Le Premier ministre hongrois qualifie les réfugiés d’envahisseurs musulmans. Le dirigeant hongrois, Viktor Orban, a réaffirmé que la Hongrie n’envisageait pas d’accueillir à l’avenir de nouveaux réfugiés, car cela engendre nécessairement des sociétés parallèles. Viktor Orban a appelé le chef du SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne), Martin Schulz, à montrer plus de respect pour son pays, tout en faisant allusion à sa présidence au sein du Parlement européen : « Ce qui était bon et gentil à Bruxelles - où il n'avait pas de répercussions manifestes - constitue une toute autre histoire que d'être le chef d'un parti en Allemagne et de communiquer avec d'autres pays.
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Nous trouvons que nous méritons plus de respect ». Schulz avait appelé le président de la CSU (Union chrétienne-sociale bavaroise), Horst Seehofer, à poser des limites au dirigeant hongrois qui assistait vendredi dernier en tant qu'hôte d'honneur à la conférence d'hiver de la CSU, au monastère Seeon, en Bavière. À en croire le chef du SPD, Orban suivrait une «logique dangereuse», en premier lieu dans la politique migratoire.
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Orban a également tenu à souligner que la Hongrie ne compte pas accueillir de nouveaux réfugiés à l'avenir. « Nous croyons qu'un grand nombre de musulmans conduit inévitablement à des sociétés parallèles. Nous ne souhaitons rien de tel. Et nous ne souhaitons pas y être forcés », a-t-il relevé. Et de conclure : « Nous ne considérons pas ces gens-là comme des réfugiés musulmans, mais comme des envahisseurs musulmans ». À son avis, le "multiculturalisme" n'est qu'une illusion.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 8.1.2018
De l’inconstance en politique. Un mois après avoir signalé au CSA une blague « indigne » et « irrespectueuse » sur les violences contre les femmes de l’humoriste Tex, finalement évincé de France 2, Marlène Schiappa « défend le droit de se moquer de tout » dans une interview au Parisien, parue ce dimanche. « Aujourd’hui, je suis toujours Charlie. Et surtout pour une République laïque, une et indivisible », affirme la secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes, trois ans après les attaques contre Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
« Il faut faire très attention à ce que l’on met derrière les mots. On ne peut pas être Charlie que quand ça nous arrange. Etre Charlie pour moi, c’est ne pas transiger sur la liberté d’expression, ajoute-elle. C’est défendre le droit de se moquer de tout et de tout le monde, y compris des représentations religieuses. C’est pouvoir écrire, chanter, dessiner sans craindre de heurter telle ou telle croyance. Ça ne veut pas dire que l’on doit rire ou adhérer à toutes les caricatures.
D’ailleurs, « l’obscurantisme peut s’incarner dans l’islamisme mais concerne aussi d’autres intégrismes religieux comme les anti-IVG », souligne Marlène Shiappa (…)