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jeudi, 20 septembre 2018

Le Collomb express bientôt à Lyon

Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2018

Rédigé par notre équipe le 18 septembre 2018. 

Il y a comme un air de fuite en Macronie. Après le départ de la députée LREM Frédérique Dumas qui a préféré rejoindre les rangs de l’UDI, c’est au tour d’un poids lourd de commencer à faire ses cartons. Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur et un des premiers sponsors de Macron a annoncé son intention de redevenir maire de Lyon. Sa courte et pénible expérience ministérielle aura eu raison de son ambition débordante. Le septuagénaire souhaite une retraite dorée à Lyon, sa ville de cœur.

Attendez de voir ! Les mesures mettent un peu de temps à faire effet, mais bientôt ce sera le plein emploi, la sécurité et le bonheur pour tous. Pour le plein emploi, il n’y a qu’à traverser la rue donc cela n’est plus un sujet. Pour la sécurité, Gérard Collomb a montré que la Macronie ne s’y intéressait guère. Pour le bonheur, ce même Collomb vient de confirmer qu’il se trouve loin de l’Elysée, de ses goodies et de son mépris pour tous. Le ministre de l’Intérieur vient de déclarer dans L’Express qu’il serait candidat aux municipales en 2020.

Lyon : terre de passé et d’avenir

Gérard n’en peut plus de Paris et surtout du ministère de l’Intérieur alors « si d’ici là on ne m’a pas diagnostiqué de maladie grave, je serai candidat à Lyon ». Malheureusement pour les Lyonnais, la macronite aiguë n’est pas encore considérée comme une maladie grave, mais cela viendra avec le temps. Le syndrome hollandais a bien été pris au sérieux au bout de quelques années ! Nul dans son ministère, incapable de se faire écouter par le chef de l’Etat (il n’écoute que lui-même depuis que son copain Benalla est parti), Collomb veut finir sur un trône.

Ce sera donc celui de la capitale des Gaulles. Encore faut-il que les électeurs pardonnent leur ancien édile d’avoir fait la courte-échelle à Macron et de leur avoir tourné le dos pour prendre la place Beauvau à défaut de Matignon. Régulièrement mis sur la touche par l’exécutif, à la risée des Français, Collomb voit se transformer son rêve ministériel en cauchemar. Il sait que son temps à Paris est compté et il a donc trouvé une porte de sortie honorable avec les municipales de 2020. Invirable jusqu’à cette échéance, il va avoir dix-huit mois pour reprendre son ancien bien et y finir sa carrière et peut-être sa vie (il sera octogénaire à la fin de son éventuel mandat) dans son fief.

Collomb ou le vrai visage du macronisme. Un apparatchik PS qui n’a pas pu goûter assez à la soupe et qui a donc pris le parti de soutenir le jeunot pour se tailler une place plus grande. Trop grande même à la lecture de son bilan d’étape catastrophique. Ce départ est également une bonne nouvelle pour Macron qui se serait de toute façon débarrassé de cet allié devenu trop encombrant. Les choses vont pouvoir se faire sans trop de vagues, mais on sent que le cœur n’y est plus. L’Elysée a réagi en ces termes qui ne débordent pas d’enthousiasme : « Nous connaissons tous l’affection de Gérard Collomb pour sa ville et la métropole lyonnaise. C’est une bonne nouvelle qu’il souhaite y consacrer du temps et de l’énergie. Le président réorganisera l’équipe gouvernementale lorsqu’il le jugera nécessaire ».

La bataille pour prendre la place Beauvau va faire rage en coulisses et il serait inattendu que le nom qui sorte du chapeau constitue un bon remède aux maux qui assaillent les Français. Aucun changement de politique ne doit être attendu, mais ce départ annoncé est assez révélateur. Ainsi, le cœur même de la Macronie commence à préparer l’avenir loin de Macron. Les députés se défilent un par un, les conseillers sont à bout de souffle et les ministres prennent aussi la clé des champs. Tout va très bien à en croire les sbires du président. Tout sauf que le vent de la défaite souffle et ramène peu à peu tout le monde à sa vraie place. Celle de Macron est dans une banque. Ne l’oublions pas !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 29 août 2018

Hulot démissionne enfin !

Publié par Guy Jovelin le 29 août 2018

Rédigé par notre équipe le 28 août 2018. 

Les masques tombent. A tous les niveaux, la Macronie s’étiole. Aujourd’hui, la chute a lieu sur un plan strictement politique avec la démission « surprise » de Nicolas Hulot. Le ministre de la Transition écologique et solidaire en a eu assez de « se mentir » et a donc profité d’une interview matinale pour annoncer son départ. Un saut dont n’ont pas été prévenus le président et le Premier ministre afin qu’ils ne réussissent, une fois encore, à retenir un ministre fantoche et « sans pouvoir ». Le mauvais vent a fini par faire lâcher Hulot et dénude un peu plus une Macronie en pleine déliquescence.

Et maintenant la fuite. Après un bilan sous forme d’échec et des affaires qui se mêlent en pagaille, le Gouvernement doit veiller sur ses propres rangs pour éviter la débandade. Il fallait montrer que l’équipe de bras cassés était au travail, mais Nicolas Hulot a enfin compris qu’il était un ministre de papier, rien d’autre. Utilisé comme produit marketing depuis un an, il ne parvenait pas à imposer la moindre décision d’envergure à un gouvernement qui ne pense qu’au fric malgré les discours sur les pâquerettes. Hulot a enfin pris une décision et c’est celle de sa démission.

Un ministre sans pouvoir ni espoir

Surnommé le Don Quichotte de l’écologie dans nos colonnes, Nicolas Hulot a peut-être eu la bonne idée de nous lire afin de prendre conscience de sa situation. A la tête d’un puissant ministère, Hulot n’aura été qu’un étendard brandi par la Macronie pour montrer qu’elle s’intéresse à la planète et à l’environnement. En un mot : un alibi. Il aura fallu treize mois à Hulot pour s’en rendre compte. L’homme était tellement démonétisé qu’il en était réduit à apostropher Brigitte Bardot au cœur de l’été. Les propos de l’ancienne actrice avaient fait mal car ils avaient tapé en plein dans le mille.

Hulot ressemblait à une cible et c’est la rencontre d’hier avec les chasseurs qui l’aura finalement décidé à quitter le gouvernement. Il avait prévenu qu’il ne voulait pas voir de lobbyistes à la réunion entre le Gouvernement et les chasseurs. Comme toujours, les souhaits du ministre ont servi de papier hygiénique à Macron et le lobbyiste Thierry Coste était de la partie. Enervé, Hulot a demandé à Macron après la réunion ce que faisait ce lobbyiste à une telle réunion et le président de la République s’est une nouvelle fois moqué de lui en lui affirmant le plus sérieusement du monde : « Je ne sais pas comment ce monsieur est rentré ». C’est bien connu, l’Elysée est un moulin ouvert à tous les vents. Autre théorie, Thierry Coste était là pour « venir chercher » le président et ainsi donner aux Français ce qu’ils veulent.

Non, les lobbyistes ont leur rond de serviette à la table élyséenne et Hulot a finalement compris ce que tout le monde savait déjà. Inutile, méprisé, Hulot s’en est finalement allé sans même prévenir Macron et Philippe. Crise gouvernementale assurée. Rien qu’entendre Marlène Schiappa prise de court valait une si longue attente. « Vous plaisantez ? » demande-t-elle à son interviewer du jour. Non, Hulot en a eu assez de « se mentir » et a démissionné sans crier gare. Une tardive, mais sage décision qui met un peu plus le Gouvernement face à ses mensonges et silences.

Qui pour récupérer la patate chaude ? Gageons que les candidatures seront nombreuses, mais les solutions idéales plus que rares. Prendre un godillot reconnu comme tel constituerait un message désastreux et prendre un individu capable n’irait pas dans le sens souhaité par le Gouvernement. L’impasse est terrible, mais elle est inhérente à la Macronie.

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 24 août 2018

Nyssen, Benalla : rentrée chargée pour la Macronie

Publié par Guy Jovelin le 24 août 2018 

Rédigé par notre équipe le 23 août 2018. 

C’est la rentrée ! Malheureusement, Macron ne nous as pas gratifié d’une photo aussi réussie que celle de son mentor dans un salle de classe, mais les Français devraient être bien occupés dès la fin du mois d’août. Plus occupés encore sont le gouvernement et l’Elysée. L’objectif était d’entamer cette nouvelle année scolaire avec une certaine discrétion et avec pour seul mot d’ordre « au travail ! ». Ce joli programme est déjà à l’eau faute à une ministre de la Culture adepte des travaux illégaux et d’une affaire Benalla-Macron qui n’a pas fini de mettre en lumière les vicissitudes de la Macronie.  

Réuni hier pour le premier Conseil des ministres version 2018/2019, l’exécutif a compris qu’il marchait sur des œufs. Les vacances n’ont pas pu refermer les plaies béantes d’une Macronie aux abois. Les affaires sont là et les résultats poltitico-économiques sont bien loin des belles paroles lancées au gogo encore avide de se faire plumer. La situation est si mauvaise que le Gouvernement doit jouer à un nouveau jeu très compliqué : l’évitement de sujet évident. La rentrée scolaire ? Sujet à éviter en raison des gros ratés du logiciel Parcoursup. L’économie ? C’est toujours aussi nul ! La France qui a retrouvé sa voie au niveau international ? La France n’a jamais été aussi méprisée !

Nyssen a de l’espace, Benalla sans coffre-fort ni copine

Autant ne pas se leurrer, les sujets qu’il est possible d’aborder ne sont pas légion. Et encore, c’était sans compter sur les rebondissements de deux affaires bien gênantes pour l’exécutif. Première de cordée en cette rentrée, Françoise Nyssen ne pourra pas échapper à des questions embarrassantes. La ministre complètement transparente depuis un an se fait une seconde fois remarquer non pas pour son absence de travail de fond, mais pour sa passion suspecte pour les travaux. Déjà grillée en juin dernier par le Canard Enchaîné pour des travaux réalisés illégalement dans les bureaux de sa maison d’édition (Actes Sud), la ministre est de nouveau confrontée à son passé.

Après des agrandissements illégaux réalisés à Arles et régularisés dès son entrée au Gouvernement (comme c’est pratique d’être en haut de la pyramide de l’Etat !), Nyssen se fait prendre pour des travaux dans les locaux parisiens d’Actes Sud. Aucun permis, aucune déclaration auprès du fisc (c’est bien pour payer moins d’impôts) et aucune autorisation auprès des Bâtiments de France et de l’architecte en chef des monuments historiques comme cela est nécessaire pour les bâtiments classés. Les fautes s’accumulent, la ministre est mutique et les éditions Actes Sud font savoir qu’elles entreprendront « les démarches qui s’avèreraient nécessaires ». Grand seigneur !

La ministre Nyssen a disparu de la circulation et c’est le porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux, qui tente une défense bien frêle en parlant de contrat de location et de jurer la main presque sur le cœur que « personne n’est au dessus des lois ». Personne, vraiment ? Alors pourquoi tant de zones d’ombres dans l’affaire Benalla-Macron ? Pourquoi les enquêteurs font-ils face à un mur ? Pourquoi la justice est-elle si peu curieuse à certains égards ? Beaucoup de questions légitimes encore une fois et bien peu de réponses.

Comment en effet ne pas s’interroger sur un parquet qui refuse obstinément de ne pas étendre l’enquête à la disparition du coffre-fort situé au domicile de Benalla ? Une évaporation miraculeuse du coffre et de son contenu qui ne trouble en rien la justice. En outre, Benalla a été pris en flagrant délit de mensonge devant les enquêteurs et lors de ses shows médiatiques, mais il a été autorisé à prendre des vacances au Maroc… Des mensonges qui couvrent notamment celle qui aurait dû devenir sa femme si Benalla n’avait pas été retenu par la justice le jour J. Selon les déclarations de son prince charmant, la presque madame Benalla était (et reste introuvable) car elle a fui la France et les méchants journalistes. Or, le traçage de ses appels téléphoniques prouve que l’étranger ne dépasse pas le XVIe arrondissement de Paris… Pourtant, elle est toujours introuvable malgré les questions qu’aimeraient lui poser les enquêteurs.

On sent comme une main invisible, mais puissante qui essaie de retenir certains fils dans une histoire qui n’a pas encore été percée vraiment à jour. Les barbouzes vont avoir encore beaucoup de travail, une aubaine pour les compagnies de sécurité privée et les agents de l’Etat qui confondent leur mission avec la République des copains. La rentrée ne fait que commencer et elle promet d’être explosive !

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 27 juillet 2018

Comment la Macronie tente de sauver sa peau

Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 26 juillet 2018.

Entre le 18 et le 24 juillet, la Macronie est restée sans voix face à la découverte partielle de ses sombres desseins. Hébétés, les zélés serviteurs du président n’ont pu que faire des déclarations précipitées qui se sont montrées fatales pour la crédibilité d’Emmanuel Macron et de son administration. Les positions incohérentes et les déclarations contradictoires se sont multipliées effritant un édifice fait de faux et de poudre de perlimpinpin. Mais depuis mardi soir, le pouvoir tente une défense concertée qui vise à saper toutes les initiatives démocratiques du pays.

Jupiter a parlé et les Français n’ont plus le droit de « s’exciter sur cette affaire ». Cette affaire, c’est celle connue sous le nom de Benalla-Macron. Une affaire d’Etat au parfum de scandale qui n’aurait jamais éclaté sans la diffusion d’images hallucinantes. Un proche de Macron qui fracasse des manifestants ! Le pouvoir l’a clairement protégé, mais face à la pression il a été lâché par le président. Un chef de l’Etat KO debout qui n’a repris la parole que dans la soirée du 24 juillet. Depuis, il se sent pousser des ailes et multiplie les déclarations. Des propos qui évitent soigneusement le fond du problème et qui participent à un vaste plan pour faire croire à l’opinion publique qu’il s’agit d’ « une tempête dans un verre d’eau ».

Tout pour noyer le scandale

La réponse du pouvoir se fait donc dans trois directions différentes. La première vient du président lui-même qui a parlé trois fois en 48 heures sans jamais avoir le moindre contradicteur face à lui. Il prétend qu’il n’y a pas d’affaire Benalla-Macron et se moque du monde en lançant des phrases comme « Je suis fier d’avoir embauché Alexandre Benalla à l’Elysée ». Pourquoi ne pas aller même jusqu’à le réintégrer ? Tout le monde a le droit à une seconde chance ! Le président n’accable pas cet individu et la raison doit être encore bien inavouable.

Benalla entre lui aussi en piste avec une interview dans Le Monde. Pas rancunier, il partage sa peine avec le journal qui a démoli sa triste carrière. Que penser des paroles d’un individu aussi peu fréquentable qui se démêle avec la justice et qui ne doit pas se faire mal voir d’un pouvoir qui peut l’écraser facilement ? Le crédit à apporter ne vaut pas le prix d’une minute d’électricité. Le seul point à évoquer est peut-être le fait que Gérard Collomb est accusé de mensonge (et est donc parjure), mais ça, les Français avaient déjà leur idée sur la question.

Autre moyen de s’extirper de la nasse, le pouvoir compte sur ses troupes à l’Assemblée nationale pour saboter la Commission d’enquête. Sa présidente LREM refuse en bloc toutes les nouvelles demandes d’audition de personnes qui ont pourtant à voir avec ce scandale. Les premières auditions ont été catastrophiques pour le pouvoir alors il faut fermer le banc et donner l’impression que l’opposition entre dans une lutte politicienne et stérile. Avec tous les leviers du pouvoir le plan peut fonctionner, mais il faut aussi s’assurer de remporter la bataille de l’opinion publique.

Alors, comme par enchantement, on voit fleurir sur tous les sites et articles qui traitent de ce scandale un nombre démesuré de commentaires qui font mine de s’agacer de la médiatisation de Benalla et de son ami trahi : Emmanuel Macron. Des commentaires qui sentent le fake quand bien même le pouvoir fait croire qu’il est parti en croisade contre ce genre de manipulations. Macron veut un pourrissement de la situation et croit pouvoir entraîner vers le fond tout un pays. La résistance doit se faire à tous les niveaux pour que Macron reste dans l’impasse de ses mensonges.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 09 juillet 2018

Pas de pain, mais beaucoup de jeux !

Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 08 juillet 2018.

Une fois le soleil bien haut dans le ciel, il est difficile de trouver une info à se mettre sous la dent. La France tournerait au ralenti à en croire les professionnels de l’information. Les violences urbaines à Nantes et autres mauvaises nouvelles économiques signées Emmanuel Macron ne sont pas assez intéressantes à en croire la lecture des journaux et le pénible visionnage des JT. Une seule information mérite d’être relayée : la Coupe du monde de football et le parcours de l’équipe de France…

Quand les journalistes français s’y mettent, ils ne le font pas à moitié. Des centaines d’entre eux ont été envoyés à Moscou et dans le reste de la Russie afin de suivre pas à pas l’équipe de France de football. Et quand on y met les moyens, on se perd dans des détails complètement insignifiants qui illustrent cette envie sauvage de ne parler que de football. A peine la compétition commencée, mi-juin, les téléspectateurs ont eu droit à une avalanche de sujets sur les joueurs de l’équipe de France. Les victoires s’enchaînant, les détails les plus insipides ont squatté toutes les rédactions, direction le gogo qui bave de joie devant son poste de télévision.

Champion du monde du vide

Des entraînements filmés sans aucun intérêt aux conférences de presse inintéressantes en passant par la place de chacun des joueurs dans le bus rutilant de l’équipe de France, tout est disséqué pour accaparer des heures d’antenne. Et c’est sans compter les sempiternels débats tactiques qui donnent l’impression à leurs auteurs de toucher une vérité biblique du doigt. Bref, il ne faut parler que de football et les médias y arrivent parfaitement.

Mais dans cette kermesse, il faut quand même rendre hommage à sa seigneurie macronienne. Alors ce sera : Macron, premier supporter des bleus, Macron invite 300 enfants à l’Elysée pour regarder le quart de finale, Macron s’invite en Russie pour jouir de la demi-finale, Macron ne pourra donc pas présenter le plan anti-pauvreté du Gouvernement. Aïe ! La belle magie macronienne a oublié de prendre un virage ! Le football plus important que le plan anti-pauvreté ? Eh bien oui ! C’est la ministre de la Santé qui l’a dit il y a quelques jours avant que le Gouvernement ne multiplie les sorties médiatiques pour expliquer que non. Le plan ne serait pas encore tout à fait prêt donc il est impossible de le présenter.

Pourquoi donc se presser ? La macronie est au pouvoir depuis plus d’un an. Et en plus on soutient partout que les Français n’ont pas besoin d’argent ni de lutte contre la pauvreté mais de football et de victoires. Une Coupe du monde remportée, c’est l’assurance de remonter dans les sondages et de faire croire pendant 6 mois que le pays va bien et a un moral élevé ! Ce serait vraiment dommage de passer à côté de cette opportunité ! Et tant qu’à faire, le Tour de France prendra le relai dès que le football n’aura plus assez de bêtises à envoyer au prolo trop heureux d’échapper à sa condition en s’imaginant champion du monde. Les images du Tour passeront en boucle pour montrer que décidément la France est belle (sans faire de gros plan sur Nantes et ses odeurs de cendres) et que Macron a vraiment réussi tout ce qu’il a entrepris. La farce est belle, mais il ne faudra pas oublier trop longtemps les pauvres de ce beau pays.

 

Source : 24heuresactu