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dimanche, 18 mai 2014

Laurent Fabius a représenté la France au Global Forum de l’American Jewish Committee

Publié par Guy Jovelin

Lundi 12 mai, le ministre Laurent Fabius s’est rendu à Washington pour prendre la parole au Global Forum de l’American Jewish Committee en présence de diverses personnalités dont Hillary Clinton, John McCain, le ministre israélien Youval Steinitz ou encore Roger Cukierman, président du CRIF.

Le discours de Laurent Fabius était consacré en grande partie à la « lutte contre l’antisémitisme« .

« L’AJC est reconnu pour son leadership dans la protection des communautés juives, la lutte contre l’antisémitisme, et la sécurité d’Israël. Je suis heureux et honoré d’être ici avec vous. (…) Je voudrais aborder deux questions d’intérêt commun: la lutte contre l’antisémitisme, et les principales priorités de la diplomatie française au Moyen-Orient.

Permettez-moi de commencer par quelques mots sur la France, en ce qui concerne la lutte nécessaire contre l’antisémitisme. La communauté juive française, la troisième plus grande dans le monde, est indissolublement liée à la République française. La France révolutionnaire, au 18ème siècle, a été le premier pays européen à accorder la pleine citoyenneté aux membres de sa communauté juive. C’est en France, à partir du 19ème siècle, que tant de gens talentueux issus de familles juives ont prospéré dans les domaines de la culture, la science, la politique et les fonctionnaires comme supérieurs, contribuant au rayonnement de la France ainsi que pour le progrès de l’humanité. Le premier chef juif d’un gouvernement occidental était le Français Léon Blum, en 1936. (…) C’est pourquoi, comme l’a souligné le président français en mars dernier devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, nous sommes «absolument intransigeants contre les actes d’antisémitisme, parce que chacun représente un coup porté à la France».

Laurent Fabius a insisté sur les mesures que la France comptait utiliser pour censurer les sites web litigieux.

Le ministre des Affaires étrangères a tenu à souligner que « la France est, comme vous le savez, le lieu de naissance d’une notion qui est spécifique, mais fondée sur des principes universels: nous l’appelons «la laïcité».« 

Laurent Fabius a également évoqué la situation internationale. D’abord le Moyen-Orient. Le ministre a rappelé que les coûts seraient lourds en cas d’un arrangement entre Israël et la Palestine. « Avec nos partenaires européens, nous avons proposé à Israël et l’Autorité palestinienne la création d’un «partenariat privilégié spécial» si un accord de paix est conclu. Cette offre, une contribution importante à la coopération régionale et de la paix, permettrait de renforcer pleinement la relation d’Israël avec l’Union européenne.« , a déclaré Fabius.

Après quelques généralités concernant la Syrie, l’Iran et l’Ukraine, Laurent Fabius a terminé en citant un propos d’Emile Zola écrit dans le cadre de l’affaire Dreyfus. Tous les codes de langage destiné au public de l’American Jewish Committee ont été scrupuleusement respectés…

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Jamel Debbouze accusé de meurtre depuis 20 ans…

Publié par Guy Jovelin

Le 17 Janvier 1990, Jean Paul ADMETTE (16 ans), fils de Michel et Marlène ADMETTE, est poussé sur la voie ferrée en gare de Trappes.
Un train qui arrivait à 150 km à l’heure le faucha et laissera aussi des séquelles à Jamel Debbouze, cette main qu’il cache obstinément dans ses poches.

« J’affirme que Jamel Debbouze est l’assassin de mon fils, c’est lui qui a poussé mon fils sous le train » ne cessera de dire Marlène Admette. « Immédiatement après l’accident, plusieurs témoins du drame ont affirmé sans hésitation que c’est Jamel Debbouze qui avait poussé mon fils sur la voie ferrée.
C’est à ce moment là que Jamel a lui-même été blessé à la main. Le seul problème est que les témoins ont tous retourné leurs vestes, quand ils sont arrivés au commissariat de St Cyr l’Ecole, tous sauf une jeune fille, Edwige Anzouana, qui persistera dans ses déclarations. »

Jamel fut poursuivi pour homicide involontaire suite à la plainte déposée par la famille, cependant, il obtiendra un non-lieu.
La mère ajoute que Jamel n’aurait jamais daigné présenter ses excuses à la famille Admette.

« Jamel est venu chercher mon fils ce jour de 17 Janvier 1990 chez nous à Guyancourt. Il était 17 h. Jamel était accompagné de deux autres personnes». «Ils ont obligé mon fils à monter dans le bus, puis dans le train. Et ensuite le drame est arrivé.
Tout ça parce que Jamel, qui n’a jamais été le copain de mon fils contrairement à ce que certains ont prétendu, à piégé mon fils en lui cachant qu’ils était accompagné de voyous qui en voulaient , tout comme lui, à son blouson ; blouson que l’on a d’ailleurs jamais retrouvé.»

«On ne nous a rendu que le corps. Oui, c’est bien Jamel qui a tué mon fils en organisant cette embuscade et en poussant mon fils sur la voie ferrée » dénonce Marlène.

En 2007, Jamel Debbouze avait programmé une tournée à la Réunion. Il a dû l’annuler au dernier moment, évoquant un problème de santé. Pour les Admette, qui avaient manifesté en apprenant sa venue, il avait seulement eu peur de se retrouver face à eux.

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samedi, 17 mai 2014

Journée de la jupe : polémique à tous les étages… (par Nicolas Gauthier)

Publié par Guy Jovelin

 

Il y a des « timing » plus heureux que d’autres. Ainsi, celui de la « Journée de la jupe », récemment tenue à Nantes. Là, aussitôt, les esprits s’enflamment, sachant que nos enfants se trouvent sommés (les garçons surtout) de venir à l’école en jupe ; et rouge à lèvres, si affinités.

Du coup, tout se barre un peu en sucette, comme l’aurait chanté France Gall à l’Eurovision, du temps où l’on ne portait pas les femmes à barbe au pinacle. Et de fait, toujours, tsunami sur la blogosphère ; paranoïa dans l’escalier et complotisme à tous les étages. Bref, de quoi s’agit-il, à l’origine ? D’une très nigaude riposte au sexisme ambiant, le tout remontant au téléfilm La Journée de la jupe (2009) dont Isabelle Adjani, d’origine maghrébine pour en rajouter au couscous, fut l’éphémère héroïne. Il s’agissait alors de « stigmatiser » le machisme des « quartiers ».

Et voilà que le bidule se réinvite dans le débat public. Avec Le Figaro qui part bille en tête. Yves Thréard dans ce vénérable quotidien : « Assez de cette manipulation mentale, du détournement digne – la lutte contre le sexisme – pour une cause subversive, de ce décervelage égalitariste qui veut tous nous faire ressembler à des avatars. N’en déplaise aux prêcheurs de l’indifférenciation, l’homme en jupe n’est pas le rêve de la femme, pas plus que la femme en pantalon n’a été l’avenir de l’homme. »

Assez logiquement, et non sans raison, Libération réagit sous la plume de Véronique Soulié, remettant cette initiative potache, et très nigaude, à la place qui lui revient de droit : « Au départ, une idée d’élèves nantais élus au conseil académique de la vie lycéenne : organiser une journée de lutte contre le sexisme baptisée “Ce que soulève la jupe”. Ce jour-là, filles et garçons, profs comme élèves, sont invités à porter une jupe ou un autocollant “Je lutte contre le sexisme ; et vous ?” » Bref, à peu près aussi con que SOS Racisme ou Ni putes ni soumises… Lire la suite

Des hommages funèbres oui, mais pas pour tout le monde !

Publié par Guy Jovelin

mali_4Une jeune photographe indépendante a été tuée dans une embuscade dans la région de Bouar, près du Cameroun et du Tchad.
Sa mort a été annoncée mardi par l’Élysée suite à quoi une minute de silence a été observée mercredi à l’Assemblée nationale. Camille Lepage est la troisième journaliste à mourir en Centrafrique ces dernières semaines . François Hollande est donc venu se recueillir pendant une demi-heure auprès de la dépouille de la journaliste française .

Or dans la nuit du 7 au 8 mai dernier, un huitième soldat français trouvait la mort au Mali. Si de nombreux Français se sont retrouvés au pont Alexandre III ce lundi 12 mai pour lui rendre un dernier hommage lors du passage de son cortège funéraire, on notera encore une fois l’absence du pantin qui sert de chef des armées .

Il ne s’agit pas ici de diminuer l’importance de la mort de la jeune femme qui menait un reportage sur les milices animistes et chrétiennes, il s’agit simplement de noter une fois encore le mépris de ce simulacre de chef d’Etat pour son armée !

« Ce drame montre une nouvelle fois combien est dangereux le métier des journalistes qui souvent mettent leur vie en péril pour continuer à nous informer », a souligné à la tribune le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. A quand d’aussi jolies phrases lors d’hommages aux soldats morts en Opex ?!

Marie de Remoncourt

Source : http://www.contre-info.com/

vendredi, 16 mai 2014

Pour la première fois, un premier ministre célèbre la fête nationale d’Israël

Publié par Guy Jovelin

 

Manuel Valls – comme les autres membres de son gouvernement – ne célèbre pas Jeanne d’Arc, ni les fêtes catholiques, pas plus que les solstices. Invité régulier du CRIJF, il vient a contrario de participer mardi à la fête nationale israélienne de l’ambassade de l'État hébreu. C’est la première fois qu’un premier ministre en exercice participe à une telle cérémonie. Aucun média français n’a couvert l’événement ; seul l’un d’entre eux a publié une dépêche sur le sujet.

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