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lundi, 18 décembre 2017

En fuite à très grande vitesse, deux hommes trouvent la mort à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2017 

 

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Une voiture qui fonce dans la nuit sur l’autoroute Albi-Toulouse. Le conducteur hésite à l’entrée du périphérique de Toulouse : à gauche, à droite… À très haute vitesse, le Renault Megane RS va tout droit et défonce les glissières de sécurité. Cet accident a été filmé en direct par les caméras de surveillance du réseau autoroute. Des images d’une violence « effrayante ».

Cet accident s’est produit vers 3 h 18. Les pompiers, alertés à 3 h 21, n’ont pas pu sauver Mohamed Djilalli. 33 ans, qui a été écrasé notamment par le volant, ni Farid El Aras., 36 ans, qui a été éjecté lors du choc. Les policiers ignoraient encore hier soir qui conduisait...    Une expertise déterminera la vitesse à laquelle la voiture roulait quand elle s’est encastrée dans les barrières avant de se retourner... Bien au-delà des 90 km/h prévus à cet endroit.

Premier accrochage vers 2 heures

Cette voiture a été signalée une première fois vers 2 heures quand suite à une embardée, elle a obligé une conductrice à se rabattre en catastrophe pour éviter l’accident. Cette femme s’en est sortie sans blessure mais avec une vraie peur et sa voiture a terminé chez le carrossier. La Renault Megane et son chauffeur ont disparu.

Vers 2 h 50, boulevard Eihenhower, dans l’ouest de Toulouse secteur du Mirail, le même véhicule a doublé par la droite une voiture banalisée de la brigade anticriminalité. Les policiers ont voulu contrôler le chauffard mais ce dernier a accéléré. Les policiers l’ont perdu dans le secteur de Montaudran.

Premier accrochage vers 2 heures

La voiture, peut-être volée - les policiers ne l'ont pas encore déterminé - mais qui était équipée de fausses plaques d’immatriculation, a alors été signalée sur les ondes et des gendarmes l’ont retrouvée dans le secteur de L’Union, vers 3 h 10. Les gendarmes ont voulu l’intercepter mais à trois reprises le conducteur a bloqué les manœuvres de dépassement que tentaient les militaires. « Les deux véhicules ne se sont pas touchés parce que le gendarme au volant a freiné », souligne une source proche du dossier. Puis le conducteur a encore foncé et la Renault Megane  a pris de l’avance. Les gendarmes l’ont alors vu effectuer un demi-tour et prendre la direction de l’autoroute, à hauteur du péage de l’Union. Des policiers, présents sur un pont au-dessus de l’autoroute, a vu le conducteur foncer vers le périphérique. Ils ont tenté de suivre. Deux minutes plus tard, ils découvraient le véhicule écrasé et sur le toit contre les glissières de sécurité.

Des victimes connues des services de police

Les deux victimes, qui ont grandi dans le quartier de Bellefontaine, à Toulouse, auraient eu dans le passé de nombreux soucis avec la justice. Pourquoi ont-ils  fui et pris tant de risques ? La question reste sans réponse. Ils ne transportaient rien d’interdit. Chargé de l’enquête, la police étudie  « plusieurs hypothèses ».

 

Source : ladepeche

jeudi, 07 décembre 2017

Scène banale, dans une banlieue « française », entre policiers et immigrés

Publié par Guy Jovelin le 07 décembre 2017

 
 
 

Voir la vidéo sur ce lien : https://www.facebook.com/Oualielmahdi/videos/199540314405...

 

mardi, 07 novembre 2017

INFORMATION FRANCE BLEU - Recrudescence de suicides chez les policiers

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre 2017

Le suicide, un sujet qui reste tabou dans la police.

Le suicide, un sujet qui reste tabou dans la police. © Maxppp - Alexandre Marchi / L'Est Républicain

Au moins dix policiers français se sont donnés la mort depuis la fin de l'été, dont sept en région Ile-de-France. Après une baisse sensible en 2016, le nombre de suicides dans la police repart à la hausse. Une série macabre qui interpelle sur le mal-être de la profession.

Un major à Béthune fin août. Un agent de la BAC de nuit de Paris début septembre. Ou le dernier en date, un brigadier membre des CRS dans l'Essonne. En tout, 39 fonctionnaires de police ont choisi de mettre fin à leurs jours depuis le 1er janvier. C'est déjà trois de plus que sur l'ensemble de l'année 2016, peut-être même cinq car deux autres cas font toujours l'objet d'une enquête. Ces suicides concernent tous les grades, tous les âges, mais essentiellement des hommes (seules deux ou trois policières se seraient suicidées en 2017). L'arme de service est utilisée dans environ 50% des passages à l'acte. Depuis la fin août, le phénomène s'est accéléré avec un pic de dix suicides en moins de deux mois et demi. L'Ile-de-France, qui concentre un tiers des effectifs de terrain (36.000 policiers), est la région la plus touchée.

 

Trois fois plus de suicides dans la police

La problématique n'est pas nouvelle : le taux de suicide dans la police est traditionnellement au moins trois fois plus important que dans la population générale. Mais la tendance était au recul depuis 2014. L'année dernière, on avait même enregistré le plus faible nombre de suicides de policiers depuis 2010. Un revirement alarmant pour les syndicats, même s'il est impossible d'en tirer des conclusions péremptoires. Ces actes désespérés ont presque toujours des causes personnelles, en premier lieu un divorce ou une séparation. Pour autant, on ne peut écarter le lien avec le milieu professionnel. Le métier est générateur de stress, d'éloignement familial, de désocialisation. Unité SGP Police Force Ouvrière, deuxième syndicat de policiers, milite depuis des années pour l'entrée en vigueur d'un rythme de travail respectant mieux la vie personnelle des fonctionnaires, explique Louis-Guy Dubois, délégué national aux conditions de travail. "Actuellement la plupart des policiers travaillent cinq week-ends sur six. Nous estimons qu'il faut un week-end de repos sur deux. Mais l'administration freine, car cela pose de gros soucis d'organisation dans une période où les policiers sont très sollicités."

Une manifestation de policiers le 16 septembre 2017 à Paris. - Maxppp

Une manifestation de policiers le 16 septembre 2017 à Paris. © Maxppp - IP3 PRESS

Pour l'administration, la problématique est sensible mais surveillée de près depuis une vingtaine d'années. Chaque suicide de fonctionnaire donne lieu à un compte-rendu détaillé. Un bilan trimestriel est même présenté à chaque réunion du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). D'après ce tableau officiel que nous avons pu consulter, 1.133 policiers ont mis fin à leur jours depuis 25 ans. Si l'année 1996 avait été particulièrement noire avec 71 morts par suicide, les 55 cas de 2014 avaient ému l'opinion à l'époque. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait présenté courant 2015 un plan de prévention des risques psycho-sociaux dans la police. Mais les attentats et l'état d'urgence qui a suivi ont compliqué sa mise en œuvre : le nombre d'heures supplémentaires a explosé (le cumul est passé de 16 à 20 millions selon l'UNSA Police), et les forces de l'ordre sont sous pression comme jamais. Peu d'agents le savent mais il existe un service de soutien psychologique opérationnel (SSPO), avec une ligne téléphonique ouverte 24h sur 24 (01 80 15 47 09). Dans les rangs, la souffrance se vit trop souvent en silence.

 

Par :

Nicolas Olivier France Bleu Paris

 

Source : francebleu

mardi, 31 octobre 2017

Le pays saturé d’illégaux : les policiers dénoncent un système ubuesque

Publié par Guy Jovelin le 31 octobre 2017

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Depuis l’assassinat de Mauranne et Laura, à la gare Saint-Charles de Marseille, les préfets ont des consignes strictes du ministre de l’Intérieur et numéro 2 du gouvernement, Gérard Collomb, pour organiser les procédures d’éloignement, voire de « rétention » des migrants illégaux. Très bien. On ne peut qu’applaudir.

Là où les choses se compliquent, c’est qu’il est absolument impossible de faire exécuter ces décisions. Ceci en raison de procédures qui, dans les faits, s’opposent à la « rétention » (le mot « rétention » plaît davantage aux oreilles chastes et de gauche que le mot « détention ») de ces personnes qui séjournent en toute illégalité dans notre pays.

Par ailleurs, même si les procédures étaient modifiées, simplifiées, se pose un autre problème, totalement insurmontable, celui-là : il n’y a plus de places pour la « rétention » des clandestins. Le nombre de ce type de places est exactement de 1755, dont 184 dans les territoires d’outre-mer. Mais même si la totalité de ces 1755 places étaient implantées en Guyane, elles ne suffiraient déjà pas pour retenir les flots de migrants illégaux ayant envahi le territoire guyanais. Idem à Mayotte. Idem à Calais.

Les préfets ne peuvent donc pas appliquer la circulaire de leur ministre de tutelle. A qui la faute ? A beaucoup de monde, mais en particulier à un ministre de la Justice nommé Christiane Taubira, coqueluche des médias il y a peu, et en tout cas dans le même parti que Gérard Collomb…

Nous en sommes à guetter les places qui se libèrent dans les CRA, les centres de rétention administrative. Dès qu’une place est inoccupée, un clandestin y est acheminé.

16 à 18 heures de route

Les syndicats de police dénoncent à longueur de journée une situation ubuesque, qui oblige une escorte policière à trimballer par exemple un migrant illégal arrêté à Briançon jusqu’à un centre de rétention situé à Toulouse : 1400 kms aller-retour pour les fonctionnaires, 16 à 18 heures de route, simplement pour s’assurer de la détention d’un individu. Quand on sait que les illégaux se comptent désormais par centaines de milliers, on imagine les terrifiants volumes de temps passés sur la route et le coût représenté par ces voyages insensés.

Mais plus aberrant encore : si l’interpellé, bien conseillé, refuse son placement en rétention, une fois arrivé au centre d’affectation, il doit alors être renvoyé devant un juge du tribunal du lieu d’interception. Reprenons l’exemple du migrant de Briançon. S’il refuse son internement, les fonctionnaires de police doivent le transporter jusqu’au juge de la ville de Gap, compétent pour Briançon. C’est en quelque sorte un retour à la case départ, qui double le temps et la distance (et le coût) de l’opération ! Les sites des syndicats de police sont remplis de récits de ce genre, qui traduisent une irritation certaine chez ces fonctionnaires : longues absences loin de leur famille, fatigue, dangerosité des individus transportés, risques d’évasion démultipliés, mais surtout un sentiment d’inutilité absolue.

Synergie Officiers, syndicat affilié à la CGC, évoque par exemple le cas d’un clandestin arrêté à Grenoble et placé en rétention à Lille, au seul motif qu’une place venait enfin de s’y libérer. « Inertie, absurdité ou sabotage ? », s’interrogent les policiers.

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Extrait de: Source et auteur

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lundi, 18 septembre 2017

Les policiers en colère défilent dans les rues de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2017

Image d'archive. Octobre 2016. Crédit Photo : Infos-Toulouse

Plusieurs dizaines de femmes de policiers en colère, accompagnées de quelques fonctionnaires ont défilé dans les rues de Toulouse, samedi après-midi. Elles demandent davantage de moyens et de meilleurs conditions de travail pour leur conjoint. 

Ils se sont donné rendez-vous à 14 heures à Saint-Cyprien, comme dans d’autres villes de France, Toulouse a vu des dizaines de policiers et de femmes de forces de l’ordre défiler contre les conditions de travail difficiles que connaissent les fonctionnaires. A l’appel de l’Union des Policiers Nationaux Indépendants (UPNI) et de la Mobilisation des Policiers en Colère (MPC), le cortège s’est élancé dans les artères de la Rive-gauche, emmené par les reconnaissables ballons roses et noirs des Femmes de Forces de l’Ordre en Colère (FFOC).

Une mobilisation qui ne disparaît pas après sa création, en octobre 2016, suite à l’attaque d’une patrouille de police dans une cité de Viry-Chatillon (91) qui avait entraîné une vague de protestation des forces de l’ordre. Apolitique et Asyndicale, le mouvement des policiers en colère était donc né. Défilés après défilés, quotidiens puis mensuels, les quelques centaines d’agents protestataires ont donc laissé place à leurs épouses samedi 16 septembre.

Si aucun politique et syndicat n’a daigné répondre favorablement à cette initiative, Aurélie Lourissie, présidente des FFOC 31 s’indigne à La Dépêche : « Rien n’a bougé depuis octobre 2016. Nos époux subissent des violences quotidiennes et la justice reste archilaxiste. Alors oui, ils ont signé pour la guerre contre le terrorisme mais les cocktails Molotov et les pierres, on s’en passerait volontiers ! » A Toulouse plus qu’ailleurs, l’intégrité des policiers n’est plus assuré. Quotidiennement harcelés dans les quartiers du Mirail et aux Izards, ils sont régulièrement victimes d’attaques spontanées ou organisées de la part de trafiquants de drogue.

Le fossé se creuse entre syndicats, politiques et les policiers en colère

Une situation dont le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a bien pris la mesure. S’il n’a aucun pouvoir concernant l’organisation de la Police Nationale, il a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme, notamment lors de la visite d’Emmanuel Macron, lundi 11 septembre à Toulouse. Alors pour combler cet abandon de l’Etat, la municipalité modifie sa stratégie. Après avoir recruté et armé la police municipale, des centaines de caméras de surveillance continuent de fleurir aux quatre coins des rues de la ville. « Mais les caméras surveillent, renseignent mais n’interviennent pas » nous confie Jonathan, un résident du quartier Arnaud-Bernard.

Alors les Femmes de Force de l’Ordre ne décolèrent pas et continueront d’essayer de se faire entendre tant que le gouvernement n’aura pas rectifié le tir. Locaux vétustes, véhicules dégradés et mal entretenus, gilets pare-balles défectueux, sont le quotidien des fonctionnaires chargés d’assurer la sûreté de nos rues.

Du côté des syndicats, le fossé se creuse avec les policiers indépendants. « Ces collectifs et associations ne sont pas représentatifs, contrairement aux syndicats« , a déclaré à l’AFP le patron de la police, Eric Morvan, refusant l’image d’une « police misérabiliste« . Peur de ne plus contrôler la révolte des agents ?

 

Source : infos-toulouse