dimanche, 29 novembre 2015
IGNACE – LE DESSIN DU JOUR
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Ce que l’on vous cache : les « réfugiés » de Calais transformés en émeutiers et le ras-le-bol des pompiers pris pour cibles
Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2015
Voici des images que vous ne verrez pas à la télévision française. Filmées par la télévision britannique, elles montrent comment, pendant « l’état d’urgence », les immigrés illégaux de Calais que certains s’obstinent à qualifier de « réfugiés » se muent en émeutiers, affrontent sans vergogne les policiers et agressent les pompiers.
Source : http://www.medias-presse.info/
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Les candidatures pour s’engager dans les forces armées ont très fortement augmenté après les attentats
Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2015
Selon le site « http://forcesoperations.com« , le nombre de volontaires souhaitant s’engager dans l’armée sont environ 10 fois plus nombreux qu’avant les attentats de janvier 2015. De 100 à 150 demandes par jour, on est passé à 1 400 demandes par jour depuis les attentats du 13 novembre 2015.
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samedi, 28 novembre 2015
Oui, des « fichés S » tentent de s’infiltrer dans des secteurs sensibles
Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2015
Oui, un « fiché S » peut travailler dans un secteur sensible, et il y a 11.000 « fichés S » qui circulent en toute liberté en France.
Oui, des « fichés S » tentent de s’infiltrer dans des secteurs sensibles.
Michel Mathieu, patron de « Sécuritas France », vient de le confirmer :« Plusieurs cas d’infiltration ces six derniers mois dans des sociétés de sécurité, dont la mienne, Sécuritas. »
Pour quels objectifs ces « fichés S » souhaitent-ils intégrer des sociétés de sécurité ? Posez-vous la question ?
Il y a environ 5.000 agents de sécurité dans les aéroports parisiens, en plus des forces de l’ordre. Ils assurent le contrôle des personnels, des passagers et des bagages. Leur recrutement est soumis à une procédure très stricte et à trois enquêtes des services de police mais, sur ces 5.000 agents, environ 300 sont des personnels de l’ADP (Aéroports de Paris) et possèdent le « badge rouge », délivré pour 3 ans, leur permettant d’accéder sans aucun contrôle (on peut le constater dans tous les aéroports, et moi-même pas plus tard qu’hier) dans les zones de sécurité les plus sensibles.
Théoriquement, un « fiché S » ne devrait pas pouvoir s’infiltrer parmi ces agents, mais qui peut l’empêcher de se vêtir d’une tenue et de subtiliser, même pas la force et la violence, l’un de ces badges lui permettant ainsi d’accéder sans difficulté dans l’une de ces zones très sensibles ?
Dans la SNCF et la RATP, en revanche, il était impossible de savoir si un membre du personnel était « fiché S ».
Jusqu’à ces derniers jours, un agent assermenté, appartenant à un service de sécurité armé, ou employé à un poste d’aiguillage, ou à la conduite d’un train, pouvait être « fiché S » sans que l’employeur en ait connaissance (depuis l’application de « l’état d’urgence », les « fichés S » sont signalés à ces entreprises et des mesures, comme on le voit, sont prises contre certains agents de sécurité notamment).
Ces agents ne peuvent être licenciés (des procédures de licenciement peuvent être engagées) mais seulement mutés vers d’autres postes moins sensibles.
Comme il est interdit à un employeur de refuser un emploi en raison de l’appartenance à une ethnie ou à une religion, et qu’il est impossible de licencier un employé qui montrerait des signes de dangerosité, de menace et même de radicalisation au sein de l’entreprise, car cela ne constitue pas en soi un motif de renvoi, ni d’ailleurs le fait d’être « fiché S » par la DGSI.
Que l’on ne s’étonne pas, dès lors, si demain, ou un autre jour, nous sommes de nouveau les victimes d’un attentat meurtrier, surtout si, comme vient de nous en avertir le Premier ministre Manuel Valls, nous risquons à présent un attentat par armes chimiques ou bactériologiques… ou les deux !
Par arrêté du 14 novembre 2015, le service de santé des armées a reçu instruction de distribuer du sulfate d’atropine, contrepoison utilisé lors d’attaques chimiques.
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Toulouse, point de départ des bourreaux de Daech
Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2015
Terrorisme
Des soupçons d'attentats terroristes dans des centres commerciaux toulousains, en 2005, ont été à l'origine de l'enquête déclenchée sur la cellule d'Artigat. Les principaux acteurs de ce groupe sont partis en Syrie fuyant la justice.
En 15 ans, le parcours de Fabien Clain, ce Toulousain d'origine réunionnaise âgé de 37 ans, a connu l'ascension fulgurante d'une fusée au sein de la nébuleuse salafiste en région toulousaine. Vendeur de livres et de littérature coranique sur les marchés des cités du Mirail, au début des années 2000, il s'est mué en chef de guerre barbare, incarnant la voix de Daech et revendiquant le massacre qui a fait 130 morts à Paris, le 13 novembre dernier. Mais après Merah et Charlie Hebdo, les derniers attentats parisiens perpétrés au nom du fanatisme religieux s'inscrivent dans un long cheminement et processus de radicalisation repéré à Toulouse, au début des années 2000. Une époque où l'on croise déjà le nom de Clain, décrit à cette époque comme l'un des membres «les plus influents liés à l'islam radical». En remontant jusqu'aux racines du mal, c'est précisément à Toulouse que les premiers projets d'attentats fomentés par les intégristes religieux sont pris au sérieux par les services d'enquête. Et les noms d'Essid, père et fils, font déjà leur apparition.
Deux supermarchés toulousains visés par les frères Essid dès 2005
Le 1er avril 2005, un courrier anonyme parvient à l'ambassadeur de France en Tunisie. Cette lettre désigne Mohammed Essid et son fils Sabri Essid, futur demi-frère de Mohammed Merah, comme faisant partie d'un groupuscule développant des projets terroristes. À l'époque, deux supermarchés toulousains et une résidence du consul américain à Lyon sont visés. Sur la base de ces informations classées sensibles, la sous-direction antiterroriste et le SRPJ de Toulouse déclenchent une enquête, véritable point de départ qui débouche deux ans plus tard sur le démantèlement de la cellule d'Artigat et des filières d'acheminement de jihadistes vers l'Irak. Si l'enquête préliminaire écarte assez vite l'existence réelle et avérée d'attentats dans des centres commerciaux de la Ville rose, les investigations révèlent, en revanche, l'émancipation de communautés liées à l'islam radical, à Toulouse, Artigat (Ariège), avec des ramifications en région parisienne (Torcy) et Bruxelles (Molembeck).
En 1999, la radicalisation en région toulousaine s'organise autour d'un certain «Adbelnasser», militant d'un réseau islamiste. Un an plus tard, ce «gourou autoproclamé» fait du prosélytisme religieux et vend des cassettes sur Ben Laden, appelant clairement au jihad. Dans son réseau gravite aussi Larbi Moulaye, décrit comme le premier prédicateur salafiste expulsé vers l'Algérie, en octobre 2003. C'est alors qu'intervient Olivier Corel, dit «l'Émir blanc», d'origine syrienne, basé à Artigat, considéré à l'époque comme le «mentor» des Clain, Essid et des frères Merah. Dans cette enquête, «l'Emir» est simplement mis en examen. Condamnés en 2009, les autres membres du groupe d'Artigat sortent de prison entre 2011 et 2012. Après les tueries perpétrées par Merah, certains devaient être entendus par le juge Christophe Teissier en charge du dossier. Seul Olivier Corel est finalement placé en garde à vue, en novembre 2014.
La colère d'Albert Chennouf
Les frères Clain, Sabri Essid et Thomas Barnouin sont déjà partis en Syrie, au grand dam d'Albert Chennouf dont le fils,Abel, militaire à Montauban, meurt sous les balles de Mohammed Merah, en mars 2012. Essid est réapparu dans une vidéo en mars 2014, armant la main d'un enfant qui exécute un otage au nom de Daech.
«La justice avait à portée de main tous ces gens qui aujourd'hui s'érigent en véritables bourreaux. Pourquoi les a-t-elle laissés partir ?», fulmine Béatrice Dubreuil, l'avocate de la famille et de la belle-famille Chennouf évoquant, un énorme «gâchis.»
«On les garde pour la fin»
Albert Chennouf, le père d'Abel, ce soldat tué par Merah en mars 2012, à Montauban, n'oubliera jamais. Lui et son avocate, persuadés de l'implication morale de Sabri Essid dans les assassinats de Merah, n'ont eu de cesse de demander au juge Teissier, en charge de l'enquête, le placement en garde à vue de l'ancien grutier toulousain, radicalisé au début des années 2000 et condamné en 2009 dans le dossier des filières jihadistes vers l'Irak. «Fin janvier 2014, les familles des victimes étaient réunies dans le bureau du juge, raconte Albert Chennouf. J'ai demandé au juge Teissier les raisons pour lesquelles Sabri Essid n'avait pas été entendu dans l'affaire Merah. Le juge a répondu, on se le garde pour la fin, car il nous faut des éléments. Il est surveillé, les enquêteurs ont un œil sur lui.» Trois mois plus tard, Essid disparaît en Syrie.
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