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samedi, 19 mars 2016

La France bat l'Angleterre et remporte le Tournoi des 6 Nations

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

LOIC VENANCE / AFP

Hier soir à Vannes, l'équipe de France féminine de rugby a remporté le Tournoi des 6 Nations en coiffant sur le fil l'Angleterre (17-12) qui visait le Grand Chelem. Ce soir au Stade de France, ce sera une autre paire de manches pour l'équipe masculine, qui devra faire des miracles si elle veut, elle aussi, priver le XV de la Rose d'un Grand Chelem. Dans tous les cas, l'Angleterre remportera le Tournoi.

 

Source : http://live.lesechos.fr/

L’impôt et la source

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

A partir de 2018, l’impôt à la source sera instauré. Qui est la source ? C’est vous, c’est moi, c’est le contribuable. Le mot « source » fait entendre le doux murmure d’un ruisseau plutôt que le sifflement du couperet qui ampute votre salaire, surtout quand l’annonce en est faite par Michel Sapin. « Sapin », « source », l’impôt devient bucolique, si ce n’est poétique. Evidemment, si on parlait d’une AFMDS, Amputation fiscale mensuelle du salaire, cela rendrait un son moins champêtre.

Pourquoi cette réforme ? Par souci de simplification et de modernisation, nous assure-t-on. On ne voit pas en quoi le système sera plus simple, au contraire ! Le seul avantage pour le contribuable eut été qu’il fût dispensé du pensum de sa déclaration annuelle, or, elle sera maintenue pour actualiser ses données. Le fisc transmettra à l’entreprise le taux de prélèvement, laquelle l’appliquera puis reversera à l’administration la somme ponctionnée sur le salaire. Au circuit court actuel on en substituera un plus long. Avec une étape de plus, aux risques d’erreurs du fisc, s’ajouteront celles de l’entreprise. L’intérêt est surtout pour le trésor public qui n’aura plus à faire la chasse aux mauvais payeurs puisque c’est l’employeur, devenu collecteur d’impôts, qui confisquera sur le salaire de son employé la part revenant au percepteur.

Notons au passage que, dans son timide « choc de simplification » le gouvernement entend supprimer quelques-unes des innombrables lignes de la fiche de paie et là, il en ajoute une. Ce n’est pas seulement parce que le nouveau système représentera une charge supplémentaire que les chefs d’entreprise sont réticents. C’est aussi parce qu’ils redoutent que leurs salariés fassent leur siège pour obtenir une augmentation. Ce qu’ils regardent, c’est la dernière ligne de leur bulletin de salaire, ce qui leur restera sera évidemment moindre qu’avant et pour compenser, ils seront tentés de demander une « rallonge ». 66 % des foyers sont déjà mensualisés, il eut été plus simple d’essayer d’en accroître le nombre plutôt que d’opter pour cette usine à gaz.

Quant à la modernisation, il s’agit simplement de s’aligner sur ce que font la plupart des pays européens. On remarquera que lorsqu’on donne l’exemple de l’action réformatrice de nos voisins dans le domaine social par exemple, on invoque « l’exception française » pour ne pas les imiter, là, en revanche, nous devons faire comme eux !

Le prélèvement à la source est le serpent de mer de notre fiscalité. L’ancien ministre des Finances, Thierry Breton, avait promis son instauration pour le 1er janvier 2009 ! On ne se demande pas pourquoi les gouvernements successifs finissent par y renoncer. C’est à cause de la complexité de notre système fiscal. En Grande-Bretagne, que l’on nous donne en exemple, l’imposition est individuelle, la notion de foyer fiscal, donc de quotient familial, n’existe pas. En outre, la France a une kyrielle de « niches » fiscales, c’est le plus grand chenil d’Europe, entraînant moult déductions.

Cette fois non plus ce n’est pas gagné ! En 2018, la droite sera probablement de retour aux affaires, on peut penser que dans le domaine fiscal elle aura d’autres urgences que de puiser notre impôt à sa source.

Par Guy Rouvrais

 

Douce France : à vot’bon coeur, M. Valls! , un « geste significatif » pour les fonctionnaires, une loi travail pour laminer le privé!

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

Un « geste significatif » pour les fonctionnaires, une loi travail pour laminer le privé!

Mardi, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré que le gouvernement annoncerait ce jeudi un « geste significatif » concernant la rémunération des fonctionnaires, avec un dégel du point d’indice…

La loi travail a pour objectif d’assouplir l’échine des travailleurs du secteur privé, la hausse des rémunérations des fonctionnaires a pour but d’acheter des voix et des votes. C’est tout un symbole, on prend aux uns pour acheter le soutien des autres. On ne peut mieux montrer la symbolique de ce gouvernement : les travailleurs qui sont exposés à la concurrence et au chômage sont pénalisés, ceux qui sont planqués à l’arrière sont cajolés.

Le taux de chômage des salariés du privé, qui est le seul significatif est très supérieur au taux officiel puisque la population du secteur public, protégé, devrait être défalquée du dénominateur. Calculée de cette façon, cela ferait mieux ressortir le caractère scandaleux de la situation française.

La réalité est telle que nous le répétons, c’est une forme de lutte des classes, à front renversé puisque la gauche défend les privilèges de ses fonctionnaires et fait subir le poids des exigences de Merkel aux salariés du privé.

Le système français, c’est la justice sociale à l’envers, on récompense les planqués, les marginaux, les déviants et on pénalise les producteurs, les exposés.

Fonctionnaires: à vot’bon coeur, M. Valls! Par Eric Verhaeghe

Nous savons tous que vous chouchoutez les fonctionnaires parce que c’est parmi eux que se niche la plus grande partie de votre électorat. À peine arrivée au pouvoir, votre majorité s’est d’ailleurs empressée de les remercier en interrompant brutalement la réduction des effectifs entamée sous Nicolas Sarkozy. François Hollande a même annoncé, en 2012, la création de 60.000 emplois supplémentaires.

Dans un cadre budgétaire contraint par l’Europe dont vous voulez accélérer l’intégration économique, ces choix électoralistes condamnaient les fonctionnaires à subir un gel du point d’indice qui sert de base à leur rémunération. Ce gel n’est pas injuste, il est logique: la fonction publique, depuis 2012, a échappé aux gains de productivité, à l’ubérisation, à la révolution numérique, qui bouleverse le secteur privé. Elle a bénéficié d’une protection de ses emplois. La contrepartie naturelle, en ces temps de rigueur, de cette politique généreuse est simple à comprendre: la modération salariale s’impose. Et les fonctionnaires le savent: on ne peut gagner au tirage et au grattage.

Au demeurant, le gel du point ne signifie pas que les salaires des fonctionnaires n’ont pas augmenté. Conformément au statut de la fonction publique, les carrières continuent d’avancer automatiquement ou avec des promotions. Ce mécanisme garantit des progressions à tous, même quand le point est gelé. En outre, les mesures catégorielles et les astuces n’ont pas manqué pour contourner le gel officiel des salaires.

Le geste significatif que vous annoncez constitue un cadeau supplémentaire qui flatte votre électorat à l’approche d’une année critique, mais il est extrêmement choquant au regard de nos principes de cohésion sociale et d’intérêt général.

L’augmentation du nombre de fonctionnaires que votre majorité a décidée en 2012 a conduit à une augmentation considérable de la pression fiscale qui n’a pas baissé depuis. La part des dépenses publiques dans le PIB reste supérieure à 55%, un chiffre record qui se maintient malgré les mesures apparentes d’allègements de charges ou d’impôt que vous prenez. L’illusion du pacte de responsabilité n’y peut rien: le secteur privé continue à rogner ses marges et sa rémunération pour financer une fonction publique pantagruélique.

L’absence de croissance et le chômage de masse ne sont, au regard de ces chiffres, pas des surprises. Le financement des dépenses publiques obère l’activité productive du pays. Cela ne signifie pas que la dépense publique est mauvaise en elle-même. Dans le cas de la France, nous pouvons juste avoir l’honnêteté de dire tout haut ce que les Français subissent quotidiennement. Oui! les pouvoirs publics ne mesurent même pas le temps de travail effectif de leurs fonctionnaires! oui, les fonctionnaires coûtent trop cher pour le piètre service qu’ils rendent et une augmentation de leur salaire ne peut se concevoir sans un gain massif de productivité.

Si vous n’imposez pas ces gains de productivité, vous respecterez sans doute les critères d’orthodoxie imposés par Bruxelles, mais vous maintiendrez sans raison cette épuisante transfusion de richesse qui consiste à appauvrir les salariés du secteur privé pour préserver le mode de vie hors sol de nos fonctionnaires. Vous retarderez d’autant le retour de la prospérité.

Et que dire de cette stratégie en termes de cohésion sociale?

Nos éleveurs vous l’ont dit: la France, pas à pas, année après année, se paupérise. On peut, en France, et c’est une situation de plus en plus courante, travailler dur, et même très dur, sans subvenir à ses besoins. La colère qui s’exprime dans nos campagnes le dit suffisamment. Encore fait-elle abstraction de ces masses laborieuses qui vous ont tourné le dos à force de désespérer face au populisme imbécile que votre majorité utilise pour gouverner. Servir les fonctionnaires parce qu’ils votent bien et qu’ils constituent un important groupe de pression au sein du Parti Socialiste est une norme, une sorte de présupposé idéologique. En revanche, prendre en compte la misère ouvrière, y répondre, donner une réelle égalité des chances par l’école par des discours sérieux qui ne se réduisent pas à des postures doctrinales, cette politique-là de cohésion sociale, vous la laissez en friche.

Les petites gens de ce pays, au rang desquels les fonctionnaires ne figurent pas, ont pourtant besoin d’être entendus.

Parmi eux se rangent un nombre grandissant de petits artisans, de petits patrons, de petits indépendants, qui n’ont pas, comme les fonctionnaires, la faculté de voir leur rémunération augmenter par une décision politique ou par l’allocation des recettes fiscales. Ceux-là, année après année, prennent de plein fouet la souffrance, le stress, imposés par des réglementations délirantes que votre majorité ou votre gouvernement inventent et qu’aucun d’entre eux n’a le temps de comprendre. Leur seule récompense est d’être régulièrement accusés par vos soutiens d’être des voyous, des profiteurs, des arnaqueurs, des fraudeurs, qu’il faut surveiller, taxer et contrôler. La cerise sur leur gâteau s’appelle le RSI, qui, par ses pratiques abusives, infligent mille tourments à ceux qui pourtant recrutent, ou se battent pour recruter des chômeurs.

Vous ne pourrez donc dire, Monsieur le Premier Ministre, que vous ignorez l’impact social de votre décision d’augmenter les fonctionnaires. Le pays se porterait bien, cette décision ne choquerait personne. Mais nous voyons tous avec une telle flagrance que les efforts de moins en moins supportables des uns sont allègrement absorbés par l’immobilisme des autres, avec le sentiment d’un mépris inadmissible.

Nous le mesurons lorsque, par une bizarrerie propre à ce pays en déclin, les leaders syndicaux de la fonction publique lancent des mots d’ordre de grève contre une réforme du code du travail qui ne les concernent pas. Les salariés du secteur privé qui devront poser, jeudi, un jour de congé pour garder leurs enfants parce que les écoles où vous avez créé 60.000 emplois seront en grève, s’en souviendront. Les efforts sont pour les uns, et les « gestes significatifs » pour les autres.

 

Source : http://leblogalupus.com/

Et un de plus, Grand Marnier… la France vend les bijoux de famille !

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

Et un de plus, Grand Marnier… la France vend les bijoux de famille !

Le capital Français est tellement mal traité qu’il vend les bijoux de famille. C’est le résultat d’une politique séculaire, les capitalistes français, les capitaux familiaux vendent, bradent. Le système Français préfère que les travailleurs français soient exploités par le capital international, cela « réduit les inégalités ». Le capital français lui, préfère la rente ou le refuge à l’étranger plutôt que de lutter en France pour obtenir un système moins imbécile. Au lieu de faire comme les Américains, de créer des fondations, des think tanks pour protéger le système de la propriété familiale et contrer les fossoyeurs, non, ils prennent l’argent et fuient. Honte aux socialistes, honte à ces capitalistes profiteurs qui n’ont pas conscience de la dette qu’ils ont à l’égard de leur pays.

Le groupe italien de spiritueux Campari a annoncé mardi une OPA amicale sur la Société des Produits Marnier Lapostolle qui valorise le propriétaire de la liqueur Grand Marnier à 684 millions d’euros.

Gruppo Campari propose 8.050 euros par action en numéraire, soit une prime de 60,4% par rapport au dernier cours de clôture de SPML, le 11 mars, plus un complément de prix en fonction d’une éventuelle cession immobilière.

L’offre correspond à une valorisation nette de SPML de 684 millions d’euros et à une valeur d’entreprise de 652 millions, précise-t-il dans un communiqué.

La Société des Produits Marnier Lapostolle indique de son côté que « le conseil de surveillance a autorisé la ratification (…) d’une lettre d’offre de Gruppo Campari, qui a été acceptée par des actionnaires familiaux de la société représentant 43,79% en pleine propriété, 3,30% en nue-propriété et 1,54% en usufruit du capital de la société. »

 
leblogalupus

Première sortie officielle des légionnaires nouvellement arrivés au camp du Larzac

Publié par Guy Jovelin le 19 mars 2016

Une cérémonie militaire officielle s'est déroulée mercredi dans le village de la Cavalerie près du camp du Larzac. Etaient présents pour cette prise d'armes une partie des militaires de la légion étrangère déjà en poste sur le camp.

 
Première sortie officielle © Mathilde de Flamesnil    France 3

© Mathilde de Flamesnil France 3 Première sortie officielle

 
Première sortie officielle pour la toute nouvelle unité de la légion étrangère sur le Larzac. Mercredi soir à la Cavalerie, 120 militaires ont été rassemblés devant les remparts de la cité templière pour la cérémonie de prise de commandement.
En pleine installation depuis janvier sur le camp du Larzac, cette 13ème demi-brigade retrouve donc le territoire national qu'elle avait quitté à sa création en 1940.

Un régiment interarmé voué à des missions diverses
Ces militaires peuvent être engagés en opérationsur le territoire national dans le cadre de la mission "sentinelle", dès cet  été.
Ils peuvent aussi, bien sur, être appellés à intervenir en opérations extérieures.
La légion étrangère devrait ici compter jusqu'à 1200 hommes. Elle sera au complet d'ici 2018.

Une présence militaire parfois critiquée
Cette augmentation des effectifs militaires dans le camp du larzac entraine une certaine inquiétude chez ceux qui pensent que ces militaires vont à l'avenir franchir un peu trop facilement les limites du camp; ceux-là craignent que le Larzac ne devienne un vaste espace d'entrainement.
D'autres, au contraire, trouvent bénéfiques cette présence. L'arrivée de ces centaines de militaires et de leur famille devraient en effet entrainer un renouveau économique dans toute la région.

Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker
Les nouveaux légionnaires du camp du Larzac en sortie officielle