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mercredi, 07 février 2018

France: l'Etat veut former les réfugiés pour mieux les aider à s'intégrer

Publié par Guy Jovelin le 07 février 2018

Par RFI                                                                                

media Vingt-deux réfugiés ont bénéficé du programme Hope en Île-de-France.RFI/David Baché

Intégrer des réfugiés, des migrants qui ont donc obtenu le droit d'asile, en les aidant à apprendre le français et surtout à trouver un travail : c'est l'objectif de l'accord-cadre signé ce mardi 6 février par la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, avec la Fédération nationale des travaux publics. L'initiative, baptisée « Hope », a été lancée par la préfecture d'Ile-de-France. Elle concerne essentiellement des réfugiés Afghans, Soudanais et Erythréens, qui ont pu intégrer une formation en alternance.

Il ne se plaint que d'une chose : la neige qui tombe sur son chantier. Pour le reste, Mahamad Alhass Alhassan, réfugié soudanais du Darfour arrivé en France il y a quatre ans, sait qu'il a de la chance. L'année dernière, plus de 100 000 demandes d'asile ont été déposées en France, 43 000 ont été accordées.

Le programme « Hope », dont il est bénéficiaire, ne concerne que 22 réfugiés en Ile-de-France, un millier dans l'Hexagone. Mais il a permis à ce trentenaire, qui avait dû arrêter ses études au lycée à cause d'une guerre qui a décimé sa famille, de suivre des cours de français et une formation de coffreur-brancheur.

« Avant pendant quatre ans, je ne travaillais pas, je ne parlais pas bien français, maintenant je parle un peu français, explique-t-il. Maintenant que j’ai fait la formation, je gagne un peu d’argent. »

L'entreprise qui l'a pris en contrat de professionnalisation, c'est Vinci. « Nous avons accueilli deux réfugiés sur notre chantier, détaille Christophe Moignet, le conducteur des travaux. Il a fallu leur montrer ce qu’on fait et ils ont vite compris donc ça s’est bien passé. Ils se sont bien incorporés dans le groupe et c’est très bien pour nous ». 

A l'issue de leur formation en alternance de 450 heures, les stagiaires seront diplômés. Ils espèrent surtout qu'ils seront embauchés.

 

Source : rfi.fr/france

+46 % en un an : le nombre de travailleurs détachés explose !

Publié par Guy Jovelin le 07 févrizer 2018

Mis à jour le 6 février 2018 Auteur par Pierrot

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Rien ne semble pouvoir freiner l’afflux de travailleurs détachés en France. Selon le Bilan intermédiaire du plan national de lutte contre le travail illégal, que Le Monde a pu consulter, leur nombre a augmenté de 46 % l’an dernier pour atteindre 516.000, hors transport routier. Observée sur dix ans, la hausse est encore plus spectaculaire : en 2007, on en dénombrait tout juste 96.000.

Charges sociales au rabais

Le travail détaché est une directive européenne qui permet à une entreprise d’envoyer ses salariés travailler dans un autre pays d’Europe. Tant qu’ils sont « détachés », ces salariés bénéficient des conditions de travail locales : temps de travail, salaire minimal, conditions de sécurité, etc. En revanche, leur employeur paye les charges sociales et patronales du pays d’origine. Le problème, c’est que ce mécanisme a créé une forme de « dumping social » : des milliers de salariés venus de pays où le coût du travail est faible travaillent en France, en Allemagne ou en Belgique, où il est beaucoup plus élevé.

C’est ainsi que les trois premiers contingents de travailleurs détachés en France sont les Portugais (un peu plus de 74.000), suivis des Polonais (61.000) et des Roumains (44.000). Paradoxe, le rapport dénombre également 37.000 travailleurs détachés originaires de… France. Pour diminuer leurs frais, de nombreuses sociétés d’intérim s’installent en effet à l’étranger, au Luxembourg notamment, d’où elles fournissent de la main d’œuvre tricolore à des entreprises françaises, plombant au passage les comptes de la sécurité sociale.

De moins en moins de contrôles

Face à cela, l’inspection du travail peine à exercer ses missions de contrôle. L’an dernier, ses enquêteurs ont effectué un peu moins d’un millier de contrôles, contre 1330 en 2016. Et si les amendes en cas d’abus se multiplient, les montants restent dérisoires, et certainement pas de nature à faire changer les comportements : un peu moins de 6 millions d’euros ont été recouvrés l’an dernier.

Source :  VA via contre-info

mercredi, 31 janvier 2018

Croissance de la zone euro : le miracle est en marche !

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 30 janvier 2018.


La presse se réjouit, les économistes fanfaronnent : la croissance est de retour dans la zone euro. Une croissance forte, porteuse d’espoirs puisqu’elle n’a jamais été aussi élevée en dix ans. Nul doute, le génie macronien a déjà fait des miracles dans une Europe paralysée. A moins que ces chiffres ne veulent rien dire tant la zone euro est une cour des miracles sans queue ni tête. A moins aussi que la planche à billets finisse par donner des résultats à peine perceptibles…

Plus aucune raison de douter. Les grincheux peuvent rentrer chez eux et se convertir une bonne fois pour toute au macronisme. La zone euro est en plein essor économique avec +2,5 % en 2017, soit le meilleur résultat depuis dix ans. A l’époque Hollande était à sa place – Premier secrétaire du Parti socialiste – et Macron épousait sa prof de lycée. Autant dire que de l’eau a coulé sous les ponts et qu’il aura fallu bien des milliards d’engloutis pour arriver à ce chiffre de 2,5 %.

Dix ans de souffrances et ce n’est pas fini

Que s’est-il passé au cours de ces dix dernières années ? Les banques ont été proches du précipice. Les élites européennes se sont empressées de voler à leur secours avec l’argent des citoyens européens. Les Chypriotes ont été tout simplement spoliés et ont fait figure de laboratoire pour le reste des Etats européens. La Grèce a été fracassée à tel point que l’extrême gauche a réussi à s’inviter au pouvoir (pour baisser sa culotte devant l’UE et le FMI). Les Italiens, Portugais, et Espagnols cachent les fissures du système, mais savent pertinemment que le prochain gros choc les laissera sur le carreau. La France, elle, a connu une longue agonie sarkozo-hollandaise qui engendra l’hydre Macron.

La décennie fut catastrophique pour les peuples et nos élites n’ont pas pu jouer le refrain du « on vous protège de la crise ». Mais leur heure a enfin sonné avec une croissance de 2,5 %. Tous les chefs d’Etats européens (ayant l’euro) vont brandir cette statistique devant les yeux ébahis d’électeurs crédules qui avec un peu d’aide pourraient se croire au seuil d’un second épisode des Trente Glorieuses. Pourtant, la réalité est tout autre. A regarder dans le détail, les raisons de se réjouir sont bien ténues pour la France. La croissance est de 1,9 %. Un chiffre en-deçà de la moyenne européenne qui prouve une fois de plus que notre pays a perdu son rôle de moteur. Paris n’arrive pas à tenir la cadence européenne (pourtant faible) et on peut même s’interroger sur l’honnêteté de ce chiffre.

Pourtant le pouvoir n’a pas ménagé ses efforts. Hollande a fait pleuvoir l’argent public en bon gros socialiste qu’il est. Macron a affirmé avec autorité à la face du monde que sa seule présence faisait apparaître de nouvelles étoiles dans la voie lactée, et pourtant, la reprise est bien chancelante. Le chômage fait encore des siennes et les Français ne risquent pas de dépenser plus avec un Etat qui lui fait et refait les poches sans scrupules. Mais les chiffres moyens vont se transformer en contes de fée grâce à toute puissante propagande médiatique. Celle-là même qui osait affirmer il y a quelques années encore qu’en-dessous de 3 % de croissance, le chômage ne baissera pas significativement. A moins que la mise au pas du Code du Travail et la précarisation généralisée ne viennent changer la donne…

La performance d’ensemble est d’autant plus médiocre que la planche à billet fonctionne sans répit. Les milliards sont créés et distribués (aux banques, pas au peuple) et l’effet sur l’économie réelle équivaut à un saut de puce. Désormais, le système économique est drogué à la planche à billets, les banques résistent grâce à l’argent fabriqué et aux économies des ménages et osent diriger le monde. Avec un ancien banquier à la tête de la France, il est vrai que la surprise est moindre…

Allez, la France est en marche et ceux qui essaieront de comprendre les ressors de cette marche forcée en direction des enfers seront accusés de tous les maux. Il n’y a qu’une direction à prendre. Les traînards et les mauvais esprits ne sont pas acceptés !

 

Source : 24heuresactu

mardi, 30 janvier 2018

Affaire ''la France paie le salaire des fonctionnaires Ivoiriens'' : De nouvelles révélations

Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2018  

 
Affaire ''la France paie le salaire des fonctionnaires Ivoiriens'' : De nouvelles révélations
 

Plusieurs quotidiens ivoiriens ont relayé dans leurs différentes publications, hier jeudi 25 janvier 2018, l'information d'un confrère selon laquelle la France aurait accordé un appui de 100 millions d'euros, soit 65 milliards de Fcfa, à la Côte d'Ivoire.

Une aide qui aurait permis, en partie, de faire face au paiement des salaires des fonctionnaires avant les fêtes de fin d'année 2017. Une note confidentielle dont L'inter a reçu copie, le jeudi 25 janvier 2018, vient faire des précisions sur cette affaire. Ce document explique que les divers chocs enregistrés en Côte d'Ivoire en début d’année 2017, notamment la forte baisse des cours du cacao qui ont entraîné une baisse des recettes, ont nécessité des ajustements budgétaires qui ont conduit à l’adoption par le gouvernement ivoirien, en mai 2017, d’un projet de loi de finances rectificative. « Les ajustements opérés ont porté, entre autres, sur une réduction globale d’environ 10% des dépenses (hors salaires, service de la dette et autres activités et opérations spécifiques) », précise la note.

Aussi, pour contribuer à la poursuite des efforts déjà entamés dans la mise en œuvre des actions inscrites dans le Plan national de développement (Pnd 2016-2020) et dont les impacts sur la croissance économique sont notables, la Côte d'Ivoire, toujours selon le document en notre possession, a-t-elle eu recours à des concours extérieurs additionnels auprès de partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (Fmi), la Banque africaine de développement (Bad) et la France à travers l’Agence française de développement (Afd).

« C’est dans ce cadre qu'intervient l’appui de 100 millions d’euros de la France, dont les négociations avaient débuté bien avant le mois de décembre », précise le document, qui souligne que les ressources intérieures de l’État permettent de payer les salaires des fonctionnaires, qui s’élèvent à 1 512 milliards de Fcfa par an, et que, d'ailleurs, la Direction générale des Douanes, à elle seule, a pu mobiliser 1 723,73 milliards de Fcfa. « En outre, le décaissement dont la Côte d’Ivoire a bénéficié dans le cadre de cet appui budgétaire en décembre est intervenu après les virements des salaires dudit mois », précise la note confidentielle.

I.B.

 

Source : linfodrome

samedi, 27 janvier 2018

Algériens soyez rassurés : la France continuera à vous accueillir !

Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2018

Xavier Driencourt, notre excellent ambassadeur de France en Algérie, a la bonté de nous tenir informés régulièrement sur son action et nous l’en remercions chaleureusement.

Ainsi, par exemple, un travail de révision est en cours d’opération concernant d’une part la « fiche conseil » destinée aux voyageurs intéressés par l’Algérie, mais également pour les voyageurs algériens, de plus en plus nombreux, « intéressés » par un séjour en France.

Il estime que ces « conseils » aux voyageurs ne sont pas « figés » dans le temps mais, au contraire, ont vocation à être actualisés, et même à évoluer vers plus de facilité, et que, s’agissant plus particulièrement de l’Algérie « ce travail est en cours ».

La dernière mise à jour datait du 2 décembre 2016 et le point majeur qui posait problème concernait les informations relatives à la sécurité du pays.

Driencourt estime que l’Algérie s’ouvre au tourisme et suscite de plus en plus l’intérêt des « voyagistes ».

Il note que le sud algérien est toujours considéré comme « zone rouge » (formellement déconseillé), de même que le reste de l’Algérie « sauf raison impérative ». Il prévient amicalement que «  bien que le Sahara ne soit pas un monde de « bisounours », destiné aux promenades touristiques, il n’y a tout de même pas, derrière chaque dune, un terroriste dissimulé à bord d’une « Toyota ».

A part cela, l’Algérie dispose, selon lui, d’un potentiel touristique énorme (Nous n’en doutons pas, nous qui connaissons l’Algérie certainement mieux que lui, c’est un pays magnifique, mais à la condition que les touristes de sexe féminin prennent bien garde d’éviter de se promener en short ou mini-jupe, que les maris gardent une main sur le portefeuille, et qu’ils ne s’aventurent pas dans des coins trop solitaires et, qu’enfin, tous ces futurs touristes courageux ne s’arrêtent pas aux détails d’hygiène et de propreté. En deux mots, si les paysages algériens attirent les touristes je leur conseille plutôt de visionner « L’Algérie vue du ciel » de Yann Arthus-Bertrand !)

L’ambassadeur a également la bonté de nous confirmer que les visas pour la France ont doublé en cinq ans et qu’il était regrettable qu’un bon nombre de ces demandes ne pouvaient être satisfaites en raison, très souvent, de dossiers incomplets (Par pitié, Algériens, faites bien attention et vérifiez vos dossiers, avant de les présenter, l’Ambassade est désolée de devoir les rejeter !)

Il n’a pas manqué d’ajouter que « des ressources suffisantes, pour couvrir les frais de séjour et d’hébergement, étaient des critères déterminants (mais non obligatoire) pour l’obtention d’un visa. »

Il a surtout pris bien soin d’écarter l’idée saugrenue que l’on pouvait avoir sur un durcissement en matière de délivrance des visas, jamais la France n’a eu une telle intention, bien au contraire (Nous voilà rassurés !) le nombre de visas continuera à connaître une forte hausse (Plus de 410.000 en 2017), bien que les attentats terroristes, en France, incitent à plus de rigueur et de prudence. (Pour qui ? Pour nous citoyens français ou pour les Algériens qui risqueraient leur vie en venant « chez nous » ?)

Au passage, M. l’ambassadeur rappelle que plus de 26.000 jeunes algériens poursuivent actuellement leurs études en France (Ce que nous voudrions surtout savoir, c’est combien de ces 26.000 « étudiants » retournent en Algérie, à la fin de leurs études ?) et que la France poursuit une politique résolument attractive en direction des étudiants algériens : la preuve est apportée par l’augmentation de visas de longs séjours délivrés à Alger, vers la France, qui est en augmentation de 64% par rapport à 2015.

Après la lecture de ce compte-rendu rassurant, je me sens nettement mieux car je craignais, à tort je m’en rends compte, que le flux de « voyageurs » de l’Algérie vers la France, ce pays colonialiste qui les a tant fait souffrir, qui a même, selon certains, pratiqué un « génocide » et, pour le moins, des « crimes contre l’humanité » puissent les inciter à réfléchir et donc à hésiter de choisir une destination aussi périlleuse !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique