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lundi, 07 novembre 2016

Carcassonne (11) : 20 voitures incendiées en une semaine, la caméra détruite au fusil à pompe

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre2016

Par le 06/11/2016

La série inquiète les policiers de la Sécurité publique du commissariat de Carcassonne, où en une semaine, vingt voitures garées dans divers quartiers de la préfecture de l’Aude ont flambé. Le scénario est toujours le même : un ou des inconnus incendient volontairement les véhicules en milieu de nuit.

Dans la nuit de samedi à ce dimanche, ce sont 10 voitures qui ont été détruites par le feu [...] La série de ces incendies criminels qui restaient ce dimanche soir inexpliquée a commencé il y a une semaine dans le centre-ville. Au moins deux véhicules ont ensuite été volontairement incendiés chaque nuit. [...]

Source

[...] Les riverains sont exaspérés… Vendredi, peu après 21 heures, c’est dans ce contexte de violences urbaines qu’une opération de contrôles conjointe entre les polices nationale et municipale a été effectuée à Ozanam. Une initiative louable qui n’a pas été du goût de tout le monde, puisqu’un suspect a pris la poudre d’escampette en voiture, avant d’être rapidement interceptée par la police municipale à hauteur de la rue Danton, suite à une course-poursuite.

Une interpellation plutôt mouvementée : les forces de l’ordre ont fait l’objet d’outrage et de rébellion de la part de plusieurs personnes qui s’étaient regroupées pour soutenir leur comparse.  [...]

Vers 23 heures, les pompiers ont dû intervenir au niveau de l’aire de jeux pour enfants, où deux conteneurs à ordures et la tourelle en bois d’un toboggan étaient la proie des flammes. [...] un fusil à pompe a été utilisé à plusieurs reprises pour venir à bout, mais bien maladroitement, de la caméra de vidéosurveillance. [...]

La Dépêche

 

Source : fdesouche

Accueil des migrants : des maires d’Ile-de-France dénoncent les méthodes de l’Etat

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre 2016

Par le 06/11/2016

Prévenus au dernier moment, les élus déplorent de n’avoir pas été sollicités pour une meilleure organisation de l’arrivée des réfugiés du campement de Stalingrad dans leur commune.

Manque de transparence, précipitation, improvisation… les élus d’Ile-de-France concernés par l’arrivée des réfugiés sont nombreux, comme le maire de Sarcelles, à critiquer les méthodes de l’Etat.

« 850 personnes,c’est affolant… Quand on m’a annoncé le chiffre, j’ai trouvé cela surréaliste !»

François Pupponi, le député-maire PS de Sarcelles (Val-d’Oise), ne décolère pas depuis que de nouveaux réfugiés ont été transférés, vendredi, en urgence dans sa ville, après le démantèlement du camp de Stalingrad à Paris. En juillet dernier, 280 réfugiés avaient été accueillis dans les locaux de l’ancienne maison de retraite le Cèdre Bleu.


(François Pupponi, député-maire PS de Sarcelles)

« Cette fois-ci, le chiffre est vraiment impressionnant. C’est un cas unique : il n’y a aucune autre ville en France où l’on a accueilli autant de migrants« , dénonce le maire qui n’a été prévenu que la veille de l’arrivée des réfugiés. « Les habitants de Sarcelles sont excédés, ils ont l’impression que cela ne va jamais s’arrêter. La ville de Paris envoie chez nous ceux dont elle ne veut pas.»

C’est le cas de Grégory Garestier, maire LR de Maurepas (Yvelines), où 99 migrants ont trouvé refuge. Il s’est posté en travers de la route avec les membres de sa majorité vendredi, à 8 heures, pour empêcher les bus d’accéder au gymnase réquisitionné. « J’ai expliqué que le bâtiment était utilisé par près de 3 000 personnes par semaine dont des scolaires et des associations, explique l’élu. Pour éviter de pénaliser les usagers, j’ai proposé une solution de repli vers la salle des fêtes. Mesure acceptée après une heure de discussion. »

Et l’élu de déplorer : «Des salles occupées sont réquisitionnées alors qu’il existe partout de nombreux locaux vides. Tout cela est organisé dans la précipitation. C’est peut-être une stratégie pour éviter les manifestations d’opposants, mais j’ai le sentiment que l’Etat fait tout pour créer des crispations. » [...]

Enfin, certains s’interrogent sur l’intérêt de ces camps provisoires. C’est le cas de François Pupponi. « Si c’est juste pour rassembler les migrants avant de les répartir dans ces centres d’accueil, ils n’ont qu’à faire cela à Paris, réagit le maire de Sarcelles. D’ailleurs beaucoup sont déjà repartis vers la capitale. Et quand on va leur annoncer qu’ils seront redirigés vers le sud de la France, d’autres vont partir en courant. Dans trois semaines-un mois, on redémantèlera des camps et tout recommencera, c’est insoluble. »

Le Figaro

 

Source : fdesouche

dimanche, 06 novembre 2016

LE JOURNAL DE VITRÉ SUPPRIME LES COMMENTAIRES HOSTILES AUX MIGRANTS

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2016

C’EST LA PANIQUE DANS LES MÉDIAS LOCAUX. APRÈSFRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES SIGNALANT À SES LECTEURS QUE LEURS COMMENTAIRES SONT « INSUPPORTABLES », C’EST AU TOUR D’UN PETIT QUOTIDIEN LOCAL DE SE PLIER À LA TRISTE MODE DE LA CENSURE.

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais il est évocateur. Jeudi 3 novembre, le Journal de Vitré publiait sur sa page Facebook un article relatant l’arrivée de 10 clandestins dans cette petite commune d’Ille-et-Vilaine. « Un groupe de dix mineurs isolés s’est installé dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 novembre 2016 au Foyer des jeunes travailleurs (FJT) de Vitré. Ces migrants arrivent de Calais », pouvait-on lire dans un article factuel. S’attendant à un déluge de protestations, de plus en plus courant, le quotidien avait pris soin d’inviter d’emblée ses lecteurs à « lire la charte de modération avant de commenter ».

  

Un peu plus tard, dans les commentaires sous la publication, certaines personnes se sont étonnées de n’y trouver que des réactions positives souhaitant la « bienvenue » aux clandestins. Mal leur en a pris ! Selon nos informations, un certain nombre de commentaires qui avait le seul tort de protester contre la répartition des « migrants » de Calais dans les campagnes françaises sont tout simplement passés à la trappe. Pire : des utilisateurs du réseau social ayant simplement fait entendre leur avis sur le sujet ou s’étant étonnés de cette censure ont été bannis de la page, avec interdiction de commenter, sans autre forme de procès.

Contacté par l’Ojim, le Journal de Vitré a nié en bloc s’être livré à des actes de censure abusive. Au mieux explique-t-il avoir supprimé certains propos « haineux ou insultants ». Or comme l’on fait remarquer des internautes, certains utilisateurs ont été bannis et censurés sans raison, au plus grand étonnement des personnes, favorables aux migrants, qui débattaient avec eux sans animosité. Depuis notre appel et depuis les protestations des internautes, la modération est, semble-t-il, redevenue plus souple et « tolérante ». On peut ainsi y trouver des commentaires de toute nature, ce qui n’était absolument pas le cas jeudi soir.

À l’instar de France 3 Midi-Pyrénées et de nombreux autres médias locaux, le Journal de Vitré doit ainsi subir les conséquences de cette répartition très contestée des clandestins de Calais, avec toujours la même incompréhension et, souvent, la même tendance à la censure…

 

Source : ojim

Hébergement, nourriture, formation, emploi… le « pack » pour les migrants d’Emmanuelle Cosse

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2016

Par le 05/11/2016
 
 Jeudi 3 novembre, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable et Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, ont rendu visite aux réfugiés accueillis au sein d’un dispositif d’intégration par l’hébergement, la formation et l’emploi.

« On propose ici aux réfugiés de se projeter. »

Emmanuelle Cosse a souligné l’intérêt de ce dispositif global qui allie offre d’hébergement et de formation pour favoriser l’intégration.


La formation professionnelle pour faciliter l… par territoiresgouv

En Île-de-France, ce sont 100 réfugiés jusqu’alors hébergés en Centres d’hébergement d’urgence (CHU) qui bénéficient de ce programme expérimental. Mis en œuvre par la préfecture en partenariat avec l’Association pour la Formation professionnelle des adultes (AFPA), Pôle Emploi, le Fonds d’assurance formation du travail temporaire (FAFTT) et Humando, une entreprise de travail temporaire d’insertion, ce programme vise à faciliter l’intégration des réfugiés par un accompagnement vers l’emploi.

50 d’entre eux sont accueillis au centre AFPA de Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne, et bénéficient d’une formation linguistique intensive pendant 4 mois ainsi qu’une aide au montage de leur dossier de demande du statut de réfugié. Le centre offre aussi aux stagiaires hébergement et restauration pendant la durée de la formation. [...]

logement.gouv.fr

 

Source : fdesouche

La colère monte aussi chez les pompiers

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2016

La colère monte chez les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne qui expriment un mal-être grandissant. Ils demandent des solutions rapides.

«Secours en péril», «SOS», «En colère»… Depuis plus d'une semaine, les tags inscrits sur les véhicules de secours des sapeurs-pompiers de Haute-Garonne n'ont échappé à personne. Des messages de soutien à leurs collègues policiers ? Oui. Mais pas seulement. Aussi et surtout l'expression d'un mal-être grandissant chez les soldats du feu, au bord de la crise de nerfs.

«Nous sommes en colère car il y a un affaiblissement du service public. La population est mal protégée, considère Christophe Brunet, secrétaire général de la CGT du SDIS 31 (service départemental d'incendie et de secours). Nos revendications sont multiples. Par exemple, en 10 ans, le département a gagné 150 000 habitants. Dans le même temps, nos effectifs n'ont pas évolué.»

Selon le syndicaliste, les sapeurs-pompiers effectuent «2 256 heures par an payées pour 1 607 heures. Notre bienveillance et notre passion pour notre métier ont leurs limites.»

Plusieurs revendications sont au cœur de la grogne. «Il y a le Samu qui nous envoie sur des interventions déguisées. Par exemple, il nous arrive d'aller sur une urgence décrite comme vitale, dans le centre-ville. Là, on tombe sur une personne qui nous attend avec sa valise pour aller à l'hôpital et qui aurait pu voir son généraliste. Entre le transport à l'hôpital et le délai d'attente aux urgences, cela peut prendre jusqu'à une heure. Les engins sont mobilisés tout ce temps. Pendant ce délai, ce sont les casernes limitrophes de Toulouse qui interviennent mais le temps d'attente est allongé pour les autres urgences».

La répartition des effectifs dans le département semble aberrante pour Christophe Brunet. «La caserne de Saint-Jory par exemple réalise 1 700 sorties sans aucun professionnel. Il n'y a que des volontaires. Professionnels et volontaires sont complémentaires mais nous demandons une répartition judicieuse.»

Carrières bloquées depuis 2012, annonce de la suppression de fonctionnaires, heures gratuites… «beaucoup de collègues sont en souffrance et expriment aujourd'hui leur mal-être. C'est un mouvement qui est né de la base. Des camions, nous en avons. Mais il faut du monde pour monter dedans.»

Hier matin, les pompiers en colère ont été reçus par Emilienne Pomirol, conseillère départementale présidente du SDIS. «Elle semble de bonne volonté mais sa marge de manœuvre est étroite. C'est l'hypocrisie de l'État que nous dénonçons». Des centres de secours mixtes (professionnels et volontaires) doivent être créés dans le département. «Mais pas avant 4 ou 5 ans… Nous souffrons et c'est aussi la population qui en pâtit.»


Pompiers, policiers, infirmières… les services publics sont à bout

Dès les premières mobilisations spontanées, de nuit, des «policiers en colère», les sapeurs-pompiers, dont certains en tenue, se sont joints au mouvement. «Nous travaillons ensemble, pour le secours à la population. Ce sont les policiers qui établissent le périmètre de sécurité sur les interventions difficiles. Ils nous accompagnent pour éviter les agressions et les caillassages», résume Christophe Brunet, secrétaire de la CGT du SDIS 31.

Samedi dernier, au Capitole, les engins des soldats du feu sont arrivés à grand renfort de sirènes et de gyrophares pour soutenir la marche des policiers. Aujourd'hui, à 15 heures, une nouvelle manifestation est prévue à Toulouse. Certains pompiers ont prévu d'y assister. Une grande mobilisation aura lieu mardi prochain, à 14 heures depuis Saint-Cyprien. «Les infirmières y participeront également, prévient Christophe Brunet. C'est aussi un service public en souffrance. On compte cinq suicides au CHU de Toulouse.»


Le chiffre : 750

Pompiers professionnels >Haute-Garonne. Le département compte 750 sapeurs-pompiers professionnels et 1 300 sapeurs-pompiers volontaires. Un chiffre insuffisant pour la CGT.