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jeudi, 10 novembre 2016

à vous, syndicalistes policiers

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2016

Publié par Chris

 

Voilà quelques jours que les policiers manifestent dans la rue. Et, pour la plupart, en dehors de tout appel syndical. Je crois que les revendications sont aussi nombreuses que le nombre de manifestants. C'est dire si la demande est importante. Et, au moins aussi important, le risque.

Oui, l'heure est grave. IL n'y a pas à se gausser de voir les flics dans la rue; encore moins lorsqu'on les voit visage masqué, pour certains manifestants. Il y a probablement à y redire; j'ai moi-même laissé place à cette parole. On peut l'entendre. Et pourtant, les policiers français ne sont pas des manifestants dans l'âme; s'ils en sont là, c'est que le moral et la confiance sont au plus bas. Y compris vis à vis de leur propre administration.

Au milieu de toutes ces demandes, l'une d'entre elles est importante, et semble rassembler de nombreux manifestants: le ras le bol du syndicalisme. Ou, plus précisément, le syndicalisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui.

Le fonctionnement syndical aujourd'hui

Soyons... soyez honnêtes, la très grosse majorité des policiers qui sont syndiqués, le sont parce qu'ils pensent que cela peut "aider", que d'être syndiqué, dans le cadre de l'avancement ou d'une mutation, voir en cas de souci hiérarchique. Il me semble loin le temps où l'on prenait son ticket par "adhésion" à un programme, à une vision.

Depuis le début, j'aurais aimé qu'un syndicat prenne sa part, se disant qu'il y avait à redire sur le fonctionnement en tandem, avec l'administration. Cette "co-gestion" de la police, telle qu'elle nous est proposée. J'aurais, de la même manière, en m'écartant un peu de mon sujet, aimé que d'autres puissent se dire que "oui", il y a des dysfonctionnements. Qu'il s'agisse de nos relations avec la magistrature, ou encore dans l'organisation de la Police nationale, voir dans les relations hiérarchiques. Mais chacun préfère se voiler la face, et concentrer l'attention sur les autres.

Vous, messieurs les représentants de nos syndicats, n'échappez pas à cette critique. Le peu que j'ai pu lire à ce sujet, émanant des organisations, a préféré, au mieux, évacuer sa propre responsabilité en la reniant, au pire n'en a même pas parlé, pour ne mieux voir que les autres problématiques. lorsqu'il ne s'est pas agi de rejeter la faute sur les voisins.

Peut-être aurait-il été de bon ton de faire une auto-critique; de dire que oui, à certains égards, les dysfonctionnements sont bien là. Non, les mutations ne se font pas comme elles le devraient. Combien de policiers attendent une ouverture de poste dans leur région d'origine, et ont vu, un matin, une liste d'affectés avec nombre de collègues bien plus jeunes? Non, les avancements non plus ne fonctionnent pas comme il se devrait! Combien de "passe-droit" appuyés par les syndicats? Combien de syndicalistes voit-on, interviewés par des journalistes à proximité d'une scène de crime? Est-ce leur rôle? Combien de syndicalistes ont trop flirté avec la politique, qu'il s'agisse par le passé (auprès de Ségolène Royal, j'ai le souvenir d’universités d'été du PS), ou même du présent (on le voit dans l'environnement proche de Nicolas Sarkozy) ? Pourquoi en est-on arrivé au point de se dire que tel syndicat est à gauche et que l'autre est à droite? Pourquoi tous ces syndicats n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord sur un tronc commun de revendications, tant la demande, l'attente et les besoins des policiers sont forts?

Mais, il faut le reconnaître, et ne pas se leurrer. Nous, policiers, où que l'on travaille, quelle que soit notre fonction, avons aussi notre part de responsabilité. Au final, adhérer à un syndicat, c'est aussi, quelque part, cautionner le fonctionnement, et entrer dans ce système. Combien de ceux qui critiquent le syndicalisme n'ont pas, à un moment donné, à leur tour, profité de ce système? Nous sommes nombreux.

Combien, dans ceux qui râlent après ces mêmes syndicats, ont tenté l'aventure, pour tenter de changer le système à la manière dont ils le voient? Là, ils sont peu nombreux. Oui, c'est une tradition bien française que de critiquer sans rien proposer. Toujours critiquer, et, lorsque l'on dit "eh bien vas-y, toi, qui a de belles idées"... se voire répondre "ah ben non, moi ça ne m’intéresse pas" !

Combien se sont demandé quelles étaient les difficultés qu'il pouvait y avoir à se rendre dans un ministère, face à un aréopage d'élites, tout droit sorties de grandes écoles, face à ceux qui, au moins à l'origine, sont flics, et non politiciens? Oui, je le reconnais, et je le pense, intégrer des concertations n'est pas chose facile, et il n'est pas du tout évident d'obtenir ce pourquoi on est venu. Oui, la fonction syndicale a aussi ses difficultés; Et, encore une fois, nombreux sont ceux qui n'en connaissent pas non plus les limites et contraintes, ne voyant que leur seule vision qui devrait être facile à appliquer, puisque la meilleure.

Et demain ?

Aujourd'hui, un mouvement policier contestataire s'est installé. Il tend à s'organiser en association. Je ne sais quel sera son devenir; puisse-t-il, juste, faire avancer les choses, c'est ce que tous les policiers souhaitent. Parce que, faut-il le rappeler, ce que nous demandons tous, finalement, c'est de pouvoir faire ce pour quoi on est payé, dans de bonnes conditions, en étant efficaces. Parce que nous sommes un maillon d'une grande chaîne, que représente la justice de notre pays. Et, aujourd'hui, le risque est réel, d'un mouvement, qui, non organisé et encadré, soit repris, ici ou là, par des mouvements et idées qui n'ont rien à voir avec la réalité de ce qu'il se veut être.

Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que ce mouvement devrait être éphémère. Parce qu'il devrait forcer syndicats et administration à se réformer. Ce devrait être, d'ailleurs, son seul but. Parce que, soyons clair, notre pays est ainsi fait et construit, que le dialogue social se noue entre les représentants du personnel, que l'on nomme "syndicats" et l'administration; à chacun d'avoir sa ligne, et se battre, auprès de ses adhérents, et plus largement auprès de tous les policiers, pour obtenir ce qu'il pense être le meilleur.

Coté syndicat, il s'agit désormais de prendre le taureau par les cornes. Celui qui osera renverser la table à laquelle il est installé aura, à mon sens, l'avantage. Mais cela passera probablement par le fait de changer les hommes, finalement de faire passer l'intérêt commun avant celui de ceux qui sont en place. Qui aura ce courage? Qui osera?  Il faudra changer les hommes (au moins en partie), changer le fonctionnement des détachements syndicaux; peut-être privilégier des 1/3 temps ou des mi-temps, plutôt qu'un détachement constant, précisément pour, toujours, garder un pied sur le terrain. Il faudra en finir avec les détachements consécutifs. Ce détachement doit être une étape dans la vie d'un policier, et non une fin en soit, quelque chose de pérenne. Syndicaliste n'est pas un métier permanent, de carrière. Qu'il soit un prélude à autre chose, comme une carrière politique, n'est pas un problème, mais chaque chose en son temps. On ne peut être délégué syndical et figure politique en même temps. Cela n'est pas concevable moralement. Il faudra également en finir avec les avancements "éclair" de certains.

Messieurs... ah oui, un petit mot en passant... combien de femmes voit-on dans les représentants syndicaux de premier ordre? une seule sur, au moins, sept syndicats.... là aussi, il y a à y revoir...

bref... Messieurs, la balle est dans votre camp. N'oubliez pas ce pour quoi vous êtes là, l'intérêt général. Notre pays a besoin de réformer. En profondeur. Et notre paysage syndical également.

A vos marques, prêt, feu...

 

Source : blog.francetvinfo

mercredi, 09 novembre 2016

Le suicide des agriculteurs multiplié par trois en 2016

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2016

Le nombre d’agriculteurs en détresse ne cesse de croître face à la crise que connaît leur secteur. La Mutuelle Sociale Agricole décide de renforcer son dispositif de prévention.

Au premier semestre, la permanence de prévention du suicide chez les agriculteurs Agri'écoutes a reçu 1.700 appels, soit une moyenne de 285 appels par mois contre une centaine par mois sur la même période, en 2015. Ce quasi-triplement est toutefois relativisé par la Mutualité sociale agricole(MSA), qui rappelle notamment que ce dispositif lancé en octobre 2014 n'a commencé à être connu qu'à compter des mois de mars/avril 2015.

Crise existentielle

L’importante crise économique agricole mène parfois les agriculteurs à s’interroger sur leur utilité. "Il y a une interrogation dans les campagnes sur le sens de notre métier : on est là pour faire quoi?", a déclaré Pascal Cormery, président de la MSA lors d'une conférence de presse mardi, allant jusqu'à évoquer une "résignation complète" des membres de la corporation. "Beaucoup de mes collègues me disent : Est-ce qu'on a vraiment besoin de nous ? Est-ce qu'on sert vraiment à nourrir la population?", ajoute M. Cormery.

354 euros par mois

Autre signe de la précarité croissante dans le monde paysan, l'explosion de la demande de primes d'activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité. Alors que la MSA attendait 60.000 demandes pour l'ensemble de 2016, elle en est déjà à 200.000 depuis le début de l'année.

L'explosion des demandes s'explique assez facilement : en 2015, 30% des agriculteurs imposés au régime réel ont eu des revenus équivalents à 354 euros par mois. En 2014, ils étaient 18% dans cette situation, relève la MSA, inquiète de l'évolution pour 2016, alors que les chiffres concernant les récoltes de l'année n'en finissent pas de dégringoler.

Les hommes ont du mal à se confier

Si, au départ, les exploitants étaient les plus nombreux à appeler pour se confier, la MSA note que ce sont désormais le plus souvent les épouses qui contactent Agri'écoutes. "Les hommes ont sans doute plus de pudeur, ou de fierté. Il est très difficile de s'avouer qu'on est en échec professionnel", explique Michel Brault, directeur général de la MSA. "Lorsqu'il n'y a plus de revenus qui rentrent, un fort endettement, l'homme n'ose plus appeler. Il se réfugie dans le travail, ne s'occupe plus des papiers, des échéances, c'est le conjoint qui est confronté à cela", ajoute-t-il.

Un dispositif riche de 900 travailleurs sociaux

"L'enjeu pour nous, c'est de passer d'une cellule d'écoute anonyme à la prise de contact directe pour pouvoir accompagner l'agriculteur", souligne M. Brault. Pour y répondre, le directeur général de la MSA compte sur ses 900 travailleurs sociaux présents sur tout le territoire mais s'inquiète des "départs en retraite" en affichant la crainte "qu'ils ne soient pas remplacés".

Concernant le dispositif de remplacement gratuit mis en place par le gouvernement pour permettre aux exploitants de souffler, M. Brault affirme qu'assez "assez peu d'agriculteurs ont demandé à en bénéficier". "L'agriculteur ne ressent pas le besoin de partir en vacances, pour lui, c'est un sentiment de fuite devant ses problèmes."

 

Source : francetvinfo

PAS DE CHÈQUE EN BLANC AU VAINQUEUR !

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2016

14938312_10211325699086156_3024604176783067157_n.jpgRéaction d'Yves Bataille (à Belgrade)

J'en vois qui postent des drapeaux américains. Ils confondent la victoire de Trump avec la défaite de Clinton. Ce n'est pas la même chose et nous ne sommes pas des américains (U$).

Ce qui est le plus important c'est la défaite de Clinton car celle-ci représente l'oligarchie financière, le complexe militaro-industriel, la domination médiatique, les Ong de Soro$, l'empire du showbiz, la dégénérescence sociétale et la guerre mondiale.

Maintenant l'Amérique ne repose pas sur un homme mais sur un système. Il faut voir ce que Trump fera de sa victoire, s'il démantèle les bases US dans le monde, s'il dissout l'OTAN et comment va se comporter l'aigle blessé dans les domaines qui importent...

 

Source : synthesenationale

Trump est élu : encore une défaite des médias français !

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2016

Résultat de recherche d'images pour "médias français"Et oui l’échec tant attendu n’a pas eu lieu. Le monde peut désormais respirer. Hillary clinton est défaite par le candidat républicain dont les médias français avaient prédit qu’il ne saurait passer la primaire républicaine, puis qu’il ferait échouer son camp.

Les incantations n’ont pas suffit à briser la dynamique de Donald TRUMP. Tant mieux ! Aujourd’hui il est permis d’espérer un consensus entre les Etats Unis et la Russie. Enfin il est possible que le monde se trouve plus tranquille. Le monde arabe notamment ne verra plus l’immense empire atlantiste souffler sur les braises de tous les conflits. Si ce renouveau politique déjà esquissé par le brexit et dont on attend une suite glorieuse avec la victoire de Norbert HOFER en Autriche venait à croître et s’amplifier, peut être est-il permis aussi de voir en Europe s’achever la stratégie du godillot (1) ? Le président normal devrait compter ses abattis, mais il faut encore que notre belle endormie de France s’éveille pour la victoire finale.

Fin du godillot, fin des traîtres ? Hillary personnifiait l’anti-Amérique, ouverte sur le monde, fermée à son essence. La même chose en France entrainerait la disparition du front républicain. Plus globalement, le PS a genoux, le RPRUMPRépublicain revenu à son néant, rêvons à une place enfin libre pour les souverainistes aimant la France et ses régions. Aujourd’hui il est prouvé que l’alliance des gens de bonne volonté permet le retour de l’Espérance. Exit la polluante immigration, la nécrosante économie libérale, la dévastatrice idéologie « pédagogiste ». Plus de propagande d’état, le citoyen est libéré. Le totalitarisme est défait.

OUI ! Aujourd’hui, il est permis d’espérer. Jamais les auspices ne furent plus favorables depuis la libération. Français, il nous reste le plus dur à faire : mettre à bas l’édifice socialisto-maçonique qui détruit notre France charnelle. La source du mal est chez nous. Pas de quartier, nous la détruirons.

  • Le godillot la représente la volonté malsaine de paraître toujours dans la posture de David face à Goliath, mais complaisant dans sa faiblesse. Le summum de cet état d’esprit est bien sûr François HOLLANDE, le normal 1er des français. Mais les signes de cet invraisemblable abaissement sont à chercher dans cette faiblesse caractéristique de l’occident. Refus de son héritage glorieux, affaiblissement du pouvoir, affadissement de la vie publique (le politiquement correct). La crise migratoire a été possible par le seul refus de combattre l’origine en amont. Effectivement les citoyens français et européens paieront les pots cassés.

Ecrit par Marc-Antoine Hennet

Le Parti de la France Gers

mardi, 08 novembre 2016

Daech attaquera en Europe pour compenser ses défaites en Syrie et en Irak

Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2016

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Des sources dans des services de renseignement ont confié au quotidien espagnol ABC que par ces attaques, Daech voulait empêcher la démoralisation dans ses rangs.

Les sources du quotidien rappellent que le premier anniversaire des attentats terroristes de Paris approche (13 novembre).

« L'État islamique trouve nécessaire que quelque chose ait lieu et chaque jour il y a toujours plus d'éléments indiquant qu'une attaque se prépare », affirment-t-elles.

Jeudi dernier, après un an de silence, le chef de l'État islamique Abou Bakr al-Baghdadi a appelé les combattants à résister jusqu'au bout à Mossoul, mais aussi à faire des ravages et faire couler des fleuves de sang sur la terre des infidèles.

Des terroristes en Syrie et en Irak encouragent de plus en plus souvent leurs complices en Espagne. Bien que les services de renseignement n'excluent pas que ces appels fassent partie d'une stratégie de propagande de Daech.

« Les cibles visées seront des foules non protégées (des attaques dans des stades, théâtres, salles de concert ou dans les moyens de transport). L'exemple de Nice prouve que pour causer de grands dommages, il n'est pas nécessaire d'avoir des armes, il suffit d'avoir de la détermination », signalent les experts.

En plus, la victoire militaire, qui n'est pas du tout proche selon les sources, ne signifie pas que le terrorisme islamique disparaîtra, car la base idéologique de ce phénomène est la religion ou, plutôt, « son interprétation pathologique ».

Il y a quatre ans, les États-Unis ont déclaré qu'Al-Qaïda avait été détruit après l'élimination d'Oussama ben Laden et la destruction des bases terroristes en Afghanistan. Cependant, cette organisation criminelle reste en vie et une organisation plus puissante, l'État islamique, a vu le jour.

Les experts estiment que suite à la perte de ses territoires, Daech « entrera dans la clandestinité », ce qui est typique pour une organisation terroriste. Celle-ci changera ses lieux de stationnement et se basera évidemment en Libye, en Algérie et dans le Sahel. En outre, le retour de Syrie et d'Irak de milliers de combattants possédant une riche expérience militaire représente une grave menace pour l'Europe.

Pour l'État islamique, les combattants étrangers revêtent une grande importance parce qu'ils alimentent les rangs d'une police religieuse qui doit forcer les gens à vivre contre leur gré conformément aux interprétations radicales de l'islam.

La source du quotidien espagnol signale que le scénario de retour est possible, mais l'État islamique ne veut pas quitter la Syrie pour des raisons religieuses, politiques et idéologiques. Il se sent bien dans ce pays et n'abandonnera pas la région même si le pays tout entier est placé sous le contrôle du gouvernement.

« Tout de même, son objectif majeur, outre le maintien de ses positions, a toujours consisté à se propager en Europe occidentale, en Libye, en Afghanistan et au Mali », affirme la source.

Enfin, l'État islamique a un autre avantage de taille. Nombre de ses dirigeants sont issus du renseignement irakien, ils sont bien formés et connaissent parfaitement leurs ennemis. « Ils savent ce que ces derniers pensent, quelles seront leurs actions et ils les anticipent. Il ne faut pas penser que ce sont des idiots. Ils ont une stratégie monstrueuse bien réfléchie », conclut la source.

Article repris de : sputnik.news

 

Source : lesobservateurs