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mardi, 26 août 2014

L’allocation de rentrée scolaire : entre injustice et escroquerie

Publié par Guy Jovelin

L’allocation de rentrée scolaire, une prestation des allocations familiales, a été versée à près de 3 millions de foyers depuis le 19 août. Son montant varie de 362 € à 395 € par enfant selon les âges, et n’est versée que sous condition de ressources.

On peut toujours discuter du bien fondé de ce type d’aide et de sa réelle efficacité : en effet cette somme étant destinée à équiper l’enfant pour suivre dans de bonnes conditions son année scolaire, on aurait pu reverser cette somme aux établissements en fonction du nombre d’élèves, l’établissement devant fournir le « kit » nécessaire à l’enfant.

La version ARS (allocation de rentrée scolaire) 2014 signée François Hollande est une gabegie : en effet, nul n’est besoin d’apporter la preuve de la scolarisation de l’enfant pour lequel on réclame cette allocation. Une simple déclaration sur l’honneur suffit.

Le problème est que le taux de lycéens non scolarisés (15 à 19 ans) est important : je n’ai pas trouvé les chiffres de 2013, mais simplement ceux de 2005 à 2009. Entre ces deux années, le taux d’enfants scolarisés est passé de 89 % à 84 %, soit un recul de 1% par an. Cela laisse entrevoir les chiffres de 2014…Restons donc sur la base de 2009, qui nous indique que les adolescents déscolarisés grimpent à 16 %.

Sachant que le nombre de lycéens scolarisés pour l’année 2012-2013 était de 2.100.000, on peut en déduire que le nombre de lycéens déscolarisés est de 400.000 au minimum. A 395 € pour cette tranche d’âge, la CAF aura donc versé 158 millions d’euros pour des enfants non scolarisés. Et en ne se basant que sur les lycéens !

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lundi, 25 août 2014

Cécile Duflot, la donneuse de leçons qui avait pourtant réussi à creuser les inégalités en France comme peu d’autres ministres avant elle

Publié par Guy Jovelin

Cécile Duflot, la donneuse de leçons qui avait pourtant réussi à creuser les inégalités en France comme peu d’autres ministres avant elle

Avec son livre critiquant vertement François Hollande et Manuel Valls, "De l'Intérieur, voyage au pays de la désillusion", Cécile Duflot a réussi à faire parler d'elle en cette rentrée politique. Pourtant son action ministérielle, notamment en matière de lutte contre les inégalités dans l'accès au logement, a été plutôt contre-productive. Lire la suite

Presse : l'info-intox

Publié par Guy Jovelin

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Quand les médias disaient que James Foley était aux mains de l’Etat syrien... Lire la suite

Les djihadistes suivent le Coran

Publié par Guy Jovelin

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Chronique d'Eric Zemmour : Lire la suite

dimanche, 24 août 2014

Disparition de Pierre Lagaillarde

Publié par Guy Jovelin

lagaillarde-286x300.jpgPierre LAGAILLARDE est né le 15 mai 1931 à Courbevoie.

En 1932, alors qu’il n’a qu’un an, ses parents, tous deux avocats, s’installent à Alger.

Il fait ses études au lycée Duveyrier de Blida qu’il quitte avec un baccalauréat de philosophie en 1948. Il suit des études de droit à l’université d’Alger jusqu’en 1950, puis Paris où il obtient sa licence en 1951. 

En novembre de la même année il s’inscrit au barreau de Blida

Après avoir résilié son sursis, il est affecté au 66e Régiment d’Artillerie à Oran, au G.A.O.A. n°3 à Sétif, puis à l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne en avril 1956 dont il sort 34e sur 226. Il effectue un stage à la B.E.T.A.P. à Pau en septembre-octobre 1956, y obtient son brevet parachutiste et rejoint le 20e Groupe d’Artillerie Parachutiste en Algérie.

Démobilisé en 1957 avec le grade de sous-lieutenant (parachutiste au 3e RPIMA), 2 citations et la Croix de la valeur militaire

Le 2 décembre 1957, il devient président de l'Association Générale des Étudiants (Européens) d'Algérie (A.G.E.A.).

Le 26 avril 1958, M. Delbecque, chef de cabinet du ministre de la Défense nationale M. Chaban-Delmas et membre de l’USRAF, organise à Alger une manifestation encadrée par des hommes du DPU : Lagaillarde rassemble 2 000 étudiants.

Le 12 mai 1958, à 21 heures, une réunion se tient chez le Dr Lefèvre à Hydra : Martel, Crespin, Me Baille, Goutailler, Ortiz, Kerdavid, Lagaillarde

Le 13 mai 1958, les partisans de l'Algérie française s’empare, notamment grâce à Martel et Lagaillarde, du Gouvernement Général (GG) d’Alger. C'est derrière un drapeau marqué des lettres U.F.F (Union et Fraternité Française) que les troupes de Lagaillarde donnèrent le 13 mai l'assaut au Gouvernement Général

Le comité des « Sept » précède les Comités de Salut Public du 22 mai 1958 : Lagaillarde, Martel, Dr Lefebvre, Goutailler, Crespin, Maître Baille.

Le 30 novembre 1958, il devient député sans étiquette d’Alger-ville (1ère circonscription), élu sur une liste Algérie française

Le 24 janvier 1960, un millier d’hommes du Mouvement populaire du 13 mai (MP 13 cliquez ici) fait jonction avec les Unités territoriales (UT) en armes de Sapin-Lignières (Kerdavid, Ronda) au pied de la statue de Jeanne d’Arc.

Vers 16 heures, des groupes de manifestants vont rejoindre Lagaillarde, qui s’est installé avec ses hommes du commando Alcazar dans les locaux déserts de la Faculté d’Alger dans la nuit du 23 au 24 janvier.

Le général Challe avait refusé d'envoyer des paras pour enlever le réduit de Lagaillarde, en déclarant : « C'est deux compagnies de paras au tapis. » Lagaillarde était surtout très populaire parmi les paras.

Le 1er février 1960, Lagaillarde, Crespin, de Galbert se rendent.

Le 3 novembre 1960 s’ouvre le procès des Barricades : Lagaillarde (dont l’avocat est Jean Gaillot), Ronda et Susini, à qui le tribunal accorde la liberté provisoire, en profitent pour gagner l’Espagne.

Le 9 janvier 1961, Lagaillarde lance de Madrid un appel aux armées : « Européens et musulmans, hommes et femmes, soldats, hommes des villages et des campagnes, unissez-vous, car nous allons nous battre. »

Le 10 février 1961, à Madrid, 3 hommes entourent le général Salan : Lagaillarde, Susini et Ronda.

En mars 1961, il est condamné par contumace à 10 ans de réclusion criminelle pour attentat contre la sûreté de l’Etat et la loi du 24 mai 1834 sur les détenteurs d’armes, et déchu de son mandat de député le 18 juillet 1961 (et non le 5 mai 1961 comme il est indiqué parfois).

Fin 1961 paraît On a triché avec l'Honneur : Texte intégral de l'interrogatoire et de la plaidoirie des audiences du 15 et 16 Novembre 1960, par Pierre Lagaillarde, préface de Jean Gallot (éditions de la table Ronde)

Fin 1966, il est responsable de l’économat puis surveillant général du Lycée Français d’Alicante, où son épouse est professeur.

En 1968, il bénéficie de la loi d'amnistie, rentre en France et reprend son métier d’avocat : il ouvre un cabinet à Auch où son fils Pierre-Jean lui succède.

Il est décédé le 17 août 2014.

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/