Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 10 mars 2018

Harcélement sexuel. Un policier de la brigade anti-frotteurs du métro : « les auteurs que j’ai interpellés sont pour une très très grosse majorité d’origine maghrébine »

Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2018

Par  le 08/03/2018

REPORTAGE – Quatre-vingts policiers se mêlent chaque jour aux voyageurs et parcourent les lignes du métro parisien dans le but d’appréhender ces hommes qui profitent de la forte affluence pour agresser sexuellement des passagères.

(…)

Sur le quai, on peut déjà détecter les agresseurs potentiels : « Ils se positionnent en retrait, dos au mur, pour mieux repérer leur victime , décrypte Maxime, l’un des policiers. Ils peuvent laisser passer deux ou trois rames, pour soudain rentrer, ressortir, monter dans le wagon suivant… puis faire demi-tour et prendre le métro en sens inverse. Ces hommes vont rester debout, là où il y a le plus de monde, le regard dirigé vers le bas. On passe la journée à observer les gens, leur regard, les mains, le tour de la ceinture, à surveiller les comportements incohérents. Dès qu’on en trouve un bizarre, on va le filocher (le suivre, NDLR) . Avant, ces prédateurs ne se doutaient pas que des policiers pouvaient être sur eux ; aujourd’hui, ils savent. » Leurs profils ? « Tous âges – 12 à 86 ans -, tous milieux socioprofessionnels, toutes nationalités. » Costumes cravates comme joggings, mais « souvent les poches décousues, pour se caresser » . Ils sont concentrés sur le nord du réseau RATP, les lignes 2, 4 et 13. « Elles traversent les secteurs les plus criminogènes de Paris et sont empruntées par pas mal de touristes , commente Fabien, coéquipier de Maxime. Même s’il y a eu des Européens et aussi un Chinois, depuis plus de dix ans que je fais ce métier, les auteurs que j’ai interpellés sont pour une très très grosse majorité d’origine maghrébine. » Quant aux victimes, ce sont des ados comme des retraitées. Et des hommes aussi, de plus en plus.

(…)

Les migrants mineurs non accompagnés, un incontrôlable aspirateur de l’invasion

Publié par Guy Jovelin le 10 mars 2018

Les migrants mineurs non accompagnés, un incontrôlable aspirateur de l'invasion
 

Les migrants mineurs non accompagnés, un incontrôlable aspirateur de l’invasion

Par André Posokhow, consultant ♦ Il n’y a pas que les flux migratoires légaux : 262 000 titres de séjour octroyés en 2017, à s’amplifier. Les entrées illégales et clandestines contribuent de plus en plus à nourrir l’invasion. La différence est que les chiffres les concernant sont soit inconnus, soit cachés.
Depuis plusieurs années les pouvoirs publics sont confrontés à des entrées illégales que, non seulement ils tolèrent mais qu’ils encouragent. Ce sont celles des Mineurs Isolés Etrangers  (MIE) devenus grâce à la novlangue des Mineurs Non Accompagnés (MNA).
Leur flux a connu depuis deux ans une croissance qui fait exploser les budgets sociaux des départements et leur Aise Sociale à l’Enfance. Appuyé et pris en main par les associations immigrationnistes le phénomène des MIE-MNA est clairement appelé à s’amplifier et est en train de venir un énorme et incontrôlable aspirateur de l’invasion : quelques milliers il y a trois ans, 50 000 aujourd’hui , probablement 100 000 demain.


En 2014 Polémia a publié un article sur les Mineurs Isolés Étrangers (MIE) dont la conclusion était qu’«en définitive la question des MIE  apparait comme une plaie de plus ouverte au flanc de la politique migratoire de la France et des institutions sociales des collectivités territoriales. Le caractère délictueux du phénomène, la volonté délibérée des associations favorables à l’immigration d’éroder puis de détruire les obstacles à cette intrusion, la jobardise du public et la complicité des pouvoirs publics ne peuvent qu’aggraver ce nouveau flux migratoire ».

Quatre ans après, non seulement ce diagnostic est vérifié et le phénomène des MIE a empiré mais il a surtout changé de nature par ses effectifs et la charge budgétaire qu’il représente.

Le camouflage sémantique du changement de nom

Le 7 mars 2016 le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas a indiqué que la notion de mineurs étrangers isolés sera dorénavant remplacée par l’expression “mineurs non accompagnés” (MNA), piètre tour de passe-passe sémantique destiné à faire oublier que ces mineurs viennent d’ailleurs.

Des chiffres effarants : 42 000 MNA pris en charge par l’ASE en 2018 ?

Dans notre article de 2014 nous indiquions que le nombre de MIE annoncé pour 1500 serait en réalité plus proche de 8 000 en 2013.

A fin 2017, selon la protection judiciaire de la jeunesse, le nombre de MIE-MNA confiés aux départements par décision judiciaire s’est établi à environ 15 000.Pour sa part D. Bussereau président de l’Assemblée des Départements de France (ADF) a estimé dans une interview de septembre 2017 que 20 000 mineurs auxquels il faut ajouter 5 000 jeunes majeurs qui n’ont pourtant rien à faire dans le dispositif, auront été  pris en charge à la fin de 2017 parl’Aide Sociale à l’Enfance(ASE) des départements, soit 25 000, c’est-à-dire 12 000 de plus qu’en 2016.

A la demande du premier Ministre une mission bipartite (Etat/Départements) de réflexion sur les MNA (Inspection générale de l’administration, IGAS, Inspection générale de la Justice et ADF) a établi une note en janvier 2018 afin d’affiner les propositions présentées pour réformer le dispositif actuel de mise à l’abri et d’évaluation de ces jeunes. Cette note a été reprise in extenso par l’association immigrationniste infoMIE sur son site.

A la lecture d’une discrète note du bas de la page 5 d’introduction de cette note, on apprend incidemment que 71962 évaluations de minorité et d’isolement ont été réalisées en 2017. Le nombre de jeunes évalués mineurs s’établit à 41 741, soit nettement plus que les 12 000 jeunes cités ci-dessus. La différence est-elle toujours présente en France ? Probablement oui. Et quid des jeunes évalués non mineurs ?

La mission bipartite a retenu trois hypothèses de travail correspondant dès 2018 aux flux d’arrivée suivants de MNA destinés à être évalués et pour une large partie d’entre eux à être pris en charge : 40 000, 50 000 et 60 000 accueils.

Tentons d’évaluer le nombre d’individus qui seront pris en charge par l’ASE en 2018. Selon D.Bussereau, président de l’ADF, un séjour dure en moyenne 3 ans. Des 25 000 présents au 31/12/2017 2017 il devrait donc rester les 2/3 soit 17 000 en 2018. Par ailleurs on peut estimer que le nombre de cas admis à l’ASE représentera approximativement, comme en 2017, la moitié des évaluations, soit environ 25 000.

Au total le nombre de MNA pris en charge par l’ASE en 2018 pourrait être de 42 000 sinon supérieur, si aucune mesure drastique n’est prise ce qui sera l’évidence le cas. Ce chiffre ne tient pas compte des jeunes évalués, mineurs comme non mineurs, qui ne sont pas encore pris en charge par l’ASE et qui demeurent sur place sans idée de retour.

Un coût individuel considérable : entre 50 000€ et 73 000€

En 2014, France Terre d’Asile a estimé le coût de l’accueil d’un MIE à 55 000€. Or un article du Figaro.fr de 2016 a estimé le coût journalier de « ce public fragile » à plus de 200/€ jour soit 73 000€/an, identique à celui communiqué par Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, en 2014.

Ainsi, à un moment où l’on compte 6M de chômeurs et des millions de Français qui vivent dans la précarité ou la pauvreté, où des artisans et des agriculteurs se suicident en nombre parce qu’ils ne peuvent plus faire face, l ’Etat  affecte de 55 000 € 73 000€ à chaque MIE-MNA, clandestin à l’origine, sans mérite ni compétence , qui ne peut se targuer que d’avoir été pris en charge par des passeurs et leurs complices : les associations.

Un coût global écrasant en 2018 : entre 1,5Md€ et 3,5Md€

Dans un article du Figaro.fr d’E.Galliero du 16/2/2018 il est indiqué que sur la base d’un coût de prise en charge par l’ASE de 50 000€/an la facture pourrait atteindre 1,5Md€ dans 6 mois.

En revanche si l’on retient le chiffre total ci-dessus de 42 000 MNA pris en charge par l’ASE à un coût individuel de 70 000€ la facture serait alors de 3Md€ en 2018

A cela il faut ajouter le coût de l’accueil-évaluation estimé à 400M€ pour 2017. Notons que les propositions de la commission bipartite pour décharger les collectivités de cette charge entraineraient un coût supplémentaire d’environ 100M€. Soit un total de 500M€.

Au final, dans l’état actuel de ce dossier, il est envisageable, qu’en 2018, le coût global pour nos finances publiques des MNA se situera entre un minimum de 1,5Md€ et notre chiffrage de 3, 5Md€si aucune mesure digne de ce nom n’est prise.

Priorité aux MIE-MNA

Il est intéressant de parcourir la documentation sur les MIE-MNA. Nous avons cité le récent  rapport de la mission bipartite de réflexion. Les articles, les études et les témoignages que l’on trouve sur le site infoMIE apparaissent également éloquents.

Six constats peuvent être formulés.

1°- Ce qui compte avant tout c’est l’intérêt des MIE-MNA

Oubliées les notions d’intérêt général et national ! Que cette affaire fasse exploser les ressources départementales de l’ASE aux dépens de l’enfance strictement française dont les membres sont nettement moins âgés que les MNA, laisse indifférent les gouvernants. Leur souci est purement budgétaire et leurs remèdes technocratiques : transférer une partie du coût des budgets départementaux vers le budget national. A titre d’exemple, dans le rapport précité il est précisé que le nombre d’ETP nécessaires pour les futures plateformes d’évaluation est de 12,8 : travailleurs sociaux, psychologue, corps médical, secrétariat et,tout de même, un agent de sécurité

2°- Le viol de la Loi est accepté

Pour beaucoup d’entre eux, les MIE-MNA sont des clandestins et trichent sur leur âge puisque à la page 9 du rapport précité il est indiqué que sur le nombre de jeunes évalués, 50% sont majeurs. Quelle importance ? Le viol de la Loi est accepté et pratiqué par ceux qui ont été élus et sont payés pour la faire respecter.

3°- L’Etat français accepte d’être berné

Les MIE-MNA ne sont pas des « jeunes étrangers en détresse » comme  a osé le dire un article du Figaro de 2016.  Comme l’a indiqué D.Bussereau « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». L’Etat le sait parfaitement et, résolu à ne pas traiter vigoureusement le problème, accepte de faire jouer à la France le rôle de la dupe.

4°- Un système juridique favorable au phénomène

La documentation d’infoMIE montre une multiplication de textes et de règlements qui rendent toute solution énergique particulièrement difficile voire impossible. On peut être certain qu’ils seront appliqués dans un sens favorable aux MIE-MNA et qu’ils permettront d’entraver la lutte contre cette dérive massive.

5°- Le rôle des associations est crucial

Prenant le relais des passeurs, recrutant des jeunes grâce à des maraudes comme à Calais, les associations accueillent, logent, nourrissent et prennent en main les MNA. Elles les convainquent d’avoir des droits et les guident dans leurs démarches.

6°- Des collectivités territoriales laminées

Certes, nombre de collectivités territoriales crient leur détresse financière. Elles ont également à gérer au plan humain et au plan de la sécurité une population difficilement contrôlable, ethniquement hétérogène, ne parlant généralement pas le français, parfois violente et délinquante. C’est ainsi que le site Breizh-Info, très attentif sur ce sujet, a rendu compte d’une violente bagarre générale qui a éclaté à Rennes le 14/2/2018 dans la caserne Guillaudot entre MNA pour une raison futile.

En définitive, le phénomène des MIE-MNA qui constitue un des meilleurs exemples de priorité accordé à l’étranger par la classe dirigeante a changé complètement de nature du fait de son caractère de plus en plus massif.

D’une entreprise humanitaire et charitable de secours à de « pauvres orphelins égarés », il a été consciemment transformé en un  énorme et incontrôlable aspirateur de migrants adolescents et en un couloir d’invasion de plus en plus large.

André Posokhow
08/03/2018

 

Source : polemia

vendredi, 09 mars 2018

Stop à l'islamisation de la France

 

2313484183.jpg

20649802-24035622.jpg

20715289-24073615 (1).jpg

Fake News. Quand la Dépêche du Midi transforme les Français d’Algérie en « migrants »

Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2018

migrants
 

08/03/2018 – 19h15 Mazamet (Lengadoc Info) – Prise la main dans le sac ! La Dépêche du Midi vient de donner un bel exemple de propagande médiatique en faveur des migrants. Décryptage…

Les Pieds-noirs d’Algérie, des migrants ?

Ce mercredi, la Dépêche du Midi a publié une brève qui aurait presque pu passer inaperçue. Un article anodin annonçant une conférence de Muriel et Yves Carchon, auteurs de l’ouvrage « Les premiers colons français en Algérie » le 15 mars prochain à Mazamet (Tarn). Un événement organisé par l’association J’Mlire et l’Amicale des Pieds-noirs de Mazamet.

Une conférence donc historique sur l’arrivée au milieu du XIX ème siècle des premiers Français en Algérie, alors colonie française depuis 1830.

Mais la Dépêche du Midi n’a pas pu s’empêcher d’apparenter ces premiers colons à des « migrants ». Un terme absolument anachronique et qui, de plus, est totalement faux.

S’il est difficile de trouver une définition précise du terme « migrant », la plupart des organismes internationaux sont très clairs sur un fait, à savoir qu’un « migrant » est un individu qui traverse une frontière pour se rendre dans un pays qui n’est pas le sien.

Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies indique que « selon les Nations Unies le terme « migrant » désigne « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ». Cependant, il est courant d’y inclure certaines catégories de migrants de courte durée, tels que les travailleurs agricoles saisonniers qui se déplacent à l’époque des semis ou des récoltes ».

Or, dans le cas des colons français en Algérie, cette définition ne fonctionne pas puisque l’Algérie était alors française.

A l’heure où l’Europe connaît une importante crise migratoire, assimiler les Français d’Algérie à des migrants c’est non seulement un acte de propagande immigrationniste, mais également une falsification de l’Histoire.

Jordi Vives

 

Source : lengadoc-info

9 mars 1962 : nos soldats sacrifiés pour accélérer les « Accords d’Evian »…

Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2018

Le sacrifice programmé d’une unité de jeunes appelés métropolitains.

Cet épisode de la guerre d’Algérie a été soigneusement occulté par le gouvernement français et par tous les médias, (mais l’ont-ils su ?).

Dix jours avant la signature des « accords d’Evian » l’armée française allait commettre, sur ordre de De Gaulle et de son gouvernement, la plus odieuse forfaiture de son histoire.

Voici comment le chef de l’État français avait décidé de refaire un nouveau Dien Bien Phu, en laissant massacrer une unité d’infanterie, composée essentiellement de jeunes appelés du contingent, basée non loin de Souk-Ahras, dans l’Est algérien, face au village tunisien de Sakhiet-Sidi-Youssef.

(Rien à voir bien entendu avec le fameux bombardement de ce même village le 2 février 1958 qui mobilisa toute la presse internationale et attira l’opprobre de nombreux pays contre la France)

Depuis le lever du jour de ce 9 mars 1962, une pluie d’obus tirés par l’artillerie lourde de l’ALN, installée en Tunisie, pleut avec une intensité sans précédent sur cette unité composée de jeunes recrues, des appelés pour la plupart.

Le commandant de l’unité n’a pas les moyens matériels de riposter car ses hommes ne sont équipés que d’armes légères.

En effet, sur ordre du gouvernement on lui a retiré quelques jours plus tôt son artillerie lourde plus un régiment de la Légion étrangère et une demi-brigade de blindés.

Ordre bien singulier puisque les services secrets avaient signalé une concentration inhabituelle de forces adverses en territoire tunisien, juste en face de ce secteur.

Sans cesse le commandant demande par radio à sa hiérarchie basée à Constantine et à Bône, l’appui de l’aviation pour le dégager.

La situation devient désastreuse à l’aube du 10 mars. Les tirs redoublent de violence.

Puis c’est le silence.

– « Je vous en prie, réagissez ! Nous risquons une attaque massive des fellaghas ».

De son poste d’observation, le commandant constate, à l’aide de ses jumelles, qu’à moins d’un kilomètre plusieurs brèches ont été ouvertes dans le barrage électrifié qui délimite la frontière entre les deux pays. Sur les collines environnantes des milliers de combattants de l’ALN progressent à découvert dans sa direction.

Ils sont à moins de deux kilomètres à vol d’oiseau. Il sait qu’il ne pourra pas résister à une attaque de cette envergure et que tous ses hommes vont se faire massacrer. Il se demande pourquoi on ne lui envoie aucune aide.

Ce qu’il ignore c’est que l’état-major militaire a reçu l’ordre de ne pas intervenir.

Pour quelles raisons ?

Des négociations sont engagées avec les nationalistes algériens et Louis Joxe discute en ce moment même à Evian avec les représentants du GPRA.

Pour amadouer les dirigeants nationalistes, le gouvernement français a décidé quelques jours plus tôt un « cessez le feu unilatéral ».

Ainsi l’ALN (Armée de libération Nationale) peut agir en toute impunité et tenter une opération spectaculaire afin de négocier dans de meilleures conditions.

Et c’est pour cette raison que De Gaulle va sacrifier sans aucune pitié, sans aucune émotion, quelques centaines de jeunes soldats appelés du contingent dans le seul but de démontrer à la métropole la nécessité urgente de terminer cette guerre quel qu’en soit le prix.

Informé de tout cela, le lieutenant-colonel Lisbonis, commandant la base aérienne 213 de Bône, hésite à intervenir.

Un an plus tôt, au moment du putsch des généraux, il était resté fidèle à De Gaulle. Mais sa conscience le tenaille et il ne peut concevoir de ne pas se porter au secours de ces soldats français sacrifiés au nom d’une odieuse politique d’abandon.

Dès le lever du jour, il donne l’ordre aux escadrilles de décoller.

En quelques heures la victoire change de camp. Les pilotes des T-6 arrosent de leurs mitrailleuses les fellaghas, surpris par une attaque aérienne qu’ils n’attendaient pas, et les A-26 franchissent la frontière, les poursuivant et lâchant leurs bombes sur les positions de l’artillerie adverse.

Les soldats du contingent et la population civile sont sauvés.

Quant au lieutenant-colonel Lisbonis, il s’envole pour Paris.

Non pas pour être félicité mais par mesure disciplinaire.

Le gouvernement lui reproche d’avoir enfreint les ordres et d’avoir gravement compromis les pourparlers d’Evian, même au prix de la vie de quelques centaines de jeunes soldats français.

Le 14 mars 1962, le commandant de la base aérienne de Bône-les-Salines est mis aux arrêts pour avoir riposté aux attaques de l’ALN contre le barrage et sauvé quelques centaines de jeunes soldats et de civils français.

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique