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vendredi, 17 mars 2017

La grande migration d’élèves du Mirail au Centre-Ville

Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2017

© Luc Truffert / France 3 Midi-Pyrénées

Aujourd’hui, on revient sur un problème récurrent en France : La volonté politique d’imposer par tous les moyens le « vivre ensemble ». J’entends d’ici les bien-pensants clamer haut et fort : « Vous allez vivre ensemble bordel de merde ! » !

Comme annoncée préalablement dans nos colonnes, la fermeture progressive du collège Raymond-Badiou, situé à la Reynerie, aura bien lieu dès la rentrée prochaine. Près de 150 élèves de 6ième seront répartis dans 5 collèges dits « favorisés » sur le Toulouse et Tournefeuille. Au total, entre 4 et 6 élèves par classe seront issus de cet établissement, c’est à dire un élève sur cinq !

Mais au fait, c’est quoi un établissement « favorisé » ? –

L’expression est très à la mode, mais ne signifie pas grand chose. Si l’on en suit le raisonnement de l’inspection académique, un établissement qui n’a pas de problème majeur est un établissement « favorisé », car c’est bien le seul critère commun se dégageant de ces collèges destinés à acceuillir ces naufragés de l’éducation nationale.

Nous, nous pensons plutôt qu’un établissement qui n’a pas de problème est un établissement normal où les élèves sont réellement des élèves, qui respectent leurs professeurs. Pourquoi est-ce qu’ils respectent leurs professeurs ? Car ils partagent avec eux un sens commun. Or ce sens fait défaut à des élèves dont les parents sont eux mêmes les casseurs de flics en 2005.

Qui imagine les professeurs de ces collèges enseigner quoi que ce soit à ces nouveaux élèves ? La plupart ont déjà tout tenté pour fuir les établissements où ils étaient affectés à leurs débuts, nous pouvons donc douter de leur détermination (et capacités psychologiques) à maîtriser des élèves souvent violents et indisciplinés !

Qui pense aux élèves de ces collèges « favorisés » devenus centres d’accueil qui devront affronter un comportement déshonorant ; qui seront confrontés à la violence des mots, des gestes et des incivilités ; qui subiront le vol de leurs derniers Iphone ?

En termes plus sociologiques, un double spectre influence le parcours scolaire de ces élèves issus de quartiers « difficiles » (quel euphémisme !) et font craindre les résultats de cette expérience : Le premier est l’hexis corporel se dégageant d’eux, frisant entre provocation et déni d’autorité. Le second est un éthos particulier, négation la plus absolue du ciment culturel liant les membres d’une société entre eux.

Il ne faut pas se mentir, les enfants qui arrivent dans un collège avec un tel bagage sont pour la plupart perdus. Nous avons la conviction qu’imposer la mixité ne favorisera certainement pas le vivre-ensemble, mais pourrait au contraire favoriser les situations conflictuelles. Ne nous mentons pas : On ne fera pas d’un âne un cheval de course. Les millions dépensés dans cette lubies seraient mieux employés dans les collèges de campagne, sous-équipés et réellement sous-valorisés. Alors, à quand la réaction ?

Louis Potens

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 16 mars 2017

L'élue FN dans le viseur de la justice

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

 Marie-Christine Boutonnet en séance municipale à Gaillac./ Photo DDM, P.G.

Marie-Christine Boutonnet en séance municipale à Gaillac./ Photo DDM, P.G.

Conseillère municipale d'opposition à Gaillac, l'élue Front National, Marie-Christine Boutonnet, était bien présente mardi dernier autour de la table du conseil municipal. En revanche, elle n'aurait pas donné suite à la convocation de la justice dans l'enquête sur les soupçons d'emploi fictif au FN. Tout comme Marine Le Pen qui dénonce «une opération politique». L'élue gaillacoise est également députée européenne depuis 2014 pour la circonscription de l'île de France. Le 6 mars, Charles Hourcade, son assistant parlementaire a été mis en examen «pour recel d'abus de confiance». Il s'agit de la deuxième mise en examen dans ce dossier pour lequel une information judiciaire est ouverte depuis décembre 2016 par le Parquet de Paris. C'est la gestion des assistants parlementaires des eurodéputés frontistes qui éveille la curiosité de la justice. Les juges d'instruction veulent vérifier l'existence ou non d'un système de rémunération des cadres du parti par des fonds publics européens destinés aux assistants des députés.

Marie Christine Boutonnet n'a pas répondu à nos sollicitations. Cette cadre du FN est une militante de la première heure. Native d'Albi, elle siège au conseil municipal de Gaillac depuis 2014. Élue député européenne, la même année, elle a délaissé le troisième mandat qu'elle détenait comme conseillère régionale dans la région Champagne -Ardennes. Elle était également déléguée communautaire de Tarn et Dadou avant de perdre ce poste avec la naissance de la communauté d'agglomération. Si on peut la voir de temps en temps à la mairie de Gaillac, son investissement et son questionnement d'élue de l'opposition sont pour le moins réduits.

 
 

Des détenus pourront-ils voter en prison aux législatives ? Le gouvernement l'envisage

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

Par Marina Cabiten, France BleuMardi 14 mars 2017 

Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration
Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration © Maxppp - Thibaud MORITZ

Le ministre de la Justice a annoncé ce mardi qu'une étude allait être lancée pour une "éventuelle" expérimentation du vote en prison de personnes détenues, aux élections législatives de juin prochain.

"Une étude de faisabilité va être menée", a expliqué mardi le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui envisage le vote en prison de certains détenus pour les élections législatives, en juin. 

Le ministre de la Justice souligne pour cela la nécessité d’une "concertation avec le ministère de l’Intérieur et le maire de la commune où se situerait l’expérimentation". Jean-Jacques Urvoas a insisté sur son attachement à promouvoir la participation des personnes détenues aux processus électoraux, à l’issue d’une rencontre sur ce thème lundi, avec le député écologiste Sergio Coronado, des avocats, et l’association Robin des Lois, qui se bat pour que les 50.000 détenus qui ne sont pas déchus de leurs droits civiques puissent voter en prison.

Cette association a porté cette question devant la justice administrative, qui doit se prononcer mercredi.

 

Source : francebleu

Toulouse : transfert d’élèves de la Reynerie vers les collèges favorisés : Acte 2

 Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

Comme annoncée préalablement dans nos colonnes, la fermeture du collège Raymond-Badiou, situé dans le quartier sensible de la Reynerie, aura bien lieu ! Mais à en croire les opposants au projet, cela ne sera pas sans difficulté. On attend en effet près de 150 élèves, répartis sur 5 établissements du centre-ville, à savoir : Les Chalets, Jean-Rostand, Léonard-de-Vinci (Tournefeuille), Bellevue et enfin Pierre-de-Fermat.

Le but étant de favoriser la mixité sociale, les effectifs seront évidemment répartis : On annonce ainsi entre 4 et 6 élèves issus de la Reynerie pour chaque classe de 6ième des collèges dits « favorisés » qui ont été sélectionnés. C’est à dire, en moyenne, 20 % de l’effectif d’une classe, si l’objectif de 25 élèves pour chacune d’entre elles est tenu, comme le souhaite l’inspection académique.

En outre, pour ces élèves venant de quartiers difficiles, une aide au devoir supplémentaire sera offerte afin de ramener le taux de réussite au brevet des collèges de ces élèves au niveau de celui que connaissent déjà les établissements dits « favorisés ».

À terme, près de 46 millions d’euros seront consacrés à la mixité sociale dans les collèges du département. Et ce chiffre n’est qu’un minimum puisqu’une part croissante du budget est allouée à la reconstruction de collèges dans des zones plus fréquentables.

Tandis que certains parents d’élèves de collèges dits « favorisés » s’élèvent contre ce qui apparaît à leurs yeux « un risque particulier pour le bien vivre des établissements concernés », les associations soutenant le maintient du collège Raymond-Badou dénoncent la fermeture de ce dernier et proposent au contraire que ce soit les enfants « favorisés » qui se déplacent en banlieue et subissent donc la durée de transport supplémentaire (pouvant aller jusqu’à 35 minutes!).

Pour autant les risques semblent mal évalués et les plus fins observateurs du concept de mixité sociale craignent particulièrement les effets pervers de ce système : recours au privé pour les élèves ayant les moyens et replis communautaire pour les élèves abandonnés dans des établissements dont la culture scolaire est si différente. Jamais la mixité n’aura autant divisé !

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 15 mars 2017

Trois familles de clandestins relogés à l’hôtel

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

Avenue Etienne Billières, trois familles de nationalité Albanaise ont investi le trottoir de la veille sociale en campant illégalement depuis dix jours. Ils ont été pris en charge et relogés à l’hôtel, aux frais des contribuables.

C’est une information que les sans-abris doivent prendre au sérieux. Pour la seconde fois, le trottoir attenant aux locaux de la veille sociale a été squatté par plusieurs familles de demandeurs d’asile albanais.

En septembre dernier déjà, plusieurs dizaines de migrants s’étaient installés dans un campement illégal. Depuis dix jours, trois familles venues d’Albanie se sont invitées devant les locaux du 115 à Toulouse, avenue Etienne-Billières. Elles ont été prises en charge dimanche soir et logées provisoirement à l’hôtel, où leur chambre est payée par le contribuable.

Au total 12 personnes ont donc été relogées et espèrent bénéficier d’une prise en charge dans un Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) ou un Centre d’accueil de demandeurs d’asiles (CADA). Mais le collectif organisant ces campements laissent les tentes sur place afin d’y abriter de nouvelles familles, afin d’obliger les autorités locales à les prendre en charge.

 

Source : infos-toulouse