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jeudi, 14 septembre 2017

Toulouse Big Brother. La vidéosurveillance se développe à défaut des effectifs de police

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2017

Pour faire face à la montée de la délinquance dans la ville rose, la mairie a décidé de développer son système de vidéosurveillance. Si la commune est habituée à voir se fixer des caméras un peu partout dans ses rues, beaucoup de Toulousains haussent le ton et reprochent à l’État de ne pas augmenter les effectifs de police.

316 caméras, c’est le chiffre à retenir lorsqu’on parle de sécurité à Toulouse. Avec la dernière vague d’installation datant d’août dernier, la ville s’est parée d’importants atouts sécuritaires, mais semble toujours en difficulté face aux problèmes quotidiennement rencontrés par ses policiers.

D’ici la fin de l’année, la municipalité espère atteindre les 350 caméras, réparties entre le centre-ville, extrêmement criminogène à cause des nombreuses sorties de soirées étudiantes, et de la délinquance tractée par le métro. Un effort considérable a également été fait pour couvrir les quartiers de Bellefontaine-Reynerie-Bagatelle, déjà tristement célèbres pour les faits divers à répétition, souvent liés aux trafics en tout genre. Aussi, le quartier de Sept Deniers, dont la population croît avec constance, voit également s’installer davantage de caméras. Si la marie souhaite désormais se concentrer sur les quartiers périphériques de Toulouse, certains au centre-ville connaîtront toutefois une attention renouvelée, notamment la rue Bayard, réaménagée durant l’été, à l’approche de la rénovation de gare Matabiau et de la construction de la Tour Occitanie.

Ce plan d’installation demeure l’un des plus ambitieux en France. Avec un coût de près de 5 millions d’euros, il vise à doter la ville d’un nombre suffisant de caméras dont la gestion est confiée à la police municipale, mais aussi à augmenter les effectifs de celles-ci. Dans cette optique, de nombreux agents ont été recrutés et assurent, en lieu et place d’une police nationale débordée, les interventions de lieux communs. En ce sens, la ville s’était dotée il y a 2 ans d’une application (AlloToulouse) permettant ainsi une liaison plus directe entre la police municipale et ses administrés.

Toujours dans cette même veine sécuritaire, la mairie étudie toujours la possibilité que les agents de la police municipale portent des caméras. Celles-ci servent de preuve devant les tribunaux ; mais elles ont surtout pour effet de dissuader certains comportements « anti-policiers ».

La vidéosurveillance pour combler un manque criant d’effectif de police

Si l’installation de caméras ne suscite que peu d’opposition, le manque d’effectifs policiers mobilise davantage. Sujet récurant à Toulouse, les effectifs ne semblent toujours pas devoir augmenter. Pourtant, du côté des syndicats, comme du côté de la marie, la demande est unanime, comme l’a spécifié Jean-Luc Moudenc au président de la République lors de sa visite, le 11 septembre dernier ! Et pour cause, si Toulouse est la quatrième ville de France, elle est dotée de 300 agents de moins qu’une ville comme Bordeaux dont la population est moindre et dont la croissance démographique stagne.

La situation semble donc particulièrement difficile à améliorer, alors que dans le même temps, les règlements de compte se font de plus en plus nombreux, au point de menacer la sécurité des policiers qui assurent leurs patrouilles dans les différents quartiers toulousains.

Dans le même temps, d’autres idées sont évoquées dans le but de renforcer la présence policière sur le terrain. Jean-Luc Moudenc s’est ainsi montré intéressé par la perspective de recevoir, en expérimentation, la police de proximité que souhaitait rétablir le candidat Macron. Il s’agirait selon le maire de renforcer la lutte contre la criminalité organisée liée à la vente de drogue, mais aussi contre le terrorisme.
En attendant de recevoir sous des auspices favorables la promesse de voir les effectifs de police augmenter, la ville devra se contenter de l’installation toujours dense de caméra de vidéosurveillance.

Les esprits critiques noteront toutefois que les caméras ne savent toujours pas descendre de leurs poteaux pour stopper une agression.

L.P

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 03 août 2017

Pour l'ancien patron de la police nationale, les policiers "veulent être respectés"

Publié par Guy Jovelin le 03 août 2017

 
 

Jean-Marc Falcone, ancien directeur général de la police nationale, a été remplacé mercredi par Eric Morvan. Il l'assure: "plus que des primes", les policiers réclament du respect.

jeudi, 20 juillet 2017

Des policiers visés à La Faourette, deux agents blessés par un chauffard

Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2017

   
 

Un individu a délibérément foncé sur des policiers dans la soirée du mardi 18 juillet aux alentours de 20 heures. Avec son bolide il a tenté de percuter à trois reprises les agents qui effectuaient un contrôle d’identité dans le quartier La Faourette à Toulouse. 

Un banal contrôle d’identité peut rapidement dégénérer dans le quartier La Faourette. C’est ce qui est arrivé à deux policiers, mardi 18 juillet vers 20 heures, lorsqu’une voiture roulant à toute allure leur est passée devant à l’intersection des rues Claude Bourgelat et Cuvier. Au vu de la vitesse élevée, les fonctionnaires lui ont fait signe de ralentir. Mais engagé dans l’impasse Cuvier, le chauffard a fait demi-tour et a essayé de percuter l’équipage.

« Le véhicule a surgi à toute allure sur les lieux du contrôle. Au lieu d’obtempérer, son conducteur s’est engouffré dans la rue Cuvier, qui se termine en impasse, où il a fait demi-tour. Et là, il a foncé délibérément, toujours à vive allure, sur les fonctionnaires. L’un d’entre eux a alors été obligé de sauter sur le capot du véhicule de police pour éviter l’impact. » témoigne Didier Martinez, secrétaire régional Unité SGP Police Occitanie, à Actu Toulouse.

La voiture sérigraphiée endommagée, un des policiers a été violemment projeté au sol. Mais l’assaillant ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a alors reculé pour visé le second policier qui a bien failli être percuté de plein fouet.

Arrestation musclée et menaces de mort

En prenant la fuite, l’individu est rentré dans des véhicules en stationnement. Il a donc essayé de s’enfuir à pied, mais rattrapé par des policiers venus en renfort, une bagarre a alors éclatée. Tant bien que mal, les agents ont pu le maîtriser, non sans subir des menaces de mort.

Le chauffard, âgé d’une vingtaine d’année a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Toulouse et devra répondre de ses actes devant la justice pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et refus d’obtempéré aggravé. Les syndicats demandent la plus grande fermeté à l’encontre de l’auteur de ces délits, qui aurait pu coûter la vie à deux gardiens de la paix.

 

Source : infos-toulouse

samedi, 06 mai 2017

Vague d'arrêts maladie pour “burn-out” au commissariat de police de Castres (Tarn)

Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2017

Par Fabrice Valery

Le commissariat de Castres / © Google
Le commissariat de Castres / © Google

Ce vendredi, une grande partie des policiers du commissariat de Castres se sont déclarés en arrêt maladie après la décision de leur hiérarchie de leur imposer de travailler 5 week-ends sur 6. 

Les fonctionnaires de police-secours de Castres dans le Tarn se sont déclarés en arrêt maladie pour burn-out ce vendredi 5 mai.Une décision qui intervient après la décision du Comité technique départemental qui a refusé le régime de travail hebdomadaire proposé par les policiers. 

Une consultation avait eu lieu par vote les policiers castrais choisissant l'option de ne travailler qu'un week-end sur deux. L'administration a préféré imposer un système de 5 week-ends travaillés sur 6, ce qui a déclenché cette vague d'arrêts maladie. 

Selon le syndicat SGP Unité Police, cette situation s'ajoute aux "outrages, agressions, rebellions (qui) occasionnent des milliers de blessés en service chaque année dans nos rangs, avec à chaque fois la même indignation, les mêmes condamnations politiques, mais hélas une totale incohérence dans la chaine judiciaire avec des sanctions pénales inadaptées et inefficaces".

"C’est donc dans ce contexte que nous constatons ce jour que les policiers en tenue du commissariat de Castres sont en situation durable de burn-out et en arrêt maladie, explique le syndicat dans un communiqué. Unité SGP relaye leur désarroi et leur détresse et leur apporte son total soutien". 

De son côté, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) du Tarn, Pierre-Marc Panazio, a réagi : "Notre priorité demeure de conjuguer la qualité de travail chez les fonctionnaires alliée à la recherche de l'efficacité attendue par nos concitoyens. La mise en place d'un cycle de travail nouveau plus favorable reste conditionnée par un dimensionnement en effectifs approprié. La situation actuelle est susceptible d'être réévaluée."

Le DDSP qui affime que "en dépit de l'impact sur les effectifs, le service de sécurité publique continuera d'être assuré, notamment pour ce qui concerne la police secours ainsi que la sécurisation des bureaux de vote".
 
Source : france3-regions.francetvinfo

jeudi, 02 mars 2017

Toulouse (31) : Mourad avait traîné un policier sur plusieurs mètres, 3 ans ferme

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par le 28/02/2017 

« C’est quand même grave ce que vous avez fait Monsieur », s’indigne Didier Suc, président du tribunal correctionnel de Toulouse devant Mourad, 18 ans, Marocain en situation irrégulière.

Jeudi soir, une brigade composée de trois policiers était en mission de surveillance dans le quartier de la Reynerie. Là, ils ont aperçu un chauffard qui roulait à vive allure et qui a grillé un feu rouge sous leurs yeux (nos éditions précédentes). Ils ont décidé de le contrôler mais il ne s’est pas laissé faire. Bloqué à l’avant par le fourgon de police, il a fait marche arrière et s’est lancé dans une folle course-poursuite. À toute vitesse sur un parking, il a heurté les barrières ce qui a entraîné l’arrêt de son véhicule. Les policiers ont mis pied à terre mais l’individu a redémarré.

Dans sa fuite, il a heurté le chef de bord du fourgon de police au niveau du genou et un autre policier au niveau du bras. Ce dernier a même été traîné au sol sur quelques mètres avant de se retrouver coincé entre la voiture du suspect et la barrière de sécurité. Comme si cela ne suffisait pas, une vingtaine d’individus est sortie pour venir « caillasser » les policiers qui ont dû partir séance tenante.

(…)

Ce chauffard est Mourad Ben Allie. Maigre, veste noire et barbe naissante, il jure n’avoir pas reconnu les policiers. « Je n’ai rien contre la police », se justifie-t-il. Toujours est-il que les conséquences sont lourdes pour le policier blessé. Une attelle et six jours d’interruption totale de travail. Ce dernier, ainsi que ses collègues, sont tous présents pour témoigner (…)

Le procureur Patrice Michel s’agace : « Ce comportement n’est pas normal dans une société civilisée et ce dossier est emblématique du travail quotidien et difficile des policiers qui, en plus des violences, se font caillasser, simplement parce qu’ils sont policiers ». Il ne manque pas de relever la mention présente sur le casier judiciaire de Mourad pour refus de se soumettre à une mesure d’expulsion. Il requiert 3 à 4 ans de prison ferme avec maintien en détention.

Me Djammen Nzepa pour la défense plaide plutôt pour un « mauvais choix au mauvais moment ». Le couperet tombe. Trois ans de prison ferme avec maintien en détention.

La Dépêche