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vendredi, 12 janvier 2018

Pays-Bas – Enquête sur un rabbin accusé de pédophilie et maintien en détention préventive d’un enseignant d’une école juive accusé des viols de quatre enfants

Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2018

par   10 janvier 2018

 

Pays-Bas – Le groupe de coordination des communautés juives néerlandaises a lancé une enquête concernant un rabbin local accusé de pédophilie aux États-Unis.

Il y a quelques jours, l’organisation des communautés juives aux Pays-Bas a annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre du rabbin Mendel Levine de Brooklyn, venu officier aux Pays-Bas dans la communauté juive de la ville de Nijmegen en 2009.

Cette annonce du groupe de coordination des communautés juives néerlandaises fait suite à un article publié par le journal néerlandais De Telegraaf décrivant les accusations portées contre le rabbin Levine dès 2011.

En 2011, Meyer Seewald, qui œuvre aujourd’hui pour Crown Heights, une association qui dénonce les agressions sexuelles pédophiles commises au sein des communautés juives, déclarait avoir été victime de pédophilie en 2000 alors qu’il participait au camp d’été du réseau Gan Israël, où le rabbin Levine était conseiller.

Contacté par des journalistes aux Pays-Bas, le rabbin Levine a refusé de commenter les accusations à son encontre.

Le journal Telegraaf avait aussi publié le témoignage d’une deuxième victime présumée du rabbin Levine : « J’ai entendu l’histoire de Seewald et j’ai été choqué. C’était exactement ce qui m’était arrivé. Dans le Michigan, en 2001. ». « Le moniteur Levine m’a pris à part, m’a déshabillé et a commencé à étaler de la lotion sur mes parties intimes. Je me demandais ce qu’il se passait. Je ne cherche pas à me venger, mais ça m’a traumatisé. »

Par ailleurs, le tribunal d’Amsterdam a décidé le mois dernier de maintenir en détention préventive pendant la durée de son procès Ephraim Schrijver, un Juif hollandais de 30 ans, accusé de viols sur quatre enfants.

Ephraim Schrijver, 30 ans, avait immigré en Israël en 2012 après avoir été licencié de son poste d’enseignant à l’école juive orthodoxe de Buitenveldert, près d’Amsterdam. Mais il a été extradé aux Pays-Bas en 2016.

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 11 janvier 2018

Lyon : les pompiers manifestants critiqués par les politiques

Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2018

Par Lucas Larcher Diminuer la taille du texte
Publié le 10/01/2018  à 12:13

lyon,manifestation,pompiers


À l’occasion de la cérémonie des Vœux au SDMIS, Stéphane Bouillon, préfet du Rhône, David Kimelfeld, président de la Métropole, Jean-Yves Sécheresse, 3e adjoint au maire de Lyon et Christophe Guilloteau, président du conseil départemental du Rhône, sont revenus sur les manifestations de pompiers de ce début de semaine. Dans des termes très loin de l’apaisement.

Dans son adresse aux membres du Service départemental -métropolitain d’Incendie et de Secours, David Kimelfeld leur a souhaité "une année pleine de tendresse, car il en faudra". Un vœu qui tranche radicalement avec les propos tenus à la même occasion par Jean-Yves Sécheresse, Stéphane Bouillon et Christophe Guilloteau. Eux n’ont pas été tendres. Les sapeurs-pompiers ayant participé aux manifestations de ce début de semaine, pour dénoncer les caillassages dont ils sont victimes, en ont pris pour leur grade. Tous ont commencé par rendre hommage aux pompiers victimes d’agressions en interventions. Mais bien vite, les mots se sont faits plus durs. Jean-Yves Sécheresse a ouvert le bal en demandant aux agents en face de lui de ne pas "sombrer dans le populisme et la provocation, comme nous venons de le voir, de certains irresponsables ».

"Une manifestation tombée dans la caricature", selon Guilloteau

La palme de la tendresse revient pourtant sans conteste à Christophe Guilloteau, président du conseil départemental du Rhône. Aux sapeurs-pompiers décorés se tenant dans la salle, il a déclaré : "vous n’obtiendrez rien de mieux, rien de mieux, en vous comportant comme vous vous êtes comportés hier". Il déplore une manifestation tombée dans "la caricature", des propos auxquels David Kimelfeld "souscrit totalement". Et qui ont fait écho au discours tenu ensuite par Stéphane Bouillon.

"En démocratie (...) on peut demander des réunions sans enfoncer des portes"

Voir un cercueil posé en pleine rue n’a pas plus au préfet du Rhône. "En démocratie, on peut avoir un dialogue dans la sérénité, a-t-il argué. On peut demander des réunions sans enfoncer des portes. Et on peut manifester tout en respectant l’agenda". Stéphane Bouillon fait ici référence au décès de deux sapeurs-pompiers lillérois dans la nuit de samedi à dimanche, lors de l’intervention sur un incendie à Estrée-Blanche. Tout en déplorant cette démonstration de mauvais goût en période de deuil, le préfet du Rhône a assuré comprendre la "colère" des manifestants et celle de leur famille. Avant de leur demander de "relativiser".

 

Source : lyoncapitale

Allemagne: 1 étudiant musulman sur 3 est prêt à se battre et à mourir pour l’islam

Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2018

 

réfugié migrant allemagne

Dans une enquête en Basse-Saxe, huit pour cent des étudiants musulmans soutiennent la propagation violente de la milice terroriste État islamique. Certains montrent même de la sympathie pour les attentats terroristes.

L'analyse a montré qu'un tiers (29,9 pour cent) des étudiants musulmans qui ont fourni des informations peuvent « aisément s'imaginer se battre pour l'Islam et risquer leur vie. »

L'affirmation selon laquelle "Les lois islamiques de la charia, qui punissent, par exemple, l'adultère ou l'homosexualité, sont beaucoup mieux que les lois allemandes "a convenu à 27,4%.

Il est frappant de constater que même la milice sunnite de l'État islamique (EI) et les attentats terroristes soient accueillis dans un ordre de grandeur conséquent.

Ainsi, 8,0% des jeunes musulmans qui ont répondu trouvent justifié que leurs coreligionnaires du Moyen-Orient tentent de fonder un État islamique par la guerre3,8% ont même confirmé la phrase: «Les musulmans sont autorisés à atteindre leurs objectifs si nécessaire avec des attaques terroristes.» Au moment où les étudiants ont été interrogés, l'Etat islamique connaissait une phase favorable.

Près d'un cinquième était d'accord avec la déclaration: «Les musulmans sont opprimés dans le monde entier; contre cela, ils doivent se défendre par la force » (19,8%). Un pourcentage quasi similaire a approuvé l'expression "Il est du devoir de chaque musulman de combattre les incroyants et de répandre l'islam dans le monde" (18,6%). Près d'un cinquième a également soutenu qu'on doit procéder avec toute la sévérité possible "contre les ennemis de l'Islam" (17,7%). La tendance était légèrement plus élevée chez les étudiants masculins que chez les femmes - mais les différences n'étaient pas significatives.

(...)

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Conspué, le Carmen anti-féminicide de Florence tourne au fiasco

Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2018

Par    

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Dans sa version de l'œuvre de Bizet, le metteur en scène Leo Muscato a décidé d'épargner la cigarettière, faisant d'elle une tueuse. Ce choix scénaristique n'a pas convaincu le public du Teatro del Maggio ni la presse transalpine.

Et le coup n'est pas parti... Un dénouement fatal à la première représentation, le 7 janvier, du Carmen mis en scène de Leo Muscato, dont toute l'Europe parle depuis une dizaine de jours. Les applaudissements, réservés aux comédiens, sont vite couverts par des sifflets et des huées. En réalité, dès l'apparition sur le plateau de l'homme qui a eu l'idée d'inverser les rôles à la fin de l'opéra de Bizet.

Un verdict compréhensible, tant les choix de Muscato avaient provoqué sinon l'indignation, du moins beaucoup de circonspection. Son spectacle devenant même l'aboutissement, dans ce qu'il a de plus cornichon, du politiquement correct. Pour son adaptation, l'Italien a choisi de bouleverser le final, en permettant à Carmen de tuer Don José. «L'idée m'a été suggérée par le directeur du théâtre qui voulait que je trouve un moyen pour ne pas faire mourir Carmen. Il estime qu'à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable qu'on applaudisse le meurtre de l'une d'elles», avait expliqué Muscato quelques jours avant le début des représentations. L'annonce de cette modification avait suscité d'âpres débats parmi les critiques, qui considéraient , dans leur immense majorité, comme sacrilège de dénaturer une œuvre majeure de l'opéra, vieille de 143 ans.

 

Source : lefigaro

La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 21018 

La réalité, ce n'est pas l'islamophobie, mais l'occidentophobie

Par Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités, écrivain ♦ TRIBUNE – Pour la philosophe (*), il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié.

Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des “cellules de déradicalisation” aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de “non à l’islamophobie”, comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle “guerre contre l’Ouest”, héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

Chantal Delsol
07/09/2017

(*) Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance (Éditions du Cerf).

Source : Le Figaro, 7 septembre 2017
Correspondance Polémia – 8/01/2018

Crédit photo : capture d’écran vidéo Boulevard Voltaire. DR.