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mardi, 04 avril 2017

Selon le président du Parlement européen : « 30 millions de migrants africains pourraient arriver en Europe dans les prochaines années »

Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2017

Par le 02/04/2017 
 
 Le président du Parlement européen Antonio Tajani a reconnu que des dizaines de millions d’immigrés afro-musulmans pourraient migrer en Europe dans les dix ans à venir. Il a également évoqué la menace du terrorisme musulman.

Interrogé par le journal allemand Die Welt sur la crise migratoire et le flux de candidats africains à l’asile qui tentent de rallier l’Europe, Antonio Tajani a appelé l’Union européenne «à investir des milliards en Afrique et à développer une stratégie sur le long terme». «L’Afrique se trouve dans une situation dramatique […] si nous ne parvenons pas à résoudre les problèmes centraux des pays d’Afrique, 10, 20, voire 30 millions d’immigrés vont arriver en Europe d’ici dix ans», a-t-il alerté. […]

Die Welt

 

Source : fdesouche

"L'attentat de Saint-Pétersbourg visait directement Vladimir Poutine"

Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2017

Publié le | Le Point.fr

Pour l'écrivain et ancien diplomate Vladimir Fédorovski, l'attaque de lundi est l'occasion pour la Russie de se rapprocher de l'Occident. Entretien.

"L’attentat de Saint-Pétersbourg est très symbolique, car il a frappé la ville natale de Vladimir Poutine", fait valoir l'écrivain Vladimir Fédorovski. 
"L’attentat de Saint-Pétersbourg est très symbolique, car il a frappé la ville natale de Vladimir Poutine", fait valoir l'écrivain Vladimir Fédorovski.  © RIA NOVOSTI / AFP
L'attentat du métro de Saint-Pétersbourg, lundi, a frappé la Russie de Vladimir Poutine en plein cœur. Cette attaque rappelle celle de mars 2010 dans le métro de Moscou. À l'époque, l'attentat avait été revendiqué par Dokou Oumarov, fondateur de « l'émirat du Caucase », et il avait fait 39 morts. Qui se cache derrière ce nouvel attentat ? Va-t-il contribuer à faire bouger les positions de la Russie sur la scène internationale ? Premiers éléments de réponse avec l'écrivain Vladimir Fédorovski, ancien diplomate russe auteur de Poutine de A à Z (éditions Stock).

L’Irlande anti-avortement : le mauvais élève des mondialistes

Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2017

L’Irlande fait encore partie de ces rares pays où l’avortement y est interdit en vertu du 8e amendement de la Constitution irlandaise approuvé via référendum, en 1983, qui stipule que

« L’État reconnaît le droit à la vie du fœtus et, en respectant pleinement le droit égal de la mère à la vie, garantit dans sa législation le respect de ce droit et, dans la mesure du possible, de le défendre et de le faire valoir par ses lois. »

Régulièrement, les lobbies de la culture de mort font pression auprès de la population et du gouvernement pour que l’avortement devienne un droit en Irlande. Pour l’instant, et grâce à Dieu, sans succès. Cependant la lutte n’est jamais terminée et les attaques continuelles.

Le quotidien italien La nuova bussola quotidiana signale que les tentatives pour introduire la mise à mort du fœtus dans la verte Erin ont repris de plus belle ces derniers temps. A l’intérieur du pays, des projets de loi pour limiter la protection du futur enfant sont régulièrement présentés par des parlementaires isolés. L’ultime initiative a été repoussée le 9 mars dernier. L’actuel ministre de la Justice, Frances Fitzgerald, a annoncé qu’un éventuel référendum sur le 8e amendement ne se tiendra pas avant 2018 mais tout laisse entendre qu’il aura cependant lieu ce qui est mauvais signe.

« Ces manœuvres sur le front interne, lit-on sur La Nuova Bussola Quotidiana, interviennent alors que l’Irlande se trouve sous le feu croisé des multinationales de l’avortement comme Planned Parenthood et Marie Stopes International, des milliardaires comme Georges Soros, des organismes mondialistes comme l’ONU et des organisations comme Amnesty International, désormais convertie au credo mondialiste selon lequel l’élimination des enfants dans le sein de leur mère est un droit humain. La campagne de conditionnement guidée de l’extérieur agit en étroite collaboration avec le mouvement irlandais Abortion Rights Campaign, qui comprend différentes réalités pro-avortement, dont la National Union of Journalists, l’influent syndicat des journalistes outre-manche qui seulement en Irlande compte 3 500 membres. (…) »

Par exemple, ont été adressées à l’Irlande, à travers le processus de l’ONU appelé l’Examen Périodique Universel qui consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des États membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme, des recommandations provenant de 18 pays et demandant au pays de saint Patrick de s’uniformiser aux « standards » sur l’avortement présents dans le reste de l’Occident.

« Aujourd’hui comme hier, continue le journaliste du quotidien italien, l’Irlande, pays de grande tradition catholique, est considérée l’objectif symbolique pour les groupes laïcistes énumérés ci-dessus : si la résistance du peuple irlandais est vaincue, c’est le raisonnement, seront vaincues toutes les oppositions résiduelles à la pensée unique et au renversement moral afférent. Du reste, c’est ce qu’on lit sur un document révélé par le site Dc Leaks par rapport à la stratégie de l’Open Society Foundation de Soros qui investit des sommes énormes pour conditionner les politiques des États : « Avec une des lois les plus restrictives au monde, une victoire là (en Irlande, ndlr) pourrait avoir un impact sur les autres nations fortement catholiques en Europe, comme la Pologne, et fournir la preuve nécessaire qu’un changement est possible. »

« Une choses est certaine, ceux qui poussent à l’avortement en Irlande ont d’immenses ressources financières, qu’ils n’avaient pas les années passées.»déclare la vice-présidente de Pro-Life Campaign, Cora Sherlock, qui explique pour quelle autre raison l’Irlande est devenue la proie du laïcisme : « Ce n’est pas une surprise que des groupes pro-avortement internationaux essayent d’imposer leur agenda en Irlande. L’excellente primauté irlandaise concernant la sécurité des femmes enceintes est un motif de grand embarras pour les promoteurs de l’avortement, parce que cela détruit totalement leur argumentation selon laquelle l’avortement aiderait les femmes. »

Les partisans irlandais de la vie humaine dès sa conception ont à faire face depuis longtemps à la censure médiatique. C’est donc avec de faibles moyens mais avec l’appui de Dieu qu’ils vont devoir combattre les pressions internes et externes qui iront s’intensifiant dans les mois à venir afin d’obtenir le changement de ce fameux 8e amendement irlandais, protecteur de l’enfant à naître.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

lundi, 03 avril 2017

Viktor Orbán : “l’identité chrétienne de l’UE est menacée par les migrants musulmans”

Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2017

 

Hongrie – Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré lors du congrès du PPE à Malte que l’Union européenne devrait se défendre contre «l’invasion de migrants musulmans». 

Viktor Orbán a déclaré que l’immigration se révélait être le cheval de Troie du terrorisme, une solution à court terme aux pénuries de main-d’œuvre et une bonne affaire pour les ONG. Mais le politicien de centre-droit a souligné la responsabilité européenne et américaine dans ce qui se passe. “Nous devons réformer la politique étrangère de l’UE et parler franchement, même si cela est s’avère pénible. Nous commettons d’énormes erreurs et nos politiques infructueuses ont entraîné la déstabilisation de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient “.

Viktor Orbán a souligné également que le «langage libéral du politiquement correct n’est pas même capable d’identifier et de comprendre le véritable danger de la migration. Nous centre-européens pensons que si les choses se passent ainsi, il y aura une présence musulmane dominante dans la moitié ouest l’Europe, que notre génération pourrait bien connaître de son vivant“, a-t-il déclaré devant, entre autres, la chancelière allemande pro-clandestins Angela Merkel.

Le premier ministre hongrois a ensuite encouragé ses partenaires du Parti populaire européen, l’eurogroupe du PPE, à ne pas succomber aux pressions idéologiques de la gauche. “Je comprends que la gauche nous met sous pression idéologique. Pour que l’Occident se sente coupable pour les croisades et le colonialisme… mais cette politique de gauche désarme intellectuellement l’Europe contre l’invasion de migrants musulmans“.

Nous, les centre-européens, voulons réformer complètement les politiques de migration. Les frontières doivent être entièrement sous contrôle. Ne croyez pas ceux qui disent que cela est impossible. Nous, les Hongrois, protégeons les frontières de l’Union européenne sur des centaines de kilomètres sans contribution majeure de l’UE et en fait, nous souffrons même des attaques de Bruxelles. Nous sommes la preuve vivante qu’il est possible de se défendre”, a-t-il déclaré.

L’homme fort de Budapest en ensuite accusé les socialistes européens de vouloir faire venir des millions de migrants, de mettre un terme à la subsidiarité et d’augmenter les taxes. Orbán a déclaré que “l’avenir projette une ombre sur le présent” et a averti que l’UE doit changer pour sauvegarder sa compétitivité, ses valeurs familiales et son christianisme. Orbán a ajouté aux auditeurs de la conférence du PPE que “nous sommes le parti populaire, nous ne devrions pas avoir peur d’être appelés populistes”.

Le Premier ministre hongrois a également appelé à une réforme de la Cour des droits de l’Homme. “La Cour des droits de l’Homme doit être réformée de toute urgence, car ses jugements constituent une menace pour la sécurité du peuple européen et une invitation aux migrants“.

Viktor Orbán a rappelé qu’il voulait apporter de l’aide aux personnes qui en ont besoin localement et ne pas importer les problèmes.

Il a également averti que l’influence de l’Europe dans les Balkans et l’Europe de l’Est diminue par rapport à l’influence croissante de la Russie, de la Turquie et des États-Unis. Orbán a appelé à changer cette politique européenne et a déclaré que l’UE devrait donc accélérer les demandes d’adhésion du Monténégro, de la Macédoine et de la Serbie pour garantir la stabilité dans la région.

 

Source : visegradpost

La France inégale : partage social de l’espace français

Nous ouvrons avec ces toutes premières visualisations notre nouvelle rubrique Data. Avec nous cette semaine, Hervé Le Bras, démographe, directeur d’études à l’EHESS et chercheur émérite à Institut National d’Études Démographiques (INED). Aujourd’hui, la répartition des catégories sociales à travers le territoire.

Classes moyennes et supérieures dans les « villes de commandement »

Toutes les données sont en % de la population active (25 à 55 ans), en 2013, date du dernier recensement publié.

Les classes moyennes et supérieures ont investi les métropoles et les grandes villes au point de constituer plus de la moitié de la population active dans certains cas et plus encore dans certains quartiers. Les cadres dominent au cœur des grandes agglomérations, les métropoles ou leurs suivantes immédiates qui possèdent des institutions universitaires et administratives de premier plan. Pour cette raison, on les qualifiait de « villes de commandement » dans les années 1960. Toutes les capitales des 21 anciennes régions figurent dans le groupe de tête auquel seules s’ajoutent Grenoble, Nice, Angers, Tours et des villes de l’Est. Alors que la proportion de cadres y dépasse souvent 20 %, elle chute à moins de 2 % dans de nombreuses zones rurales.

La classe moyenne habite en banlieue

Professions intermédiaires, en % de la population active, 2013.

Les classes moyennes, ces « professions intermédiaires » au sens de l’Insee, sont aussi urbaines que les cadres, mais elles sont moins sélectives. Dans les métropoles, elles s’installent en première couronne, car évincées du centre par les classes supérieures. Dans les villes moyennes, elles occupent aussi les quartiers centraux. Si la carte des professions supérieures se réduit aux capitales des régions, celle des classes moyennes coïncide avec les chefs-lieux des départements, à peu d’exceptions près qui correspondent aux hésitations de la carte administrative : Châlons-en-Champagne et Reims, Pau et Bayonne, Moulins et Montluçon, Brest et Quimper par exemple. La concentration est cependant moindre puisque la proportion des professions intermédiaires dans la population active varie seulement du simple au triple quand on remonte du rural profond vers les grandes villes.

Les ouvriers rejetés hors des grandes villes

Proportion d’ouvriers dans la population active, 2013.

Logiquement, puisque les classes moyennes et supérieures sont en ville, les classes populaires vivent à la campagne. C’est particulièrement net pour les ouvriers. Leur proportion augmente avec la distance à la grande agglomération la plus proche. Ils se concentrent ainsi sur les frontières des départements où ils forment parfois plus de 40 % des actifs. Au XIXesiècle, les ouvriers habitaient dans les villes. Au XXe siècle, ils ont été repoussés vers les faubourgs, puis les cités. Aujourd’hui, les voilà rejetés aux marges du territoire. Une autre régularité fascinante à première vue est la quasi-absence des ouvriers au sud d’une ligne Bordeaux-Grenoble. N’y aurait-il aucun ouvrier travaillant à la construction des Airbus ? En fait, ils ont été remplacés par des techniciens ayant une éducation plus poussée et un salaire en conséquence, ce qui les range dans la classe moyenne.

Commerçants : cap au sud

Proportion d’artisans et de commerçants dans la population active, 2013.

Les ouvriers résident au nord, les artisans et les commerçants, au sud. La coupure est particulièrement nette sur la carte. Au sud d’une ligne Genève- La Rochelle, on compte plus de 10 % d’artisans et commerçants tandis qu’au nord, ils tombent à des pourcentages aussi faibles que 3 %. Un long passé explique cette bizarrerie apparente. Au sud de la Loire, les règles d’héritage attribuaient à un seul enfant l’exploitation ou l’atelier des parents. Le Code civil n’a pas mis fin à cette pratique. Pour la conserver, les couples ont souvent réduit leur fécondité jusqu’à l’enfant unique.

Dès lors, l’industrie naissante n’a pu trouver les ouvriers nécessaires. L’artisanat et la petite propriété se sont maintenus. Dans une moindre mesure que les ouvriers, les artisans et les commerçants ont aussi été relégués loin des grandes agglomérations. Une ségrégation territoriale s’est ainsi mise en place : les travailleurs manuels -ouvriers, artisans, agriculteurs – à la campagne, les travailleurs intellectuels -professions intermédiaires, cadres et professions libérales – à la ville.

 

Source : theconversation