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dimanche, 21 février 2016

Baromètre Ifop: forte baisse des cotes de popularité de Hollande et Valls en février

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2016

 Baromètre Ifop: forte baisse des cotes de popularité de Hollande et Valls en février

Le président français François Hollande (g) et le Premier ministre, Manuel Valls, le 17 février 2016 à Paris
© STEPHANE DE SAKUTIN

Les cotes de popularité de François Hollande (-5) et de Manuel Valls (-6) ont connu des baisses significatives en février, selon le baromètre Ifop pour le...

Les cotes de popularité de François Hollande (-5) et de Manuel Valls (-6) ont connu des baisses significatives en février, selon le baromètre Ifop pour le Journal du dimanche (JDD).

Seuls 19% des sondés se disent "satisfaits" de l'action du chef de l'Etat, contre 24% le mois dernier. A contrario, ils sont 81% à se dire "mécontents" (+6). 43% sont "plutôt mécontents" et 38% "très mécontents" (+5). Parmi les sympathisants PS, ils sont 53% à se dire satisfaits (-12).

Manuel Valls enregistre une cote de satisfaction de 33%, contre 39% en janvier. 66% des sondés se disent mécontents (+6). 63% des sympathisants PS sont satisfaits (-11).

Sondage réalisé du 12 au 20 février par internet et téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 1.968 personnes de plus de 18 ans (méthode des quotas).

 

Source : www.publicsenat.f

La fracassante démission d'un haut cadre du ministère de la Santé

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2016

Un haut cadre de la santé publique a décidé de démissionner. Il dénonce des dysfonctionnements au sein du ministère de la Santé.
Un haut cadre de la santé publique a décidé de démissionner. Il dénonce des dysfonctionnements au sein du ministère de la Santé. LP/C.L

« Permettez-moi, Monsieur le directeur général, l’ultime honneur de ne pas vous saluer » ! Ce propos peu commun conclut une lettre de démission pour le moins explosive, datée de vendredi et signée « Thomas Dietrich, ex-responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé, de mars 2015 à février 2016 ».

Des pressions sur des sujets sensibles

Il sait de quoi il parle puisque durant un an, il a dirigé le secrétariat général de la Conférence nationale de santé. Créé par une loi de 2004, cet organisme (à ne pas confondre avec la Grande conférence de santé qui s’est tenue jeudi dernier), est constitué de 120 membres, représentants l’ensemble du paysage de la santé : usagers, professionnels du soin, élus, chercheurs, assureurs, laboratoires… Sa mission est simple : rendre des avis indépendants pour éclairer, notamment les parlementaires et le ministère.

Cette instance est assujettie à la Direction générale de la Santé, elle-même dépendant de la ministre, Marisol Touraine. Or, selon Dietrich, le ministère ne supporterait pas certaines prises de positions. Son avis sur la « Loi fin de vie », qui n’allait pas assez loin, fut le début de l’entrée en disgrâce de la CNA. Le coup de grâce vint lorsque sa présidente, Bernadette Devictor, afficha sa volonté de piloter un débat national sur la vaccination.

Des pressions commencèrent alors à s’exercer. Lors d’une réunion avec Benoit Vallet, rapporte Thomas Dietrich, « il fut exigé que je fasse relire les avis ou contributions de la CNA par le cabinet de la ministre ». Une première. Plus tard, le fonctionnaire fut convoqué par sa hiérarchie qui s’opposait à la diffusion d’une lettre d’information de la CNS. « La volonté affichée d’organiser un grand débat sur la vaccination avait effrayé », écrit le démissionnaire.

Finalement, la ministre demandera un rapport sur la vaccination à une député socialiste, Sandrine Hurel, et lancé un débat national dont l’organisation a été confiée au Pr Alain Fisher, « membre éminent du comité de campagne de Martine Aubry, lors des primaires de 2011 », rappelle encore l’auteur.

Une importante baisse de budget 

Pendant ce temps, la source financière de la CNA s’est tarie. La part servant à indemniser ses membres bénévoles est tombée de 80000€ en 2012 à 59600€ en 2015. La part servant à organiser les débats publics est tombée de 141000€ à 96000€. De même, les promesses du Directeur général de la Santé de renforcer les rares effectifs n’ont finalement pas été tenues.

Une évolution qui n’a rien d’économique, si l’on en croit Thomas Dietrich, car le ministère a pu trouver 400 000€ pour financer une nouvelle structure, « l’institut pour la démocratie en Santé », dont la secrétaire générale était jusque-là conseillère de Marisol Touraine. « Il lui fallait s’assurer que la démocratie en santé serait à sa botte ».

Interrogé samedi, Thomas Dietrich « assume » sa lettre. « Je démissionne parce que je n’ai rien à perdre, je suis libre. Je sais que je risque des sanctions en tant que fonctionnaire, mais je ne pouvais pas continuer comme ça ».

*Thomas Dietrich vient de publier chez Albin-Michel « Les enfants de Toumaï ».

 

Source : http://www.leparisien.fr/

“LE VIOL D’UNE FEMME ALAOUITE OU CHRÉTIENNE N’EST PAS CONTRAIRE AUX PRÉCEPTES DE L’ISLAM”

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2016

Lu sur l’Agence Fides, traduit par Le Salon Beige :
“Le viol d’une femme alaouite ou chrétienne n’est pas contraire aux préceptes de l’Islam”
“La conquête du quartier de Cheikh Maksoud à Alep par la milice anti-Assad pourrait marquer le sort de la métropole battue pendant des mois par une guerre civile sanglante. “Ce quartier», confirme à l’Agence Fides le Père David Fernandez, un missionnaire de l’Institut du Verbe Incarné – est situé sur une colline surplombant Alep et est un point stratégique pour ceux qui veulent conquérir la zone centrale de la ville, où il y a aussi des bâtiments gouvernementaux.

On me dit que déjà de nombreuses rues du centre-ville ont été fermées et personne ne peut passer à travers ces rues, parce que des snipers tirent sur tout ce qui bouge.

Parmi les fugitifs, des nouvelles sur les meurtres et les viols de femmes commis ont circulé. “Même moi, j’en ai entendu parler”, dit le père David, “mais l’information que nous recevons est parfois contradictoire, et pour le moment il n’y a aucun moyen de la vérifier.” Hier, une fatwa émise par Yasser al-Ajlawni – un salafiste jordanien résident à Damas – a été émise sur le réseau social, qui déclare légale pour les opposants au régime de Bachar al-Assad le viol commis contre toute femme syrienne non sunnite. Selon le cheikh, la capture et le viol de femmes alaouites ou chrétiennes ne sont pas contraires aux préceptes de Islam.”

Sur cette question de la légalité du viol en islam (sur les femmes considérées comme butin de guerre), lire notre article précédent.

Oskar s’indigne de l’ingérence des socialistes français dans la votation suisse

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2016

Publié le 19 février 2016 - par

Oskar_Freysinger_drapeau_suisse

 

Ci-dessous, le courrier du Ministre Oskar Freysinger adressé au Président socialiste français François Hollande :

Oskar Freysinger à la présidence française

samedi, 20 février 2016

Qu’est-ce qui est vraiment en cause : la laïcité ou bien l’autorité ?

Publié par Guy Jovelin le 20 février 2016

laicitéinchallah

Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !

L’école hier, aujourd’hui l’hôpital : tous les jours, les « institutions » de la République et leurs représentants (pompiers, policiers, magistrats) sont en butte à une contestation de plus en plus décomplexée et même revendiquée de ce qui fait les fameuses « valeurs de la République ». Celles que, par ailleurs, on nous serine tant – en tête, la laïcité. Alors on pond des textes, des manuels, des « aides à… », des chartes, comme celle qui est proposée aujourd’hui aux hôpitaux français.

Des textes au kilomètre, depuis des années, et qu’on se garde bien d’appliquer, la France étant ce pays fort prétentieux où l’« on ne cesse de voter des lois au nom des grands principes qu’on refuse d’appliquer au nom des grands sentiments ».

Christian de Moliner rapportait fort bien ici même, hier, les résultats de l’enquête (c’est-à-dire les faits) qui ont conduit nos crânes d’œuf à rédiger ce nouveau Guide de l’Observatoire de la laïcité censé porter assistance à des hospitaliers qui n’en peuvent, mais. Foutaise, une fois de plus, car le mal qu’on a laissé métastaser dans tous les rouages de nos vies est devenu intraitable.

Interrogée jeudi matin par Yves Calvi sur RTL, Isabelle Lévy, conférencière et auteur de Menaces religieuses sur l’hôpital, ne cachait pas sa fureur face à cette mesure de pure façade. Tout d’abord, si le guide s’appuie en grande partie sur ses travaux, on s’est bien gardé de la consulter ! « Ils ont peur de la vérité », dit-elle. Une vérité bien plus dérangeante que ce qu’on nous raconte. Ainsi, rappelle Isabelle Lévy, « on a déjà sorti une circulaire en 2005 à propos du respect de la laïcité dans le milieu hospitalier. Aujourd’hui, cette circulaire n’est pas appliquée parce qu’elle n’est pas connue. Et même si elle l’est, les directeurs comme les personnels d’encadrement ont peur des représailles et ne l’appliquent pas. »

Car si l’on connaît à peu près tous, désormais, les exigences d’un public de plus en plus difficile à gérer (refus de se laisser soigner par un homme, tabous sur la nourriture, omniprésence des familles, violences, etc.), on se garde bien de dire que le problème devient aussi alarmant côté personnels ! Des gens qui posent leurs conditions lors de l’entretien d’embauche et auxquels on cède par manque de personnel à recruter.
Alors, on passe même sur les impératifs d’hygiène : « Vous avez de nombreuses femmes qui travaillent avec des manches longues dans les services, ce qui est absolument interdit. Et les chefs de service se taisent, car ils ont peur des représailles. Certaines infirmières disent : “Je ne vais rien dire, sinon j’ai peur de me faire tabasser sur le parking.” On en est là ! » Une auditrice évoque ainsi au téléphone l’aide-soignant qui a refusé de l’aider à se déplacer au lendemain d’une opération : il ne voulait pas toucher une femme.

Quand on en est là, le problème n’est pas la laïcité, le manque d’aumôniers ou le nécessaire recours aux psys (sic) pour contraindre des fanatiques à accepter ce que des présupposés religieux leur interdiraient. Il est dans la déconfiture d’une société qui ne sait plus ce qu’est le droit, le juste, le sensé ; qui surtout ne veut plus l’imposer. Une société que le seul mot d’autorité fait trembler, terrifiée qu’elle est par son ombre et les fantasmes d’une histoire erronée qu’elle traîne à ses basques. Au nom des libertés individuelles et du relativisme culturel, nous battons en retraite depuis des décennies, laissant pousser des générations hors de toute contrainte.
Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !

Marie Delarue