"La France est en train de devenir l’une des pires destinations pour les touristes étrangers". C’était le thème de Radio Brunet lundi. Et pour cause: l’insécurité provoquerait une baisse sensible du nombre de touristes asiatiques venant visiter la France et particulièrement Paris. Sur les réseaux sociaux chinois, les touristes se donnent d’ailleurs le mot. Un constat confirmé dans Radio Brunet par Jean-François Zhou, directeur général d'Ansel Travel, agence est chargée de l’accueil de touristes chinois en France. "Depuis quelques années, en France et surtout à Paris, la petite délinquance est devenue un vrai fléau. Pour beaucoup de touristes chinois, le rêve de visiter la France et Paris s’est souvent transformé en cauchemar. A cause des vols, des agressions, et surtout parce que ces agressions sont de plus en plus violentes. A cela s’ajoute les derniers attentats. Mais pour moi, ce n’est que la dernière goutte d’eau qui fait déborder le vase".
En mars dernier, des habitants de mon quartier se sont violemment opposés à l’ouverture d’un centre pour sans-abris. J’étais scandalisée par la réaction des gens, leur agressivité. C’est difficile à assumer, parce que je suis la « bourge du 16 ». Sur Facebook, j’ai écrit que j’avais honte d’être associée à ces gens qui ont peur de l’autre. On était une minorité à défendre ce centre. Puis progressivement, il y a eu un mouvement de solidarité des riverains. Au milieu des bourges réacs du quartier, il y a aussi des gens biens.
Ça a commencé avec la réunion à Dauphine [de présentation du projet], en mars dernier, qui avait tournée aux insultes (link is external) . Certains ont dit que les médias avaient exagéré voire inventé l’histoire de toutes pièces, mais je peux attester que non. J’ai vu les affichettes dans mon immeuble, les pétitions qui tournaient avec la pression de mes voisins pour signer. Je suis aussi déléguée des parents d’élèves dans l’école de ma fille, en primaire. Aux réunions, les parents s’inquiétaient de savoir si on allait accueillir “ces gens-là” à l’école. Ils parlaient d’insécurité, des agressions sexuelles à Cologne (link is external). J’ai hurlé en entendant ça : ce sont des gosses, c’est inacceptable de se poser ce genre de questions !
(…) Streetpress
Source : fdesouche