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jeudi, 02 mars 2017

Grand remplacement et « crasseuses de souche » dans le nouveau clip de rap de Médine

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par le 02/03/2017

Dès que le cœur d’un grand Homme s’arrête, Paris donne son nom à une artère
Moi j’suis pour qu’le boulevard d’la Villette soit rebaptisé Bouna & Zyed
J’suis du grand Paris sans être trop parisien, c’est le grand remplacement des académiciens
J’fais du son pour les cochons végétariens, on fête les émeutes comme tu fêtes la Toussaint
[...]
La banlieue influence Paname, Paname influence le monde
Le 93 influence Paname, Paname influence le monde
Le Maghreb influence Paname, Paname influence le monde
Oui l’Afrique influence Paname, Paname influence le monde
[...]
Dans ma rue c’est la guerre ça grouille de schmitt, les frères s’embrouillent pour des crasseuses de souche
[...]

Source

Toulouse (31) : Mourad avait traîné un policier sur plusieurs mètres, 3 ans ferme

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par le 28/02/2017 

« C’est quand même grave ce que vous avez fait Monsieur », s’indigne Didier Suc, président du tribunal correctionnel de Toulouse devant Mourad, 18 ans, Marocain en situation irrégulière.

Jeudi soir, une brigade composée de trois policiers était en mission de surveillance dans le quartier de la Reynerie. Là, ils ont aperçu un chauffard qui roulait à vive allure et qui a grillé un feu rouge sous leurs yeux (nos éditions précédentes). Ils ont décidé de le contrôler mais il ne s’est pas laissé faire. Bloqué à l’avant par le fourgon de police, il a fait marche arrière et s’est lancé dans une folle course-poursuite. À toute vitesse sur un parking, il a heurté les barrières ce qui a entraîné l’arrêt de son véhicule. Les policiers ont mis pied à terre mais l’individu a redémarré.

Dans sa fuite, il a heurté le chef de bord du fourgon de police au niveau du genou et un autre policier au niveau du bras. Ce dernier a même été traîné au sol sur quelques mètres avant de se retrouver coincé entre la voiture du suspect et la barrière de sécurité. Comme si cela ne suffisait pas, une vingtaine d’individus est sortie pour venir « caillasser » les policiers qui ont dû partir séance tenante.

(…)

Ce chauffard est Mourad Ben Allie. Maigre, veste noire et barbe naissante, il jure n’avoir pas reconnu les policiers. « Je n’ai rien contre la police », se justifie-t-il. Toujours est-il que les conséquences sont lourdes pour le policier blessé. Une attelle et six jours d’interruption totale de travail. Ce dernier, ainsi que ses collègues, sont tous présents pour témoigner (…)

Le procureur Patrice Michel s’agace : « Ce comportement n’est pas normal dans une société civilisée et ce dossier est emblématique du travail quotidien et difficile des policiers qui, en plus des violences, se font caillasser, simplement parce qu’ils sont policiers ». Il ne manque pas de relever la mention présente sur le casier judiciaire de Mourad pour refus de se soumettre à une mesure d’expulsion. Il requiert 3 à 4 ans de prison ferme avec maintien en détention.

Me Djammen Nzepa pour la défense plaide plutôt pour un « mauvais choix au mauvais moment ». Le couperet tombe. Trois ans de prison ferme avec maintien en détention.

La Dépêche

Raciste, stigmatisant, discriminant, francophobe... : mais, c'est Bernard-Henry Lévy !

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

 

Imaginez un seul instant que lafautearousseau - ou qui que ce soit, du reste... - ait écrit l'équivalent du misérable petit texte précédent, imité de lui mais contre l'Islam.

Quelque chose comme :
 
« Bien sûr, nous sommes résolument anti-cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est bled, djellaba, darbouka, fantasia, bref, "mouslim" ou vert-prophète nous est étranger, voire odieux » : que diraient le CRAN, SOS Racisme, ou toute autre organisation (qu'il faut d'ailleurs dissoudre) ? Il est assuré qu'elles porteraient plainte.
 
Nous, nous ne risquons rien, car nous nous livrons à un exercice assumé de parodie et de détournement.
 
Mais est-il normal qu'un riche bobo de gauche, prétendument philosophe (philosophe du pauvre, un vrai philosophe, c'est Platon, c'est Aristote.) vienne se moquer de tout un peuple, de ses moeurs et coutumes ? Certes, nous dira-t-on, le texte date un peu (1985) : mais, justement, il ne l'a pas renié, il n'a jamais fait son mea culpa, ni présenté ses excuses. Ce qui aggrave son cas.
 
Mais BHL n'en a  cure : cet intello mégalo des salons dorés de la bourgeoisie parisienne friquée sait qu'il ne risque rien : il vit dans un pays où il « fait son sale fric, mais il crache sur ce même pays ; il hurle avec les loups, il fait partie du Système, de la bien-pensance et du politiquement correct ; il caresse l'opinion au pouvoir dans le sens du poil. Ou plutôt, il la fait. Il peut dire ce qu'il veut, dont le millionième inverse serait interdit à n'importe qui d'autre. Nous, par exemple. C'est cela qui est odieux.
 
On ne peut que lui rappeler que, après ce qu'il a fait en Libye, et la catastrophe qui en a découlé, la seule chose à faire, pour lui, est de se cacher le plus loin possible, de se  faire oublier, s'il se peut, et de disparaître des écrans radars. Mais, non ! La coqueluche des mangeurs de caviar à la louche continue, sans se lasser. Dernière opération médiatique : dénoncer « une rafle obscène » à propos du décret Trump interdisant, pour 90 jours,  l'entrée aux USA des ressortissants de sept pays jugés « à risque » par la présidence étatsunienne.
 
Ce qui est « obscène », c'est la caste de ces nantis/privilégiés parfaitement incarnée par BHL, qui se permet de pérorer sur tout et n'importe quoi, pour dire et faire tout et, surtout, n'importe quoi, sans que jamais personne n'ose lui rabattre son caquet. 
 

Espagne : en arborant un slogan contre la théorie du genre, un bus provoque un tollé

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

1 mars 2017 par Pierrot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Les garçons ont un pénis, les filles ont un vagin. Ne te fais pas avoir. Si tu es né homme, tu es un homme. Si tu es une femme, tu le seras toujours », pouvait-on lire sur le grand bus orange qui a sillonné les rues de la capitale.

Affrété par l’association Hazte Oir (« Fais-toi entendre »), le bus était l’un des instruments d’une campagne de l’association pour lutter contre la théorie du genre. Le véhicule devait poursuivre sa route vers d’autres villes, mais les autorités de la capitale l’ont saisi et ont protesté.

Alors que le slogan n’est qu’un simple rappel de la réalité, le parquet a demandé à un juge d’immobiliser le véhicule et a ouvert une enquête pour déterminer si le slogan constituait un « délit de haine« .

Dans un communiqué, les magistrats ont affirmé que laisser circuler le bus risquait de créer un « trouble à l’ordre public [et] un sentiment d’insécurité ou de peur parmi les gens, en raison de leur identité ou orientation sexuelle, notamment parmi les mineurs pouvant être touchés par le message. »

Lire la suite : contre-info

mercredi, 01 mars 2017

Dans un contexte social tendu, les policiers en colère de Toulouse se rassembleront, jeudi

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2017

Les policiers en colère de Toulouse se rassembleront, jeudi 2 mars 2017, devant le commissariat central, des revendications à clamer, « et encore plus depuis l'affaire Théo ».

Rassemblement PoliciersColèreToulouse
Les policiers en colère se rassembleront, jeudi 2 mars 2017, devant le commissariat central de Toulouse. (Photo d'archives © William Wartel)

« Les collègues sont à bout », souffle une policière de Toulouse, membre du Collectif libre et indépendant de la police de Haute-Garonne (Clip 31). Dans un contexte de tensions entre les agents, certains citoyens et le malaise policier de plus en plus visible, les policiers en colère toulousains organisent un rassemblement, jeudi 2 mars 2017 à 12 h 15, devant le commissariat central, situé boulevard de l’Embouchure.

> LIRE AUSSI : « Parfois, on se sent lâchés par notre hiérarchie » : les policiers de Toulouse sont en colère

Légitime défense, présomption d’innocence…

Manque de moyens, de considération, conditions de travail dégradées, confrontation à une « politique du chiffre », présomption d’innocence non-prise en compte, notamment dans les cas de légitime défense… les policiers de la Ville rose sont toujours en colère et ils comptent le clamer haut et fort, sous les fenêtres du commissariat central.

Nous sommes toujours là pour nos revendications, et encore plus depuis l’affaire Théo, poursuit cette même policière.

Cette affaire, très médiatisée malgré une instruction toujours en cours, aurait, selon Unité-SGP Police Occitanie, ajouté une difficulté aux interventions policières quotidiennes déjà « compliquées ». L’organisation syndicale notait une « défiance » et ajoute que « les policiers ne méritent pas d’être stigmatisés de la sorte ».

Du côté du Clip 31, les membres déploraient « un manque de pragmatisme » de la part du gouvernement et des candidats à la présidentielle pour 2017. « Ils sont trop peu à avoir laissé l’enquête se faire et ont cloué au pilori des policiers qui ne sont coupables de rien jusqu’à ce qu’un jugement ne vienne dire le contraire », ajoutent-ils.

Perte de confiance entre policiers et citoyens

En parallèle de cette ambiance morose au sein des effectifs de police à Toulouse et ailleurs en France, les manifestations contre les violences policières continuent, notamment dans la Ville rose. Face à ce contexte compliqué, Jean-Pierre Havrin, ancien Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne, avait pointé du doigt un « écoeurement » général.

Ça peut entraîner des attitudes et des façons de faire qui débouchent sur des conflits, comme à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ajoute-t-il.

Comme élément de solution, l’ancien conseiller technique de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur, a évoqué le retour de la police de proximité, dont il fut le « papa », instaurée en 1999 à Toulouse, puis écartée en 2003, notamment sur décision de Nicolas Sarkozy.

« Le rôle de la police est d’être au service de la population, d’assurer sa sécurité au quotidien et non d’être soumise à une politique du chiffre », achève-t-il.

 

Source : actu.cotetoulouse