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vendredi, 03 mars 2017

Bruxelles menace de sanctions les pays de l'UE n'accueillant pas de réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2017 

© Yves Herman Source: Reuters
Le commissaire européen chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos
 
La Commission européenne a durci le ton face aux Etats membres de l'UE, menaçant de sanctions ceux qui refusent d'accueillir des réfugiés, tout en appelant à durcir les mesures contre les migrants en situation irrégulières.

Sur ces deux facettes de sa politique migratoire, la Commission s'est voulue ferme, alors que l'Union doit faire face aux arrivées incessantes sur les côtes italiennes et à la fragilité du partenariat noué avec la Turquie pour mettre fin aux traversées massives en mer Egée.

«Il en va de notre devoir de pouvoir affirmer clairement, aux migrants, à nos partenaires dans les pays tiers et à nos concitoyens, que si des personnes ont besoin d'aide nous les aiderons, sinon elles doivent rentrer», a insisté le 2 mars le vice-président de la Commission, Frans Timmermans.

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: le maire Natacha Bouchart tente d’empêcher les de profiter de l'aide humanitaire https://francais.rt.com/france/34703-natacha-bouchart-calais-arrete-municipal-migrants 

Le commissaire européen chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos, a prévenu devant la presse qu'on n'hésiterait pas à lancer des procédures d'infraction contre les pays refusant d'accueillir des demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce.

Quelque 13 500 demandeurs d'asile ont pour l'heure été relocalisés depuis la Grèce et l'Italie, alors que les pays européens s'étaient engagés en septembre 2015 à en accueillir jusqu'à 160 000 en deux ans.

Ce plan, réservé aux migrants quasiment certains d'obtenir un statut de réfugiés, visait à la fois à montrer la solidarité de l'UE avec ceux qui fuient la guerre et à soulager l'immense pression sur Athènes et Rome.

Mais la Hongrie, l'Autriche et la Pologne «refusent toujours de participer au programme», tandis que d'autres, la République tchèque, la Bulgarie, la Croatie et la Slovaquie, «n'y prennent part que dans une mesure très limitée», a déploré la Commission.

De fait, les objectifs du plan, contesté en justice par la Hongrie et la Slovaquie, ont été considérablement réduits : 54 000 places sur 160 000 ont été rendues disponibles pour des réinstallations de Syriens depuis la Turquie, dans le cadre du pacte migratoire scellé en mars 2016 avec Ankara. 

Et ce même accord a considérablement fait chuter les arrivées en Grèce, avec des «traversées quotidiennes entre la Turquie et les îles grecques qui sont passées de 10 000 personnes par jour en octobre 2015 à 43 par jour aujourd'hui», selon la Commission.

Le nombre de personnes éligibles à une relocalisation se trouvant en Grèce est désormais estimé à environ 20 000 par la Commission, contre plus de 5 000 en Italie, où la plupart des arrivants sont considérés comme des migrants économiques à renvoyer.

«Il n'y a plus d'excuses pour les Etats membres», a insisté Dimitris Avramopoulos.

«Rétention»

Bruxelles a aussi présenté un «plan d'action» pour renvoyer de manière plus systématique les migrants irréguliers.

Plus de 530 000 ont fait l'objet d'une décision de renvoi en 2015 par les pays de l'UE, mais seulement 36,4% de ces décisions ont été appliquées, déplore la Commission. 

Elle souligne que les Etats membres pourraient «avoir plus d'un million de personnes à renvoyer» parmi les migrants arrivés ces deux dernières années et dont les demandes d'asile ont été ou vont être rejetées.

La Commission, qui a proposé de mettre à disposition 200 millions d'euros en 2017, demande notamment aux Etats membres de raccourcir «les délais de recours» contre les décisions de retours, qui ne doivent plus «comporter de date d'expiration».

Voir l'image sur Twitter

En baisse dans les sondages, le gouvernement déclare que 300 000 seront «rapidement expulsés» https://francais.rt.com/international/34227-allemagne-veut-expulser-300-000-migrants-demande-asile-rejetee 

Elle a pressé tous les Etats membres de placer «en rétention les personnes auxquelles une décision de retour avait été signifiée», dès lors qu'il y avait un «risque de fuite», et à autoriser des durées de rétention d'au moins six mois.

«Les centres de rétention ne doivent pas être considérés comme quelque chose ressemblant à des camps de concentration, ce qui serait très éloigné de nos principes», s'est défendu Dimitris Avramopoulos.

«Les négociations d'accords de réadmission avec des pays tiers doivent être accélérées», a également demandé l'exécutif européen, appelant à des pourparlers avec le Nigeria, la Tunisie et la Jordanie, le Maroc et l'Algérie.

Interrogé sur la possibilité d'installer des camps de migrants en Afrique, où l'UE ferait le tri entre réfugiés et migrants économiques, Dimitris Avramopoulos a assuré qu'«on n'en était pas encore arrivé à ce stade».

 

Source : francais.rt

Première Manif Police depuis l’Affaire Théo à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2017

Ils étaient plusieurs dizaines rassemblés sur l’esplanade du commissariat central de Toulouse, au bord du Canal du Midi. Sans banderole, ni discours officiel par respect du droit de réserve, « des membres de la hiérarchie surveillent aux fenêtres les policiers qui s’expriment devant les médias« , nous confie un participant. 

Seul membre du CLIP 31 a pouvoir prendre la parole, Michel, retraité de la police depuis dix ans annonce aux participant que contrairement aux autres manifestations, il n’y aura ni slogans lancés, ni banderole, ni discours particulier. Interrogé par Infos-Toulouse, Michel nous explique les revendications du mouvement : « nous sommes ici pour défendre la légitime défense des policiers, pour que soit reconnue et respectée la présomption d’innocence et pour montrer que le mouvement de policiers en colère existe encore en Haute-Garonne, vous voyez beaucoup de manifestations qui demandent à travailler plus et mieux ?« .

Deux mois jour pour jour après le début de l’affaire Théo, pour Michel « le traitement médiatique a été inadmissible, c’est un lynchage où la légitime défense n’a jamais été respectée« . Sur l’enquête en cours, « l’IGPN, qui n’a jamais fait de cadeau aux fonctionnaires, rend des conclusions disant qu’à la vue du dossier, on ne peut pas parler de violence illégitime, d’arrestation non-justifiée ni de viols. » Les policiers appellent à la réserve sur cette affaire et espèrent que l’enquête se déroule dans les meilleures conditions. A Toulouse, les policiers ont mal vécu les manifestations anti-police noyautées par l’ultragauche. « C’est des insultes et des appels au meurtre« , confirme Michel.

Apparu spontanément à l’aube de l’automne, le mouvement des policiers en colère s’est depuis structuré. Mais attention, il ne faut pas y voir une substitution aux syndicats des policiers. « Nous sommes apolitiques et asyndicaux, nous avons 15% de nos adhérents issus de la société civile qui soutient les policiers« . L’assemblée générale qui s’est déroulée la semaine dernière a élu un bureau qui sera confirmé dans les prochaines semaines.

A l’approche des élections présidentielles, le CLIP contactera l’ensemble des candidats pour leur soumettre ses revendications qui seront réunies dans un livre blanc d’une cinquantaine de pages. Ce livre sera rendu public prochainement.

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 02 mars 2017

Marine Le Pen n'est plus protégée par son immunité parlementaire

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Par latribune.fr  |   
La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen.
La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen. (Crédits : © Christian Hartmann / Reuters)
Le Parlement européen a levé l'immunité de la candidate frontiste dans le cadre d'une affaire pour "diffusion d'images violentes". Elle fait l'objet d'une enquête ouverte en France pour l'envoi, en décembre 2015, de tweets contenant des photos d'exécution menées par Daech.

| Article publié le 01/03 à 10h59, mis à jour le 02/03 à 12h04.

Depuis de longs mois dans le viseur de la justice, Marine Le Pen devra prochainement rendre des comptes. Les députés européens se sont prononcés jeudi pour la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, demandée par la justice française pour "diffusion d'images violentes". Ce vote confirme le vote préliminaire de la commission des affaires juridiques ayant eu lieu deux jours plus tôt.

Pour mémoire, la candidate à l'élection présidentielle fait l'objet d'une enquête ouverte en France pour l'envoi, en décembre 2015, de tweets contenant des photos d'exécution menées par Daech (acronyme arabe de l'autoproclamé État islamique), dont celle du journaliste américain James Foley. Après une journée de polémique, la dirigeante du FN avait finalement retiré de son tweet la photo.

Jusque trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende

La levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen se limite aux faits incriminés et ne concerne pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen, pour laquelle Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police la semaine dernière. Mais elle n'est pas sans risque pour la candidate FN, les faits qui lui sont reprochés étant punis de trois ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

Le député FN Gilbert Collard est également visé par une enquête pour diffusion d'images violentes après avoir publié sur Twitter des images d'une victime de Daech. Là aussi, une demande de levée de l'immunité parlementaire a été transmise à l'Assemblée nationale française. Cette demande a été rejetée la semaine dernière par le bureau de l'Assemblée, qui a estimé qu'elle n'était "pas suffisamment" précise.

Ces deux affaires ne sont pas les seules dans lesquelles le Front national ou ses membres sont impliqués. Outre l'affaire des assistants parlementaires, le parti d'extrême droite est notamment visé par une enquête concernant la surfacturation de prestations pour la campagne présidentielle de 2012 impliquant le "Bygmalion" frontiste, Riwal, ainsi qu'une seconde affaire d'emploi fictif, concernant cette fois-ci Jean-Marie Le Pen

 

Source : latribune

À Toulouse, les policiers testent des caméras-piétons pour filmer les contrôles d'identités

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

Les policiers de Toulouse testent, dès le 1er mars et pour un an, l'enregistrement vidéo lors des contrôles d'identité dans deux quartiers. Le dispositif fera l'objet d'un rapport.

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Deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) de Toulouse ont été désignées pour tester les caméras-piétons, lors des contrôles d'identité. (photo d'illustration © Fotolia)

Deux quartiers de Toulouse, classés Zones de sécurité prioritaire (ZSP), testeront le dispositif en avant-première. Mercredi 1er mars 2017, le ministère de l’Intérieur a annoncé le début de l’expérimentation de l’enregistrement vidéo, qui pourrait devenir obligatoire lors des contrôles d’identité. Désormais, les policiers seront équipés de caméras afin de filmer les contrôles d’identités auxquels ils procèderont.

Ce dernier sera testé pendant un an, puis suivi d’un retour sous trois mois. Les résultats de ce retour donneront le feu vert – ou non – pour généraliser le système au pays entier. Actuellement, le dispositif fait l’objet d’un décret, en cours d’examen par le Conseil d’État.

Les Izards et le Mirail concernés

Dans la Ville rose, deux Zones de sécurité prioritaire (ZSP) testeront le système dès mercredi matin : les Izards et la zone mixte du Mirail. Les policiers seront dotés de caméras, qui filmeront les contrôles d’identité, comme le prévoyait la loi Égalité et citoyenneté. «

En tout, 23 sites ont été retenus pour tester de dispositif. En plus des deux zones de Haute-Garonne, on en retrouve à Paris (intra-muros, en petite et grande couronnes) et dans les Alpes-Maritimes.

Actuellement, la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Haute-Garonne dispose de 43 caméras », confirme la préfecture. Et ce déploiement s’est fait en deux séquences, explique-t-elle :

Une première expérimentation en mars 2013, avec la dotation de 156 caméras pour les 47 zones concernées, dont celle du Grand Mirail. Et une seconde à l’automne 2016, pour arriver à 43 caméras sur la circonscription de Toulouse.

Au niveau national, les agents de police et de gendarmerie sont équipés de 2 600 caméras-piétons, précise Bruno Le Roux, le ministre de l’Intérieur, qui ajoute que ce chiffre pourrait être « doublé ». L’ensemble des agents de ces 23 zones devraient donc être, dans les prochains mois, équipés de ce nouveau système.

Un dispositif pour apaiser « la relation lors d’un contrôle » ?

En parallèle, le climat est toujours tendu entre les forces de l’ordre et certains citoyens, notamment depuis l’affaire Théo d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), survenu début février. De son côté, le ministère de l’Intérieur soutient que ce dispositif pourrait apaiser « la relation lors d’un contrôle ».

LE « SANS FRONTIERISME » OU LA HAINE DE SA CULTURE

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

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Pourtant les mêmes indignés ne bronchent pas lorsqu'ils se retrouvent bloqués par des contrôles à la frontière marocaine, tunisienne ou algérienne après avoir franchi la méditerranée pour venir dépenser leurs économies dans des complexes touristiques et des marchés exotiques venant ainsi enrichir l'économie du pays visité.

Les adeptes de la libre circulation sont outrés qu'une partie de la population ukrainienne des Dombas n'ait pas envie de passer un contrôle douanier lorsqu'ils désirent aller dans un pays voisin qui parle la même langue qu'eux et qui faisait jadis partie de leur même culture bien avant que les colons européens prennent le territoire de Manhattan aux indiens en échange de quelques kilos de verroteries.

Les citoyens du monde revendiquent le droit aux palestiniens d'établir une frontière entre eux et les israéliens. Ils manifestent pour que les tibétains puissent maintenir une frontière avec leur puissant voisin afin que les chinois n'envahissent pas leur pays et détruisent leur culture « pittoresque et millénaire » en imposant leurs règles, leurs lois et leur culture par la supériorité démographique d'une population étrangère qui les submerge massivement.

Les tenant d'une Europe sans frontières qui nient aujourd'hui les particularités et les différences des substrats culturels propres à chaque pays européens sont souvent les premiers à s'émerveiller devant les cultures et les identités des pays qu'ils vont visiter en Amériques en Asie ou en Afrique heureux d'avoir dégotté sur un étale destiné aux touristes, une statuette Aztéque, une marionnette balinaise, ou un masque baoulé qu'ils pourront exposer dans leur salon en témoignage de ces richesses culturelles pas encore englouties sous le raz de marée consuméristes de l'impérialisme occidental ou l'invasion progressive d'une communauté culturelle voisine.

Les révisionnistes qui tentent de nier l'existence d'une culture propre à un pays européen pour justifier l'éradication de toute frontières sont les mêmes qui déclarent que « c'est vraiment dommage que la culture de l'hospitalité soit en train de disparaître en Mongolie depuis que les chinois y sont de plus en plus nombreux ou de déplorer que les femmes des Célèbes ou des Maldives portent toutes le voile et sont menacées de sanctions sévères si elle parlent à un étranger depuis que les musulmans s'y sont massivement répandus. Ils se félicitent que les pays africains comme l'Algérie aient retrouvé leur indépendances et donc leurs propres constitutions, et par extension, le contrôle de leurs frontières. Ils déplorent aussi souvent, en rentrant de vacances touristiques, que la présence massive du tourisme a perverti les coutumes locales et les mentalités et que c'est ma foi bien triste.

Les opposants au prétendu « renfermement sur soi » incarné par les frontières et le protectionnisme national sont en fait des masochistes suicidaires déterminés à liquider leur propre culture au nom d'un prétendu multiculturalisme qui ne serait finalement destiné qu'à éradiquer toutes racines culturelles, coutumes et particularités propres du pays dont ils sont originaires et qu'ils méprisent profondément dans une sorte de haine de soi ou seul compte finalement le désir de disparaître sous le poids des mixités propagées par les coutumes de « l'Autre » qui ne les intéressent, dans le fond, que lorsque ils les découvrent en tant que touriste de passage. "L'Autre » ce sauveur messianique fantasmé qui les subjuguera dans une soumission repentante et régénératrice que l'on pourrait aussi nommer : Colonialisme culturel.

Moi, je veux bien qu'on abolisse les frontières dans le monde, mais il ne faudra pas venir se plaindre que l'Inde disparaisse sous une masse de chinois qui finira par imposer ses règles aux Indiens, ou que le chinois devienne la première langue parlée dans un Sénégal contrôlé par des magnats de Beijing ou de Honk Hong, que les russes se répandent et contrôlent tous les commerces ukrainiens, polonais et hongrois ou que la Grande Bretagne devienne la première république islamique d'Europe, avant le Frankistan et le Belgistan.

On peut faire tomber toute les frontières mais il ne faudra pas déplorer que le croissant islamique flotte sur le Vatican transformé en mosquée par des masses d'africains musulmans venus s'installer en Italie et qui auront réduit en poussière le David de Michel-Ange parce que sa nudité est contraire aux dogmes religieux adoptés par la majorité des Italiens qui auront jadis décidé d'ouvrir complétement leurs frontières à des dizaines de millions de citoyens africains en quête d'un Eldorado plus riche et plus clément.

Dominique Bianchi

Journaliste indépendant

Source : lesobservateurs