Vous vous souvenez de la "soirée négro" organisée par des policiers du 94 en juin 2014 ? Le Défenseur des Droits vient de rendre sa décision
mercredi, 29 mars 2017
Policiers grimés en Noirs lors d'une soirée: Le Défenseur des droits demande des sanctions
Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2017
JUSTICE Un manquement à « leur devoir d’exemplarité », selon le Défenseur des droits…
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, le 26 février 2016 à Paris - Geoffroy Van der Hasselt AFP
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a recommandé que des sanctions disciplinaires soient prises contre cinq policiers que des photos postées sur Internet en 2014 montraient grimés en Noirs lors d’une soirée privée, a-t-on appris ce mardi auprès de ses services.
Le Défenseur « recommande l’engagement de poursuites disciplinaires » à l’encontre des cinq policiers « pour avoir manqué gravement à leur devoir d’exemplarité » et « manqué de discernement » en « publiant sur les réseaux sociaux des photographies à caractère raciste », selon cette décision.
Les faits remontent à juin 2014, lors d’une soirée au cours de laquelle ces policiers du commissariat du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), en civil et hors service, s’étaient grimés en Noirs avant de diffuser les photos sur le réseau Facebook. Des associations s’étaient alors indignées de cette « soirée Blackface », un terme désignant les caricatures théâtrales de Noirs.
Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran), rappelant les « postures simiesques » et les « bananes à la main » des protagonistes, s’est félicité de voir que « le Défenseur des droits reconnaît que ces policiers ont commis un acte raciste ». A l’époque, l’avocat de l’une des mis en cause, Me Abraham Johnson, avait balayé ces accusations, assurant à l’AFP que « tout cela est un jeu, certes ce n’est pas très glorieux mais ce n’est en aucun cas du racisme ».
Le « blackface », une pratique raciste
Le Cran a, par ailleurs, relevé que « le Défenseur des droits reconnaît de fait que le blackface est une pratique raciste ». « Tous ceux qui se griment de la sorte en se retranchant derrière l’art ou l’humour le sauront désormais », a souligné dans un communiqué Louis-Georges Tin, président du Cran qui « se chargera de poursuivre tous ceux qui s’y adonnent ».
Une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale » avait été ouverte en 2014 mais « le parquet, se fondant sur l’enquête de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), avait classé l’affaire sans suite », a rappelé le Cran.
Source : 20minutes
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mardi, 28 mars 2017
Le conseil départemental inaugure un lieu pour les migrants mineurs
Publié par Guy Jovelin le 28 mars 2017
Crise des migrants
Le Dispositif départemental d'accueil, d'évaluation et d'orientation des mineurs isolés s'étend. Alors que les travaux touchent à leur terme, cet organisme spécialisé dans la prise en charge des mineurs isolés étrangers va bientôt disposer de lits supplémentaires pour faire face à l'afflux de jeunes migrants à Toulouse. Au nombre de 34, les chambres dont le DDAEOMI dispose à ce jour sont assez limitées. Depuis sa fondation en juillet 2016, l'institution accueillait 400 jeunes ; en 2017, ce sont entre 500 et 600 migrants qui sont attendus par les équipes spécialisées.
«Toutes les personnes qui se présentent à nous sont soignées et mises à l'abri» explique Gérard Castells, directeur du DDAEOMI. «Nous avons ensuite cinq jours pour étudier leur cas. Si elles sont mineures, ces personnes sont accompagnées vers les services adaptés.» Les jeunes sont reçus par une infirmière, reçoivent un soutien psychologique et un suivi scolaire. «En moyenne, un jeune reste dans nos locaux pendant 13 à 14 jours», avant d'être réorienté vers des dispositifs permanents.
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lundi, 27 mars 2017
Toulon accueille un rendez-vous maçonnique international les 20 et 21 mai, avec le soutien du Crédit Mutuel
Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2017
Le Var est, paraît-il, le département le plus maçonnique de France.
Les samedi 20 et dimanche 21 mai, la ville de Toulon accueillera ICom 2017, première « conférence internationale des loges de recherche maçonnique ». Les organisateurs attendent près de 2000 francs-maçons au palais Neptune.
Ce rassemblement est une initiative de la Grande Loge de France (GLDF). Les loges de recherche nationale Marquis de La Fayette et régionale Mare Nostrum de la GLDF sont officiellement en charge de son organisation. Michel Lecour (« Vénérable Maître » 2016-2017 de Mare Nostrum) et Louis Trébuchet (président de la Commission d’Histoire de la GLDF et « Vénérable Maître » de la Loge Marquis de La Fayette) en sont les instigateurs.
Cette conférence internationale maçonnique sera précédée le 19 mai d’une journée réservée aux intervenants (dont des francs-maçons venus d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Angleterre et des Etats-Unis) et aux partenaires de l’événement. Et qui trouve-t-on parmi les partenaires de ce rendez-vous maçonnique ? La ville de Toulon et le Crédit Mutuel…
En marge des conférences, les organisateurs ont prévu un salon du livre maçonnique, une exposition maçonnique à l’occasion de la Nuit des Musées, un Comptoir des vins, tenu par un ensemble de vignerons francs-maçons ainsi qu’une cérémonie maçonnique, que nous qualifierions de carnavalesque, organisée par la loge n°1 de la GLDF, Saint Jean d’Ecosse, Mère loge écossaise de Marseille, qui reconstituera une cérémonie d’initiation, en costumes d’époque, selon le rituel du XVIIIe siècle.
Terminons en signalant qu’aux États-Unis et en Angleterre, les effectifs de la franc-maçonnerie fondent comme neige au soleil. En quelques années, aux Etats-Unis, les francs-maçons qui étaient plus de 4,5 millions ne sont plus qu’1,5 million. Il y a quand même de bonnes nouvelles.
Source : medias-presse.info
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Harmonisation des aides sociales européennes : le plan de Bruxelles pour forcer une répartition des migrants dans toute l’Europe
Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2017
Les quotas de migrants sont un échec, seule une infime partie d’entre eux ont été relocalisés. Par ailleurs, les pays du groupe de Visegrád ont exprimé leur réticence et ont combattu ce projet. Dès lors, la Commission européenne tente de trouver un autre moyen pour imposer des migrants dans tous les pays européens en proposant d’harmoniser l’aide sociale au sein de l’UE.
L’idée d’une harmonisation des aides sociales dans les pays de l’UE a notamment été suggérée en août 2016 par le commissaire européen Günther Oettinger.
„La Commission propose que les procédures d’asile au sein de l’UE soient harmonisées, de même que les droits à l’aide sociale pour les requérants d’asile. Grâce à cette mise en place, nous n’aurions pas besoin d’instaurer des quotas car cela diminuerait l’attractivité de pays comme l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark et la Suède, » avait dit Oettinger.
„Cela signifie que le budget européen serait consacré à soutenir de manière plus forte des pays comme la Bulgarie ou la Grèce, où les conditions de vie des demandeurs d’asile sont presque insupportables. Et, à contrario, nous devrions être prêts à abaisser les standards allemands que nous faisons valoir sur la base de la Constitution, »avait poursuivi le commissaire à l’économie numérique nommé par Jean-Claude Juncker.
Détail cocasse, ce commissaire avait été épinglé en octobre dernier pour avoir tenu des propos racistes contre les Chinois. Il est finalement resté en place après avoir présenté des excuses.
Dans les pays d’Europe centrale, il y a de nombreuses réticences par rapport à cette harmonisation des aides sociales qui signifierait probablement un renversement majeur.
Voici l’analyse de l’économiste tchèque Markéta Šichtařová pour le média Parlamentni Listy :
« Je peux imaginer que si Martin Schulz devient le prochain chancelier en Allemagne – et ses chances d’être élu sont malheureusement grandes – il y aura au minimum une pression croissante en faveur de l’instauration d’une aide sociale harmonisée pour les migrants. Je ne comprends pas en quoi cette mesure serait « juste ». Premièrement, la République tchèque est bien plus pauvre que l’Allemagne, depuis laquelle vient la pression pour une harmonisation des aides sociales, et deuxièmement la politique étrangère tchèque s’est toujours diamétralement opposée à la politique migratoire menée par l’Europe occidentale. Si les quotas de migrants ne se mettent pas en place alors je ne peux pas m’imaginer non plus que l’uniformisation de l’aide sociale se réalise. J’arrive plutôt à m’imaginer qu’il y aura une rébellion en Europe centrale plutôt qu’une acceptation. Je crois que si un événement aussi improbable que l’uniformisation des aides sociales s’imposait, alors la République tchèque considérerait ceci comme une raison suffisante pour quitter l’UE. Ce sont précisément les aides sociales peu généreuses pour les migrants qui font partie des raisons pour lesquelles les migrants évitent notre pays, et actuellement la société tchèque est beaucoup moins tolérante à leur encontre que la société d’Europe occidentale. Par conséquent, je pense qu’il n’est pas possible que les sociétés tchèques, slovaques, hongroises ou polonaises adhèrent à un tel système. »
Source : lapravda
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Les aberrations monétaires de Marine Le Pen
Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2017
La patronne du FN affirme que, si elle est élue, les taux d'intérêt ne remonteront pas, en dépit d'une inflation plus élevée et d'une monnaie dévaluée.
Certes. Marine Le Pen semble toutefois ignorer qu'un des principaux déterminants du niveau des taux d'intérêt d'un pays est le risque de change, c'est-à-dire le risque pour un prêteur étranger d'être remboursé dans une monnaie qui se déprécie. Risque d'autant plus élevé dans un pays dont la dette publique est détenue à 60 % par « des investisseurs non résidents ». La candidate à l'élection présidentielle peut donc difficilement affirmer, d'un côté, qu'elle souhaite dévaluer fortement le nouveau franc pour redonner de la compétitivité aux entreprises françaises et expliquer, de l'autre côté, que les taux d'intérêt ne remonteraient pas en France dans un tel scénario.
Les prêteurs exigeraient une prime de risque élevée
Comme l'écrivent les experts de l'Institut Montaigne dans une note « Sortir de l'euro et restaurer une monnaie nationale, le franc », « les prêteurs remboursés dans une monnaie dépréciée modifieraient immédiatement leur comportement, si ce n'est avant par le jeu des anticipations. En pratique, ils exigeraient une prime de risque élevée, se traduisant par une dépréciation du cours de la dette déjà émise et une augmentation des taux d'intérêt pour les prochains emprunts. Le retour au franc induirait un risque de change important et ce risque serait nécessairement intégré dans les taux d'intérêt de la dette française. Il y aura toujours des investisseurs pour prêter à la France, mais à un prix beaucoup plus élevé pour l'État, comme pour tous les Français et pour les entreprises. »
Lire sur ce sujet notre article : « Marine Le Pen veut économiser près de 100 milliards d'euros »
Ce qui veut dire une augmentation de la charge de la dette, des crédits immobiliers plus chers et une perte de compétitivité pour les entreprises françaises, notamment par rapport à leurs concurrentes allemandes. Car le retour au franc, c'est aussi le retour garanti d'un important écart de taux d'intérêt entre la France et l'Allemagne, comme il a d'ailleurs longtemps existé. Dans la décennie 1980, quand le franc était perçu par les investisseurs étrangers comme une monnaie faible par rapport au Deutsche Mark, l'écart de taux d'intérêt à dix ans entre la France et l'Allemagne s'était établi en moyenne à plus de 4 % alors qu'il est aujourd'hui limité à 0,6 %.
Un peu plus tard lors de l'interview, Jean-Jacques Bourdin s'est inquiété d'un retour de l'inflation en cas de sortie de l'euro et d'instauration de taxes sur les produits importés. « Monsieur Bourdin, vous êtes pollué par l'idéologie de la BCE qui s'est donné comme règle de lutter contre l'inflation, lui a rétorqué Mme Le Pen. Un peu d'inflation, ce n'est pas obligatoirement quelque chose de catastrophique. Nous n'avons pas d'inflation depuis quelques années. Est-ce que notre économie va mieux ? » Là encore, on voit mal comment elle peut d'un côté se réjouir à l'avance d'une accélération de l'inflation induite par sa politique économique et monétaire et expliquer de l'autre que cela n'aurait aucun impact sur les taux d'intérêt. N'en déplaise à la dirigeante du Front national, le niveau des taux d'intérêt est, comme l'expliquent en long et en large tous les manuels scolaires, directement fonction du niveau d'inflation : quand l'inflation augmente, les taux d'intérêt montent eux aussi mécaniquement. Au lendemain du grand débat opposant les cinq principaux candidats à l'élection présidentielle, Alain Duhamel se demandait sur l'antenne de RTL « si Marine Le Pen aurait la moyenne en économie au baccalauréat au vu de la vacuité de ses interventions sur les questions économiques et sociales ». Les propos qu'elle a tenus trois jours plus tard sur les taux d'intérêt indiquent clairement que non.
Source : lepoint
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