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mardi, 03 octobre 2017

GUERRE CIVILE ? Une enseignante française témoigne

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2017

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Nos lecteurs nous prient de publier :

Ceux qui ne voient pas une guerre civile d'ici 20 ans sont des naïfs, car un beau jour on ne pourra pas éviter de faire respecter l'ordre par la force...

France : une enseignante témoigne sans langue de bois du désastre de l’éducation des enfants musulmans en 2017 :

Je suis enseignante (prof d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans. J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux Zep et un établissement classé zone violence.
J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6ème à la 3ème) plus de 4.000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut.

 Vous prétendez que les populations des banlieues sont « mises au garage dès le collège et le lycée » ?
Que « le socle d’une société épanouie est l’éducation » et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ?
 Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !
Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits français de souche. Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…)
 Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3ème, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français). Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ?
 Le français est pour eux une « langue étrangère » , la langue des « mécréants » comme ils aiment à me le répéter.
Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant « génération sacrifiée » :
Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à dispositions de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations).
 Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI d’une valeur totale de 100.000 euros - un dans chaque classe -, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaires et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires ( musées, voyages en Espagne, en Italie, en Angleterre et en Allemagne, pris en charge par le foyer socio-éducatif ) etc, etc, etc… Je continue ?
 Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges.
Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la France à la bouche. Leur seule référence est « le bled ». Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté.
 Leur communautarisme rend inopérant toute tentative d’instruction et d’intégration. Quel que soit le sujet que j’aborde, en Histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot « laïcité » en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter.
La plupart des collègues ont abdiqué depuis longtemps.Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale.
 J’ai renoncé. Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des français, des juifs, des femmes, des homosexuels… L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’Etat islamique et de la charia.Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les « sous-chiens » et les « faces de craie » comme ils nous appellent.
 Renvoyons les dans leur pays d’origine. Si vous aimez le vôtre …
 Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous seriez mortifié.
 
M. F. (nom connu de la rédaction)
 

Terrorisme : la faute à pas de chance !

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2017

Rédigé par notre équipe le 02 octobre 2017

Les jours se suivent et se ressemblent terriblement. La France est un vaste champ dans lequel les terroristes s’en donnent à cœur joie tandis que les autorités détournent le regard. Le nouvel attentat perpétré hier à la gare Saint-Charles de Marseille rappelle cette triste réalité. Les « Allah akbar » sont scandés dans nos rues, mais il est de bon temps de parler d’ « internationale terroriste ». La classe politique est plus prompte à partager son émoi qu’à régler un problème sécuritaire pourtant en grande partie maîtrisable.

« La France va devoir vivre avec le terrorisme ». Manuel Valls, Premier ministre, expliquait au lendemain de la tuerie de Nice que le terrorisme était devenu consubstantielle à la France et qu’au fond, il fallait subir et être assez chanceux pour ne pas trouver la mort en allant acheter son pain ou en ayant l’idée saugrenue d’assister à un spectacle. Cette chance, deux jeunes femmes ne l’ont pas eu hier alors qu’elles se trouvaient devant la gare SNCF de Marseille. Une égorgée, l’autre éventrée par un individu qui crie « Allah Akbar ».

Le carnage aurait pu être plus grand encore si les militaires de la force Sentinelle n’étaient pas intervenus rapidement et n’avaient pas éliminé ce terroriste décidé à leur planter sa lame dans le corps. Les militaires français ont fait preuve de leur courage et de leur utilité, mais le redéploiement voulu (il faut comprendre par « redéploiement » l’arrêt de leur mission de surveillance et de protection) suivra son cours. En attendant, deux innocents sont à ajouter au tableau macabre du terrorisme en France. Des victimes qui se succèdent et des terroristes qui ont toujours un profil qui illustre le laxisme de l’Etat et de la Justice.

Un laxisme coupable

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un fiché S, mais d’un délinquant multi-récidiviste en situation irrégulière sur le territoire français. De nationalité tunisienne, le terroriste du jour n’a peut être pas réussi à s’intégrer à une nation française décidément trop raciste et islamophobe… Encore une « chance pour la France » qui n’a pas trouvé sa voie ou celle du moins qu’avait en tête la gôche morale. Cette même gôche qui a refusé de parler d’un attentat islamiste après les faits. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur à la vision déficiente, tweete instantanément qu’il se rend à Marseille. Pour y faire quoi ? Pour expliquer qu’il faut continuer dans la pas d’amalgame et qu’il est difficile de mettre cet attentat sur le dos de l’islamisme radical ? Il est vrai que des meurtres au cri d’Allah Akbar peuvent faire penser à la piste basque…

Le gouvernement préfère entrer dans la ritournelle de l’émotion et attend sagement que l’Etat islamique revendique l’attentat. C’est désormais chose faite, mais rien, encore une fois, ne sera entrepris pour que de tels massacres n’aient plus lieu. Est-il possible de prévenir toutes les attaques sur notre sol ? Malheureusement, les politiques ont raison en affirmant que non. Toutefois, bien des vies auraient pu être épargnées si l’exécutif et la Justice remplissaient leur mission. Des centaines, si tous les fichés S, multirécidivistes, djihadistes de retour de Syrie et sympathisants islamistes déclarés étaient neutralisés et non libres de préparer des attaques et vivant des allocations.

Les bien-pensants répondent qu’un état de droit ne peut pas mettre en prison des individus qui n’ont pas encore tué. La France ne doit pas devenir une expression réelle de Minority Report. L’argument est faux est sert les actions terroristes. Un individu qui a déclaré sa joie de voir des innocents mourir sous les coups du terrorisme a sa place en prison jusqu’à la fin de ses jours. Ceux qui sont déjà passés à l’action, plus encore. L’Etat de droit devient synonyme de déliquescence morale et de trahison du peuple. Un peuple qu’on égorge et qui n’a droit qu’à une émotion feinte. Les cadavres pourront s’accumuler sous les fenêtres des ministres, la réponse des autorités ne changera pas tant qu’un grand coup de balai ne sera pas donné.

 

Source : 24heuresactu

Grand remplacement en deux dessins

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2017

L’islamisation

Le Grand remplacement

« Je viens de votre futur ! » (Vladimir Konstantinovitch Boukovski)

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

Las Vegas : le meurtrier serait un blanc, les journalistes exultent

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2017

Source :contre-info

images.jpgPas un journaliste de France ne précise la race des jihadistes qui massacrent nos compatriotes, ils s’arrêtent aux nationalités administratives. Les commissaires médiatiques jubilent lorsqu’ils peuvent préciser qu’il est Français, et se renfrognent lorsque les noms sont diffusés. Après l’attentat de Nice, ils avaient tellement peur de la réaction des Français, que certains gros médias souhaitaient ne plus divulguer les identités des jihadistes ! Mais lorsqu’il s’agit d’un blanc, la joie éclate : 
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lundi, 02 octobre 2017

LE GRAIN DE SEL DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2017

Le grain de sel de Jean-Claude ROLINAT

Le pseudo référendum illégalement organisé le dimanche 1eroctobre par le gouvernement régional de la Catalogne espagnole, s’est achevé dans la confusion et le ridicule. La Généralitat a, toutefois, gagné la bataille des images, et c’est important vis-à-vis de l’opinion publique locale et internationale. On connait, selon le slogan d’un célèbre magazine parisien, « le poids des mots, le choc des images ».Les photos et les films de policiers chargeant des manifestants, s’emparant d’urnes ou empêchant des électeurs « d’accomplir leur devoir » sans ménagement aucun, - mais connait-on une police qui agirait avec des « gants de velours ?-, ont tourné en boucle ce même dimanche 1/10 tant sur les réseaux sociaux que sur les chaines d’informations en continu. A noter que les membres des forces de l’ordre étaient surtout des Gardes civils ou des policiers nationaux rameutés de tout le pays,- pour la petite histoire logés sur des bateaux en rade de Barcelone, les hôtels étant complet ou refusant de les héberger !-, plutôt que des hommes appartenant à la police régionale, les Mossos d’Esquadra (1). Manque de confiance, risque de collusion, mauvaise volonté dans l’exécution des ordres ? Sans doute un peu tout cela mon général ! 

Madrid ne peut pas accepter un précédent qui ferait éclater l’Espagne ! 

Après la chute du régime franquiste par la disparition de son fondateur Francisco Franco Bahamonde, lequel avait assuré pendant presque quatre décennies la stabilité dans un pays ravagé par la guerre civile de 1936 à 1939, l’introduction d’un régime démocratique « à l’occidentale » qui se substituait à  «celui de la « démocratie organique », permettait aux provinces espagnoles d’accéder à l’autonomie interne. Avec, toutefois, des statuts différents et un degré de compétences variable d’une région à l’autre, Galice, Catalogne et Pays Basque étant en pointe en raison, d’abord, de leur langue locale . Mais est-ce à dire que chaque peuple ayant un idiome, un dialecte, voire une langue spécifiques, aurait automatiquement le droit d’accéder à l’indépendance ? Dans ce cas ce n’est pas 194 pays membres que compterait l’Organisation des Nations Unies, mais mille, deux mille, trois mille et plus ! Rien que l’Inde et la Suisse, cette dernière n’étant qu’observateur à l’ONU, auraient respectivement droit, alors, à 18 et 4 sièges, un par « Etat linguistique » ! Et que dire de la Russie ou du continent africain ! Le morcellement des Etats-Nations en diverses entités politiques n’est pas sérieux, c’est même un facteur dangereux de divisions entre les peuples et un encouragement donné aux forces de la finance mondiale prêtes à s’emparer d’entités au format plus modeste, donc plus faibles à résister. Déjà, « on » nous dit que l’union des pays européens est une nécessité vitale pour pouvoir faire face à la concurrence des grands empires, Inde, Chine, Etats-Unis, Russie, alors que penser de micro Etats, même si, dans le cas catalan, nous avons à faire face à un « pays » de 7 millions d’âmes grand comme la Belgique ? L’Espagne est un vieux pays d’Europe, qui s’est un peu construit comme la France, autour d’un noyau central – Madrid et la Castille – par la volonté d’une dynastie. La volonté d’union du peuple espagnol ne fait aucun doute et même les résidents de Catalogne ne sont pas unanimes derrière la meute séparatiste du Président du gouvernement régional, Carles Puigdemont. Les sécessionnistes, regroupés au sein d’une coalition « Ensemble pour le Oui » » qui va des extrémistes de gauche d’Esquerra républicana aux « modérés » de la droite et du centre de Convergence et Union (CIU), totalisent 83 sièges sur 135 au Parlement de Catalogne, un vaste bâtiment à la façade rose ajourée d’arcades. L’opposition ou « unionistes » est composée de représentants des partis nationaux traditionnels, Parti populaire de Mariano Rajoy, Parti socialiste (PSOE) et les centristes libéraux/libertaires de Ciudadanos. Un sondage réalisé en novembre 2016 par l’institut CEO donnait 44,9 % de Oui, 45,1 % de Non et 10 % d’indécis. Un mois plus tard, l’écart se creusait encore un peu plus entre les « séparatistes » et les « unionistes ». La vérité nous oblige à reconnaitre que, juridiquement, le gouvernement de Madrid est dans son droit, la loi espagnole ne prévoyant pas de référendum « d’autodétermination » pour ses provinces. Les autorités catalanes, par ailleurs, n’ont pas facilité la publicité en faveur du Non, favorisant exclusivement la propagande pour le Oui. Elles ont même placardé des affiches représentant le général Franco disant « ne votez pas le 1er octobre » ou « Non », pensant s’en servir comme d’un repoussoir. Il y eut même ici, en France, sur les ondes de la chaine « C News » le samedi matin 30 septembre, la curieuse prestation de l’ambassadeur d’Espagne présentant face aux caméras une photo du même général remettant un trophée au Barça, le club sportif catalan qui est, on le sait « mas un club », « plus qu’un club », une véritable institution à Barcelone. Pour « culpabiliser » les Barcelonais ? Les résultats, plus ou moins 90 % de votes positifs à l’heure où ces lignes sont écrites, ne sont absolument pas le reflet de l’opinion catalane, la consultation s’étant déroulée dans les conditions que l’on sait, et les partisans du Non l’ayant boycottée. Cette consultation ne peut avoir aucune valeur juridique. Si Madrid entrebâillait la porte pour ce type de « plébiscite », la péninsule risquerait de voler en éclat et la démocratie représentative avec l’armée, la Guardiacivil et toutes les forces hispaniques centralisatrices ne l’accepteraient pas. 

La Catalogne pourrait-elle vivre toute seule ? 
On a soulevé l’hypothèse d’une déclaration unilatérale d’indépendance par le Parlement régional et, dans la foulée, celle de la « République ». D’abord cet Etat ne serait pas reconnu par ses voisins immédiats ni par les autres partenaires de l’Union européenne. Quant à l’économie catalane si florissante parait-il, n’oublions pas que ces 4 provinces du nord-est de l’Espagne ont une dette de 7,5 milliards d’Euros, soit 35,7 % du PIB, et que ce nouveau « pays » importerait plus qu’il n’exporterait. (Si ses frontières n’étaient pas bloquées par les pays voisins, comme celles du Kurdistan le sont et  qui est un peu dans le même cas par exemple, par rapport au pouvoir central) .L’Eldorado catalan n’est pas aussi brillant que ses « thuriféraires » veulent bien le dire, le taux de chômage est tout de même de 14,85 %, et nombre de capitaines d’industrie songeraient à s’exiler en cas de séparation avec l’Espagne. Les indépendantistes  démontrent leur indéniable force populaire avec la grève générale et la floraison de drapeaux rouges et jaune qui émaillent les cortèges. Mais la majorité – ou minorité ? – silencieuse ne descend pas forcément dans la rue, même si, ici ou là, des patriotes espagnols ont courageusement exprimés leur refus d’un divorce. 

Un référendum peut en cacher d’autres 

En Amérique du Nord, les Québécois se sont exprimés déjà deux fois sur leur « souveraineté-association ». La majorité des électeurs, dans les deux cas, ont dit non à la séparation d’avec le reste du Canada. En Ecosse aussi, le peuple s’est prononcé sur la sortie du Royaume-Uni, là aussi pour dire Non. Il y a une étonnante caractéristique qui réunit tous ces partis : ils sont, dans leur ensemble, de tendance social-démocrate  et résolument immigrationnistes. Le Parti Québécois ne considère-t-il pas qu’est Québécois tout résident parlant le Français ? Madame Sturgeon à Edimbourg, leader du SNP et Premier ministre local, considère également qu’est Ecossais tout habitant de l’Ecosse et les « rebelles » catalans ne se félicitent-t-ils pas d’avoir 500 000 musulmans sur leur sol ? On est loin du sentiment identitaire qui devrait caractériser, logiquement, tous ces mouvements séparatistes. Toutes ces entités provinciales européennes,  comme  l’Ulster, la Flandre, la Wallonie ou les régions italiennes à statut spécial, bénéficient d’une large décentralisation et d’une capacité à se gouverner elles-mêmes dans de   nombreux  domaines. Tout peut être amélioré dans le sens d’une plus grande autonomie encore, mais il est une ligne rouge à ne pas franchir. C’est ce que les multiples partis ou organisations séparatistes refusent d’admettre, à commencer, chez nous, par les ultra-minoritaires partisans d’un Etat corse. Il existe au septentrion de l’Europe un archipel tranquille, qui flotte entre ciel et mer, qui aurait pu être au début du XIXème siècle le prétexte à une guerre terrible entre la Suède et la Finlande naissante. La sagesse et le pragmatisme l’ont emporté. Les populations suédoises de l’archipel des iles Åland ont été politiquement rattachées à la Finlande, mais les Alandaisjouissent d’une autonomie totale dans TOUS les domaines, à l’exception de la monnaie, des affaires étrangères et de la défense. Dans les Caraïbes, le statut de Porto-Rico est également à méditer : l’ile a toujours refusé l’indépendance tout en souhaitant rester associée au grand frère américain. Bien plus loin encore, les iles Cook dans l’océan Pacifique sont heureuses de leur statut d’Etat associé à la Nouvelle-Zélande. Toute disposition permettant à un peuple de réaliser pleinement son d’identité tout en respectant l’intégrité d’un cadre national, est la bienvenue. Cela nous entraine bien loin de l’Espagne, certes, mais ne serait-ce pas une piste pour solder, par exemple, le dossier néo-calédonien ? 

Jean-Claude ROLINAT

  

(1) Force créée en juillet 1983 dont l’origine historique remonterait au XVIIIème siècle. Ses 17 à 18 000 hommes assurent les fonctions d’une police civile classique – circulation, enquêtes criminelles, protection.  Elles ne se substituent pas, toutefois, à la police nationale ou à la garde civile qui restent les piliers policiers de l’Etat espagnol.