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jeudi, 29 octobre 2015

Antichristianisme dans les centres de réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2015 

Antichristianisme dans les centres de réfugiésLes violences inter-ethniques entre immigrés illégaux sont monnaie courante. De même, il est fréquemment fait état de persécutions menées par des immigrés musulmans à l’encontre d’immigrés chrétiens. Qu’en pensent les promoteurs du « vivre ensemble » ?

Calais: « Oubliés du Gouvernement », les pompiers sont à bout de force

Publié par Guy Jovelin le 29 octobre 2015

 

Alors que nous ne sommes qu’au début de l’invasion migratoire, tous les services publics sollicités par les clandestins (Police, hôpitaux, CAF et maintenant pompiers) sont au bord de l’implosion…

Pour une fois, ce sont eux qui appellent à l’aide. Une petite cinquantaine de pompiers ont manifesté, mercredi matin, dans les rues de Calais. Dénonçant une « sursollicitation » due à l’afflux de migrants, selon l’AFP, ils ont défilé à l’appel de SUD.

Selon un représentant du syndicat, la crise actuelle provoque un surcroît d’interventions de l’ordre de 30 %, ce qui nécessiterait « quasiment une caserne en plus ».

Pas de renfort, pas de déclarations de soutien

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mercredi, 28 octobre 2015

La facture du dispositif s'élèvera à 744 millions d'euros en 2016, en hausse de 10 %.

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Il y a foule aux guichets de l'aide médicale d'Etat. Selon nos informations, 299.937 personnes ont bénéficié en mars de ce dispositif, qui permet à des étrangers pauvres et sans-papiers résidant en France depuis au moins trois mois de se faire soigner gratuitement ou presque. On peut donc raisonnablement estimer que le nombre de bénéficiaires a désormais dépassé les 300.000 à ce jour, soit 100.000 de plus en neuf ans. Les deux tiers d'entre eux se concentrent en région parisienne, dans les Bouches-du-Rhône et en Guyane. Mais ces derniers temps, la hausse du nombre de possesseurs du précieux sésame s'observe surtout dans les autres départements, là où ils étaient moins nombreux.

Le bénéficiaire type de l'aide médicale d'Etat est un homme jeune âgé de 30 à 34 ans. En moyenne, il coûte autour de 280 euros de soins chaque trimestre, un montant qui n'a augmenté que d'une vingtaine d'euros en quatre ans. Il a droit à des tarifs allant jusqu'à 100 % du plafond de la Sécurité sociale et à l'exonération de la participation forfaitaire de 1 euro. Un couple sans enfant doit justifier de revenus inférieurs à 1.080 euros par mois pour en bénéficier.

Croissance ininterrompue

En fin de compte, ce ne sont pas les dépenses individuelles qui gonflent la facture pour l'Etat, mais la croissance ininterrompue du nombre de bénéficiaires depuis la création de l'AME en 2000. Les députés viennent de voter 744,5 millions d'euros de crédits pour 2016, en hausse de 10 % sur un an. En 2015, l'AME devait déjà augmenter de 12 % à 676,4 millions. Dans ce contexte d'inflation des coûts, l'aide médicale d'Etat fait figure d'épouvantail pour la droite. Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et François Fillon ont promis de la supprimer ; d'autres parlent d'en restreindre le champ aux urgences vitales. Mais la gauche est attachée à cette mesure sociale, qui est aussi un moyen d'éviter la propagation des épidémies dans la population. Le sujet est sensible politiquement. D'autant que les crédits budgétaires à allouer sont systématiquement sous-estimés.

« Hormis en 2012, les crédits consommés ont toujours été supérieurs aux crédits votés, souvent dans des proportions supérieures à 20 % », critiquait le député UMP Claude Goasguen dans une annexe de la loi de finances pour 2015. Le rapporteur spécial relevait aussi une hausse de 48 % des dépenses effectives entre 2008 et 2014. Pourtant, une partie des coûts a été masquée depuis 2014 par la réforme de la tarification de l'AME à l'hôpital, qui a permis d'afficher des prix en baisse. Pour Claude Goasguen, le dispositif est entièrement à revoir : « Cette aide connaît une croissance exponentielle bien supérieure à la progression spontanée moyenne de la dépense publique de 1,7 %. Elle ne fait, par ailleurs, l'objet d'aucune maîtrise en gestion, ni par l'Etat, ni par la Sécurité sociale, ni d'aucune réforme en faveur de sa rationalisation », accuse le député de l'opposition. 

S. G., Les Echos


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20151027/lec1_france/021431717549-300000-etrangers-touchent-laide-medicale-detat-1169523.php?HvG4cCEHu7eMH4Fg.99#xtor=EPR-3-[envoi-ami]

Aveyron : la présence d'un ex-membre du GIA à Saint-Affrique suscite le débat

 

Aveyron : la présence d'un ex-membre du GIA à Saint-Affrique suscite le débatLe maire Alain Fauconnier affirmait jeudi en conseil que "tout a été mis en œuvre pour la paix civile."
 
 

Depuis quelques jours, l'assignation à résidence surveillée de Merouane Benhamed, ex-membre du Groupe islamique armé (GIA) dans un hôtel de Saint-Affrique (Aveyron) suscite l'inquiétude des élus d'opposition et d'une partie des habitants. Explications et réactions.

Jeudi 22 octobre, en conseil municipal, Chantal Cotté et Clémentine Proenca, élues de l'opposition, ont demandé au maire de Saint-Affrique Alain Fauconnier quelques explications sur la présence de Merouane Benhamed sur la commune sud-aveyronnaise.

 

"J'ai été saisi par le préfet qui m'a informé que cette personne allait séjourner dans notre commune. C'est un régime surveillé, c'est la règle, c'est la loi", a répondu Alain Fauconnier, affirmant : "Tout a été mis en œuvre pour la paix civile." Et de rajouter : "Nous sommes sur un territoire de la République française, sur lequel s'applique la loi et Saint-Affrique est dans le périmètre de la République. Ici, la communauté musulmane, que nous avons rencontrée, vit en paix et il n'y a aucun souci pour que cela continue, on y veillera. Je souhaite que l'on n'en rajoute pas, que les choses se passent bien, dans la paix civile et le respect des uns et des autres."

Considéré comme le "leader" de la filière tchétchène

Il y a quelques jours, un islamiste au passé sulfureux a effectivement posé ses valises à Saint-Affrique. Merouane Benhamed, né en 1973 à Aïn Defla, dans le nord de l'Algérie, a été assigné à résidence dans un hôtel de la ville. Lui qui était considéré comme le "leader" de la filière tchétchène qui préparait, en 2001 et 2002, des attentats à Paris, notamment contre la tour Eiffel, avait été condamné, en 2006, à dix années d'emprisonnement par la 14e chambre correctionnelle de la capitale.

Malgré une interdiction de séjourner sur le territoire national, il est resté en France, mais sous un régime d'assignation à résidence lorsqu'il a été libéré en 2011. Une décision prise parce qu'il a été condamné à mort, par contumace, en Algérie (pays qu'il avait quitté en 1999), en raison de sa participation à des opérations du Groupe islamique armé (GIA).

De Savoie au Gers, en passant par la Bretagne et le Sud-Aveyron

Du coup, depuis quelques années, Merouane Benhamed vit dans différentes régions de l'Hexagone : Savoie, Gers, Charente-Maritime, etc. Jusqu'à son arrivée en Bretagne, à Châteaulin, où il a été condamné, en juillet dernier, à quatre mois de prison pour ne pas avoir respecté les obligations liées à son assignation à résidence. Après avoir passé quelques mois entre les murs de la maison d'arrêt de Brest, il semble donc que cet islamiste, toujours sous la protection de l'État français, a bénéficié d'un nouvel arrêté d'assignation à résidence, émanant du ministère de l'Intérieur. A Saint-Affrique, cette fois...

En réaction à cette nouvelle, l'élu saint-affricain d'opposition Sébastien David, qui siège au Conseil départemental, a interpellé dernièrement le nouveau préfet de l'Aveyron, Louis Laugier. "Nous avons en effet appris voilà quelques jours par les média locaux qu'était assigné à résidence dans un hôtel de St-Affrique, un individu ressortissant d'un autre pays, au parcours judiciaire pour le moins chaotique, ayant à son actif plusieurs actes terroristes d'une gravité absolue : condamné à 10 ans de prison par la justice française, condamné à mort par contumace par l'Algérie. De plus, son assignation à résidence est effective à quelques centaines de mètres de plusieurs établissements scolaires maternelles, primaires et secondaires, et l'on voit cet individu se promener en ville en toute quiétude."

L'élu Sébastien David interpelle le nouveau préfet

Et de poursuivre : "Sans aucune volonté de mettre en cause la rigueur des procédures judiciaires et administratives en cours, je me permets d'attirer votre attention, M. le Préfet, sur l'émoi qu'alimente une telle annonce, dans un contexte vous le savez où les questions de sécurité sont omniprésentes, et où les Français s'interrogent de plus en plus sur les orientations prises en la matière. Il me semble à minima que M. le Maire de Saint-Affrique, en sa qualité de garant de l'ordre public, aurait dû tenir informés ses élus municipaux et aussi, je le pense, solliciter leur avis sur cet asile."

Source : http://www.midilibre.fr/

Occitan : le Sénat enterre la Charte européenne sur les langues régionales

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Le Sénat à majorité de droite a enterré, à quelques semaines des régionales, le projet de loi de ratification de la Charte européenne des langues régionales, écartant ainsi l'hypothèse d'un Congrès pour l'adoption de cette réforme constitutionnelle.

L'hémicycle du Sénat © MaxPPP

© MaxPPP L'hémicycle du Sénat

179 sénateurs, essentiellement de droite, mais aussi 9 RDSE (à majorité PRG), ont adopté une question préalable déposée sur le texte du gouvernement, entraînant automatiquement son rejet. 155, à gauche dont 8 RDSE, ont voté contre cette question.

"La question n'est pas de savoir si l'on est pour ou contre les langues régionales, mais si la ratification de la Charte est le meilleur moyen d'aider la diversité linguistique sans porter atteinte à notre modèle républicain", a plaidé le chef des sénateurs Les Républicains (LR), Bruno Retailleau. "À cette question, je réponds non", a-t-il assuré.

"Il n'y a pas entre nous de désaccord sur l'égalité devant la loi, sur l'unité et l'indivisibilité de la République, que le français est la langue de la République, que les langues régionales font partie de notre patrimoine culturel, mais sur le respect de notre Constitution et de la signature de la France", a affirmé le rapporteur de la commission des lois, Philippe Bas (LR).

En revanche, pour Frédérique Espagnac (PS), "ce projet de loi écarte tous les risques d'incompatibilité entre la Charte et notre Constitution". "Il est inacceptable de lire que la Charte est le faux-nez du communautarisme", a-t-elle dit, rappelant que "certains ont même ramené la question au phénomène migratoire".

"La vraie question est celle de notre conception de la Nation", a affirmé de son côté la garde des Sceaux Christiane Taubira. "À mes yeux, celle-ci doit être capable de construire de l'harmonie sans étrangler sa diversité", a-t-elle dit. "Pacta sunt servanda", les traités doivent être respectés, a-t-elle aussi rappelé en latin.

Une ratification promise par Hollande

"En refusant la ratification proposée par le gouvernement, conformément à l'engagement de François Hollande de 2012, la droite est tombée dans un rejet politicien incompréhensible", a réagi le groupe socialiste. "Pour mieux cacher qu'ils se défaussent sur ce débat, les sénateurs LR ont proposé un texte de loi similaire plutôt que de ratifier la Charte européenne", ont-ils accusé.

Les sénateurs LR ont déposé lundi, à la veille de l'examen du texte, une proposition de loi pour promouvoir les langues régionales. "Il est inacceptable que la gauche utilise les langues régionales comme une bouée de sauvetage pour les élections régionales", avait affirmé à cette occasion M. Retailleau.

 "La droite sénatoriale a pris la responsabilité d'une nouvelle décrédibilisation de la France sur la scène internationale", a critiqué Ronan Dantec (écologiste). "A travers ce nouveau blocage, la majorité sénatoriale a de nouveau adressé un message de mépris à tous ceux pour qui ces langues sont une part d'eux-mêmes", a-t-il poursuivi. "Encore plus grave, l'agitation d'un risque fantasmé de communautarisme par Bruno Retailleau montre qu'une certaine droite rêve encore d'une France uniforme", a estimé l'élu de Loire-Atlantique.

"Le Sénat vient de congédier brutalement tous ceux qui espéraient que les langues régionales pourraient enfin s'épanouir en France dans la sérénité", a réagi pour sa part Jean-Jacques Urvoas (PS), président de la commission des lois de l'Assemblée et député du Finistère.

La Charte européenne des langues régionales, qui fait obligation aux États signataires de reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu'expression de la richesse culturelle, a été signée par la France en 1999. Sa ratification avait été promise par François Hollande durant la campagne présidentielle. L'arrivée du texte devant les sénateurs a suivi la mobilisation de plusieurs milliers de personnes pour la défense des langues régionales, le week-end dernier, de la Bretagne aux Pyrénées-Atlantiques en passant par l'Alsace.