Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 05 avril 2016

Turquie : la BD qui encourage les enfants au « martyr »

Publié par Guy Jovelin le 5 avril 2016

BD-turquie-enfants-martyr

Turquie – Une bande dessinée publiée par Diyanet isleri, la présidence des Affaires religieuses, organe officiel inscrit dans la Constitution de la Turquie, a de quoi surprendre :  elle encourage les enfants à devenir martyrs.

Cette bande dessinée intitulée Que Dieu bénisse nos martyrs, que leurs tombes soient éclairées de lumière sainte, contient des dialogues entre parents et enfants qui font la promotion de la mort en martyr auprès des jeunes enfants.

Un dessin représente un père qui dit à son fils : «Comme il est bon d’être un martyr.»  Le père explique à son enfant que le martyr «accède directement au paradis».

Un autre dessin montre une jeune fille faisant part de son souhait de devenir martyr. «Si vous le désirez vraiment, Allah vous donnera cette occasion», lui répond sa mère.

En marge de ces dessins, plusieurs citations attribuées au prophète Mahomet viennent légitimer cet acte considéré dans l’ouvrage comme un geste hautement héroïque. «Un martyr aimerait revenir dans le monde réel et être martyr à dix reprises après le respect et le prestige reçus au paradis», est-il écrit.

Le psychologue Serdar Degirmencioglu rappelle que la promotion de l’islam radical auprès des enfants fait partie de la politique du gouvernement turc.

«Ils utilisent la bande dessinée pour faire passer le message du martyre aux enfants », a-t-il déclaré dans une interview au journal turc Evrensel, soulignant que la mise en valeur de cette idéologie est identique à celle des auteurs des attentats terroristes qui ont frappé Ankara, Bruxelles et Paris.

Cette controverse n’a pas empêché le président turc Recep Tayyip Erdogan d’inaugurer le samedi 2 avril le Centre Diyanet… des Etats-Unis, premier centre islamique turc outre-Atlantique, situé dans l’Etat du Maryland !

 
Source : http://www.medias-presse.info/

Panama Papers : le FN également mouillé ?

Publié par Guy Jovelin le 5 avril 2016

Panama Papers : le FN également mouillé ?Panama Papers : le FN mouillé ? (Thibault Camus/AP/SIPA)

Le parti d'extrême droite figure-t-il dans la liste des évadés fiscaux révélée par les Panama Papers ? Frédéric Chatillon, un proche de Marine Le Pen, a pris les devant sur Facebook.

Le Panama va-t-il mettre à mal les espoirs présidentiels de Marine Le Pen et du Front national ? Le nom du parti de la famille Le Pen est évoqué dans le plus gros scandale d'évasion fiscale de l'histoire, les "Panama Papers", dévoilé par "Le Monde" et 106 journaux internationaux depuis dimanche 3 avril.

Interrogé par France Inter, le directeur du "Monde", Jérôme Fenoglio, a indiqué que son quotidien révélerait mardi "le nom d'un grand parti politique français" impliqué dans le scandale d'évasion fiscale où se côtoient déjà des responsables politiques de tous les continents, milliardaires en vue, pontes du football mondial ou anonymes. Plus loin dans l'interview, lorsqu'on lui demande malicieusement si le parti en question est un parti "national", le patron du "Monde"opine. 

Des révélations auxquelles le Front national a répondu plus tard dans la journée par l'intermédiaire un communiqué de presse lapidaire:

 
"Les prétendues 'révélations' autour du scandale des 'Panama Papers' n'ont fondamentalement rien de nouveau et sont symptomatiques des vices d'un système qui porte un nom bien connu : la mondialisation sauvage."

Le FN fait bloc

Contacté par "l'Obs", le trésorier du parti et conseiller régional d'Île-de-France Wallerand de Saint-Just réfute toute allégation de défense anticipée qui pourrait confirmer une implication de son parti politique dans cette affaire.

"Le communiqué ne préfigure en rien d'une stratégie de défense."

Pour le directeur de la communication du FN, Alain Vizier, le parti et sa patronne, Marine Le Pen, ne sont "absolument pas inquiets ni concernés".

Dans un communiqué publié lundi soir, le parti affirme n'être "pas impliqué dans l'affaire des 'Panama papers'" et prévient qu'il "ne tolérera pas que des amalgames soient faits sur son dos".

Frédéric Chatillon, le caillou dans la chaussure frontiste ?

Le patron de la société Riwal et proche de Marine Le PenFrédéric Chatillon a lui aussi pris les devants, sur d'éventuelles révélations et dédouané le FN, dans un billet publié sur Facebook.

"J'aurai droit demain [mardi] aux honneurs du Monde dans l'affaire de #Panamapapers ", écrit-il sur sa page Facebook, au sujet d'investissements réalisés en Asie.

"J'ai bien entendu mis à disposition de ces deux journalistes les documents prouvant la parfaite légalité de ces opérations", poursuit-il.

Riwal est une société qui réalise des prestations de communication pour des candidats FN. Son patron Frédéric Chatillon est mis en examen pour financement illégal de parti dans le cadre d'une enquête sur la présidentielle et les législatives de 2012.

Le rachat d'une société préexistante à Hong Kong

"Je vais prendre les devants pour m''auto-scooper' et éviter de laisser se développer d'extravagants fantasmes", explique, toujours sur son compte Facebook, Frédéric Chatillon.

"A l'automne 2012, les associés de la société Unanime et moi-même avons décidé d'investir en Asie une partie des bénéfices que la société avait déjà réalisés au cours de l'année 2011", détaille-t-il.

De fil en aiguille, "des conseils juridiques locaux nous conseillèrent fin 2012, plutôt que de créer une société ad hoc, de racheter une structure juridique préexistante, sans activité, et ce pour un prix symbolique, ce procédé de 'package' étant courant à Hong Kong.

"Il semble que cette BVI, [c'est-à-dire une société des Iles Vierges britanniques, British Virgin Island, NDLR] ait été créée à l'origine par le fameux cabinet Mossack Fonseca, mais nous n'avons jamais eu de contact direct avec celui-ci, tout ayant été géré par un cabinet Hong-Kongais", ajoute-t-il.

"Voilà l'histoire d'une entreprise française qui a investi en toute légalité en Asie. Bien évidemment, le Front nationaln'a rien à voir ni de près ni de loin avec cette affaire privée". 

La justice française ouvre une enquête préliminaire

Des déclarations qui seront vérifiées par la justice française. Cette dernière a ouvert, lundi 4 avril, une enquête préliminaire pour "blanchiment de fraudes fiscales aggravées", à la suite des révélations, a annoncé le parquet national financier dans un communiqué.

Les systèmes d'évasion fiscale dévoilés dans cette vaste enquête journalistique internationale sont "susceptibles de concerner des résidents fiscaux français", justifie le parquet financier à l'AFP. L'enquête est confiée à l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Edouard Lamort

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/

lundi, 04 avril 2016

La prochaine crise financière se réglera sur votre dos, voici comment (Ph. Herlin)

Publié par Guy Jovelin le 4 avril 2016

crise-financiere-spoliation-comptes-bancaires

« On ne connaît pas la date de la prochaine crise financière internationale, bien sûr, mais on sait exactement comment elle va se régler : par la ponction des comptes bancaires. Désormais les choses sont claires. Nous avons parlé à plusieurs reprises de la directive européenne BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui permet aux banques en situation de faillite de se renflouer en puisant directement dans les comptes de leurs clients. C’est légal en Europe depuis le 1er janvier 2016. Plus récemment nous apprenions que les Etats-Unis s’engageaient sur la même voie au moment où la Fed abandonnait un de ses mandats originaux de 1913, celui de « prêteur de dernier ressort », des banques en difficulté, justement. Dernièrement, c’est le Canada qui a adopté ce même type de procédure en instaurant un régime de recapitalisation interne des banques.

Il s’agit d’un véritable mouvement de fond. D’autres pays ont peut être déjà adopté ces procédures d’urgence sans que les médias s’en soient fait l’écho. Nombre de pays émergents en difficulté, comme la Chine ou le Brésil, vont certainement étudier de près ces législations pour s’en inspirer. Pour le Japon, endetté à hauteur de 250% de son PIB, il s’agit désormais du seul moyen d’apurer sa dette tout en évitant l’effondrement économique.

Car l’avantage déterminant de ce nouveau procédé est bien celui-ci : éliminer les créances pourries et un endettement insoutenable, sans provoquer d’effondrement du système financier, et donc de toute l’économie. Précédemment, c’est-à-dire pendant l’entre-deux-guerres ou immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale, c’est par une vague d’inflation ou même d’hyperinflation que les Etats se débarrassaient de leurs dettes, en ruinant au passage les épargnants, et en provoquant également des faillites bancaires. 

Aujourd’hui, compte tenu de la place prise par le système financier et du poids des banques systémiques, un tel scénario déboucherait sur un effondrement économique comparable à la crise de 1929. Voici à quoi servent les lois instituant les ponctions des comptes bancaires : organiser la faillite et la remise sur pied des banques en difficulté, en l’espace de quelques jours et dans un cadre légal, sans que l’économie réelle ne soit trop durement affectée. Au passage, l’épargnant y aura perdu tout ou partie de ses économies, mais le gouvernement et les médias lui expliqueront que « pour éviter un krach économique majeur, et que vous perdiez ainsi toute votre épargne, on va vous en ponctionner 50% », sous-entendu « estimez-vous heureux, ça pourrait être pire ». Le plancher de 100.000 euros – présenté aujourd’hui comme une protection – aura été allègrement enfoncé, tout le monde aura été touché étant donné que le « Fonds européen de garantie des dépôts » peine à se mettre en place, et qu’il sera de toute façon sous-dimensionné (43 milliards d’euros, pour toute l’Europe, une blague).

Outre la ruine des épargnants, le problème est que cette procédure consistant à se servir dans l’épargne des particuliers et des PME ne règlera rien sur le fond : les déficits publics et la course à la dette reprendront de plus belle, les banques systémiques (« too big to fail ») seront toujours aussi instables, et une fois passé le répit apporté par cet apurement géant, quelques années plus tard, il faudra recommencer. Mais de cette façon, le système « Etats surendettés-banques systémiques » se sauve lui-même et peut continuer sa vie, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine ».

947347_1298092473553310_7072657903208260623_n

Philippe Herlin, Goldbroker.fr, le 31 mars 2016

Les taxis ont bloqué les bus et le tramway ce lundi matin à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 4 avril 2016

Les taxis qui manifestent ce lundi à Toulouse ont bloqué dès 5h30 les dépôts de bus et du tramway, empêchant la mise en circulation sur le réseau. Seul le métro fonctionnait. Vers 7h30, la reprise du trafic était "progressive". 

 
© MaxPPP

© MaxPPP

 
C'est une surprise : les bus et tramways de Toulouse n'ont pas débuté leur service ce lundi 4 avril en raison de la manifestation nationale des taxis qui se tient dans la ville rose au même moment, les chauffeurs de taxis ayant décidé de bloquer les dépôts de Tisséo.

Tisséo a annoncé à 5h30 que la circulation de l'ensemble des bus et des lignes T1 et T2 du tramway était "suspendue".
 

LE DESSIN DU JOUR !

12932714_1304838226212068_9126193704488356973_n

 

Leblogalupus