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jeudi, 03 mai 2018

Une quinzaine de terroristes revenus en France déjà libérés

Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2018

 

Capture d’écran 2018-05-03 à 08.22.11Dans un rapport qui sera publié au mois de mai, le CAT (Centre d'analyse du terrorisme) s'apprête à dévoiler certains chiffres alarmants :

  • nombre de personnes majeures parties combattre en Syrie et en Irak et revenues en France : 258, dont 184 hommes et 74 femmes.
  • 93 de ces djihadistes ont déjà été jugés pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste
  • 59% d'entre eux seront libérés avant 2020.
  • une quinzaine de ces 93 a déjà été libérée.

Michel Janva

Source : lesalonbeige

lundi, 30 avril 2018

Les islamistes veulent faire de la France un pays musulman

Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2018

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Didier Bloway, Riposte laïque cliquez ici

Après des années d’hésitation et de blocage, il est enfin devenu licite de désigner les “terroristes” qui nous persécutent : ce sont des “islamistes”. Une victoire de la vérité qui recouvre en fait un gros mensonge. Ce ne sont pas les islamistes qui sont en train de nous coloniser, c’est l’islam. Les islamistes ne sont que la pointe de la flèche.

La plupart des musulmans sont bien sûr des gens paisibles et pacifiques, mais les dirigeants des organes officiels qui les représentent cachent de moins en moins leur but réel : faire de la France – et assez vite, d’ici vingt à trente ans – un pays musulman. Il suffira de citer le recteur de la grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, réputé des plus modérés, qui trahit sa pensée profonde en déclarant qu’il faut transformer en mosquées les églises plus ou moins oubliées des fidèles (15 juin 2015).

Inutile de parler de complot, d’on ne sait quel chef ou organe mondial planifiant l’occupation et la prise de pouvoir, il suffit d’un objectif commun et d’une entente tacite. Tous ceux qui ont des yeux pour voir savent que les musulmans ont pris le contrôle de nombreux clubs sportifs, et notamment dans la discipline la plus populaire, le football. Mais leur présence est aussi grandissante dans de multiples associations, parents d’élèves, colocataires, et dans le secteur social d’une manière générale, sans compter naturellement les conseils municipaux.

La question n’est pas de se livrer à une critique fondamentale de l’islam. Dans les nombreux pays où cette religion est dominante de longue date, c’est aux populations de ces pays de décider si elles veulent rester sous son autorité ou s’en délivrer. Mais en Europe, et particulièrement en France, rien ne justifie ni ne rend souhaitable que cette religion s’impose pour se substituer à nos croyances et à nos usages.

Si l’islam est une religion, c’est surtout une pratique. On n’y trouve guère de spiritualité, en tout cas dans son expression courante, mais on y voit à l’oeuvre une doctrine politique et sociale, visant la soumission et le contrôle des individus, et la conquête de nouveaux adeptes et de nouveaux territoires. Pourquoi devrions-nous accepter cette soumission et cette conquête ? De quel droit les autorités font-elles un délit de la résistance, légitime, face à une doctrine qui a pour finalité de détruire nos usages, nos codes, nos lois, nos croyances ou nos libertés de ne pas croire ?

Appelons ceux qui résistent les “Résistants” et demandons-nous comment il se peut qu’on parle à leur sujet de “dérive identitaire” et de “repli sur soi”. Pour ce qui est de la dérive identitaire, qui a commencé à brandir des drapeaux étrangers, à arborer des barbes bien reconnaissables et des voiles ? Et est-ce du repli sur soi que de vouloir défendre son pays, sa civilisation, sa langue, sa foi – et accessoirement sa famille ? Une foi dont les musulmans font grand état mais qui serait quantité négligeable quand elle est la nôtre ?

Ce discours, cette tromperie, c’est la position finalement adoptée par ceux qui sont au pouvoir depuis trente ou quarante ans. On rappellera juste la trahison profonde d’un Chirac refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe et osant prétendre que l’islam y tient une place historique équivalente. Et que penser du milieu des intellectuels et artistes se plaisant à faire le jeu de l’islam au détriment du chistianisme honni, préparant ainsi la victoire d’une doctrine qui les écraserait (et qui a peu d’égards pour le féminisme dont ils se réclament). Enfin, il faut quand même rappeler que l’islam promet la mort à qui s’en affranchit, tandis que le christianisme est incontestablement une religion de libre choix et de respect de la personne (qui aboutira notamment à la Déclaration des Droits de l’Homme).

Comment, alors, ne pas encourager la “Résistance” ? Comment ne pas dénoncer la politique visiblement – quoique clandestinement – adoptée par le pouvoir dans divers pays d’Europe, dont bien sûr la France ? Il s’agit pour ces gouvernants d’éviter les attentats dans toute la mesure du possible, en essayant de neutraliser les islamistes actifs, mais sans jamais se mesurer frontalement à l’islam. Et bien sûr en faisant semblant de distinguer, on l’a vu, entre “islamisme” et “islam”. Mais le point le plus important du plan, c’est d’éviter à tout prix un conflit ouvert et une contre-attaque des Résistants. C’est pourquoi les efforts les plus intensifs de surveillance et de répression concerneront avant tout les “identitaires”, chrétiens traditionalistes, et, d’une manière générale les pestiférés de la présumée “fachosphère”. Voilà ce qu’il faut d’abord savoir. Pour commencer.

 

synthesenationale

vendredi, 27 avril 2018

EN FRANCE, ON AIME ...

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2018

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 Jean-Claude Thialet

Quelle potion magique rendra suffisamment de virilité aux "Souchiens", non pour prendre au colback (à la façon du dessin ci-dessus, ce qui ne serait pas jugé républicainement "correct" !) nos hôtes dont une minorité grandissante commence à dépasser les bornes, mais simplement pour oser leur dire en face : ras-le-bol de vos exigences accrues, ras-le-bol aussi de vous voir couvrir par votre silence (voire votre solidarité plus ou moins affichés) tous les actes dont vos correligionnaires se rendent coupables et qui remplissent nos prisons, quand ils n'ont pas plongé dans la désolation les familles victimes d'attentats commis au nom de votre Dieu, le Puissant et le Miséricordieux !

Oui, quelle potion magique rendra leur virilité à ceux auxquels il reste encore quelques gouttes de sang gaulois et qui, formatés à la "pensée unique" et au "politiquement correct" par l'Ecole de la République, les Médias et les Assoces en tous genres qui ont fait de l'antiracisme leur fonds de commerce (avec les subventions payées par le contribuables !), sont émasculés par la "Police de la Pensée" et la loi "scélérate" !(1) Fabius/Gayssot aggravée sur proposition du député "de droite" Lellouche ? Des Gaulois qui sont de plus en plus aux prises avec d'autres Associations (toutes animées par l'esprit de gauche !) qui passent leur temps à vouloir interdire aux autres ce qu'ils n'apprécient pas, ou ce contre quoi ils militent. Tout cela au nom de (faux) principes moraux ou philosophiques ! Par exemple la chasse et la corrida (2) ... 

Notes

(1) le mot est de Toubon Jacques, passé aujourd'hui à la Socialie (avant de rejoindre "La République en Marche" ?) comme "Défenseur des Droits" (sûrement pas ceux des "Souchiens" !) et qui avait oublié - devenu Ministre de la Justice (Garde des Sceaux) dans les gouvernements Juppé I et II - de demander l'abrogation de cette "loi scélérate" dont il se sert peut-être aujourd'hui...

(2) précision pour les adeptes de la bien-pensance : je ne suis ni chasseur ni aficionado. Tout juste un monarchiste qui entend que son Pays, la France, Pays à la Culture bi-millénaire, conserve ses moeurs et ses traditions, sans être obligé d'adopter celle d'étrangers au nombre sans cesse grandissant (3) et dont le but final (plus ou moins affiché par certains imans et dirigeants d'Associations de Musulmans) est d'imposer au Pays du "Dâr al-Harb" (le "Pays de la Guerre", ce qu'est la France pour le Coran, Livre qui a force de Loi pour l'Islam !) l'Ouma et la Char'ia. Sinon avec le sabre, du moins par le nombre qui, si l'on en croit les démographes de tous bords (eh oui ! il y a des démographes de gauche !) finira par l'emporter. Au plus tard en 2050 si l'on en croit, disons les moins ... optimistes !

(3) merci à Giscard Valéry et à Chirac Jacques pour leur "Regroupement familial" et leur "IVG", merci à leurs dignes successeurs, particulièrement à Macron Emmanuel et à Edouard Philippe dont la Loi "Asile et Immigration" ne fera qu'aggraver certain "regroupement"...

 

Source : synthesenationale

dimanche, 15 avril 2018

Incapable de mater 100 zadistes et 50 bloqueurs de fac, Macron veut attaquer la Syrie !

Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2018

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

Non à une frappe en Syrie.  Ce serait une pure folie qui déclenchera à coup sur la vengeance d’Assad contre notre pays.

La France n’a pas à s’impliquer militairement dans une guerre civile qui ne nous concerne pas.

La Syrie ne menace pas la France, contrairement à  l’Etat Islamique.

Où sont les preuves d’une attaque chimique sur la Ghouta orientale ?

Qui a filmé les images qui tournent en boucle sur nos écrans ?

Les déclarations des ONG ne remplacent pas une enquête officielle.

Et si ce bombardement présumé est avéré, rien ne prouve la culpabilité d’Assad.

Depuis 2013, il est notoire que les stocks d’armes chimiques que les Russes devaient détruire, ont été dispersés chez les rebelles anti Assad.

Depuis le début du conflit, plus de 25 attaques chimiques ont été identifiées à travers le pays. (Chlore, gaz moutarde, sarin, phosphore)

Une frappe commune des Américains, des Britanniques et des Français ne règlera rien. Pourquoi frapper aujourd’hui et pas hier ?

Le dossier syrien se règle entre Russes, Iraniens, Syriens et également les Turcs.

Les Occidentaux sont aux abonnés absents pour s’être trompés d’ennemis depuis le début du conflit.

La France est hors jeu depuis le début du conflit car elle n’a rien compris aux enjeux et Macron espère revenir sur la scène à coups de missiles air-sol. Renversant !

On ne lance pas un bombardement sur un pays étranger sans un feu vert de l’ONU et sans preuves irréfutables.

On en est loin.

Macron veut lancer ses Rafales sur les installations syriennes sur de simples présomptions, affirmant sans preuves qu’Assad est coupable.

Quelle folie de vouloir frapper, même seul, le régime de Damas, dans le seul but de faire respecter une stupide ligne rouge décidée en son temps par Obama.

Lequel n’a pas donné suite à sa menace en 2013, d’ailleurs.

Annoncer des  représailles en cas de franchissement d’une ligne rouge est une faute majeure, une décision dangereuse.

Car soit on ne met pas sa menace à exécution et on perd toute crédibilité comme en 2013, soit on respecte sa parole et c’est le risque d’une escalade incontrôlée.

La France n’a pas une armée suffisamment puissante pour jouer les gendarmes du monde. Et nos intérêts ne sont pas ceux de l’Amérique.

Dans cette affaire, nous avons tout à perdre.

Car Assad ne sera pas un ingrat envers la France et ne restera pas les bras ballants.

Et s’il lance ses services secrets pour préparer un attentat chez nous, ce sera d’un autre niveau que ceux de Daech.

Nous n’aurons pas affaire à des amateurs ou des loups solitaires armés d’un couteau.

Certains semblent avoir oublié les attentats de Lockerbie et du désert du Ténéré, qui virent deux gros porteurs se désintégrer en vol en faisant 440 morts.

(Un Boeing 747 de la Pan Am et un DC 10 d’UTA)

Travail des services secrets libyens.

C’est le risque que nous prenons en bombardant la Syrie.

Et les services secrets syriens sont d’une autre dimension que ceux de Kadhafi…

D’ailleurs, rien ne dit que les Emirats Arabes Unis et la Jordanie, pays où sont stationnés nos Rafales, donneront leur accord pour une mission de guerre contre le régime syrien.

Nos Rafale devront partir de France et ravitailler en vol.

Leurs missiles longue portée permettent d’éviter le survol de la Syrie.

Reste l’option “Marine” avec des missiles tirés d’une Frégate.

Mais dans tous les cas il conviendra de définir un objectif limité et d’aviser les Russes et les Iraniens pour éviter les dommages collatéraux.

Macron joue avec le feu et Moscou a prévenu que toute menace contre ses soldats entrainera la mise en œuvre des défenses sol-air russes.

« En cas de menace pour nos soldats, les forces militaires russes prendront des contre-mesures aussi bien contre les missiles que leurs vecteurs », a prévenu en mars le chef d’état-major des armées russes, le général Valeri Guerassimov, cité par le site d’informations Sputnik.

Il est regrettable qu’une fois de plus, la France et ses alliés aient misé sur le mauvais cheval.

Assad est le dernier rempart contre les islamistes qui cherchent à prendre le pouvoir dans tout le Moyen-Orient.

La politique de la canonnière que mènent les Occidentaux est un chapelet de fiascos.

La guerre d’Irak et l’élimination de Saddam Hussein ont désintégré le Moyen-Orient.

La guerre en Afghanistan n’a rien réglé et les talibans sont plus forts que jamais.

Les bombardements de la Serbie et son dépeçage en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international, ont donné naissance à un Etat mafieux au cœur de l’Europe, avec trafic d’armes, de drogue et prostitution à grande échelle.

Non seulement Assad n’est pas un ennemi de la France, mais ses services de renseignements pouvaient nous rendre de précieux services dans la lutte anti terroriste.

Nous avons tout détruit et nous persistons dans l’erreur.

Car frapper Assad, c’est soutenir les rebelles islamistes.

Sans Poutine, la Syrie serait une république islamique.

Nous n’avons aucune vision claire au Moyen-Orient.

La Syrie et le Liban furent sous mandat français de 1920 à 1946.

Mais 70 ans plus tard, le monde musulman nous est devenu étranger.

Toute notre politique et nos alliances sont à revoir.

Et pour conclure, je citerai un blogueur qui résume à merveille le manque de jugement de Macron.

“Quand on n’est pas capable de virer 50 gauchistes dans une université et 100 zadistes à Nantes, on n’attaque pas la Syrie !”

 

Source : synthesenationale

vendredi, 13 avril 2018

Frappes en Syrie ? La France devrait rester scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses

Publié par Guy Jovelin le 13 avril 2018

france,guerre,syrie,trump

Syrie, un jardin sur l'Oronte

Ce sont des événements graves qui se déroulent en ce moment d'un bout à l'autre du monde, notablement en Syrie. Et qui alimentent comme s'il en était besoin, ce climat de lourde tension internationale qui se développe dangereusement en diverses régions du globe. Et qui, même si l'on trouvera que nous employons de grands mots, évoquent comme une avant-guerre.

Les présidents Trump et Macron se téléphonent beaucoup ces jours.ci à ce que l'on dit, et nous craignons fort que ce ne soit pas pour de sages décisions. L'envoi de missiles sur la Syrie pour détruire de supposés stocks d'armes chimiques nous paraît être une sottise de plus venant de pays - dont malheureusement le nôtre - qui en ont déjà accumulé un certain nombre et des plus graves. Par exemple en Irak et en Libye. Nous avons eu les conséquences du chaos qui s'y est établi consécutivement aux interventions dites occidentaleset sans-doute les aurons-nous encore pour longtemps. 

On se souvient que pour intervenir en Irak les Américains avaient répandu sans vergogne de très gros mensonges. Les « armes de destruction massive » que Saddam Hussein était censé détenir et qu'il n'avait pas se sont transmuées en « stocks d'armes chimiques » syriennes dont on n'a pas de preuves formelles mais seulement de « fortes présomptions » que le régime de Damas les aurait vraiment lui-même utilisées il y a deux semaines.

Trump, Macron et sans-doute Theresa May, sans besoin d'aucun mandat dit international, sans-doute impossible à mettre en place, envisagent donc de faire justice, de frapper la Syrie de Bachar el Assad, à titre punitif, et pour lui marquer les limites que les puissances en question lui interdiraient de franchir : la fameuse « ligne rouge » qu'elles ont elles-mêmes fixée. On ignorera longtemps à quel titre. 

Des paroles martiales viennent d'être proférées et des menaces guerrières échangées. La tweet-diplomatie, dont Trump s'est fait le dérisoire spécialiste, s'est surpassée. Trump a annoncé des tirs de missiles sur la Syrie ; Moscou a répliqué qu'il les intercepterait, affirmant avoir les moyens de les détruire en vol. Trump a surenchéri, claironnant que ses missiles sont « intelligents ». Mais on sait qu’il faudrait en tirer beaucoup pour que quelques-uns peut-être atteignent leur cible... Paris n'est pas en reste sur ces rodomontades. Quoique plus discrètement, Londres est de la partie. A quoi conduit-elle ? Tout bonnement à un risque de confrontation directe avec la Russie ... Nous n'avons rien à y gagner, beaucoup à y perdre. La France n'a pas de conflit d'intérêts avec la Russie. Et aurait au contraire bien des avantages à s’en rapprocher.

A ce stade, il est probable que ces épisodes ne sont rien d'autre que des gesticulations. Des coups de com' selon la délicate expression en usage dans nos régimes d'opinion. Et il n'est pas tout à fait impossible que les tirs annoncés soient renvoyés aux calendes grecques, d'un moratoire l'autre, ou qu'on finisse par leur substituer à titre compensatoire quelque autre mesure ou sanction moins risquées ...

Mais c'est une erreur de croire que la gesticulation est signe d'exclusion du conflit ; que les armes n'auront pas à parler ; que la folie de la guerre n'est plus à l'ordre du jour.  L'Histoire montre que les gesticulations semblables à celles dont nous avons en ce moment le spectacle, en sont parfois les prodromes. Vient un moment où un geste de trop finit par déclencher l'engrenage fatal qui conduit au conflit, à la catastrophe, à la guerre, dont peut-être personne n'avait vraiment voulu.

Notre avis est que la France devrait rester scrupuleusement à l'écart de ces manœuvres oiseuses. Elle n'a ni intérêt à frapper la Syrie ni les moyens d'une guerre de principe, d'une guerre idéologique, morale ou humanitaire. Son intérêt premier est la destruction de Daech et la stabilisation de la Syrie, son retour à une situation d'ordre et de paix relative capable de contenir l'islamisme radical. Frapper Bachar el Assad concourra-t-il à l'un comme à l'autre de ces objectifs ? Nous ne le croyons pas. Au demeurant, les va-t-en-guerre anglo-saxons et français ont-ils trouvé en Syrie quelque force organisée, sérieuse, puissante, non suspecte de plus ou moins secrètes complicités islamistes, qui puisse se substituer au régime d'Assad ? On serait curieux de savoir laquelle, avec un minimum de précision et de détail. Ou bien, comme ils l'ont fait en Irak et en Syrie n'ont-ils songé à aucune perspective d'avenir autre que d'y laisser s'installer l'anarchie et le chaos ? 

 

Source : lafautearousseau