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dimanche, 14 janvier 2018

Pannes et agressions : voyagez (ou pas) le cœur léger avec la SNCF

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 13 janvier 2018.

 

Pas une seule journée ne se passe sans qu’une panne importante ne vienne perturber le trafic sur le réseau de la SNCF. Les bourdes s’enchaînent à tel point que le Gouvernement a dû faire semblant de taper du poing sur la table. Convoqué le 8 janvier dernier par le ministère des Transports, le PDG de la SNCF a réussi à sauver sa tête (pour le moment). Mais ne s’agit-il pas d’une stratégie machiavélique pour mettre fin à une entreprise publique hautement symbolique ?

La SNCF est-elle entrée dans une ère de décadence dont elle ne se relèvera pas ? Les signes s’accumulent chaque jour et si les médias commencent à s’emparer du sujet, c’est qu’il existe peut-être une raison bien particulière. Mais avant d’en arriver à un possible agenda inavouable, il est utile de rappeler que l’entreprise publique qu’est la SNCF a renoncé depuis bien longtemps à sa mission. L’usager est juste considéré comme un vache à lait qui doit payer son billet à des prix farfelus qui ne font sens qu’aux seuls algorithmes des ingénieurs de la SNCF.

Du grand n’importe quoi

Voyager est devenu horriblement cher et tant pis si les retards s’accumulent en raison de problèmes techniques plus ou moins identifiés. Les deux pannes géantes qui ont touché la gare Montparnasse en décembre ont mis de mauvaise humeur des usagers qui n’ont pas attendu les chaînes d’information en continu pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond à la SNCF. Tains en retard, annulations sauvages, prix délirants et service pas à la hauteur d’une entreprise qui se veut un modèle à travers le monde. Il y a peu encore, la SNCF communiquait sur ses efforts pour offrir de la nourriture agréable au palais… On ne mangera jamais bien dans un train à un prix correct alors que la SNCF cesse son manège et s’occupe de ses trains !

A l’image de la Poste qui se prend pour une banque, la SNCF parle de tout sauf de son cœur de métier. Assurément, l’Union européenne est passée par là et oblige le réseau à s’ouvrir à la concurrence. De nouvelles structures voient donc peu à peu le jour et promettent la lune à des voyageurs fatigués de subir une médiocrité d’une direction plus intéressée par les bonus en tout genre que par le bien être de ce qu’il convient désormais d’appeler : des clients.

A la tête de l’entreprise depuis dix ans, Guillaume Pépy ne peut pas nier sa responsabilité dans tous les dysfonctionnements. Mais l’homme a su s’entourer de personnes utiles qui lui permettent d’être bien vu par tous les présidents et les ministres qui comptent. Les embauches d’anciens énarques et de directeurs de cabinet à recaser sont monnaie courante. Des parachutes appréciés qui permettent d’amortir les coups lorsque la crise frappe à la porte de la direction de la SNCF. Cette dernière n’est plus qu’une cour des miracles où se retrouvent des seconds couteaux en attente de jours meilleurs ou de la retraite…

La privatisation comme solution finale

La SNCF fonce dans le mur et c’est peut-être bien l’objectif de nos élites qui ont donné leur âme au Dieu libéralisme. La stratégie initiale avait été de démontrer que l’entreprise était un poids pour les finances publiques avec une dette de plus de 45 milliards d’euros pour la seule SNCF réseaux et des privilèges d’un autre temps. Les régimes spéciaux n’ont finalement jamais été retouchés et l’entreprise continue sa chute dans les abysses. Mais une banqueroute programmée n’est pas assez marquante pour affoler les Français alors…

Les utilisateurs de la SNCF en ont marre et demandent le minimum : des trains qui fonctionnent et qui respectent les horaires. A ce stade il n’est même pas question d’une sécurité (absente). Les fraudeurs ont pris un abonnement gratuit, les vols et incivilités se multiplient dans les trains sans parler des descentes en bandes organisées qui mettent à sac des wagons entiers. Ne peut-on pas veiller à ce que tous les passagers soient munis d’un billet avant leur montée dans le train ?

Tous ces dysfonctionnements mènent à une seule solution : un changement radical qui finira par prendre la forme d’une privatisation. Le bilan catastrophique sera facile à dresser et personne ne pourra le contredire. C’est à ce moment que nos élites adorées brandiront la privatisation comme la solution idéale. Il aura fallu de la patience et pas mal de vice, mais la mission sera bientôt achevée. La SNCF ne sera plus. La France suivra peu après.

 

Source : 24heuresactu

"Les enfants qui s'en sortiront le mieux dans la vie sont ceux qui ont le moins accès aux écrans"

 Source : http://rmc.bfmtv

Pour le Docteur Anne-Lise Ducanda, membre du "collectif surexposition écrans", et invitée ce mercredi de Bourdin Direct, protéger les jeunes enfants des écrans de smartphones ou de tablettes est un "impératif de santé publique".

LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2018

attentat,non-lieu,rue copernic,synagogueLa Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, telles des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissouts, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé...  L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

Roland Hélie

Synthèse nationale

samedi, 13 janvier 2018

Crosne : les rappeurs de MGZ foncent sur la police

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2018

MGZ. DR

Cinq rappeurs du groupe MGZ ont délibérément foncé en voiture sur la police municipale de Crosne. Les fonctionnaires ont tiré dans les pneus pour les empêcher de repartir.

Les rappeurs du groupe MGZ, un collectif connu localement et qui compte quelques dizaines de milliers de vues de leurs clips surYouTube, sont en garde à vue dans les locaux du commissariat de Montgeron ce vendredi soir.

Dans l’après-midi, ces cinq chanteurs originaires de Crosne ont croisé en voiture une patrouille de la police municipale de leur commune. Les agents ont rapidement vu que le véhicule était volé. Ils ont donc demandé aux jeunes de s’arrêter. Ces derniers ont au contraire accéléré, mais se sont rapidement trouvés bloqués. Ils ont donc fait marche arrière, pied au plancher, et tamponné la patrouille de police. L’un des fonctionnaires est alors sorti de son véhicule et a tiré à quatre reprises dans les pneus pour les empêcher de repartir et de les semer. A l’aide de leurs matraques, les policiers municipaux ont brisé les vitres et ont interpellé les cinq rappeurs de MGZ.

« C’est un groupe qui aime exhiber des armes réelles ou factices, indique un connaisseur de la ville. Ils provoquent régulièrement les jeunes du quartier des Tournelles à Yerres. » Une expédition punitive avait d’ailleurs failli virer au drame en avril dernier.

« Désormais, tous les secteurs, même ceux considérés comme calmes, sont touchés par la violence, souligne le syndicat de police Alliance. Et nous sommes en première ligne. Pour preuve, entre 2016 et 2017, sur les villes gérées par le commissariat de Montgeron, les violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 17 %. »

 

Source : leparisien

Sur sa page facebook, l’assistante parlementaire du député LREM Saïd Ahamada célèbre les massacres de la Toussaint Rouge et le début de la guerre d’Algérie

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2018

 

Rachida Tir est l’assistante parlementaire du député des Bouches-du-Rhone Saïd AHAMADA

Voici ce qu’elle a posté le 1er novembre 2017 :

 

Traduction :

1er novembre 1954
63e anniversaire du début de la révolution


Rappel Historique

Divisés en plusieurs partis, dont le MTLD de Messali Hadj et l’UDMA de Ferhat Abbas, ils forment au printemps 1954 un Comité révolutionnaire d’union et d’action (CRUA). Celui-ci choisit la date du 1er novembre pour déclencher l’insurrection. Une trentaine d’attentats plus ou moins désordonnés ont lieu en ce jour de la Toussaint : récoltes incendiées, gendarmerie bombardée…

On compte au total dix morts (*). Les deux premières victimes, assassinées la veille de la Toussaint, sont deux Français d’Algérie : un chauffeur de taxi de confession juive, Georges-Samuel Azoulay et Laurent François, libéré depuis 6 mois du service militaire. Les autres victimes sont l’agent forestier François Braun, l’agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, tués en pleine nuit dans le poste de Batna, dans le massif des Aurès, ainsi qu’André Marquet et le lieutenant Darneaud. Sont également tués le caïd Ben Hadj Sadok et Guy Monnerot, qui voyageaient ensemble.

L’instituteur Guy Monnerot et sa femmeLa mort de ce dernier émeut plus particulièrement l’opinion. Ce jeune instituteur est venu de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants du bled. Leur autocar est attaqué dans les gorges de Tighanimine. Ils sont extraits du véhicule ainsi que les autres passagers et touchés par une rafale de mitrailleuse destinée au caïd Hadj Sadok.

Guy Monnerot succombe sur le champ mais sa femme Jeanine survivra à ses blessures. Les meurtriers des deux Français auraient enfreint l’ordre de ne tuer que le caïd, membre de l’élite musulmane francophile. Ils auraient été plus tard sanctionnés par leurs chefs.

 

Source : fdesouche