serbie dans le but d'atteindre l'Europe de l'Ouest via la Croatie et la Slovénie au lieu de passer par la Hongrie comme précédemment. 

La Slovénie a imposé un quota quotidien d'entrées en provenance de Croatie, mais elle ne parvient pas à endiguer le flot des nouveaux arrivants. 

Au moins 12.100 migrants se trouvent en Serbie, selon les chiffres fournis mardi par le Premier ministre Aleksandar Vucic. Selon le HCR, au moins 2.500 migrants sont bloqués dans un no man's land entre la Serbie et la Croatie. 

Dans le village croate de Kljuc Brdovecki, quelque 1.500 migrants ont traversé un pont sur la rivière Sutla et se dirigeaient vers la frontière avec la Slovénie. Parmi eux, se trouve Taysiir Halaby, 35 ans, originaire d'Alep en Syrie. Il dit vouloir se rendre en Allemagne "tenter (sa) chance". Dans le ciel, des hélicoptères survolent le côté slovène de la frontière. 

Au poste de frontière de Berkasovo entre la Serbie et la Croatie, Djamal, originaire de Tartous en Syrie, raconte avoir passé la nuit à la frontière avec sa femme et sa fille. 

"Il faisait très, très froid. Nous grelottons. On nous a donné à manger, mais il n'y avait pas de tente pour tout le monde. Alors, nous avons dormi sous une camionnette. Ils nous ont donné des couvertures", explique Djamal, qui est âgé de 50 ans. 

Selon les autorités croates, plus de 2.000 personnes sont hébergées dans le camp d'Opatovac près de la frontière. De là, des autocars les emmènent à la gare la plus proche, à Tovarnik, ou directement à la frontière slovène. 

source Reuters 

Attaque sauvage à Melun: Un bus et son chauffeur agressés à la barre de fer et aux pavés… Vidéo

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2015

Vaux-le-Pénil, ce lundi soir. Des gros pavés et même une barrière de sécurité de chantier ont été jetés dans le bus, qui a été ramené à son dépôt.

 

Un bus et son chauffeur ont été attaqué avec une violence inouïe, lundi à Melun, par une bande sauvage d’une vingtaine de « jeunes ». Attaqué avec une barrière de chantier, et de gros pavés, le chauffeur « costaud » de 38 ans et père de famille a été roué de coups de barres de fer avant de réussir à s’enfuir miraculeusement. Blessé en plusieurs endroits, à la tête et une fracture au poignet, il doit être opéré. Sur les 20 ou 30 assassins en puissance, la police n’a arrêté que deux mineurs, sans doute déjà relâchés…


On remarque qu’il est question d’aménager les arrêts de bus pour que de telles attaques soient plus difficiles, mais que ce responsable syndical ne pense même pas que l’ordre et l’intégrité des personnes puissent être respectés et donc rétablis. Si le chauffeur revient, cela se reproduira dit-il. Et on nous fait croire que la France est un  État de Droit.

C’est lundi soir que cette agression sauvage s’est déroulée. De gros pavés et même une barrière de sécurité de chantier ont été jetés à travers le bus, ses vitres fracassées.

Que s’est-il passé pour déclencher un tel déchaînement de violence ? Vers 16 h 20, le chauffeur — selon son propre témoignage — ralentit son bus de la ligne L avenue Saint-Exupéry à l’arrêt Montaigu. Un véhicule mal stationné le gêne, il klaxonne. Le conducteur de la voiture et ses trois passagers sortent du véhicule et l’insultent copieusement. Avec sept ans d’expérience chez Veolia Transdev, l’homme sent que les choses vont déraper. « Il nous a raconté qu’il a ouvert la porte arrière et fait sortir les voyageurs », relate le secrétaire du CHSCT de Transdev.

Des dizaines de jeunes bloquent le bus et le caillassent

Très vite, vingt à trente jeunes bloquent le bus et le caillassent de tous côtés. 

L’un d’eux jette même une barrière de sécurité à l’intérieur. Le chauffeur réussit à fuir et ne doit son salut qu’à l’arrivée des policiers. Âgé de 38 ans, père de famille, il s’en sort avec une fracture du poignet, des douleurs aux côtes et des plaies saignantes à l’arrière du crâne. Deux mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. « C’est la première fois que je vois ça depuis douze ans », soupire Brice Ridor, délégué du personnel CFTC.

« Il aurait pu mourir », répète une salariée. « La direction ne nous prend pas au sérieux. Ils ont osé parler d’un incident. Mais regardez le bus ! », s’insurge Véronique Hostiou, déléguée CFTC. D’autres conducteurs du réseau Mélibus se disent « délaissés par la police ».(Source)

 

Vaux-le-Pénil le 19 octobre. 

A noter que le chauffeur de bus a forcément  précisé qui étaient ses agresseurs, au moins leurs caractéristiques physiques. Mais que personne n’en touche mot. Certainement des chances pour la France.

Source : http://www.medias-presse.info/attaque-sauvage-a-melun-un-bus-et-son-chauffeur-agresses-a-la-barre-de-fer-et-aux-pavets-video/41417

 

mercredi, 21 octobre 2015

A nouveau mis en examen, Abdelkader Merah risque désormais la cour d'assises

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

Jusqu'à présent, le frère de Mohamed Merah risquait un procès devant le tribunal correctionnel. A la demande du parquet antiterroriste de Paris, il a été mis en examen jeudi pour association de malfaiteurs terroristes de nature criminelle et devrait être renvoyé vers une cour d'assises. 

© Archives

© Archives

Abdelkader Merah, le frère du jihadiste responsable des attaques de Toulouse et Montauban, a été mis en examen jeudi pour association de malfaiteurs terroristes de nature criminelle, a indiqué vendredi à l'AFP une source judiciaire.

Au nom de l'islam radical, Mohamed Merah avait tué trois militaires, puis trois enfants et un enseignant dans une école juive toulousaine entre les 11 et 19 mars 2012. Il avait été tué dans l'assaut de son appartement donné par la police.

LIRE ICI NOTRE DOSSIER SUR L'AFFAIRE MERAH 

Son frère aîné Abdelkader avait déjà été mis en examen par le juge Christophe Teissier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, mais de nature délictuelle, qui relève donc du tribunal correctionnel et non des assises.

Mais dans un réquisitoire supplétif, le parquet a estimé que les investigations sur les tueries justifiaient que la nature criminelle soit retenue. Le juge Christophe Teissier, qui a clos son enquête, a donc suivi cette analyse.

Abdelkader Merah est également mis en examen pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats et pour divers délits, comme le vol en réunion du scooter utilisé par son frère et diverses infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.

Le parquet doit désormais rendre son réquisitoire définitif, avant que le juge ne décide du renvoi aux assises d'Abdelkader Merah.

Abdelkader Merah avait été arrêté le 21 mars 2012 à l'aube, alors que démarrait le siège du domicile de son cadet. Les enquêteurs sont convaincus que cet islamiste radical convaincu a joué un rôle dans l'endoctrinement de son frère.

Durant l'enquête, sans rien renier de ses convictions, Abdelkader Merah a soufflé le chaud et le froid, tantôt qualifiant la mort de son frère de "belle fin", tantôt condamnant les tueries.

Mais selon sa défense, aucun élément matériel ne le reliant aux crimes de Mohamed Merah, rien ne justifie sa mise en examen pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats en lien avec une entreprise terroriste. Mais si cette infraction devait tomber, celle choisie jeudi permettrait un renvoi aux assises.

Deux autres hommes sont mis en examen dans cette affaire, Fettah Malki et Mohamed Mounir Meskine. Le premier reste détenu, le second est libre sous contrôle judiciaire.

Délinquant de droit commun, Fettah Malki est notamment soupçonné d'avoir fourni le pistolet mitrailleur Uzi que portait Mohamed Merah à l'école juive de Toulouse. Des faits qu'il ne conteste pas, tout en assurant ne jamais avoir su l'usage qu'en ferait Mohamed Merah. Quant à Meskine, il est soupçonné d'avoir pris part au vol du scooter, ce qu'il nie.

Un vaste réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est démantelé dans le Sud-Ouest

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

Un vaste réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est a été démantelé dans le Sud-Ouest par la gendarmerie. L'enquête a duré un an et demi et mobilisé environ 120 gendarmes.

 
© Stéphane Compan/France 3 Midi-Pyrénées

© Stéphane Compan/France 3 Midi-Pyrénées

Un réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est vient d'être démantelé dans le Sud-Ouest par la gendarmerie au terme d'une enquête d'un an et demi. Vingt ressortissants de pays d'Europe de l'Est ont été interpellés et placés en garde à vue le 13 octobre. Ils sont suspectés de dizaines de vols à l'étalage et de cambriolages dans le Sud-Ouest. Ils sont principalement de nationalité arménienne et géorgienne et ont des antécédents judiciaires en France et en Europe. Quatre d'entre eux devraient être présentés ce jeudi à un juge d'instruction aux fins de mise en examen.

Des interpellations dans le Gers et les Hautes-Pyrénées

Ces interpellations, menées dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, des Landes, de Charente-Maritime, de Haute-Vienne et du Gers, sont le résultat d'un an et demi d'enquête pour extorsion en bande organisée, vol et recel en bande organisée et faux et usage de faux documents administratifs.

Des dizaines de vols à l'étalage​

De janvier 2014 à juin 2015, ces vingt personnes sont suspectées d'avoir commis des dizaines de vols à l'étalage et de cambriolages de produits de luxe (parfum, alcool, appareils multimédia) dans des commerces de plusieurs villes du Sud-Ouest. "Des équipes de deux ou trois personnes partaient tous les matins commettre des vols", explique le lieutenant-colonel Laurent Lesaffre, commandant de la section de recherches de Pau. Pour le colonel William Vaquette, commandant du groupement de la gendarmerie de Pau, il s'agit d'une "criminalité de basse intensité de masseChaque vol ne représente pas grand chose, les personnes ne prennent ainsi que peu de risques en cas de flagrant délit. Mais la particularité de l'enquête a été de montrer la sérialité des vols, qu'il s'agit d'un réseau."
L'enquête, menée à plein temps par huit officiers de police judiciaire, a déterminé que l'écoulement des produits se faisait ensuite à "flux tendu", par "revente dans la communauté et dans quelques cités" ou à d'autres commerçants peu regardants sur la provenance de la marchandise.

Difficile évaluation du préjudice

Un circuit qui complique l'évaluation du préjudice global des vols. Quatre hommes, présentés comme les "têtes de ce réseau pyramidal", vont être présentés jeudi devant un juge d'instruction en vue d'une mise en examen. L'information judiciaire est toujours ouverte et les seize autres personnes interpellées pourraient être mises en examen dans les prochains jours.