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mardi, 27 mars 2018

LE JDD : IL Y A TROP DE BLANCS DANS L’ARMÉE

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

MÉDIAS

Au royaume des faux culs le Journal du Dimanche du groupe Lagardère aurait une place de choix. Dans sa Une du 25 mars 2018 le quotidien rend hommage (sur une demie page partagée avec la défense de Nicolas Sarkozy) au lieutenant colonel Beltrame mort héroïquement quelques jours plus tôt à Carcassonne. Avant d’assassiner littéralement l’armée dans un reportage plein de fiel et sur deux pleines pages sous la signature de François Clemenceau.

Cachez ce Blanc que je ne saurais voir

La thématique du papier est simple : l’armée ne correspond plus à la composition de la société française. La France moderne c’est celle qui sait s’ouvrir à la « diversité », à l’immigration de masse, in fine au remplacement d’une population (vieillie, passéiste, rancie, scout, catholique) par une autre (jeune, bronzée, sympathique, rappeuse, musulmane). Pleurant avec le malheureux Hervé Morin qui cherchait en 2007 le Colin Powell français, le journaliste (et ajoutons aussi le ministre de la Défense de l’époque) ne semble pas se rendre compte que c’est le même Powell qui s’est rendu coupable à la tribune des Nations Unies le 5 février 2003 de la plus grande fake news de ce début du XXIème siècle : le bobard des armes de destructions massives soit disant détenues par Saddam Hussein. Un bobard qui a entrainé l’invasion de l’Irak par les États-Unis, des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et déstabilisé le Moyen-Orient pour longtemps. On aurait pu rêver meilleur exemple.

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A quand un Colin Powell français ? La diversité, bien présente dans le rang, est absente au sommet de notre armée, dont les généraux semblent ne vouloir voir qu’une seule tête : blanche, masculine et catholique. L’enquête de @Frclemenceau, ce dimanche dans le

Décryptage des titres

Tout est dans le balancement. Le titre général L’armée des galons blancs donne le ton. Ignorant manifestement l’histoire de l’infanterie de marine (ex-infanterie coloniale) comme celle de la Légion – deux exemples où la mixité raciale et religieuse était une donnée constitutive – l’auteur met sous le titre général deux sous-titres en rouge et qui font balancier : Diversité et Entre-soi. Entre-soi ce n’est pas bien sympathique et d’ailleurs « les hauts gradés…traînent des pieds à l’heure de promouvoir la différence ». Diversité vous a un petit air chic et printanier, mais hélas « le bilan est à l’inertie ».

Plus loin dans le corps du texte trois autres sous-titres en rouge. Le premier Les codes de l’institution est suivi d’une analyse qui admet à regret que des codes existent encore à l’armée. Qui sait, pourquoi pas une armée sans codes du tout, ce serait bien charmant. Le second Des scouts aux aumôneries, est suivi d’une sévère admonestation « Que faut-il penser d’une promo de Saint-Cyr qui vote une motion pour se rendre en délégation en uniforme au Puy du Fou afin d’y assister au retour de l’anneau de Jeanne d’Arc ? ».

Qu’en penser en effet ? Peut-être l’auteur caresse-t-il le rêve d’une délégation au Musée de l’Immigration ou au MUCEM de Marseille? Le dernier sous-titre tombe comme une condamnation : Miroir déformant de la société. Miroir déformant levez-vous, le JDD vous convoque. Nous voulons « un chef d’État-major beur ou guadeloupéen ». Et d’encourager la Ministre Florence Parly (soutenue, dit le journaliste, par le Président, Chef des armées) pour la promotion de la mixité et du brassage. Ses soutiens – parmi lesquels le charmant Clemenceau – « attendent qu’il (Macron) ne s’arrête pas en si bon chemin ». Labourage et pasturage sont les mamelles de la France disait Sully. Masochisme et faux-cul-isme sont les mamelles du JDD, ou – soyons indulgents – de certains de ses rédacteurs.

 

Source : ojim.fr

Rennes: Radicalisé, le professeur salafiste ne pourra plus enseigner

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

Le tribunal administratif de Rennes.
Le tribunal administratif de Rennes. — Google Maps

Il ne pourra plus enseigner dans la fonction publique. Vendredi, le tribunal administratif de Rennes a confirmé la révocation d’un enseignant de Rennes soupçonné de radicalisation. Ce dernier, proche de la sphère salafiste, contestait la décision du rectorat. La justice lui a donné tort.

L'alerte avait été donnée fin 2015, après les attentats de Paris. Surveillé par les services de renseignement, l’enseignant avait fait l'objet d'une assignation à résidence, décrétée dans le cadre de l’état d’urgence. En janvier 2017, le ministère de l’Education nationale avait révoqué le professeur, estimant ses activités non compatibles avec son métier d’enseignant.

« Un rôle prépondérant au sein du milieu salafiste rennais »

Dans un communiqué, le tribunal administratif justifie sa décision en évoquant les« prises de position sur des forums djihadistes » de monsieur Z. « L’autorité disciplinaire n’a pas pris une sanction disproportionnée en prononçant la révocation », précise le communiqué. Ce dernier aurait activement participé à la traduction de textes diffusés sur un forum djihadiste. Il aurait également incité plusieurs personnes à partir en Syrie.

Selon la décision du tribunal, le ministère « s’est fondé, pour prendre la décision contestée, sur des éléments figurant dans des notes blanches des services de renseignement ». « Il en ressort que M. Z. tient un rôle prépondérant au sein du milieu salafiste rennais depuis de nombreuses années ».

L’enseignant a notamment, sur des forums, « incité plusieurs personnes, dont il apparaissait comme le mentor, à partir en Syrie » et il a « tenu des propos légitimant les enlèvements d’enfants et les meurtres dans le cadre du djihad ».

 

Source : 20minutes

La France jupitérienne bientôt primée « triple A » ?

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 26 mars 2018.

Comment passer à côté de l’information économique de ce début de semaine ? La France s’enorgueillit d’une baisse de son déficit public qui lui permet de respecter (une fois n’est pas coutume) la règle bruxelloise des 3 %. En effet, selon l’INSEE, le déficit de la France en 2017 est de 2,6 % soit la moins mauvaise performance depuis dix ans. Si les médias crient au génie, les Français, eux, devraient comprendre que la situation économique et financière est au moins toujours aussi préoccupante malgré les quelques signaux envoyés par un Gouvernement qui joue sa crédibilité sur cette question.

Hollande a perdu la possibilité de se représenter à cause d’un bilan économique catastrophique laissant la place à son conseiller et ministre de… l’Economie. Le tour de passe-passe a fonctionné dans les urnes, mais il est désormais temps de donner quelques garanties sur la capacité de Macron – en tant que président – à redresser une économie qui nage en plein marasme. Miracle jupitérien, moins d’un an après le braquage élyséen, les comptes sont dans le vert (ou presque).

Un déficit en légère baisse – des politiques qui exultent

Le déficit de la France en 2017 « n’est que » de 2,6 % du PIB. La France continue ainsi de s’endetter, mais à un rythme un peu moins élevé que d’habitude. Cette situation s’apparente à un ménage gravement endetté qui se réjouirait car sa dette a moins progressé… La France continue de creuser sa dette, mais est enfin parvenue à rentrer dans les clous bruxellois qui imposent un déficit annuel de 3 % au maximum. Pour une fois qu’une des règles budgétaires est respectée par la France, c’est le délire dans les rédactions des quotidiens économiques et si le champagne n’est pas encore sabré officiellement dans les ministères, les sourires s’affichent publiquement.

Pourtant, derrière ce chiffre d’un déficit de 2,6 % se cachent bien d’autres indicateurs économiques peu reluisants. La dette a mécaniquement montée à 97 % du PIB (contre 96,7 % en 2016), le chômage est toujours aussi élevé (même si les listes de chômeurs vont être balayées d’un revers de main) et la fameuse croissance – en hausse de 2 % en 2017 – ne suffit pas à redorer une économie française qui fait mine de se réformer, mais qui ne fait que donner plus à ceux qui ont déjà tout. Bruno Le Maire s’auto-congratule et affirme que c’est la France En Marche qui connaît ses premiers triomphes.

La réduction du déficit public pourrait toutefois être saluée dans cet article en disant qu’il s’agit de la première pierre d’un redressement forcément lent, mais solide. Mais la lecture des chiffres n’est pas du tout encourageante. En effet, pour parvenir à un déficit en très légère baisse, l’Etat a pu compter sur une hausse des recettes et non sur une baisse des dépenses publiques. Ces dernières ont augmenté de 2,5 % rien qu’en 2017. Le taux des prélèvements obligatoires est passé de 44,6 % à 45,5 % entre 2016 et 2017 et les Français sont toujours dans l’incapacité d’augmenter vraiment leurs capacités d’épargne.

Ainsi, derrière les résultats en trompe-l’œil, c’est bien tout un pays qui continue de sombrer. Macron avait prévenu que les effets (soi-disant positifs) de sa politique prendraient du temps. Aujourd’hui, le ministre de l’Economie tweete sa satisfaction du devoir accompli… Assez pour prétendre à un retour du « triple A » perdu avec pertes et fracas en 2013 ? Ce retour serait le symbole triomphant d’un succès unique dans l’histoire récente de l’économie française. L’objectif est irréalisable, mais qui sait ? Avec des accointances dans la haute finance, tout est possible. A tel point que le changement pourrait être maintenant…

 

Source : 24heuresactu

Même morts, nos élus nous rackettent encore !

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

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 Philippe Randa

Il n’y a pas de petites économies, tout est bon à prendre – ou plutôt à ne pas débourser –, surtout lorsqu’il s’agit de l’État (le nôtre en l’occurrence) dont la dette publique s’élève tout de même à « 2 226,1 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2017, soit 98,1 % du PIB contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008 » (chiffres sur Wikipédia). À 3 ou 4 000 milliards près, ne chipotons pas.

Ainsi, les nouvelles règles d’allocation pour frais funéraires allouée aux députés de l’Assemblée nationale, aux anciens élus et… à leur famille (sic !) sont entrées en vigueur le 15 mars, sans recours, possible : ce sera 382 000 euros de dépenses funéraires en moins car celles-ci passeront de 18 255 euros maximum à un forfait 2 350 euros, soit (presque) le coût moyen d’une prestation d’obsèques.

C’est toujours ça, même si certains soupireront que c’est une goutte d’eau dans le tsunami de la dette française, tandis que d’autres s’étonneront, en lisant ces lignes, de découvrir qu’un tel privilège existait… Que des frais de déplacement ou de nourriture puissent être remboursés à nos élus dans le cadre de leurs fonctions, on le conçoit, mais lorsque la Camarde siffle leur fin de vie, comme c’est le lot de tout à chacun, c’est tout de même plus difficile à admettre…

Les cheminots ne sont donc pas les seuls à voir leurs privilèges d’antan bousculés par l’actuel gouvernement, même si les leurs avaient peut-être davantage de raisons à avoir été institués à une époque que les moins d’un demi-siècle n’ont pas connu…

Notons que le gouvernement français ne fait que s’aligner sur ce qui se pratique au Parlement européen… et que le Sénat n’est pas concerné pour le moment : vu la moyenne d’âge de ses membres, l’économie réalisée serait à l’évidence plus substantielle !

Source EuroLibertés cliquez ici

lundi, 26 mars 2018

Cambrai (59) : Avant la messe, il crie au micro «Allahou Akbar»

Publié par Guy Jovelin le 26 mars 2018

Par  le 25/03/2018

 

Ce dimanche matin, alors que la messe paroissiale des Rameaux n’avait pas encore commencé en la cathédrale de Cambrai, un incident, sans gravité ni conséquence puisqu’il n’a pas créé de mouvement de panique, s’est produit.

Selon les renseignements qui nous sont parvenus, un individu, plus marginal que dangereux, s’est approché du micro et a lâché cette expression connotée au lendemain de l’attentat perpétré dans l’Aude. « Il a crié Allahou Akbar, quelqu’un s’est approché de lui et il s’est enfui en courant…