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vendredi, 06 novembre 2015

La Cour d'appel de Pau confirme la mise en examen du maire de Tarbes Gérard Trémège pour "favoritisme, prise illégale d'intérêt et trafic d'influence"

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

La chambre de l'instruction de la Cour d'Appel de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a rejeté la demande de l'avocat du maire de Tarbes Gérard Trémège d'annuler la procédure contre son client qui demeure mis en examen pour "favoritisme, prise illégale d'intérêt et trafic d'influence"Le maire de Tarbes Gérard Trémège a été désigné tête de liste des Républicains dans les Hautes-Pyrénées pour les prochaines régionales © France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées Le maire de Tarbes Gérard Trémège a été désigné tête de liste des Républicains dans les Hautes-Pyrénées pour les prochaines régionales

 
Parce-qu'il estimait que la procédure lancée contre son client était "inéquitable", Me Didier Seban, avocat de Gérard Trémège, le maire de Tarbes, avait demandé à la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Pau la nullité de la mise en examen de son client pour "favoritisme, prise illégale d'intérêt et trafic d'influence". Il s'appuyait sur le fait qu'il lui était impossible d'accéder au dossier.

Le maire, membre du parti Les Républicains, "a demandé en vain à avoir accès au dossier durant les deux premières années de la procédure. On ne lui en a pas donné la possibilité", avait affirmé Me Seban. "Pire encore, durant sa garde à vue et le jour de sa mise en examen, le dossier n'a pas été mis à sa disposition au mépris du code de procédure pénale, alors que par ailleurs publicité en a été faite pour le reste du monde", avait encore affirmé l'avocat. "Il n'a pas pu se défendre. Nous ne l'avons eu que trois semaines après", avait-t-il ajouté.

Dans son arrêt rendu mardi matin, la Cour d'appel de Pau confirme la mise en examen en avril dernier de Gérard Trémège, dans un dossier portant
sur des marchés publics mais aussi pour une revente de terrains ou biens immobiliers.

Gérard Trémège, 71 ans, qui peut continuer à exercer son mandat sous contrôle judiciaire, a pour sa part toujours contesté les faits de prise illégale d'intérêt, favoritisme et trafic d'influence passif au profit d'entreprises locales. Il avait toutefois reconnu des "erreurs possibles dans la passation de marchés publics", indiquait son avocat en avril dernier.

La compagne du maire, Isabelle Bonis, directrice de la société d'économie mixte de construction de la ville, avait aussi été mise en examen, de même que des collaborateurs de la municipalité, un architecte et par la suite trois chefs d'entreprise. Ils avaient tous été laissés libres sous contrôle judiciaire.

Gérard Trémège a récemment été désigné tête de liste du parti les Républicains dans le département des Hautes Pyrénées pour les prochaines élections régionales de décembre.
 

Légions d’honneur et grande fête à l’Elysée pour Jean-Pierre Elkabbach et Ramzi Khiroun

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Jean-Pierre-Elkabbach

Le 19 novembre prochain, 300 personnalités du gratin politico-médiatico-financier sont attendues dans la grande salle des fêtes de l’Elysée pour applaudir la remise de Légion d’honneur à Ramzi Khiroun, conseiller spécial d’Arnaud Lagardère, et l’élévation au grade de commandeur de la Légion d’honneur de Jean-Pierre Elkabbach.

C’est François Hollande en personne qui distribuera les récompenses, en présence de Manuel Valls et d’une bonne partie du gouvernement, de Nicolas Sarkozy, Giscard d’Estaing, DSK, Alain Juppé, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin, Laurent Jospin,…

La haute finance sera également bien représentée puisqu’on attend à cette sauterie Arnaud Lagardère, Vincent Bolloré, Bernard Arnault et François Pinault.

Source : http://www.medias-presse.info/

Crash de l’Airbus russe : un djihadiste slave revendique l’attentat dans une vidéo en russe tandis que les islamistes fêtent cela à Mossoul

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

ei revendication avion russe

L’Etat Islamique diffuse une vidéo revendiquant le crash de l’Airbus russe dans le Sinaï comme une représaille contre les bombardements russes des positions djihadistes en Syrie.

EI slave

Un djihadiste de type slave s’exprime en russe pour délivrer le message de revendication de l’Etat Islamique.

S’adressant à Vladimir Poutine il déclare : »Comme tu nous bombardes avec ton aviation, nous avons frappé l’un de tes avions et tué 240 des tiens« .

Ce crash aérien a été célébré à Mossoul dans une ambiance festive. Les djihadistes ont fait distribuer des sucreries pour fêter cet attentat.

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Du côté des autorités américaines et britanniques, on estime très probable qu’une bombe ait été placée dans l’avion, ce qui signifie une complicité djihadiste à l’aéroport de Charm el-Cheikh.

Source : http://www.medias-presse.info/

LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Rédigé le Vendredi 6 Novembre 2015 à 07:00 | 0 commentaire(s)

 

LA VICTOIRE A ELLE SEULE, de RECEP TAYIP ERDOGAN : UNE BONNE RAISON DE DIRE « NON »A LA TURQUIE ! Les élections se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après les succès nationalistes, identitaires et conservateurs en Suisse et en Pologne, la Turquie nous a offert ce dimanche premier novembre, un tout autre panorama politique.


LE "GRAIN DE SEL" HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT
L’homme, âgé  de 61 ans, avait quitté la primature de son pays qu’il occupait depuis, en gros, une dizaine d’années, pour  prendre  les fonctions de Président de la République, laissant à son lieutenant Ahmet Datuvoglu le poste de Premier ministre. Avec l’arrière-pensée de modifier la constitution de 1980 pour présidentialiser le régime à son seul bénéfice. Le 7 juin dernier, cette espérance se fracassait sur les  mauvais résultats des précédentes élections législatives : 40,8 % tout de même pour son parti islamo-conservateur l’AKP et 250 députés sur 550 sièges à pourvoir, loin donc de la majorité absolue et des deux tiers pour amender la constitution. Qu’à cela ne tienne,  adoptant les bonnes vieilles méthodes pratiquées au sein de l’Union Européenne consistant à faire revoter les peuples jusqu’à  ce que ces derniers donnent satisfaction, l’autocrate décidait que les Turcs revoteraient à l’automne ! C’est que pour lui, il y avait urgence : les Kurdes du HDP (Parti démocratique du peuple), venaient de faire leur entrée à l’Assemblée nationale avec  un gros bataillon de 80 parlementaires, escortant le CHP, formation héritière du « Kémalisme laïc » avec 132 élus. D’autant que le climat politique , affairisme, corruption, népotisme, devenait franchement mauvais, en dépit d’un indéniable bond  en avant économique, surtout visible dans la Turquie occidentale, aucun observateur objectif ne pourrait le nier.
LA FUITE EN AVANT
Avec une chambre ingouvernable, sans majorité possible, les partis représentés ayant des ambitions contradictoires et les nationalistes ultras du MHP (80 sièges) refusant de servir de  rustine au groupe d’Erdog            an, il ne restait plus à ce dernier qu’à provoquer d’autres élections, anticipées celles-ci.
La situation générale au Proche Orient allait le servir. En représailles à la rupture du dialogue avec  les Kurdes – les « cocus » de l’histoire dans la région, une nation sans Etat – les rebelles nationalistes/marxistes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) passaient à l’action, réactivant leurs «  efficaces «   méthodes terroristes. Tout en mettant à la disposition de ses alliés de l’OTAN la base aérienne d’Incirlik pour des raids contre l’Etat islamique, le gouvernement Turc  frappait prioritairement les bases arrières du PKK aux confins de son pays et de l’Irak. D’ailleurs Erdogan mène une politique ambiguë à l’égard de l’E-I, laissant tantôt transiter armes, hommes et marchandises, tantôt bouclant sa frontière. Le quotidien kémaliste « Cumhuriyet » publiait à ce sujet des photos et une vidéo accablante tendant à prouver des livraisons d’armes aux rebelles extrémistes dès janvier 2014. Les services secrets turcs étant mis en cause, cette affaire aboutissait à l’arrestation d’une cinquantaine de personnes, tous gendarmes, soldats ou magistrats ! Le Président Erdogan était-il au courant, fermant les yeux sur ces manœuvres menées en coulisse, sa main droite ignorant ce que faisait sa main gauche ? Un peu comme les Soviétiques laissèrent en 1944 les nazis écraser les insurgés nationalistes polonais à Varsovie,  il laissa se dérouler la tragédie de Kobané, ville kurde syrienne juste à sa frontière méridionale. 206 civils furent exécutés, femmes comme enfants, par les terroristes de l’E-I, les Kurdes accusant la Turquie d’avoir laissé passer les tueurs….Mais constatant l’inéluctable débordement de la guerre civile syrienne sur leur  territoire – deux millions de réfugiés, vrais ou faux ! -  Ankara s’est alarmé des attentats commis sur son sol le 20 juillet à Suruk (32 morts), et  le10 octobre dans la capitale (97 morts et 250 blessés). Les arrestations se sont multipliées, autant dans les milieux séparatistes kurdes que chez les djihadistes européens avec leur renvoi pour complicité avec l’E-I : plus de 1500 depuis mai et 1100 ont été interceptés à leur arrivée. Dans le même temps le pouvoir a déployé ses muscles à l’intérieur du pays, menaçant la presse d’opposition et rétablissant l’institution des « muhtars », ces sortes de maires quadrillant la Turquie à travers ses dizaines de milliers de villages,  pour en faire des « mouchards » à la botte du régime.
PARI GAGNE
Quitte ou double pour le nouveau « Calife » d’Istanbul, « moi ou le chaos » en quelque sorte, un slogan avec un gout de déjà vu dans notre pays….Accusant l’Europe et  l’occident  en général d’être responsables du problème des réfugiés et autres migrants, ce qui n’est pas totalement faux - le maître d’Ankara n’a pas hésité à esquisser un certain chantage envers  les oligarques de Bruxelles : « vous me payez ou je lâche mes  deux millions de Syriens et d’Irakiens qui vivent dans des camps misérables » ! Ajoutant au passage qu’il considérait que ce même occident était coupable d’avoir transformé la Méditerranée en « un cimetière ». Galvanisés par ses meetings – retenons celui du Zénith  de Strasbourg qui s’est tenu le 4 octobre au mépris de toute neutralité politique ! – le peuple Turc s’est déplacé en masse, apportant une nouvelle victoire au leader du Parti de la Justice et du Développement. Lequel ne se promène jamais lors de ses réunions électorales sans sa femme, la tête couverte, comme toutes les paysannes d’Anatolie, petit clin d’œil envers les musulmans intransigeants.  Dimanche  dernier, contre tous les pronostics, l’AKP en totalisant 49,4 % des suffrages raflait 317 des 550 sièges de députés, majorité absolue pour gouverner seul, insuffisante toutefois pour réformer la constitution dans le sens voulu par Erdogan. Qu’à cela ne tienne, ce dernier, dans la foulée  de cette victoire, a évoqué la tenue d’un référendum. Et exigé la reprise des discussions, chapitre par chapitre,  pour l’adhésion  de son pays à l’Union Européenne, vieux serpent de mer qui  divise les eurocrates et autres europhiles.
N’AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE
La Turquie n’est  pas un pays européen, ni  par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa culture, ni par sa religion. Si la Turquie entrait dans l’Europe, nous assisterions d’une façon concomitante à une délocalisation accélérée de nos entreprises et à l’explosion  d’une immigration supplémentaire sur l’ensemble des pays européens développés, conduisant à une aggravation incalculable du chômage. Sans parler du processus d’islamisation qui caractérise la société française. ! D’autres sujets peuvent aussi nous interpeller :
-Chypre, membre de l’U-E ,  a un gros tiers de son territoire occupé par l’armée turque et 200 000 Chypriotes grecs ont été chassés de la zone où s’est constituée une prétendue « République turque de Chypre Nord,  la « RTCN » ;
-La Turquie, c’est la négation du génocide arménien, 2 à 300 000 victimes en 1894, 1,5 million de morts entre 1915 et 1916 et 100 000 en 1919 ;
-La Turquie en Europe, c’est le conflit du Nagorny-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’invitant chez les 28, la Turquie développant une agressive politique  pantouranienne ;
-La Turquie en Europe, c’est  une violation permanente des  fameux « droits de l’homme » ;
-La Turquie en Europe, c’est la porte ouverte aux grandes migrations asiatiques, la Turquie offrant sa nationalité aux peuples pantouraniens ;
-La Turquie en Europe, c’est accepter la négation du droit des minorités à parler leur langue et à vivre librement leur culture : qu’en pensent les Grecs, et les Arméniens qui rasent les murs en Turquie,  ainsi que les Kurdes dont on nie, justement, ces mêmes droits ?
-La Turquie en Europe, c’est aussi un groupe de 90 députés aux parlements de Strasbourg et de Bruxelles, le plus fort contingent d’euro parlementaires….
Bref, si les mots ont un sens, l’Union Européenne est….européenne et n’a pas vocation à devenir une Tour de Babel. Elle regroupe des peuples issus d’une même civilisation à l’ouest du continent eurasiatique , lesquels forment  des projets communs et  ont  vocation à s’ouvrir à la Russie dans un partenariat intelligent, disons « gagnant/gagnant ». La Turquie, puissance musulmane  incontournable  du Proche Orient, éminemment respectable, tout à la fois moderne et archaïque, ne devrait pas avoir pour objectif d’adhérer à un club qui n’est pas de même nature  que sa société. En ce sens, Erdogan est une menace pour nous. Nous n’avons à offrir à ce grand pays que la coopération, toute la coopération, mais rien que la coopération. Il serait plus honnête de l’afficher clairement.
 
Jean-Claude ROLINAT

Martial Bild et TV Libertés

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2015

Martial Bild, qui n’est, depuis peu, plus responsable d’émission à Radio Courtoisie, pourra désormais consacrer une partie plus importante de son temps à la gestion et l’animation de cette chaîne de télévision privée et totalement…
LECTURES-FRANCAISES.INFO|PAR JÉROME SEGUIN