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vendredi, 08 décembre 2017

La France, numéro 1 en Europe... pour les impôts

Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2017

Unknown-44La France a brillamment défendu sa première place européenne en matière de taxes et de cotisations sociales.

En 2016, les prélèvements fiscaux et sociaux ont représenté 47,6 % de la richesse produite (PIB) en France, contre 47,3 % au Danemark, deuxième du classement, et 46,8 % en Belgique, d'après les chiffres publiés jeudi par l'office européen de statistiques, Eurostat.

Comme les années précédentes, la France doit sa première place au poids des cotisations sociales. Celles-ci pèsent 18,8 % du PIB, record européen, soit un peu plus de deux points que le deuxième sur le podium, c'est-à-dire l'Allemagne (16,7 % du PIB). Quant aux impôts sur les entreprises (16,1 % du PIB), ils se situent nettement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne (13,6 %). En revanche, les taxes et impôts frappant les particuliers, à 12,5 % du PIB, se situent légèrement en dessous de la moyenne de l'UE (13 %).

C'est le genre de record dont on n'aimerait se débarrasser.

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 06 décembre 2017

EN 2017, LE TAUX RÉEL DU CHÔMAGE EN FRANCE N’EST PAS DE 10 %, MAIS D’AU MINIMUM 20 % !

Publié par Guy Jovelin le 06 décembre 2017

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 Marc Rousset

En France, il y a cinq catégories de personnes à Pôle emploi :
– les chômeurs de la catégorie A, des demandeurs d’emploi sans aucune activité ;
– les chômeurs de la catégorie B, des personnes exerçant une activité réduite courte de 78 h ou moins dans le mois ;
– les chômeurs de la catégorie C, des personnes en activité réduite longue (plus de 78 h dans le mois) ;
– les personnes de la catégorie D, des personnes sans emploi et non immédiatement disponibles car en formation, stage, contrat de sécurisation professionnelle, maladie ;
– les personnes de la catégorie E, des personnes non tenues de chercher un emploi car, par exemple, créations d’entreprises ou contrats aidés.

Fin octobre 2017, selon Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi (y compris les départements d’outre-mer) s’élevait à 3.742.000 personnes pour la catégorie A. Si l’on ajoute simplement les catégories A, B et C, ce nombre s’établit déjà à 5.923.200 personnes !

La population active, selon l’INSEE, en âge de travailler étant de 28,4 millions de personnes, cela donne déjà un taux de chômage minimum de 20 %, soit le double du taux annoncé et généralement retenu par les Français de 10 %.

Mais la situation est bien plus dramatique, car incorporer les 6,9 millions de fonctionnaires et agents publics dans la population concernée par le chômage minimise le taux réel du chômage. En effet, les fonctionnaires évitent le risque du chômage puisque le statut de fonctionnaire procure un emploi à vie. Ce serait comme si on rapportait le taux de cancer du sein à la population hommes et femmes. Si l’on exclut le nombre de fonctionnaires et d’agents publics, le taux réel de chômage du secteur privé salarié en France, sans même tenir compte des personnes catégories D et E, peut donc être estimé à 28 %. Et ne parlons pas du rôle d’éponge à chômeurs que joue, en France, une fonction publique pléthorique, notamment avec l’explosion des embauches dans les collectivités territoriales ces dernières années. Si l’on retire, enfin, les indépendants et professions libérales qui n’ont pas droit au chômage, on se retrouve même avec un taux de chômage du secteur privé salarié atteignant 30 % de la population active.

 
Bref, un salarié sur trois du secteur privé serait aujourd’hui effectivement au chômage.

Il importe, aussi, d’être conscient du « chômage camouflé », ce qu’ont toujours compris la plupart des gouvernements, et tout particulièrement ceux de François Hollande, qui consiste à faire passer des chômeurs de catégorie A dans les catégories D et E (stages, formations, contrats aidés).

Enfin, si l’on tient compte des auto-entrepreneurs, du grand nombre de précaires tels que les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adulte handicapé (AAH), des bénéficiaires de certaines allocations qui dépassent un certain seuil (pensions alimentaires) non inscrits à Pôle emploi, on prend encore mieux conscience du très grand nombre de personnes inactives sans que ces personnes dans un état précaire, handicapé ou inoccupé soient des chômeurs pour autant.

Il nous parait donc possible d’affirmer que le taux de chômage réel en France n’est pas de 10 % mais d’au minimum 20 % !

Or, ce déni sur les chiffres du chômage explique que certains économistes, relayés par exemple par Jean-Pierre Robin dans sa dernière chronique du Figaro du 28 novembre, ne comprennent pas pourquoi l’inflation ne repart pas. Pour eux, la courbe de Phillips, qui voudrait que l’inflation reprenne avec la diminution du chômage, ne joue plus. Elle se serait par miracle soudainement et bizarrement aplatie ! En fait, la courbe de Phillips est toujours bien là, inchangée dans sa forme courbée jouant parfaitement son rôle explicatif car le taux de chômage à regarder sur l’axe des abscisses est 20 % et non pas le taux de chômage officiel annoncé de 4,7 % aux États-Unis, de 10 % en France.

Enfin, si 42 % des chefs d’entreprise ont, dans certains secteurs, des difficultés à embaucher, ce n’est pas parce que le taux de chômage est bas, mais parce qu’il manque du personnel qualifié et compétent pour les technologies anciennes et nouvelles. En Allemagne, sur le million d’immigrés entrés par effraction, suite à la trahison de madame Merkel, un très faible pourcentage seulement a trouvé un emploi effectif, car ils sont inadaptés aux emplois proposés.

 

Source : synthesenationale

vendredi, 01 décembre 2017

La population musulmane devrait plus que doubler en Europe d’ici à 2050

Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2017

 

Les musulmans de France, évalués par Pew à 5,7 millions en 2016 (8,8% de la population), continueraient de former la première communauté musulmane d’Europe dans l’hypothèse d’une « immigration zéro » (8,6 millions, 12,7%).

Ils seraient 12,6 millions (17,4%) avec le scénario médian, et 13,2 millions (18%) dans l’hypothèse d’une forte immigration.

Seule cette dernière trajectoire permettrait à la population des 30 pays (520,8 millions d’habitants en 2016) de ne pas décroître, estime Pew. Dans ce cas, elle serait portée à 538,6 millions d’habitants, contre 516,9 millions dans l’hypothèse de flux moyens et 481,7 millions en cas d' »immigration zéro ».

RTBF

Merci à david

Musulmans en Europe en 2050 en cas d’immigration zéro

 

 

 


Musulmans en Europe en 2050 en cas de forte immigration

 

Source : fdesouche

samedi, 25 novembre 2017

Budget : La France, mauvais élève choyé de l’UE

Publié par Guy Jovelin le 25 novembre 2017

Rédigé par notre équipe le 25 novembre 2017.


 
Cela fait partie des informations que les journalistes n’aiment pas vraiment traiter en profondeur. La Commission européenne vient une nouvelle fois de pointer le budget prévisionnel de la France. Malgré les sourires carnassiers, les discours sur le changement (c’est maintenant ?) et les bienfaits d’une gestion saine des finances publiques, Macron n’a pas réussi à ensorceler les bureaucrates européens. Pas grave ! Il ne s’agit que d’un budget prévisionnel et la France est encore assez grande au sein de l’UE pour se permettre toutes les largesses sans devoir redouter un coup de bâton.

Encore un budget français épinglé par Bruxelles ! Pour ne pas déroger aux habitudes, La France ne ressort pas indemne de l’examen de son budget prévisionnel. Pourtant il avait été préparé avec grand soin par Macron et son gouvernement ! Comment le conseiller économique de François Hollande puis ministre de l’Economie s’est-il pris les pieds dans le tapis européen ? Lui qui n’a que des succès à son actif depuis 5 ans : chômage, croissance, etc, il n’a pas réussi l’exercice simple du budget. C’est pourtant facile : on compte les recettes à venir et les dépenses et on fait en sorte que les deux chiffres correspondent. Un travail bien pénible pour des matheux du dimanche, car Macron a beau avoir été banquier, il est paumé dès qu’on lui présente le moindre bilan.

Toujours plus de dette et de soumission aux banquiers

Sa méconnaissance s’expose une fois de plus et le plus savoureux est de voir que ce sont ses amis bruxellois qui lui tirent l’oreille. La France présente de graves risques de non conformité. Autrement dit, le budget annoncé a toutes les chances de voler en éclats contre le mur de la réalité. C’est bête surtout qu’un effort avait été fait pour plaire à ces pénibles bureaucrates. Le déficit prévu est de 2,9 % soit dans la fourchette autorisée des 3 %. Mais une gestion saine implique de faire baisser la dette et non pas de l’augmenter un peu moins rapidement que son prédécesseur… En effet, rien n’y fait : avec un déficit de 2,9 % la dette française qui équivaut à 96,9 % du PIB ne vas pas tendre vers les 60 % requis par les traités européens.

L’Union européenne est belle, il faut la respecter clame-t-on partout dans les ministères et leurs dépendances médiatiques. Très bien, mais dans ce cas, cessons de dépenser trop. Cela commence par dépenser mieux et de stopper le virus de l’impôt. Un challenge insurmontable pour l’équipe de pieds nickelés au pouvoir. Ces socialistes dans l’âme n’ont toujours pas compris que le « trop d’impôt tue l’impôt » n’était pas qu’une formule. Macron a cassé la croissance depuis qu’il a été extrait de la banque et ce n’est pas la suppression de la taxe d’habitation qui met les communes à genoux et qui sera remplacée par un autre impôt par l’Etat qui changera la donne.

La France n’est pas le seul pays à voir son budget passer sous les fourches caudines de la Commission européenne. Paris a pour voisin, Lisbonne, Rome, Bruxelles, Vienne et Ljubljana. Mauvais élève, mais pas seul ! On se réconforte comme on peut et tant pis si l’on présente un budget qui n’aura rien à voir avec la réalité. La Commission ne fait que les gros yeux sans aucune sanction derrière. La Grèce a bien été le champion européen de la falsification des comptes publics et il est toujours membre de l’UE et au sein de l’Eurogroupe. Dommage pour les Grecs qui souffrent terriblement de cette double appartenance…

Est-il si nécessaire de respecter l’ensemble des critères européens ? La réponse est bien évidemment négative. Dans un moment d’honnêteté, il a été dit que la règle des 3 % de déficit et de 60 % de dette n’était fondée sur rien. Pourtant, à Bruxelles on fait encore semblant d’y croire et on réprimande oralement les contrevenants. Dans un monde sain, la France n’aurait pas à se plier aux règles stupides. Dans un monde également sain, les élites françaises ne joueraient pas à creuser la dette pour se placer toujours plus à la merci des financiers et banquiers sans scrupule. Mais quand l’un d’eux est à la tête de l’Etat, que peut-on vraiment espérer ?

 

Source : 24heuresactu

dimanche, 19 novembre 2017

Immigration : y-a-t-il un « white flight » en France ?

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Immigration. Y-a-t-il un « white flight » en France ?

Immigration : y-a-t-il un « white flight » en France ?

17 NOVEMBRE 2017 | POLÉMIA

Un article de Breizh-info ♦ Qu’est-ce que le « white flight » ? Le terme, d’abord apparu aux États-Unis puis au Royaume-Uni désigne tout simplement la fuite des populations blanches (d’origine européenne donc) des zones dites « multiculturelles » vers des lieux de résidence à la population plus homogène. Mais qu’en est-il en France ?


Né aux Etats-Unis

C’est donc aux États-Unis que le phénomène a été identifié en premier. Cela remonte aux années 1960. Mais les choses se sont accélérées au cours des années 1970 et 1980. Les populations blanches états-uniennes ont alors progressivement fui les centres des métropoles pour les suburbs, ces quartiers périphériques, voire même pour les campagnes plus éloignées.

Il était alors question de quitter des quartiers pauvres, souvent synonymes de violences urbaines. C’est ainsi que se sont constituées les célèbres zones pavillonnaires de la classe moyenne blanche américaine. Cependant, les centres-villes restaient des endroits prisés pour le travail et la consommation.

Dans un entretien accordé au site atlantico.fr le 3 novembre 2016, la démographe française Michèle Tribalat a tenté d’expliquer ce phénomène. Pour elle, « les processus de concentration et de ségrégation sont très anxiogènes pour les autochtones lorsqu’ils deviennent minoritaires et voient se transformer leur environnement ».

Signalons au passage que, depuis les années 2000, il est également question de « black flight » outre-Atlantique. Les classes moyennes noires fuyant elles aussi les ghettos populaires pour des quartiers plus calmes.

Aucun tabou chez les Anglais

Plus récemment, c’est le Royaume-Uni, et principalement Londres, qui ont vu le « white flight » se mettre progressivement en place. Le phénomène a même pu être évalué et quantifié dans une étude menée par le professeur Ted Cantle, présenté comme un « spécialiste en cohésion des communautés ».

Il faut rappeler que l’autorisation des statistiques ethniques en Grande-Bretagne a largement facilité le travail des chercheurs. Et leurs conclusions sont sans appel : 600 000 Londoniens de souche européenne ont quitté la capitale entre 2001 et 2011. Dans le même temps, la population de Londres a augmenté de près d’un million d’habitants. Ce qui représentait alors le départ de 14% de la population de la ville pour une augmentation générale de 56%.

D’autre part, signe d’une fracture ethnoculturelle grandissante de l’autre côté du Channel, les études révèlent que plus de la moitié des minorités ethniques vivent dans des quartiers comptant moins de 50% de blancs. C’est ce que soulignait déjà en 2013 le think tank Demos, groupe de réflexion interpartis en Grande-Bretagne.

Les non-dits du cas français

Qu’en est-il en France ? Faute de données autorisées sur l’appartenance ethnique des populations, la situation est beaucoup moins lisible. Mais des phénomènes similaires aux cas américains et anglais sont tout de même observables.

D’une part, les centres des villes moyennes en voie de déclassement (Nord, Est et Centre de la France), voient les populations autochtones partir progressivement. Saint-Étienne et Mulhouse en sont de bons exemples. En effet, par le truchement de divers phénomènes, certains de ces cœurs de ville concentrent désormais une population noire, turque et maghrébine importante qui rappellent le phénomène déjà observé dans les banlieues des grandes métropoles. La partie visible de l’iceberg étant le développement des commerces non-européens.

Les démographes soulignent par ailleurs que la migration des populations des centres-villes vers des quartiers périphériques ou vers les campagnes est soumise à deux conditions : avoir les fonds suffisants pour accéder à la propriété immobilière (quoique pas impératif) et disposer d’une autonomie de déplacement (véhicule), ce qui n’est pas une évidence pour tout le monde.

Quant aux métropoles, elles connaissent un sort différent. Toujours attractives malgré tout et productrices de richesses, elles voient deux types de populations se développer de plus en plus : une population aisée aux situations professionnelles confortables (cadres, professions libérales, haute fonction publique) dans les hypercentres et une population d’origine immigrée extra-européenne dans les zones plus excentrées. Les grands perdants des métropoles étant les petites classes moyennes autochtones, coincés par des prix de l’immobilier prohibitifs et des revenus malgré tout trop élevés pour prétendre aux aides sociales. Des phénomènes que le géographe Christophe Guilluy a expliqué dans plusieurs publications.

De plus, le « white flight » à la française est soumis à un dilemme dans son interprétation. Les démographes, géographes et autres experts s’étant penchés sur la question considèrent qu’il pourrait s’agir davantage d’une volonté d’évitement des villes par les natifs (blancs) que d’une réelle fuite de ces derniers. Et arguent par exemple que des logements désormais occupés par des populations d’origine immigrée ont d’abord été boudés par ces mêmes natifs.

Reste à savoir à quoi cette volonté d’évitement serait alors due…

Breizh-info
17/11/2017

Source :BREIZH-INFO

(Crédit photo : Breizh-info.com [cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine)

Correspondance Polémia – 17/11/2017