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mardi, 29 novembre 2016

France : prières de rue à Lagny-sur-Marne, «Certains parlent de descendre avec leur carabine»

 Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2016

lagny-sur-marne-600x375« Ces histoires de prières de rue, je ne sais pas comment ça va finir. Les gens sont tellement exaspérés que ça peut péter à tout moment : certains parlent de descendre avec leur carabine. » Ainsi s’exprime auprès de l’AFP le directeur de cabinet du maire UDI de Lagny-sur-Marne, une ville de 20 000 habitants en Seine-et-Marne, à proximité de Disneyland.

L’Agence France Presse consacre une large dépêche aux tensions qui montent à Lagny un an après la fermeture de la mosquée radicale dans le cadre de l’état d’urgence. Vingt-deux interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence d’« individus radicalisés » avaient été prononcées. Depuis, les musulmans prient « entre l’école maternelle et une pizzeria », et les « radicaux » sont toujours là :

« Parmi les prieurs, certains ont des dossiers chargés. Assigné à résidence depuis le début de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre 2015, l’un d’eux, qui demande l’anonymat, a purgé deux mois ferme cet été pour avoir dérogé au triple pointage quotidien au commissariat. […] Des « notes blanches » des services de renseignement, consultées par l’AFP, présentent ce jeune homme de 31 ans comme « un militant projihadiste » […] Selon ces documents, le jeune assigné à résidence a été arrêté à la même période à la frontière hongroise, alors qu’il tentait de rejoindre la zone irako-syrienne. »

L’AFP rapporte également que, « en septembre, une violente altercation a éclaté entre une personne âgée et un fidèle de la mosquée fiché S. Au coeur du différend : une remarque sur le voile intégral (niqab) de la compagne de ce dernier ».

Le jeune homme de 27 ans, « dont le nom apparaît aussi dans le dossier de l’attentat contre une épicerie casher à Sarcelles en 2012, a écopé de six mois de prison pour avoir frappé le vieil homme, selon une source judiciaire. Dans un souci d’apaisement et de discrétion, l’affaire a été jugée rapidement, souligne cette source ».

Source : http://fr.novopress.info/202043/prieres-rue-lagny-sur-mar...

lundi, 28 novembre 2016

REINFO : LE JOURNAL HEBDOMADAIRE

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2016

Irlande. Le Irish National Party veut interdire le pays aux musulmans

Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2016

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23/11/2016- 07H00 Dublin (Breizh-info.com) – Un nouveau parti, The Irish National Party, a été lancé en Irlande, à Dublin, courant novembre 2016, lors d’une conférence de presse (perturbée par quelques militants antiracistes).

Son leader Justin Barrett, entend notamment interdire totalement l’accès à l’Irlande pour les musulmans. Ce dernier, qui est par ailleurs un militant anti-avortement, mais également un partisan d’une Irlande réunifiée, a déclaré : « nous avons besoin de contrôler chaque personne qui vient dans notre pays. La plupart d’entre eux, sur un simple coup d’oeil, vous pouvez savoir si ils sont menaçants ou pas » a-t-il déclaré.

 Justin Barrett souhaite instaurer les contrôles au faciès, pour protéger la population irlandaise. « C’est quelque chose que la police utilise dans le monde entier pour assurer la loi et l’ordre. Les libéraux condamnent cela, mais l’absence de contrôle en France a provoqué des meurtres et du chaos (…). Tout le monde est inquiet. Nous essayons de sauver des vies. Les familles qui ont perdu des êtres chers en France sont traumatisées. Les contrôles au faciès protègent la population » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le Irish Times.

Justin Barret a par ailleurs annoncé que le National Party présenterait des candidats lors des prochaines élections en Irlande, et que son parti s’opposait au mariage homosexuel, mais pas aux homosexuels ; « ce qui se passe dans la vie privée des gens entre deux adultes consentants ne regarde personne, mais le mariage pour tous est lui du domaine de la sphère publique ».

Par ailleurs le National Party – qui entend expulser de nombreux immigrés d’Irlande en cas d’arrivée au pouvoir – dénonce également la dictature de l’Union Européenne, et dénonce l’ascension du multiculturalisme dans la société irlandaise. Lors de l’interview qu’il a donné à une radio irlandaise, il s’en est également pris à l’immigration d’Europe de l’Est, y compris celle de l’Union Européenne.

Le président du nouveau parti – qui n’a jusqu’ici pas d’équivalent dans l’histoire de l’Irlande – a par ailleurs expliqué être financé par des donateurs, et avoir récolté plusieurs dizaines de milliers d’euros pour le lancement, tout en refusant de donner un nombre d’adhérents ; selon la presse irlandaise le National party ne regrouperait que quelques dizaines d’adhérents pour le moment.

Irish National Party ne possède à l’heure actuelle ni site Internet, ni page Facebook, et a vu un de ses meetings d’information annulé par le Merrion Hôtel de Dublin, qui devait l’accueillir.

Son lancement alors que Donald Trump vient de remporter la présidentielle américaine, que M. Hofer est en passe de gagner en Autriche, ou encore que le Brexit a été voté au Royaume-Uni pourrait toutefois contribuer à une ascension significative du parti dans les prochains mois.

Justin Barret avait disparu de la vie politique irlandaise depuis le début des années 2000, alors qu’il menait à l’époque campagne contre l’avortement en 2002 (référendum). Coup de communication ou réelle volonté de construire un mouvement politique nationaliste et conservateur en Irlande ? Réponse dans quelques mois …

 

Source : breizh-info

Présidentielle : deux sondages placent Fillon devant Marine Le Pen au premier tour

 Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2016

Par le 27/11/2016 

dimanche, 27 novembre 2016

150 policiers "libres et indépendants" manifestent à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 27 novembre 2016

Par VA. Publié le

A l'appel du "Collectif libre et indépendant de la police" (Clip 31), qui a déposé ses statuts vendredi à la préfecture de Haute-Garonne, environ 150 policiers ont défilé, en dehors d'une attache syndicale, samedi dans les rues de Toulouse. Pour dénoncer notamment le "manque d'effectifs".

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

 
La manifestation des policiers en images

Ils rejettent les syndicats de police, dont ils dénoncent "la collusion avec le pouvoir", réclament  "des effectifs suffisants à Toulouse" et regrettent "la déconnection de la hierarchie avec le terrain". A l'appel du "Collectif libre et indépendant de la police" (Clip), environ 150 policiers ont manifesté samedi après-midi dans les rues de Toulouse entre Saint Cyprien et le Monument aux Morts.
© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées


Dans le cortège, nombre véhicules de police et des motards venus "certains pour encadrer la manifestation, d'autres pour la soutenir". 
Une manifestation de policiers "très encadrée" © Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées

© Jean-Pierre Duntze/France 3 Midi-Pyrénées Une manifestation de policiers "très encadrée"


Le Clip, dont les statuts ont été déposés vendredi à la préfecture de la Haute-Garonne, entendait ainsi attirer l'attention sur le "manque d'effectifs policiers à Toulouse". "Il vaudrait mieux en réaffecter un certain nombre dans leurs fonctions premières, sur le terrain, plutôt que de faire des statistiques", explique un parte-parole. Lequel s'en prend également aux syndicalistes décrits comme ayant "les carrières les plus fulgurantes" et "faisant la loi" en matière d'avancement et de mutations. Enfin, le Clip 31 dénonce une hiérarchie "complètement déconnectée du terrain". "Vous pouvez arriver commissaire à 25 ans dans la police et commander 500 ou 1000 hommes sans jamais avoir fait de terrain", regrette l'un de ses porte-parole.
50 policiers en colère manifestent à Toulouse

150 policiers ont manifesté samedi après-midi à Toulouse pour exprimer leur "colère", plus d'un mois après le début d'un mouvement de grogne au sein de la police. Ils dénoncent notamment le manque d'effectifs et la "déconnexion" de leur hiérarchie avec le terrain.


Le mouvement de grogne des policiers, qui avait démarré le 17 octobre sur les Champs-Élysées après l'attaque le 8 octobre de quatre policiers au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne), s'est essoufflé à partir de la mi-novembre.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros notamment pour de nouveaux matériels et véhicules, et promis un texte législatif fin novembre sur la légitime défense des policiers.

Cependant, des manifestations continuent d'avoir lieu à travers la France. Deux cents personnes se sont ainsi mobilisées jeudi soir devant le commissariat de Chambéry. Ils étaient également jeudi 200 à défiler à Paris entre la Concorde et l'Arc de Triomphe.