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dimanche, 04 mars 2018

Un « soixante-huitard » jugé à Rouen pour agression sexuelle sur une jeune femme : « Ça ne me choque pas »

Publié par Guy Jovelin le 04 mars 2018

Par  le 03/03/2018
 

 

« Monsieur est resté bloqué dans les années 1970 », a constaté la procureure de la République vendredi 2 mars 2018. Elle détaillait les faits d’agression sexuelle et de harcèlement pour lesquels un habitant d’Arelaune-sur-Seine (Seine-Maritime) était jugé, à Rouen (Seine-Maritime). Âgé de 70 ans, il avait essayé d’obtenir les faveurs sexuelles d’une jeune femme de 19 ans, fille d’un couple d’amis, qu’il hébergeait pendant qu’elle travaillait dans une boulangerie. (…)

Vol de téléphones portables à Toulouse : 4 ans de prison pour l’agresseur, un migrant clandestin congolais

Publié par Guy Jovelin le 04 mars 2018

Par  le 03/03/2018

C’est devenu un sujet récurrent : les vols de téléphones portables. Jeudi, devant le tribunal correctionnel de Toulouse, un homme de 30 ans a été condamné à 4 ans de prison.

C’est d’ailleurs à ce sujet qu’un homme de 30 ans vient de comparaître devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Du 26 juillet 2017 au 11 janvier 2018, cet homme d’origine congolaise a dérobé plus de 9 téléphones portables. Des vols simples parfois aggravés avec des scénarios similaires et une seule et même cible : les femmes. Bien souvent, à proximité des stations de métro, c’est à bord de son vélo, capuche sur la tête, qu’il venait arracher le sac à main de ses victimes. Il récupérait les téléphones portables – de marque Samsung de préférence – parfois les cartes bancaires et prenait la fuite. Ils en gardaient quelques-uns, en revendaient d’autres, entre 100 et 150 € «au black» ou dans une boutique.

Mais parfois, pour arriver à ses fins, le voleur se montrait plus virulent. «Je marchais dans la rue avec une amie. D’un coup, il est arrivé derrière moi, il a mis sa main sur ma bouche comme pour me faire taire et m’a plaqué au sol. Puis, il est parti avec mon sac», a expliqué une des victimes à la barre, encore traumatisé par ce moment.  (…)

 

samedi, 03 mars 2018

Slovaquie. Roberto Fico : « Les femmes ont besoin de plus de protection, de plus en plus de migrants arrivent en Europe »

Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2018

robert_fico
 

« Les femmes ont besoin de plus de protection car de plus en plus de migrants arrivent en Europe ». Ces propos, qui feraient scandale en France, sont de Roberto Fico, premier ministre slovaque, de gauche.

Le Premier ministre a par ailleurs répété qu’il refusait de permettre l’émergence de « communautés musulmanes revendiquées en Slovaquie « , tout en annonçant que la Slovaquie ne ratifierait pas la Convention d’Istanbul dans son ensemble (sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique), incompatible, selon lui, avec la définition du mariage inscrite dans la Constitution.

« Aussi longtemps que je serai Premier ministre et qu’il y aura le moindre doute sur l’interprétation de la Convention d’Istanbul, et à moins que les dispositions de la Convention ne soient pleinement conformes à la définition du mariage comme d’une union entre un homme et une femme, je n’accepterai jamais la ratification », a-t-il déclaré à la presse.

Le Parlement slovaque avait adopté le 4 juin 2014 un amendement à la Constitution qui définit le mariage comme « union exclusive entre un homme et une femme« .

« La convention parle de stéréotypes et d’égalité entre les sexes dans le sens de l’élimination des rôles dits traditionnels de l’homme et de la femme dans la famille. Cela soulève des doutes. Nous ne pouvons pas ratifier quelque chose au niveau international qui est contraire à la Constitution de la République slovaque« , a-t-il dit.

Au lieu de ratifier la Convention d’Istanbul dans son ensemble, Fico propose d’introduire des lois nationales qui renforceraient la protection des femmes contre la violence domestique. « Toute violence à l’égard des femmes est inacceptable et n’ a pas sa place dans notre société », a déclaré Fico, cité par le quotidien Sme, précisant que la protection des droits des femmes était particulièrement importante à une époque où les migrants extra européens arrivent en Europe et apportent avec eux des « modèles culturels et sociaux de leurs pays d’origine « , y compris la perception d’une femme devant se soumettre à l’homme.

Le 22 février, les Églises chrétiennes de Slovaquie ont publié une déclaration commune dans laquelle elles se sont prononcées contre la Convention d’Istanbul et ont demandé au gouvernement de retirer sa signature du document. Les représentants religieux, tout comme Fico, ont qualifié la Convention de « controversée ».

La Bulgarie, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a également refusé de signer cette convention rédigée par des technocrates de Bruxelles.

 

Source : breizh-info

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

vendredi, 02 mars 2018

Santé publique : le cynisme de Macron

Le mépris du paysan français

Il n’a pas se départir ni de sa morgue ni, surtout, de son cynisme lorsque ses interlocuteurs lui faisaient part de leur crainte quant à la politique du gouvernement, qu’il s’agisse de l’interdiction programmée du glyphosate ou du traité de libre-échange avec le Mercosur. Cynisme, puisque, d’un côté  il a joué, non sans motif, la carte de l’écologie et de sa responsabilité en tant que chef d’Etat en matière de santé publique pour justifier l’interdiction prochaine du glyphosate, sans pour autant que cette sortie soit préparée, tout en n’hésitant pas, de l’autre, à considérer sans aucune pudeur que le dogme libre-échangiste de l’ouverture des frontières devient subitement plus important que la santé publique lorsqu’il s’agit d’importer de la viande bovine d’Amérique latine, élevée dans des conditions sanitaires qui sont loin d’offrir toutes les garanties qu’on impose, avec raison du reste, à nos propres éleveurs — il en est d’ailleurs de même du glyphosate, puisque, tandis que les paysans français ne pourront bientôt plus en utiliser, toutefois, Bruxelles continuera d’imposer sur nos étals, avec la complicité du pays légal républicain, des produits contenant des traces de l’herbicide réputé cancérigène…

Le mépris de l’éleveur français

S’agissant du traité avec le Mercosur, ce seront plus de 100 000 tonnes supplémentaires de viandes qui arriveront en Europe d’Amérique latine, sans compter les importations supplémentaires en provenance du Canada dans le cadre du CETA,  le tout représentant plus de la moitié de la production européenne, si bien que la France « risque de perdre 20 à 25 000 exploitations » si l’Europe signe l’accord, assure Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Mais les éleveurs dénoncent surtout l’entrée sur le marché européen de viandes produites à des coûts d’autant moins onéreux que les animaux sont gavés aux farines animales, aux OGM ou aux hormones ! Ainsi le même Macron qui, avec des trémolos dans la voix, invoque sa responsabilité de chef d’Etat pour justifier l’interdiction du glyphosate est prêt à oublier cette même responsabilité dans ce qui se révélera sans doute comme un des plus grands scandales non seulement économiques, pour les éleveurs français, mais également alimentaires et sanitaires pour les consommateurs !

Le mépris du consommateur français

« On ne peut pas d’un côté, dans le cadre des états généraux de l’alimentation prôner la souveraineté alimentaire saine et durable et de l’autre côté accepter de la viande issue de productions qui ne respectent en rien tous les critères qui nous sont imposés en Europe », souligne Dominique Langlois, président de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Et ce, alors même que les scandales sanitaires entourant la viande se multiplient, notamment au Brésil. Or Macron — comme pour la SNCF sur laquelle nous reviendrons la semaine prochaine — est, on le sait, un homme très pressé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’oligarchie internationale aux dépens des intérêts français. C’est pourquoi, il souhaite boucler cet accord au plus tard d’ici la fin mars, avant le début de la campagne présidentielle au Brésil.

Puisqu’il ose revendiquer non sans cynisme sa responsabilité, eh bien, il ne faudra pas hésiter à la lui rappeler lorsque les scandales sanitaires éclateront : c’est en toute connaissance de cause qu’il les aura favorisés au nom de son dogme ultralibéral et en raison de son mépris à la fois pour la pérennité de l’élevage français et pour la santé des consommateurs français — il est vrai que lui ne mangera pas du bœuf brésilien gavé aux OGM ou aux farines animales  : cette viande-là est d’ores et déjà réservée aux Français « qui ne sont rien ».

Quand les politiques singent les SDF pour le bien de la com’

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 01 mars 2018.

On allait voir ce qu’on allait voir ! Les élus sortant de leurs logements de fonction pour dormir dans la rue avec des sans-abri et montrer aux Français qu’ils s’occupent –eux – des plus miséreux. Une opération de communication pas comme les autres, car sous prétexte d’alerter les citoyens à une situation qu’ils connaissent déjà bien, les élus ont singé le désarroi de personnes qu’ils n’entendent pas vraiment aider.  

Quel courage ! Alors qu’une vague de froid s’abat sur la France et rend hystérique nos journaleux de première classe, quelques élus franciliens (à peine dix) ont décidé de braver les températures polaires pour donner un coup de projecteur sur la situation des sans-abri. L’opération menée par Mama Sy, une conseillère municipale sans étiquette d’Etampes a fait parlé pendant quelques jours. Il fallait faire monter la sauce bien que le plat proposé soit indigeste.

De qui fait-on la com’ ?

En effet, dormir une nuit dans la rue pour montrer que la République est solidaire avec les SDF a quelque chose d’un peu dérangeant surtout dans un pays où le Secrétaire d’Etat à la Cohésion des Territoires estime qu’il n’y a que 50 SDF dans les rues franciliennes… Seuls les élites enfermées dans leur tour d’ivoire peuvent tenir de tels propos. Le Français moyen sait, lui, de quoi il en retourne. Il suffit juste de mettre le nez dehors pour comprendre que les 50 SDF sont au moins mille fois plus nombreux…

A quoi sert de dormir dans un sac de couchage le temps d’une nuit sous la lumière des caméras ? Strictement à rien même si les génies derrière cette opération pensent qu’en faisant le buzz quelques heures ils vont changer quoi que ce soit. Au lieu de dormir sur le bitume froid, ils auraient pu accueillir un SDF chez eux. Leur esprit étroit n’est certainement pas parvenu à cette option qui aurait pourtant fait parlé et vraiment aidé des dizaines de sans domicile fixe.

Oui, mais accueillir un SDF chez soi, cela fait quand même des images moins intéressantes pour les médias. De plus, le SDF aurait peut-être l’idée saugrenue de s’y sentir bien et de supplier de rester une nuit de plus. La solidarité c’est bien, mais il ne faut surtout pas qu’elle empiète sur le bien-être de nos chers élus. Ces derniers peuvent désormais se pavaner sur les plateaux télé en expliquant la mine défaite que dormir dans la rue est une épreuve difficile.

Auront-ils droit à un certificat pour cette performance théâtrale unique ? Espérons-le car il serait quand même dommage que tout cela n’ait servi à rien ! Et si d’aventure, les certificats venaient à se faire attendre, un petit coup de fil à l’Elysée pourrait arranger bien des choses. Dans ce lieu sévit un président qui joue les conteurs pour les enfants du personnel élyséen. Il s’apprête à narrer « Pierre et le loup ». Un emploi qui change peu de son travail habituel fait de sornettes en tous genres.

 

Source : 24heuresactu