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mercredi, 01 mars 2017

Dans un contexte social tendu, les policiers en colère de Toulouse se rassembleront, jeudi

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2017

Les policiers en colère de Toulouse se rassembleront, jeudi 2 mars 2017, devant le commissariat central, des revendications à clamer, « et encore plus depuis l'affaire Théo ».

Rassemblement PoliciersColèreToulouse
Les policiers en colère se rassembleront, jeudi 2 mars 2017, devant le commissariat central de Toulouse. (Photo d'archives © William Wartel)

« Les collègues sont à bout », souffle une policière de Toulouse, membre du Collectif libre et indépendant de la police de Haute-Garonne (Clip 31). Dans un contexte de tensions entre les agents, certains citoyens et le malaise policier de plus en plus visible, les policiers en colère toulousains organisent un rassemblement, jeudi 2 mars 2017 à 12 h 15, devant le commissariat central, situé boulevard de l’Embouchure.

> LIRE AUSSI : « Parfois, on se sent lâchés par notre hiérarchie » : les policiers de Toulouse sont en colère

Légitime défense, présomption d’innocence…

Manque de moyens, de considération, conditions de travail dégradées, confrontation à une « politique du chiffre », présomption d’innocence non-prise en compte, notamment dans les cas de légitime défense… les policiers de la Ville rose sont toujours en colère et ils comptent le clamer haut et fort, sous les fenêtres du commissariat central.

Nous sommes toujours là pour nos revendications, et encore plus depuis l’affaire Théo, poursuit cette même policière.

Cette affaire, très médiatisée malgré une instruction toujours en cours, aurait, selon Unité-SGP Police Occitanie, ajouté une difficulté aux interventions policières quotidiennes déjà « compliquées ». L’organisation syndicale notait une « défiance » et ajoute que « les policiers ne méritent pas d’être stigmatisés de la sorte ».

Du côté du Clip 31, les membres déploraient « un manque de pragmatisme » de la part du gouvernement et des candidats à la présidentielle pour 2017. « Ils sont trop peu à avoir laissé l’enquête se faire et ont cloué au pilori des policiers qui ne sont coupables de rien jusqu’à ce qu’un jugement ne vienne dire le contraire », ajoutent-ils.

Perte de confiance entre policiers et citoyens

En parallèle de cette ambiance morose au sein des effectifs de police à Toulouse et ailleurs en France, les manifestations contre les violences policières continuent, notamment dans la Ville rose. Face à ce contexte compliqué, Jean-Pierre Havrin, ancien Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne, avait pointé du doigt un « écoeurement » général.

Ça peut entraîner des attitudes et des façons de faire qui débouchent sur des conflits, comme à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ajoute-t-il.

Comme élément de solution, l’ancien conseiller technique de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur, a évoqué le retour de la police de proximité, dont il fut le « papa », instaurée en 1999 à Toulouse, puis écartée en 2003, notamment sur décision de Nicolas Sarkozy.

« Le rôle de la police est d’être au service de la population, d’assurer sa sécurité au quotidien et non d’être soumise à une politique du chiffre », achève-t-il.

 

Source : actu.cotetoulouse

mardi, 28 février 2017

Alain, policier à Perpignan: "Aujourd'hui, je me sens très mal dans mon métier"

Publié par Guy Jovelin le 28 février 2017

 
Une trentaine de policiers du commissariat de Perpignan est en arrêt maladie. (Photo d'illustration)
 
 

Depuis vendredi 24 février, une trentaine de policiers du commissariat de Perpignan protestent contre le rythme de travail qui leur est imposé. Ils se sont ainsi mis en arrêt maladie, pour dénoncer leurs conditions de travail et le mal-être qui sévit dans la profession depuis plusieurs années. Alain est l'un d'entre eux, il se confie à RMC.fr. 

jeudi, 16 février 2017

Rapports des policiers, vidéosurveillance : comment Théo a été interpellé

Publié par Guy Jovelin le 16 février 2017

PAR AZIZ ZEMOURI

Modifié le - Publié le | Le Point.fr

"Le Point" publie des extraits du rapport d'un des policiers qui ont interpellé le jeune homme. Une version validée par les caméras de surveillance.

La cité des 3 000 le 7 février. Cinq jours après l'arrestation violente de Théo L., Aulnay-sous-Bois était en proie à de vives tensions. 
La cité des 3 000 le 7 février. Cinq jours après l'arrestation violente de Théo L., Aulnay-sous-Bois était en proie à de vives tensions.  © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Que s'est-il passé le 2 février au soir, dans la cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois ? Selon Théo L., les policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST) l'ont frappé alors qu'il était contre un mur, « tranquillement ». Le jeune homme, qui a porté plainte pour viol, dénonce un passage à tabac, des insultes racistes et surtout le fait qu'un des policiers lui a enfoncé volontairement une matraque dans l'anus. Hospitalisé, une blessure de 10 cm dans la zone rectale a été constatée et le jeune homme a eu une incapacité totale de travail de 60 jours.

jeudi, 09 février 2017

Inadmissibles violences d'Aulnay-sous-Bois : les journaleux ont choisi leur camp, « l’évangile selon saint Théo »

 

« Qu’est-ce qui a motivé cette interpellation ? » Voilà la bonne question, celle par quoi il faut commencer, la seule qui vaille d'être posée : elle l'est ce matin du mercredi 8 février, sur France info, par un syndicaliste policier ; presque une semaine après !

Il n'y a pas encore de faits absolument et intégralement établis dans ce que l'on peut appeler « l’affaire d’Aulnay », car tout bouge tout le temps et France info nous apprend même qu'une personne chargée de l'enquête n'a pas encore visionné la totalité des vidéos ! On ne peut donc pas - pas encore... - prendre une position définitive et adopter la réaction qu'elle induit, puisqu'on ne sait pas encore avec certitude qui a tort, qui a raison ; qui dit la vérité, qui ment ; qui a fait quoi, et pourquoi.

Mais la cléricature médiatique n'en a cure : elle a déjà tout fait : le procès, la condamnation (des policiers, évidemment), et la béatification-canonisation de « Théo », adopté par l'ensemble des journaleux et appelé uniquement ainsi, affectueusement « Théo », alors que, normalement, toute personne possède un nom et un prénom, non ?

Dans l'état actuel des choses, il semble seulement avéré que, au cœur de « la cité des 3.000 » d'Aulnay, connue pour du trafic de stupéfiants, quatre policiers patrouillent, le jeudi 2 février, quand une dizaine d'individus poussent le cri bien connu : « ça pue », qui avertit les guetteurs de l'arrivée des forces de l'ordre.

Les quatre agents parviennent à contrôler une dizaine de personnes sur les lieux. L'une refuse et rapproche son visage d'un des policiers en geste de défi. Le policier repousse l'individu fermement, et c'est à ce moment précis que le « jeune » - finalement interpellé - aurait attrapé l'un des policiers par le col, puis lui aurait tenu, en criant, des propos injurieux ; il lui aurait donné un coup de poing sur la pommette gauche. Les quatre agents décident alors de le prendre à part pour l'interpeller. L'un d'entre eux le ceinture mais le jeune homme se débat « très violemment ». C'est à ce moment-là qu'un des agents aurait sorti sa matraque télescopique « pour frapper Théo aux jambes », « pour l'empêcher de donner des coups de pieds ».

Après, il est clair qu'il s'est passé quelque chose. Il est non moins clair qu'il faut attendre que Justice et Police établissent définitivement la matérialité des faits avant de réagir. 

Cependant, on peut d'ores et déjà affirmer deux choses.

1. La réaction tribale des « jeunes » des cités est absolument inadmissible, et montre une fois de plus à quel degré de décadence nous en sommes arrivés. Les nuits de destruction systématique de mobilier urbain (que nous payons par nos impôts), d'incendie de véhicules particuliers (appartenant à des gens qui n'ont rien à voir avec « l’affaire ») le font comprendre aux plus obtus, aux plus aveugles, aux plus sourds : il y a chez nous, dans ce qui est encore notre « douce France », des centaines, des milliers de « zones de non-droit » où la racaille fait ce qu'elle veut, quand elle veut, comme elle veut... Et, bien sûr, cela n'est pas normal. Quel que soit l'évènement auquel on se réfère, aucune bande - ici, ethnique - ne devrait pouvoir mettre un morceau de France à feu et à sang. A Sevran, Villepinte, Clichy (communes voisines d'Aulnay) des chariots de supermarchés remplis de bouteilles pleines d'essence sont jetées n'importe où sur n'importe quoi. Bravo les « jeunes » ! Les réparations, après, c'est nous qu'on paye...

Le Système, qui mène depuis 1975 la suicidaire politique d'immigration-invasion que l'on sait ne fait que récolter ce qu'il a semé... mais dont il nous impose les conséquences désastreuses. 

2. La réaction des journaleux est révélatrice : alors que les déclarations du « jeune » interpellé ont varié à plusieurs reprises (des « déclarations évolutives » !) les journaleux ont adopté le jeune « Théo » et ne parlent plus de lui que de cette façon, amicale, chaleureuse, affectueuse : « Théo ». On dirait un membre de la famille, un petit frère ! Deux paysans français se suicident chaque jour, mais, là, les journaleux n'en parlent pas. Et, a fortiori, ne les appellent pas par leur prénom. Pourquoi cette hâte, alors que « l’affaire » n'est pas encore totalement élucidée, à prendre parti pour « Théo », cet amour pour « Théo », « Théo » par ci, « Théo » par-là : franchement, cette affection soudaine est louche, quand on connaît les opinions des journaleux, qui confondent si volontiers carte de presse et carte de parti (de gauche, et immigrationniste, évidemment). Rien que cela suffirait à rendre le « jeune » interpellé suspect...

Dernière chose : dite par l'interpellé plusieurs jours plus tard, les accusations d'insultes racistes (« bamboula » et autres) n'ont plus été reprises par lui, ensuite. Il y a fort à parier que SOS Racisme ou le Cran, dès le début de l'affaire, le 2 février, auraient hurlé à la mort si ces insultes avaient bien été proférées. Là c'est silence radio, qui équivaut à un aveu : l'interpellé a menti. Curieusement, depuis, il ne cesse même d'appeler au calme.

Bizarre, bizarre... Vous avez dit bizarre ? 

 

Source : lafautearousseau

mercredi, 21 décembre 2016

Légitime défense des policiers: "on ne demande pas un permis de tuer, mais de rentrer le soir à la maison"

 

 

Un projet de loi examiné en Conseil des ministres mercredi matin élargit la légitime défense des policiers. Nicolas Pucheu, lui-même policier, raconte pourquoi cette réforme est importante.