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lundi, 22 septembre 2014

La méthode syllabique marchait trop bien ! (par Caroline Artus)

Publié par Guy Jovelin

Lundi 15 septembre, Davis Pujadas présentait au journal de 20 heures, sur France 2, un reportage intitulé :« Quelle méthode pour apprendre à lire à l’école ? » (voir la vidéo).

Pendant deux ans, tous les deux mois, des enfants en situation d’apprentissage de la lecture se sont rendus au Commissariat à l’énergie atomique de Saclay pour expérimenter – grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) – les deux méthodes : la syllabique et la globale. Les résultats sont sans appel et confirment ce que les neurosciences, depuis une quinzaine d’années, permettent d’évaluer : à savoir l’indubitable efficacité de la méthode syllabique. Celle-là même qui fut utilisée pendant un siècle par des bataillons d’enfants, lesquels, entre 11 et 13, avec un certificat d’études, savaient lire, écrire et compter.

La méthode syllabique est celle qui fait travailler l’hémisphère gauche du cerveau, « le circuit universel de la lecture ». L’enfant visualise le mot, les lettres, puis repère les syllabes qui vont former les sons indispensables à la compréhension du mot. Il part donc du simple vers le compliqué, de l’analyse vers la synthèse.

« Tout autre circuit d’apprentissage éloigne l’enfant de la lecture », affirme le scientifique Stanislas Dehaene.

La reconnaissance des images passe par l’hémisphère droit, et les mots n’étant pas des images, bien plus ardu est de vouloir apprendre à lire en partant du compliqué pour aller au plus simple. Qui plus est, la méthode globale induit la reconnaissance d’une image par amalgame : pour exemple, le « » sera assimilé à une « colline. » En inculquant aux enfants à deviner plutôt qu’à décrypter, on empêche de facto aux capacités d’analyse et de synthèse décrites plus haut de se manifester et, par conséquent, de se développer.

Les conclusions du sociologue Jérôme Deauvieau sont tout aussi édifiantes : son étude portant sur des dizaines d’écoles en Zone d’éducation prioritaire (ZEP) prouve que la syllabique augmente les scores moyens des élèves de 20 %. Ce n’est pas rien, tout de même !

C’est dès les années 20, sous l’influence de certains pédagogues épris de « justice sociale », que la méthode syllabique a cédé, peu à peu, la place à la méthode globale ; à tel point, par exemple, que 4 % seulement des enseignants à Paris et petite couronne la pratiquent.

En outre, les sciences de l’éducation, adeptes des « nouvelles pédagogies », s’étant très largement répandues depuis une quarantaine d’années, comment s’étonner qu’après avoir passé 13 ans sur les bancs de l’école, on compte en France 9,5 % d’illettrés, 14 % aux Antilles, et que 23 % des Réunionnais de 16 à 25 ans le soient également ? Le désastre se situe en Guyane : deux Guyanais sur cinq de la même tranche d’âge ne maîtrisent pas la lecture !

En dépit des découvertes des neurosciences depuis déjà une quinzaine d’années, de l’indubitable efficacité de la méthode syllabique confirmée par les mesures de l’activité cérébrale des jeunes enfants en train d’apprendre à lire, les conclusions – en 2014 – du Commissariat à l’énergie atomique sont pourtant restées sans suite, entend-on dire dans l’émission.

La méthode syllabique marcherait-elle trop bien ?

Cette année encore, 63,4 milliards d’euros sont alloués au budget de l’Éducation nationale, soit 25 % du budget de l’État. C’est le premier poste de dépenses budgétaires : pour faire quoi ?

Source

dimanche, 21 septembre 2014

La web-culture au service de l’Etat islamique ?

Publié par Guy Jovelin

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20/09/2014 – IRAK (NOVOpress)

L’Etat islamique semble parfaitement maîtriser les codes de la web-culture, notamment pour recruter de nouveaux djihadistes.

Un selfie avec un doigt levé vers le ciel, un logo simple et efficace à la manière d’Apple, des photomontages de chat… Bienvenue dans l’univers de la “web-culture”. A quelques détails près. Les selfies ? Réalisés par des hommes barbus, brandissant leurs kalachnikovs vers le ciel. Le logo ? Présent sur le drapeau du groupe djihadiste le plus sanguinaire de ces dernières années. Les lolcats, eux, s’accompagnent de photos de décapitations.

Internet constitue donc une porte d’entrée pour rejoindre l’Etat islamique. Un constat partagé par Benjamin Ducol, doctorant à l’université de Laval (Canada) et spécialiste de la radicalisation en ligne :

“Si l’Etat islamique est si efficace sur Internet, c’est parce qu’ils ont recruté dans les pays Occidentaux. Il y a un effet de groupe des Occidentaux, qui, comme nous, passent la plupart de leur journée sur les réseaux sociaux et sur Internet. Et qui n’ont jamais changé leurs pratiques une fois sur place. Ce n’est pas tant une impulsion qui vient des membres fondateurs de l’Etat islamique”

Voir l'image sur Twitter

ENQUÊTE - Comment L’Etat islamique utilise les codes de la web-culture http://eur1.fr/eACIczw

 

Sarkozy, un long travail commence – par Pierre Saint-Servant

Publié par Guy Jovelin

Face à l'escroquerie politique Sarkozy, un long travail commence

20/09/2014 – PARIS (NOVOpress)

Vendredi 19 septembre 2014, Nicolas Sarkozy a choisi avec l’amour de la forme et le sens de la dignité qui le caractérisent de confirmer son retour – serpent de mer depuis de nombreux mois – dans la vie politique française. Retour qui avait d’ailleurs été anticipé grâce aux nombreuses mises en causes judiciaires dont il est le protagoniste.

Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité. Fatigue du sens dirions-nous avec Richard Millet. Une millième fois, nous est joué le coup du changement, de la rupture, du nouvel élan, de l’avenir radieux. Encore heureux que Séguéla ne soit pas passé par là, lui qui appelait il y a quelques jours sur les ondes de Radio Classique à un “espoir d’espérance” en évoquant Sarkozy. Sont-ils tombés bas ? Et depuis combien de temps poursuivent-ils ces discours de basse fosse, nous imposent-ils cet air irrespirable ?

Sa déclaration, qui singe la grandeur et le sens des responsabilités mais ne sonne finalement que factice et cérémonieuse, frappe surtout par sa vacuité.

Malheureusement, plusieurs décennies de culture de masse, de vide culturel, de déracinement acharné, de destruction de l’école, de la famille et de tous les lignages des hommes francs (c’est-à-dire libres) nous portent à la plus grande vigilance. Qu’une nouvelle majorité de Français se forme autour du vide empli de mensonges n’est pas chose impossible. A coup de matraquage médiatique et de “story-telling” savament orchestré, l’imposture peut à nouveau faire son nid.

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Yvan Blot : “La Russie a des performances économiques remarquables”

Publié par Guy Jovelin

Yvan Blot : "La Russie a des performances économiques remarquables"

20/09/2014 – PARIS (NOVOpress)

Ancien élève de l’ENA, haut-fonctionnaire, Yvan Blot fut l’un des fondateurs du Club de l’Horloge, aux côtés d’Henry de Lesquen et de Jean-Yves Le Gallou. Il développa pendant plusieurs décennies des positions iconoclastes (immigration, démocratie directe …) et poursuivit ses travaux de philosophie politique à travers de nombreux ouvrages. Ses derniers titres publiés sont L’Europe colonisée et Nous les descendants d’Athéna (2 tomes, ici et ). Très fin connaisseur des réalités russes, il est consultant pour le groupe de médias La Voix de la Russie.

Propos recueillis par Romain Vincent

Au début des années 2000, Guillaume Faye évoquait également la colonisation du Vieux continent mais en désignant spécifiquement l’immigration extra-européenne comme source de soumission et non la colonisation économique, politique et culturelle venue d’outre-Atlantique. C’est ainsi que reprenant le principe de désignation de l’ennemi de Carl Schmitt, Guillaume Faye qualifiait l’islam d’« ennemi » et l’Amérique de simple « adversaire » avec qui l’Europe pourrait se réconcilier. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

Je suis assez d’accord avec Guillaume Faye mais je préciserai « l’islam radical » pour désigner ce qu’on appelle un « ennemi ». Un islam modéré comme celui des Tatars en Russie n’est pas un ennemi et n’est pas désigné comme tel par Moscou. Quant aux Etats-Unis, je suis d’accord avec le terme d’adversaire. Cela peut changer si un jour l’Amérique redevient isolationniste au lieu d’être impérialiste. Beaucoup d’Américains dans le peuple le souhaitent.

Vous citez à plusieurs reprises la Russie comme contre modèle d’un Occident de plus en plus déclinant. Pouvez-vous nous en dire plus sur les transformations opérées dans ce pays ?

D’abord, la Russie a arrêté sa chute démographique. Depuis trois ans le taux de natalité s’est relevé et la population augmente à nouveau et approche 146 millions d’habitants. Beaucoup est fait pour les familles tant financièrement que symboliquement. A la naissance d’un enfant, une prime de 7000 euros (oui ! 7000 euros) est accordée. Par ailleurs, l’Etat organise chaque année une fête de l’amour, de la fidélité et du mariage avec remise de décorations aux couples méritants. C’est une fête laïque mais patronnée tout de même par les saints orthodoxe protecteurs du mariage, Piotr et Févronia.

La Russie a des performances économiques remarquables. Le chômage est deux fois plus faible que chez nous. Elle a de fortes réserves de devises. Elle a doublé son niveau de vie en quelques années. Ses impôts et charges font 35% du produit national contre 55% en France, ce qui favorise l’esprit d’entreprise. Son impôt sur le revenu est de 13% (flat tax) ce qui permet la promotion des cadres salariés sans fortune.

La Russie se distingue par une grande sagesse couplée à une grande fermeté face à l’activisme brouillon de l’OTAN.

L’armée se redresse et la Russie a retrouvé une troisième place pour l’importance des dépenses militaires dans le monde (après les USA et la Chine). Elle possède la plus grande force nucléaire par le nombre de missiles.

Culturellement et religieusement le pays se redresse. L’Eglise orthodoxe russe bâtit à tour de bras. A Paris va se construire une cathédrale orthodoxe avec un grand centre culturel et spirituel.

Quant au redressement politique, il est évident et la Russie compte autant que les USA, de plus en plus. Elle se distingue par une grande sagesse couplée à une grande fermeté face à l’activisme brouillon de l’OTAN.

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Le maroquin de la Marocaine

 

La nomination de Mme Najat Vallaud-Belkacem au poste de ministre de l’Éducation Nationale a soulevé un tollé général. Combien de Français ont failli suffoquer à la diffusion de cette information ? Il faut reconnaître qu’en France ce ministère est peut-être le seul à mériter l’attribut de républicain tant il est lié aux valeurs de notre République. Ce tollé a plusieurs raisons, absence totale d’expérience en la matière, ultralibéralisme sur des sujets de société notamment. Il en est une qui a été occultée : son allégeance à son pays d’origine, le Maroc.

Après la suspension du service national obligatoire par le président Chirac en 1996, l’école républicaine reste le seul creuset d’intégration des futurs Français. Ce service militaire n’avait pas donné tous les espoirs escomptés sur le plan de l’intégration des descendants d’immigrés musulmans. Avec le mouvement jihadiste, les « recrues » de France seraient parties faire le jihad bien entraînées au maniement des armes  dans nos casernes et auraient constitué de la même façon, à leur retour une grande menace. En tout cas, on estime que 7 jeunes sur 10 issus de l’immigration musulmane refuseraient de défendre la France ou d’accepter de combattre contre un pays musulman. Contre l’État Islamique ? Que nenni ! Les chiffres sont là.

C’est donc ce seul creuset de l’intégration que le président PS vient de mettre entre les mains de la personne la moins qualifiée pour cette mission d’intégration des jeunes étrangers issus de l’immigration. Pourquoi ?

La raison est, non pas la double nationalité de NVB, mais sa double allégeance d’une part  de ministre  dans le gouvernement français à un poste régalien majeur de ministre de l’Éducation Nationale, d’autre part de membre désigné du Conseil Consultatif des Marocains à l’Étranger (CCME). Elle prétend avoir abandonné ce poste en décembre 2011. Or, sa démission de cet organisme est contestée par le journaliste marocain, Ali Amar, qui affirme qu’elle a été généreusement gratifiée parce qu’elle sert les intérêts du Roi du Maroc en encourageant l’identité nationale et religieuse des immigrés marocains. On peut dire que c’est une « empêcheuse d’intégration ».  Sa mission, imposée par le roi Mohammad VI, son roi et son tuteur, est de maintenir en France les Marocains dans leur communauté d’origine et dans le giron du pouvoir marocain. Une fonction hautement politique.

Le problème est le suivant : comment NVB peut-elle concilier ces deux postes politiques qui sont aux antipodes l’un de l’autre puisque le CCME est opposé à l’intégration et que l’Éducation Nationale est censée faire tout pour l’intégration ?

 La baby doll voilée du gouvernement socialiste

lors d’une visite au Maroc en tant que ministre des Droits des femmes

La presse marocaine opposée au Roi fustige la personnalité de NVB qui, estime-t-elle, joue double jeu. Elle qui aime se faire appeler NVB, qui est parvenue au pinacle dans la classe politique française, se définit, ainsi, non sans malice : Je suis « un pur produit de ce que certains appellent « l’immigration subie » et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ». Où est la vérité de NVB ?

Le Maroc a créé le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger en décembre 2007. Le Conseil est composé de 37 membres choisis par sa Majesté le Roi du Maroc. Nommée à ce poste, NVB est devenue ainsi l’obligée de son mentor. Elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’État, information confirmée par l’ambassade du Maroc en France ainsi que par le site du CCME. Doit-elle déclarer ces émoluments en France ? A-t-elle réglé son dû au fisc français dans ces gratifications pour services rendus et à rendre ?

Acte de naissance du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger

(Prenez le temps de lire la page du B.O. du Maroc )

Voici ce que relate Ali Amar sur les fonctions de NVB au sein du CCME : « Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent pas ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. […]. Elle est fière, [Najat Vallaud-Belkacem] d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste ». Ces remarques interpellent.

Najat Vallaud-Belkacem a roulé, certes, pour Ségolène Royal puis pour François Hollande. En réalité, elle roule aussi pour le roi du Maroc. NVB est à l’origine du voyage au Maroc des deux candidats aux présidentielles, Ségolène Royal en 2007 et Français Hollande en 2012. Ordre de mission de Sa Majesté ? Que chercheraient les deux candidats ?

Mais Najat Vallaud-Belkacem ne croit qu’à son étoile : « Je crois que c’est aussi l’occasion d’apporter le témoignage que l’on peut être parfaitement à l’aise avec une double culture et, pour ce qui me concerne,une double nationalité ». Il est certain que beaucoup d’Etats refusent de faire chuter la nationalité de ses émigrés et que le pays d’accueil ne peut sans doute qu’entériner la double nationalité.

NVB aurait pu infléchir sa « double culture », elle qui est arrivée en France à l’âge de 4 ans, en tout cas avoir une culture prépondérante. Quand on a fait toute sa scolarité de 4 à 18 ans dans les écoles françaises. Sa culture française devrait être prépondérante. Mais le désir de sa famille, présente en France, a été de l’élever dans la culture de son pays d’origine, le Maroc. Élever son enfant dans la culture marocaine, c’est refuser son intégration. En tout état de cause, ce qui est bien plus grave que la « double culture » et la « double nationalité », c’est la double allégeance, surtout pour une femme politique. Pour la France, n’est-ce pas une trahison ?

Dans la vie, il faut choisir, Madame la Ministre : vous ne pouvez pas être ministre de la République française et conserver votre allégeance au Roi de Maroc avec la mission de lobbying (sans dire plus) que vous effectuez pour le compte d’un État étranger.

Bernard Dick