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vendredi, 20 novembre 2015

Mali : les terroristes libèrent les otages qui récitent des versets du coran

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

20 novembre 2015 par Pierrot 

Radisson BamakoCertains otages retenus vendredi par des hommes armés dans un hôtel de Bamako ont été libérés par leurs ravisseurs, déclare à Reuters un haut responsable des services de sécurité maliens. Parmi les personnes libérées figurent notamment des otages capables de réciter des versets du Coran.

Source : http://www.contre-info.com/

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

DJIHADISTES : L’INTERNEMENT PREVENTIF C’EST POSSIBLE, L’AMERIQUE L’AVAIT FAIT AVEC LES JAPONAIS EN 1942 ! Les massacres du vendredi 13 novembre n’autorisent plus une seule seconde d’hésitation, il y a péril dans la demeure. Après les terrasses de cafés et une salle de concert où sont morts des français sous les balles de tout un réseau de terroristes islamistes, d’autres lieux drainant un nombreux public – cinémas, grands magasins, bateaux de croisières, stations de sports d’hiver, marchés de noël , rames de trains et du métro, gares, aéroports, avions - pourraient être des cibles faciles pour les assassins pratiquant « la guerre sainte » contre les « mécréants », comme l’atteste un communiqué de l’Etat islamique.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
Le rapport du « faible au fort », c’est-à-dire une tentative par  des groupes minoritaires dans une société donnée de faire plier un Etat ou un organisme beaucoup plus fort, ce qui existe dans la dissuasion nucléaire par exemple, a  tragiquement été illustré ce vendredi 13 novembre au soir avec le massacre de 129 innocents. Investissement criminel minimum pour un « profit » maximum. La nation est sidérée, les Français pleurent leurs morts et l’Etat ne prend pas les mesures radicales qu’il devrait  mettre en œuvre. Face à cette horreur, nous avons un discours lénifiant et quelques mesures arrêtées pour rassurer, dans un premier temps, un public justement angoissé. Sarkozy propose le bracelet électronique pour les suspects potentiels, Hollande dit qu’il va saisir le Conseil d’Etat….On croit rêver…Des milliers d’assassins potentiels grouillent  dans nos banlieues mais ces messieurs, comme jadis les Byzantins dissertant sur le sexe des anges alors que le Turc campait aux portes de Constantinople, divergent sur la constitutionnalité de telle ou telle décision. Les terroristes binationaux se verront retirer leur nationalité française, ils s’en moquent comme de leur première paire de babouches !
A SITUATION EXCEPTIONNELLE, COUP DE POING EXCEPTIONNEL
Tandis que le Président de la République hésite à désigner clairement l’ennemi contrairement à son Premier ministre qui parle, lui, de « terroristes islamistes », et que les Français découvrent avec stupéfaction que les criminels sont des individus de nationalité française grâce à l’inique droit du sol, la police et les services de renseignements viennent de démontrer, malgré quelques failles, l’excellence de leurs compétences. Bombarder les postions de Dae ‘ch en Syrie, c’est bien. Renouer avec Bachar Al Assad, ce serait mieux. Frapper l’Etat islamique alors que dans le même temps Paris  flirte dangereusement avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, monarchies musulmanes particulièrement rétrogrades en dépit de leur modernité de façade, et arme des bandes de « Syriens libres » qui refilent leurs armements aux rebelles,  tout cela est complètement schizophrénique.
Le 7 décembre 1941, « Tora, Tora ! », la flotte américaine du Pacifique ancrée à Pearl Harbour dans les îles Hawaï, était attaquée par  de volumineuses escadrilles japonaises. Bilan,  des milliers de morts et des navires de haute ligne au fond de la mer. Dans un premier temps le gouverneur local,  transmettant ses pouvoirs aux autorités militaires, faisait incarcérer un millier de résidants japonais ou d’origine japonaise. Dès le 19 février 1942, cette mesure était étendue  sur tout le territoire  des Etats-Unis   à tous les Japonais ou naturalisés nippo-américains par le Président Roosevelt.  C’était, en gros, 120 000 personnes qui prenaient le chemin des déserts de Californie ou du Nevada où elles y resteront assignées à résidence dans des camps de fortune pendant toute la durée de la guerre. Beaucoup, la majorité, étaient innocentes de toute complicité avec l’Empire du soleil levant mais, principe de précaution, elles avaient été regroupée en des lieux faciles à contrôler.  25 000 d’entre elles souhaitant échapper à ces mesures restrictives, s’engageront dans l’armée des Etats-Unis. Ce qu’une « grande démocratie » comme l’Amérique a fait en des moments exceptionnels – la guerre, et nous sommes en guerre, dixit François Hollande ! – un pays comme le nôtre peut le faire. Il y a seulement quelques milliers de fiches de police classées « S », c’est-à-dire des documents  qui recensent des gens suspectés de militantisme islamiste ou des voyous déjà condamnés pour des faits de délinquance classique ou carrément des actes « djihadistes ». Des prédicateurs salafistes et des mosquées du même métal sont dans le collimateur des autorités policières. Les moyens manquent pour surveiller tout ce petit monde. Il faut donc se résigner à modifier notre droit, rapidement, pour permettre la mise en résidence surveillée ou l’incarcération de ces malfaisants potentiels. «  On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs « , dit un vieux  dicton. Au pire, mieux vaut commettre quelques erreurs judiciaires  que d’avoir à pleurer des centaines de morts. La bataille d’Alger a été gagnée en quelques mois par les paras de Massu et de Bigeard. Mais le gouvernement socialiste de l’époque – déjà ! – leur avait donné les pleins pouvoirs. La fin dramatique de l’Algérie française n’a pas été la conséquence de cette période, bien au contraire. Les gens pouvaient à nouveau fréquenter les cafés et reprendre en toute sécurité les transports en commun.  « Là où il y a une volonté, il y a un chemin «. Et surtout, ne vous demandez pas comment faire, matériellement. Le Sheriff Joe Arpaio, constamment réélu dans le comté de Phoenix, Etat  d’ Arizona, a la solution ! Nous ne pouvons pas accepter d’être à la merci d’hommes et de femmes qui n’ont aucun respect pour la vie, la leur comme celle des autres. Allons-nous nous faire tirer comme des lapins, aller aux spectacles la peur au ventre, refuser de vivre normalement, tout cela parce que quelque fêlés interprètent littéralement des textes vieux de 14 siècles ? Tuer, nous venons de le voir et ça fait froid dans le dos,  c’est simple : un homme, une volonté, une arme. Et bien,
 
La République française doit prévenir avant de guérir, anticiper sur un futur macabre qu’elle refuse. La mise hors d’état de nuire, préventivement, s’impose. Les autorités ont des noms, les moyens humains et matériels à leur disposition, armée, police, gendarmerie : il leur faut agir, vite et massivement. La patrie est en danger, quand il s’agit de choisir entre la vie et la mort les arguties juridiques ne tiennent pas.
Jean-Claude R O L I N A T

CRÈCHES INTERDITES: «MOINS DE CHRISTIANISME, PLUS DE LAÏCISME, LA PIRE RÉPONSE AUX ATTENTATS»

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

Notre pays vient d'être marqué par les attentats les plus dramatiques de son histoire. Les barbares de l'Etat Islamique ont déclaré la guerre à la France. Ils rassemblent dans une même haine notre culture, notre liberté, notre art de vivre, notre démocratie… mais aussi, si nous prenons le temps de lire leur revendication, la foi chrétienne qui est indissociable de l'histoire et de l'identité de notre pays.


Crèches interdites: «Moins de christianisme, plus de laïcisme, la pire réponse aux attentats»

Paris, «capitale qui porte la bannière de la croix en Europe» était visée, au cœur d'un pays de «croisés». Les mots sont clairs.

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TERRORISME: VERS DES CONTRÔLES SYSTÉMATIQUES AUX FRONTIÈRES EXTÉRIEURES DE L'UE

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

Les pays européens, France en tête, demandent une révision rapide des règles de l'espace Schengen, pour que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE puissent désormais aussi concerner les citoyens européens, selon un document qui doit être adopté vendredi à Bruxelles, consulté par l'AFP.


Terrorisme: vers des contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE

Cette mesure est l'une des principales sur lesquelles doivent s'entendre les ministres de l'Intérieur des Etats membres, lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de l'UE convoquée d'urgence à la demande de la France après les attentats de Paris.

Sous la pression de Paris, ils vont aussi pousser pour une adoption plus rapide d'un PNR européen (fichier des données des passagers aériens, ndlr) et une intensification des échanges d'informations entre pays pour mieux lutter contre le terrorisme.

Ce n'est pas la première fois que le Conseil demande de pouvoir étendre aux citoyens de l'UE la possibilité de contrôles systématiques à leur entrée dans l'espace Schengen, mais les Etats membres estiment que la Commission européenne doit désormais accélèrer le pas sur ce sujet ultra sensible.

- réviser le Code Schengen -

Le Conseil de l'UE devrait ainsi inviter l'exécutif européen "à présenter une proposition pour une révision ciblée de l'article 7 du Code Schengen", lequel réserve aujourd'hui les contrôles systématiques aux frontières extérieures aux ressortissants d'Etats tiers, selon le projet de conclusions qui sera soumis vendredi aux ministres.

Sans attendre, les Etats membres devraient convenir vendredi de "mettre en place immédiatement" des contrôles systématiques aux frontières extérieures, y compris sur des citoyens européens, comme ils l'avaient déjà fait après les attentats de janvier à Paris contre Charlie Hebdo  et un supermarché cacher.

"Cela n'a pas véritablement été mis en oeuvre, donc le Conseil va insister. Mais il s'agit de contrôles sur des passagers ou des vols répondant à certains critères", a expliqué à l'AFP une source européenne. "Pour que les contrôles sur les citoyens de l'UE puissent devenir vraiment systématiques, comme le demande la France, il faut réviser le Code Schengen", a-t-elle ajouté.

Les contrôles en question sont ceux qui vont au-delà de la simple vérification de l'identité, déjà possible pour tous les voyageurs. Il s'agit de vérifications approfondies pouvant inclure la consultation des bases de données comme le système d'information Schengen (SIS).

"Le Code Schengen fournit déjà tous les outils pour des contrôles efficaces aux frontières extérieures", a estimé mercredi le Commissaire européen Dimitris Avramopoulos. "Mais nous sommes ouverts à la discussion sur toutes les propositions françaises", a précisé à l'AFP une porte-parole de l'exécutif européen.

Les Etats membres vont également souligner vendredi "l'urgence et la priorité de finaliser un ambitieux PNR, avant la fin de 2015, qui devrait inclure les vols internes dans son champ", selon le projet de conclusions consulté par l'AFP.

Cette demande apparaît comme un message adressé au Parlement européen, dont les réticences ont freiné ces dernières années la mise en place de ce fichier, décrit comme un instrument de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Soucieux de défendre les libertés privées, de nombreux députés demandent notamment des garanties sur la protection et le traitement des données ainsi collectées et veulent limiter le champ du fichier.

afp

jeudi, 19 novembre 2015

TERRORISME La radicalisation : quelle réalité dans nos départements ?

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Depuis la mise en place d’un plan de lutte contre la radicalisation en avril 2014, quelque 4 000 signalements sont remontés au ministère de l’Intérieur. La moitié vient des préfectures, l’autre de la plateforme téléphonique nationale.

Les attentats du 13 novembre n’ont fait que confirmer ce que les attaques de janvier avaient déjà cruellement démontré : les actions terroristes perpétrées sur le sol national ces dernières années ont été menées par des équipes constituées dans leur immense majorité de ressortissants français. Au début de l’année 2014, confronté à la sidérante accélération des départs pour la Syrie de candidats au djihad, le ministère de l’Intérieur a considéré que l’action des services de renseignements (dont l’action avait par ailleurs été remise en cause par les ratés de l’affaire Merah), devait être complétée par un volet préventif. Un plan de lutte contre la radicalisation a donc été mis en place en avril 2014. Objectif : réunir dans une base centrale de données les signalements communiqués par les familles sur une plateforme téléphonique nationale (0 800 005 696) ainsi que les remontées d’informations en provenance des préfectures. Après une année de fonctionnement, ce plan national a livré ses premières données chiffrées au printemps. Le Dauphiné Libéré a pu se procurer des éléments précis, qu’il publie aujourd’hui, département par département.

« Détecter les comportements à risques »

« Depuis l’affaire Merah, nous avons changé de logiciel dans la façon d’appréhender la radicalisation », expliquait cet été le préfet Pierre N’Gahane, chargé, au ministère de l’Intérieur, du volet préventif de ce dispositif. « Parallèlement au volet judiciaire, considérablement renforcé ces derniers temps, nous avons beaucoup travaillé sur des critères de basculement dans la radicalisation. Nous avons formé des gens, notamment dans la fonction publique, à détecter les comportements à risques en amont, de façon à pouvoir les traiter avant un passage à l’acte ».

Les quelque 4 000 signalements de cas de radicalisation communiqués dans le cadre de ce plan l’ont été pour moitié par les préfectures et pour l’autre par la plate-forme téléphonique. Toutes les préfectures sont dotées d’une cellule de traitement de la question, les informations étant ensuite communiquées à l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte anti-terroriste). De même, les informations données par les familles sur la plateforme téléphonique nationale sont ensuite analysées et, si besoin, transmises à la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI).

Dispositif d’accompagnement

Ces derniers éléments sont également communiqués au préfet concerné, qui alerte les parquets de son ressort. « Un certain nombre de décisions, y compris de surveillance, sont alors prises en fonction de chaque dossier », explique un bon connaisseur de l’anti-terrorisme. « L’objectif de ce plan est également d’accompagner les familles concernées, et de mettre en place une cellule de suivi pour les aider à faire sortir leur proche du piège de la radicalisation. Nous avons affaire à des familles qui se trouvent dans une détresse totale : le ciel leur tombe sur la tête et elles sont démunies. Nous tentons donc de les accompagner psychologiquement. Un important travail reste à accomplir sur ce point », explique Pierre N’Gahane.

Ces « cellules de suivi », rassemblant des acteurs « non répressifs », ont pour but de faire adhérer la personne radicalisée au dispositif d’accompagnement. « Il faut reconstruire ces personnes, les réinsérer dans un parcours normal. C’est ce que nous tentons de faire. C’est un gros travail »…