Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 13 novembre 2015

Liban : double attaque suicide meurtrière dans un fief du Hezbollah à Beyrouth

Publié par Guy Jovelin le 13 novembre 2015

Des secouristes sur le site d'un double attentat à Burj al-Barajneh dans la banlieue surd de Beyrouth le 12 novembre 2015

 

Selon la Croix-Rouge locale et le ministère de l’Intérieur, au moins 37 personnes ont été tuées et 180 blessées dans un double attentat suicide ce jeudi dans le sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, le mouvement radical chiite libanais proche de l’Iran et dirigé par Hassan Nasrallah.

 

Source : http://www.contre-info.com/

jeudi, 12 novembre 2015

Les premiers réfugiés sont arrivés mardi soir en Aveyron

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés.

André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés. (José A. Torres / CPA)


André Drubigny, coordonnateur départemental pour l’accueil des réfugiés, l’avait annoncé dans nos colonnes : l’Aveyron s’est mis en mesure d’accueillir les premiers réfugiés ayant fui les zones de conflits au Proche-Orient, Moyen-Orient et de la Corne de l’Afrique. Comme à Villefranche-de-Rouergue, Naucelle, Saint-Affrique ou Decazeville qui avaient répondu favorablement au plan national d’accueil, Rodez va recevoir quatre familles irakiennes dans les prochains jours.

Ayant obtenu le statut de réfugié, valable dix ans, leur donnant le droit de travailler sur le sol français et d’y scolariser leurs enfants, cinq hommes sont d’ores et déjà arrivés mardi soir dans la préfecture aveyronnaise.


Trente familles en Aveyron

En attendant leur famille, ils devraient être logés dans un centre provisoire d’hébergement que gère le centre communal d’action sociale (CCAS) ou directement dans un logement social de la ville, avait expliqué le coordonnateur départemental. Trente familles originaires de Syrie, d’Érythrée ou d’Irak sont attendues dans les prochaines semaines.

Leur arrivée marque la concrétisation pour l’Aveyron des accords européens du 22 septembre, sur la répartition au sein de l’Union de 120000 migrants venus de Grèce, Italie ou Hongrie, pays d’entrée sur le Vieux Continent. Au total, ils devraient être 30000 à s’établir dans l’Hexagone ces deux prochaines années.

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/11/12/les-premiers...

La coordination des médecins libéraux de l'Ariège debout contre la réforme Touraine

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

Crédit photo: Kurhan

Les médecins ne décolèrent pas depuis de longs mois. Et pour cause le projet de loi sur la modernisation du système de santé adopté par le sénat le mois dernier aggrave leur situation.

À la veille d’un mouvement national (du 13 au 17 novembre et plus si nécessaire) d’opposition à la loi de réforme de la santé dite «Loi Touraine» un collectif de médecins libéraux ariégeois entendent eux aussi communiquer sur cette loi considérée comme «dangereuse, délétère, déshumanisée et peu adaptée aux problèmes de démographie médicale».

Ils organisent samedi sur le marché de Pamiers un évènement ludique et iront à la rencontre des Ariégeois pour échanger sur ce «projet inique».

«Nous entendons répondre ainsi à la déclaration de la ministre qui est davantage dans la communication que dans la réalité du terrain» explique le Dr Philippe Monlouis médecin à Pamiers qui fait partie de ce collectif (ils sont une trentaine).

D’ici quelques mois ce professionnel de santé redoute les choix qui vont lui être imposés et qu’il devra subir notamment de la part de la CPAM qui l’obligera à respecter certains indicateurs: «nous sommes victimes de la propagande du ministère de la Santé, notamment concernant la gratuité du tiers payant…

C’est un marqueur de gauche, un marqueur social qui a tout d’un crédit plus que d’un cadeau. Le gouvernement serait davantage inspiré d’alléger les franchises médicales, reclasser les actes contraints au dépassement d’honoraires…

Si l’État devient payeur et contrôleur à la fois où est la liberté médicale? On prive les médecins de leur déontologie en leur imposant des pratiques qui ont pour objectif final d’engraisser les mutuelles ou leur permettre d’acheter des stades de foot
».


Le généraliste appaméen, comme 80% de ses collègues au niveau national, s’oppose à cette réforme qui impose aux professionnels de santé un texte jacobin, instaure une étatisation de la santé et ignore les personnels de santé libéraux.

«Traditionnellement il est très difficile de nous faire fermer nos cabinets mais aujourd’hui nous sommes dans une situation où l’État nous y oblige».

Et sans être grand vizir, le Dr Monlouis redoute un vote précipité de ces mesures avant le début de la campagne électorale: «c’est la stratégie du gouvernement de la faire passer entre le 25 décembre et le 1er de l’An».

Une loi aux forceps qui mécontente les médecins libéraux qui se positionnent contre la marchandisation de la maladie, de la médecine et des soins.

«Ce n’est pas du corporatisme, se défend le praticien, mais de la clairvoyance: l’État se désengage progressivement du réseau de soins au profit des mutuelles, le patient n’est plus en mesure de choisir son médecin ni le médecin d’exercer sa liberté d’exercice…

Si cette réforme passe, on bascule dans l’Union soviétique de l’époque. En tout cas ce projet de loi bénéficie de toute la propagande du gouvernement pour le faire avaler au français!
»


La colère monte et pour s’opposer à ce projet, les professionnels de la santé organisent dès vendredi des blocages routiers en province et des actions locales dans les grandes villes avant les grandes manifestations du 14 novembre devant le siège du PS et le 15 devant l’Assemblée Nationale où les médecins rejoignent les paramédicaux.

Source : http://www.ariegenews.com/ariege/jeunesse_societe/2015/96...

Cinq communes fusionnent en Aveyron

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015

Pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat, cinq communes de l'Aveyron ont décidé de fusionner pour créer une nouvelle commune dès janvier prochain. Elle s'appellera "Séverac d'Aveyron". Un nouveau maire devra être choisi.Les petites communes n'ont plus le moyens d'investir comme ici à Buzeins © France 3

© France 3 Les petites communes n'ont plus le moyens d'investir comme ici à Buzeins

 
Comment mettre en commun ses moyens humains et matériels ? En fusionnant.
C'est la solution, encouragée par l'Etat, qu'ont choisi cinq communes aveyronnaises. 
Ainsi, Séverac-le-Chateau, Lapanouse, Recoules, Lavernhe et Buzeins ne feront plus qu'un au premier janvier prochain. Les cinq maires au coude à coude se sont bien entendus pour finaliser ce mariage communal. C'était une solution efficace pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat.

L'Etat pour sa part soutient l'initiative en s'engageant à verser pendant trois ans la même dotation correspondant à l'addition de celles perçues auparavant par chacune des communes, le tout augmenté de 5 %.

La nouvelle commune de 4200 habitants sera baptisée "Séverac d'Aveyron". Un nouveau maire sera élu en janvier.

Vidéo : le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequéker
Fusion de 5 communes aveyronnaises

Pour faire face aux baisses de dotation de l'Etat, cinq communes de l'Aveyron ont décidé de fusionner pour créer une nouvelle commune dès janvier prochain.

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/avey...

 

Jeanne et Riwal, pompes à finances pour le FN

Publié par Guy Jovelin le 12 novembre 2015 

Jeanne et Riwal, pompes à finances pour le FNPlusieurs conseillers municipaux frontistes du Nord, écartés des listes pour les élections régionales, dénoncent les méthodes employées par leur parti pour financer ses campagnes. Des témoignages qui viennent éclairer concrètement le fameux système des kits de campagne, pour lequel le FN a été mis en examen en septembre pour « recel d’abus de biens sociaux et complicité d’escroquerie ».

Pour le FN, l’intérêt de ces kits est d’uniformiser le message et les codes graphiques du parti, ainsi que de faciliter la tâche de candidats parfois inexpérimentés.

«L’investiture du FN n’est validée qu’après signature du bon de commande relatif au kit de campagne (page 3) Celui-ci est donc obligatoire et s’impose à tout candidat investi par le FN.» Le document précise en outre que le kit standard, facturé 16.650 €, est «modulable à la hausse», mais pas à la baisse.

 

Francis Boudrenghien, artisan de 61 ans, élu FN au conseil municipal d’Anzin, était candidat aux élections départementales de mars.  « Tout candidat devait partir avec un kit de campagne obligatoire. Ils m’ont aussi obligé à prendre 300 affiches supplémentaires, alors que je n’en avais pas besoin », explique-t-il à Marianne. « Pourtant, j’avais un imprimeur ici qui avait besoin de travail, et il était beaucoup moins cher »

Francis Boudrenghien a aussi dû contracter un prêt à son nom, de manière toujours « obligatoire »

Pour financer quoi ?

Le système, très rôdé, est le suivant.

Acte 1 : 
JEANNE, le micro-parti du FN, prête au candidat une somme destinée à financer sa campagne, avec un taux d’intérêt à 6,5%. 
Jeanne, le microparti était la quatrième formation politique en termes de rentrées financières, à 9,6 millions €, derrière le PS, l’UMP et le PCF… mais devant le FN plus de 90 % des rentrées d’argent de Jeanne étaient constituées de la facturation des « services rendus aux candidats pour les campagnes électorales », essentiellement les « kits de campagne »

Acte 2 : 
avec cette somme, le candidat doit acheter à Jeanne un kit de campagne (affiches, tracts…) confectionné par la société Riwal, dirigée par un proche de Marine Le Pen. 
L’argent revient donc dans les caisses du micro-parti frontiste. 
RIWAL
39 RUE VINEUSE 
75116 PARIS
Gérant M Frederic CHATILLON
RCS 400 363 198 – pas de comptes déposés depuis 2006

Frédéric Chatillon, dont la société a perçu 1,6 million € pendant la campagne présidentielle, d’après des documents consultés par Mediapart. Ces kits sont au cœur des soupçons des juges auraient été largement surfacturés aux candidats frontistes ….

Acte 3 : 
après la campagne, le candidat se fait rembourser par l’Etat ses dépenses, c’est à dire le prêt majoré des intérêts, qu’il peut ainsi rembourser à son tour à Jeanne. Au final, le micro-parti du FN enregistre un bénéfice. Pour le parti, qui dénonce un « acharnement » judiciaire, ce système est parfaitement légal. Ce n’est pas l’avis des juges, qui le soupçonnent d’avoir détourné 10 millions € d’argent public.

Francis Boudrenghien : « Au début, je n’ai pas cherché à comprendre, mais c’est après qu’on réalise qu’il se passe quelque chose », poursuit-il. « c’est de la magouille ! »

Mais pourquoi l’élu a-t-il attendu tant de mois pour s’en plaindre ? 
« Après les départementales, j’ai écrit à Marine Le Pen avec accusé de réception, elle ne m’a jamais répondu », assure-t-il.

Pour lui qui milite dans les rangs frontistes depuis 1995, jamais de telles pratiques n’auraient eu cours dans le FN « d’avant ». 
« C’est la première fois que l’on m’oblige à faire ça. Ce n’était pas comme ça sous Jean-Marie Le Pen »

Jean-Luc François Laurent, conseiller municipal FN à Valenciennes, mais écarté des listes pour les régionales, s’est lui aussi plaint de ce système.

Bruno Wolinski, conseiller municipal de Sin-Le-Noble aussi : ils mettent en cause le patron du FN local, Guy Cannie, secrétaire départemental du parti.

Contacté par Marianne, celui-ci met ces propos sur le compte de l’amertume des deux élus, pas retenus pour le scrutin de décembre. 
« M. Boudrenghien a été suspendu l’année dernière par Marine Le Pen et la commission des conflits. Il ne pouvait donc pas prétendre à être candidat », explique-t-il.

Une suspension que confirme l’intéressé.

Source : http://www.medias-presse.info/