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vendredi, 11 novembre 2016

Le Blanc-Mesnil : des tags menaçaient de mort le policier et sa famille

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016

Le Blanc-Mesnil, ce jeudi. Le fonctionnaire était affecté au Blanc-Mesnil. C’est dans la cour du commissariat que sa voiture avait été incendiée. LP/Thomas Poupeau
Le prénom de son fils de 7 ans et son adresse avaient été tagués sur les murs au Blanc-Mesnil. « On connaît ton adresse », « On va te tuer », « T’es mort», promettaient ces tags au chef de la BAC dont le nom avait été écrit en toutes lettres ce 12 juin 2013. La vengeance de trafiquants gênés dans leur commerce : c’est ce que les enquêteurs de la PJ ont tout de suite pensé.

Le fonctionnaire avait participé à la saisie de 22 kg de drogue dans la cité des Blés d’Or. Et dans le quartier, plusieurs jeunes l’avaient prévenu que son nom « serait tagué », qu’il allait se passer « un truc qui allait le rendre fou »… « Les menaces envers les policiers ne sont pas rares, mais là, on a voulu s’en prendre à ce que cet homme a de plus précieux : sa famille », répète Me Frédéric Gabet l’avocat du policier, assis, ce jeudi au tribunal, à moins de deux mètres des prévenus, âgés de 18 à 24 ans au moment des faits.

Ils auraient dû être cinq à être jugés, mais Kevin manquait à l’appel et Sofiane — « retenu pour obligation professionnelle »— s’est fait représenter par son avocat. Restent Mounir, Adeline et Mohamed, le seul à comparaître détenu, condamné à 4 ans pour trafic de stupéfiants. Dans cette affaire, quatre d’entre-eux ont déjà fait de la détention (de 4 à 13 mois). Les deux jeunes garçons disent avoir agi pour un « commanditaire dangereux et mençant », contre rémunération. La procureure n’y croit pas. C’est Mounir qui s’est procuré l’adresse du policier par sa petite amie, Adeline, alors conseillère clientèle dans une banque. « J’ai hésité… puis j’ai cédé, explique la jeune femme à la barre, qui depuis a été licenciée pour faute grave. A la banque tous les collaborateurs regardent les comptes de tout le monde, je sais que c’est totalement immoral et contraire à l’éthique du métier, complètement stupide… »

Elle aurait aussi fait des recherches sur la chanteuse Amel Bent, sur une nourrice de drogue dans la cité et sur une juge d’instruction du tribunal ! « Par curiosité », précise la jeune femme qui n’a rien trouvé sur la magistrate, puisqu’elle n’est pas cliente de la même banque. Quant à Mohamed, il reconnaît quelques tags : « J’ai fait un copier-coller, j’ai écrit mot pour mot ce qu’on me demandait, comme un ordinateur… »

« Mais vous n’êtes pas un ordinateur. Ecrire le prénom d’un enfant de 7 ans, ça ne vous fait rien ? », le reprend la juge. « J’avais 18 ans, je ne savais pas ce que c’était le respect d’autrui, je me rends compte aujourd’hui que c’est très grave, je suis vraiment désolé. » « Sincèrement désolé aussi », explique à son tour Mounir. « A l’époque, j’étais drogué. Je sais que c’est une très grosse connerie, mais ma vie à changé, vraiment. Je suis désolé et je ne dis pas ça pour faire plaisir », explique ce jeune père de famille désormais gérant d’une pizzeria.

Le policier serre les mâchoires, détourne la tête. « Je ne suis pas touché par ses regrets », lâche-t-il. Sa voiture avait été incendiée dans la cour du commissariat, mais les auteurs n’ont jamais été retrouvés. « Quel intérêt qu’il reparte en prison aujourd’hui ? Ça ferait plaisir au policier, au procureur mais ce serait ubuesque au regard de la situation qui est la sienne », a plaidé Me Amar Bouaou, dernier des quatre avocats de la défense. La procureure a réclamé « des peines sévères » de 12 à 30 mois de prison contre les prévenus, avec un mandat de dépôt pour trois d’entre-eux. La décision sera rendue le 1erdécembre.

Source : leparisien

Malade il dort dans la rue : « Mais aux migrants ils donnent l’hôtel »

Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2016

sdf-italienIl a 62 ans et il souffre du cœur. Il a eu un infarctus, il est cardiaque. Il est sans travail et sans toit. Mais le gouvernement au lieu de l’aider pense aux migrants qui débarquent en Italie.

L’histoire de Gianfranco Tomé pourrait être l’histoire de bien des Français. Et elle nous fait nous indigner !

Après 39 année de travail honnête il a été licencié. La crise économique l’a laissé dans la rue. Même la maladie n’a pas fait bouger les autorités.

« Pour les « réfugiés » il y a les hôtels et les communautés. Pour moi, qui ai travaillé 39 ans et qui ai une pathologie cardiaque, j’ai seulement la rue. » Cet homme n’a plus rien. Les Services Sociaux de Sesto, la ville où il vit, à qui il a demandé une maison ou au moins un lit, ne lui ont rien donné ! Il avait une maison, mais il ne pouvait plus payer le loyer. Sont arrivées la rue et le banc public.

« Je suis désespéré, frustré et fatigué. Après 39 ans de travail comme agent de sécurité et une invalidité à 75% je n’ai pas droit à la pension. Ils me disent que je dois attendre d’avoir 67 ans. Et en attendant, je n’ai même pas d’argent pour manger. »

Pas de centre d’accueil pour cet SDF italien. Pas d’intérêt. Pas d’aide. Un gouvernement indifférent.

Pour Gianfranco, aucun de ces humanitaristes bien-pensants qui ont la main sur le cœur et des tremolos dans la voix dès qu’ils parlent des « pauvres migrants » ne se mobilise.

La mode philanthropique est aux migrants !

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 10 novembre 2016

à vous, syndicalistes policiers

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2016

Publié par Chris

 

Voilà quelques jours que les policiers manifestent dans la rue. Et, pour la plupart, en dehors de tout appel syndical. Je crois que les revendications sont aussi nombreuses que le nombre de manifestants. C'est dire si la demande est importante. Et, au moins aussi important, le risque.

Oui, l'heure est grave. IL n'y a pas à se gausser de voir les flics dans la rue; encore moins lorsqu'on les voit visage masqué, pour certains manifestants. Il y a probablement à y redire; j'ai moi-même laissé place à cette parole. On peut l'entendre. Et pourtant, les policiers français ne sont pas des manifestants dans l'âme; s'ils en sont là, c'est que le moral et la confiance sont au plus bas. Y compris vis à vis de leur propre administration.

Au milieu de toutes ces demandes, l'une d'entre elles est importante, et semble rassembler de nombreux manifestants: le ras le bol du syndicalisme. Ou, plus précisément, le syndicalisme tel qu'il est pratiqué aujourd'hui.

Le fonctionnement syndical aujourd'hui

Soyons... soyez honnêtes, la très grosse majorité des policiers qui sont syndiqués, le sont parce qu'ils pensent que cela peut "aider", que d'être syndiqué, dans le cadre de l'avancement ou d'une mutation, voir en cas de souci hiérarchique. Il me semble loin le temps où l'on prenait son ticket par "adhésion" à un programme, à une vision.

Depuis le début, j'aurais aimé qu'un syndicat prenne sa part, se disant qu'il y avait à redire sur le fonctionnement en tandem, avec l'administration. Cette "co-gestion" de la police, telle qu'elle nous est proposée. J'aurais, de la même manière, en m'écartant un peu de mon sujet, aimé que d'autres puissent se dire que "oui", il y a des dysfonctionnements. Qu'il s'agisse de nos relations avec la magistrature, ou encore dans l'organisation de la Police nationale, voir dans les relations hiérarchiques. Mais chacun préfère se voiler la face, et concentrer l'attention sur les autres.

Vous, messieurs les représentants de nos syndicats, n'échappez pas à cette critique. Le peu que j'ai pu lire à ce sujet, émanant des organisations, a préféré, au mieux, évacuer sa propre responsabilité en la reniant, au pire n'en a même pas parlé, pour ne mieux voir que les autres problématiques. lorsqu'il ne s'est pas agi de rejeter la faute sur les voisins.

Peut-être aurait-il été de bon ton de faire une auto-critique; de dire que oui, à certains égards, les dysfonctionnements sont bien là. Non, les mutations ne se font pas comme elles le devraient. Combien de policiers attendent une ouverture de poste dans leur région d'origine, et ont vu, un matin, une liste d'affectés avec nombre de collègues bien plus jeunes? Non, les avancements non plus ne fonctionnent pas comme il se devrait! Combien de "passe-droit" appuyés par les syndicats? Combien de syndicalistes voit-on, interviewés par des journalistes à proximité d'une scène de crime? Est-ce leur rôle? Combien de syndicalistes ont trop flirté avec la politique, qu'il s'agisse par le passé (auprès de Ségolène Royal, j'ai le souvenir d’universités d'été du PS), ou même du présent (on le voit dans l'environnement proche de Nicolas Sarkozy) ? Pourquoi en est-on arrivé au point de se dire que tel syndicat est à gauche et que l'autre est à droite? Pourquoi tous ces syndicats n'arrivent-ils pas à se mettre d'accord sur un tronc commun de revendications, tant la demande, l'attente et les besoins des policiers sont forts?

Mais, il faut le reconnaître, et ne pas se leurrer. Nous, policiers, où que l'on travaille, quelle que soit notre fonction, avons aussi notre part de responsabilité. Au final, adhérer à un syndicat, c'est aussi, quelque part, cautionner le fonctionnement, et entrer dans ce système. Combien de ceux qui critiquent le syndicalisme n'ont pas, à un moment donné, à leur tour, profité de ce système? Nous sommes nombreux.

Combien, dans ceux qui râlent après ces mêmes syndicats, ont tenté l'aventure, pour tenter de changer le système à la manière dont ils le voient? Là, ils sont peu nombreux. Oui, c'est une tradition bien française que de critiquer sans rien proposer. Toujours critiquer, et, lorsque l'on dit "eh bien vas-y, toi, qui a de belles idées"... se voire répondre "ah ben non, moi ça ne m’intéresse pas" !

Combien se sont demandé quelles étaient les difficultés qu'il pouvait y avoir à se rendre dans un ministère, face à un aréopage d'élites, tout droit sorties de grandes écoles, face à ceux qui, au moins à l'origine, sont flics, et non politiciens? Oui, je le reconnais, et je le pense, intégrer des concertations n'est pas chose facile, et il n'est pas du tout évident d'obtenir ce pourquoi on est venu. Oui, la fonction syndicale a aussi ses difficultés; Et, encore une fois, nombreux sont ceux qui n'en connaissent pas non plus les limites et contraintes, ne voyant que leur seule vision qui devrait être facile à appliquer, puisque la meilleure.

Et demain ?

Aujourd'hui, un mouvement policier contestataire s'est installé. Il tend à s'organiser en association. Je ne sais quel sera son devenir; puisse-t-il, juste, faire avancer les choses, c'est ce que tous les policiers souhaitent. Parce que, faut-il le rappeler, ce que nous demandons tous, finalement, c'est de pouvoir faire ce pour quoi on est payé, dans de bonnes conditions, en étant efficaces. Parce que nous sommes un maillon d'une grande chaîne, que représente la justice de notre pays. Et, aujourd'hui, le risque est réel, d'un mouvement, qui, non organisé et encadré, soit repris, ici ou là, par des mouvements et idées qui n'ont rien à voir avec la réalité de ce qu'il se veut être.

Et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser que ce mouvement devrait être éphémère. Parce qu'il devrait forcer syndicats et administration à se réformer. Ce devrait être, d'ailleurs, son seul but. Parce que, soyons clair, notre pays est ainsi fait et construit, que le dialogue social se noue entre les représentants du personnel, que l'on nomme "syndicats" et l'administration; à chacun d'avoir sa ligne, et se battre, auprès de ses adhérents, et plus largement auprès de tous les policiers, pour obtenir ce qu'il pense être le meilleur.

Coté syndicat, il s'agit désormais de prendre le taureau par les cornes. Celui qui osera renverser la table à laquelle il est installé aura, à mon sens, l'avantage. Mais cela passera probablement par le fait de changer les hommes, finalement de faire passer l'intérêt commun avant celui de ceux qui sont en place. Qui aura ce courage? Qui osera?  Il faudra changer les hommes (au moins en partie), changer le fonctionnement des détachements syndicaux; peut-être privilégier des 1/3 temps ou des mi-temps, plutôt qu'un détachement constant, précisément pour, toujours, garder un pied sur le terrain. Il faudra en finir avec les détachements consécutifs. Ce détachement doit être une étape dans la vie d'un policier, et non une fin en soit, quelque chose de pérenne. Syndicaliste n'est pas un métier permanent, de carrière. Qu'il soit un prélude à autre chose, comme une carrière politique, n'est pas un problème, mais chaque chose en son temps. On ne peut être délégué syndical et figure politique en même temps. Cela n'est pas concevable moralement. Il faudra également en finir avec les avancements "éclair" de certains.

Messieurs... ah oui, un petit mot en passant... combien de femmes voit-on dans les représentants syndicaux de premier ordre? une seule sur, au moins, sept syndicats.... là aussi, il y a à y revoir...

bref... Messieurs, la balle est dans votre camp. N'oubliez pas ce pour quoi vous êtes là, l'intérêt général. Notre pays a besoin de réformer. En profondeur. Et notre paysage syndical également.

A vos marques, prêt, feu...

 

Source : blog.francetvinfo

mercredi, 09 novembre 2016

Le suicide des agriculteurs multiplié par trois en 2016

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2016

Le nombre d’agriculteurs en détresse ne cesse de croître face à la crise que connaît leur secteur. La Mutuelle Sociale Agricole décide de renforcer son dispositif de prévention.

Au premier semestre, la permanence de prévention du suicide chez les agriculteurs Agri'écoutes a reçu 1.700 appels, soit une moyenne de 285 appels par mois contre une centaine par mois sur la même période, en 2015. Ce quasi-triplement est toutefois relativisé par la Mutualité sociale agricole(MSA), qui rappelle notamment que ce dispositif lancé en octobre 2014 n'a commencé à être connu qu'à compter des mois de mars/avril 2015.

Crise existentielle

L’importante crise économique agricole mène parfois les agriculteurs à s’interroger sur leur utilité. "Il y a une interrogation dans les campagnes sur le sens de notre métier : on est là pour faire quoi?", a déclaré Pascal Cormery, président de la MSA lors d'une conférence de presse mardi, allant jusqu'à évoquer une "résignation complète" des membres de la corporation. "Beaucoup de mes collègues me disent : Est-ce qu'on a vraiment besoin de nous ? Est-ce qu'on sert vraiment à nourrir la population?", ajoute M. Cormery.

354 euros par mois

Autre signe de la précarité croissante dans le monde paysan, l'explosion de la demande de primes d'activité, le nouveau dispositif pour les travailleurs à revenu modeste qui a remplacé le RSA activité. Alors que la MSA attendait 60.000 demandes pour l'ensemble de 2016, elle en est déjà à 200.000 depuis le début de l'année.

L'explosion des demandes s'explique assez facilement : en 2015, 30% des agriculteurs imposés au régime réel ont eu des revenus équivalents à 354 euros par mois. En 2014, ils étaient 18% dans cette situation, relève la MSA, inquiète de l'évolution pour 2016, alors que les chiffres concernant les récoltes de l'année n'en finissent pas de dégringoler.

Les hommes ont du mal à se confier

Si, au départ, les exploitants étaient les plus nombreux à appeler pour se confier, la MSA note que ce sont désormais le plus souvent les épouses qui contactent Agri'écoutes. "Les hommes ont sans doute plus de pudeur, ou de fierté. Il est très difficile de s'avouer qu'on est en échec professionnel", explique Michel Brault, directeur général de la MSA. "Lorsqu'il n'y a plus de revenus qui rentrent, un fort endettement, l'homme n'ose plus appeler. Il se réfugie dans le travail, ne s'occupe plus des papiers, des échéances, c'est le conjoint qui est confronté à cela", ajoute-t-il.

Un dispositif riche de 900 travailleurs sociaux

"L'enjeu pour nous, c'est de passer d'une cellule d'écoute anonyme à la prise de contact directe pour pouvoir accompagner l'agriculteur", souligne M. Brault. Pour y répondre, le directeur général de la MSA compte sur ses 900 travailleurs sociaux présents sur tout le territoire mais s'inquiète des "départs en retraite" en affichant la crainte "qu'ils ne soient pas remplacés".

Concernant le dispositif de remplacement gratuit mis en place par le gouvernement pour permettre aux exploitants de souffler, M. Brault affirme qu'assez "assez peu d'agriculteurs ont demandé à en bénéficier". "L'agriculteur ne ressent pas le besoin de partir en vacances, pour lui, c'est un sentiment de fuite devant ses problèmes."

 

Source : francetvinfo

PAS DE CHÈQUE EN BLANC AU VAINQUEUR !

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2016

14938312_10211325699086156_3024604176783067157_n.jpgRéaction d'Yves Bataille (à Belgrade)

J'en vois qui postent des drapeaux américains. Ils confondent la victoire de Trump avec la défaite de Clinton. Ce n'est pas la même chose et nous ne sommes pas des américains (U$).

Ce qui est le plus important c'est la défaite de Clinton car celle-ci représente l'oligarchie financière, le complexe militaro-industriel, la domination médiatique, les Ong de Soro$, l'empire du showbiz, la dégénérescence sociétale et la guerre mondiale.

Maintenant l'Amérique ne repose pas sur un homme mais sur un système. Il faut voir ce que Trump fera de sa victoire, s'il démantèle les bases US dans le monde, s'il dissout l'OTAN et comment va se comporter l'aigle blessé dans les domaines qui importent...

 

Source : synthesenationale