vendredi, 29 août 2014
Le métro de Paris vous souhaite la bienvenue en publicité
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Londres : « Les Blancs ne sont pas les bienvenus »
La police londonienne a constaté un graffiti proclamant que les Blancs ne sont pas les bienvenus (« Whites not welcome »), sur le sol, à l’entrée de l’École primaire « du Prince de Galles ». Certains parents d’élèves ont précisé que ça n’était pas la première inscription de cette nature.
Mais, préférant s’attaquer aux conséquences plutôt qu’aux causes, le conseiller municipal par ailleurs adjoint à l’environnement a sorti sa plus belle langue de bois, assurant tout d’abord que l’inscription allait être effacée de toute urgence… (comme si cela allait résoudre le problème de fond !) Puis, il a réussi à placer le triangle « multiculturel », « harmonieux » et « diversité » dans la même phrase censée décrire la population d’Enfield ; au demeurant une prétendue « harmonie » en contradiction complète avec les faits constatés…
Enfin, le bien nommé Nick De Bois, député d’Enfield Nord, a demandé au conseil municipal et à la police de tout mettre en œuvre pour… effacer cette inscription – Nicolas Sárközy leur prêtera-t-il son Kärcher ? Puis il a noyé le poisson, façon habituelle d’amoindrir la portée des faits : « tout type de graffiti est très choquant pour la grande majorité des gens, surtout quand c’est devant une école primaire et que des jeunes enfants vont donc la voir »… lapalissade en prime !
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jeudi, 28 août 2014
Communiqué de Carl Lang, président du Parti de la France : "l’impasse socialiste"
Les derniers soubresauts gouvernementaux démontrent l’état de division et d’impuissance du Parti socialiste confronté aux réalités économiques et sociales.
Les discours socialistes archaïques et démagogiques ainsi que les promesses et engagements électoraux totalement utopiques du candidat Hollande lui ont certes permis de se faire élire à la présidence de la République mais sont bien impuissants à sortir la France de l’enlisement économique. Les désillusions de ses électeurs sont à la hauteur de leurs illusions de 2012.
La vérité tient en une phrase ; le socialisme sous toutes ses formes est une impasse.
Qu’il s’agisse du socialisme archaïque à la Mélenchon ou à la Montebourg ou de la social-démocratie à la Valls ou à la Hollande, l’idéologie économique de la redistribution agressive, du fiscalisme étouffant, de l’immigration de masse et du mythe de la relance de la croissance par la consommation ou par les dépenses publiques a conduit la France droit dans le mur.
Le socialisme, cette vieille idéologie héritée du XIXe siècle n’est pas seulement une impasse économique et une utopie sociale, c’est une calamité nationale.
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Capitulation du gouvernement de « combat » Valls I
Un gouvernement né entre le 31 mars (nomination de Manuel Valls comme premier ministre) et le 2 avril (publication du décret sur la composition du gouvernement) pouvait difficilement être crédible. Né comme un poisson d’avril dans les jours qui suivaient la défaite humiliante du Parti socialiste (PS) aux élections municipales, le gouvernement s’est autodissous dans la confusion et le ridicule après 147 jours de « combat » contre du vent.
La disparition de Valls I a été l’occasion de nombreuses moqueries tant à droite (l’UMP évoquant une « démission nécessaire » et la « passivité naturelle » de François Hollande) que dans la presse.
« Son pouvoir [de François Hollande] ne dépasse plus les grilles de l’Élysée. […] Les fidèles sont devenus des mutins qui trouent la coque d’un rafiot qui prend déjà l’eau de toute part » note L’Alsace.
« Tir à la canonnière contre le navire gouvernemental. […] À la soute, les Français, eux, continuent de ramer. Sans cap et sans capitaine »ajoute Le Parisien.
« Dans le bateau ivre qu’est devenu l’exécutif, tout est possible »conclut Le Journal de la Haute-Marne.
Censé incarner l’unité et le combat, Manuel Valls a conduit la gauche à l’échec et la désunion. Dès le jour de sa nomination, Manuel Valls avait été attaqué par la gauche du PS. Le lendemain, EÉLV annonçait son départ du gouvernement. L’attribution des portefeuilles, effectuées dans l’urgence, est l’occasion d’un affrontement entre Arnaud Montebourg et Laurent Fabius ; Manuel Valls arbitrera au profit de ce dernier. En mai, un conflit oppose Ségolène Royal et Arnaud Montebourg puis Michel Sapin. Au fil des semaines, les rangs des députés « frondeurs » s’étoffent, les critiques émanant du gouvernement contre l’exécutif se multiplient : sécurité sociale, pacte de responsabilité, intermittents du spectacle, austérité, tout est sujet à polémique ; couacs, mauvais chiffres économiques, désastre sur le terrain de l’emploi, de la sécurité : pas un seul jour Manuel Valls n’a incarné le « combat » ni « l’unité ».
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À l’Éducation nationale, le ministre est interchangeable et il le sait (par Pierre Van Ommeslaeghe)
Publié par Guy Jovelin
Car cela prouve qu’il n’y a pas vraiment besoin de ministre pour faire fonctionner l’Éducation nationale. On sait depuis longtemps que ce ministère est en réalité une technocratie achevée où ce sont les directeurs d’administration centrale qui font la loi. Les ministres passent, eux restent. Et les ministres le savent. Ceux qui ont tenté d’y remédier s’y sont cassé les dents faute de soutien politique du chef de l’État, les autres y ont renoncé s’ils en avaient eu la velléité. Il n’y a donc pas de direction politique à l’Éducation nationale. Plus exactement, la politique suivie par ce ministère n’est ni démocratique (le peuple n’y a pas sa place) ni républicaine (ce n’est pas l’intérêt général qui y est poursuivi).
Mais la séquence de l’éviction de Benoît Hamon et sa signification sont peut-être plus graves encore. La politique, disait Thomas d’Aquin, est la plus haute des charités car elle est le souci du bien commun. Du moins doit-elle l’être. Particulièrement en ce qui concerne l’éducation puisqu’il s’agit de transmettre le patrimoine intellectuel et moral de la nation aux enfants, pour les insérer dans notre monde commun.
Benoît Hamon avait cette haute responsabilité. Il occupait un poste où il pouvait agir pour le bien commun, du moins pour ce qui lui semblait l’être. Or, à une semaine d’une date importante pour les enfants de France, il a choisi d’aller à l’affrontement avec le président de la République. On peut concevoir qu’il ne soit pas d’accord sur l’orientation de la politique de ce dernier. Mais étant au gouvernement, on peut penser qu’il y avait d’autres manières de lui faire savoir son désaccord, voire d’infléchir cette politique.
On peut aussi penser que, si cet affrontement lui semblait inévitable, il pouvait le différer de quelques semaines, le temps d’assumer cette rentrée qu’il avait préparée. Il a préféré agir comme il l’a fait, sachant que cela serait plus profitable à sa carrière politique. Affichant son mépris des enseignants, des parents, des élèves.
Benoît Hamon manifeste ainsi ouvertement qu’il se moque de l’intérêt de la France, qu’il est prêt à le sacrifier à ses intérêts propres. Il n’est, hélas, pas le seul, et pas seulement à gauche.
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