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samedi, 22 avril 2017

Connaissez-vous la période « normande » de Picasso ?

Publié par Guy Jovelin le 22 avril 2017

Par Péroncel-Hugoz

 

 Le manoir normand de la famille Picasso

Par Péroncel-Hugoz

La légion, immense et universelle, des admirateurs de Picasso vient de redécouvrir ou plutôt découvrir une période oubliée du maître hispano-français. Notre confrère y va de son grain de sel.

Tous ceux qui professent quelque intérêt pour l’art du XXesiècle, connaissent les différentes « périodes » de Picasso : bleue, rose, africaine, cubiste, Vallauris, etc. 

En revanche, rarissimes sont ceux qui citent sa « période normande ». Elle a pourtant existé de 1930 à 1937 et a humainement et artistiquement compté pour l’artiste. N’est-ce pas dans les années 1930, au summum du temps Art-déco, que Picasso a imaginé La jeune fille au miroir, une série deCorridas, le Minotaure, les dessins sur le thème de la Crucifixion; qu’il a sculpté ses grandes Têtes féminines; qu’il a illustré les Métamorphoses d’Ovide ou Le chef-d’œuvre inconnu de Balzac.

Toutes ces œuvres et pas mal d’autres encore, conçues ou réalisées sur fond du manoir de Boisgeloup, près Gisors, en Normandie, à moins de 100 kilomètres à l’ouest de Paris.

De Boisgeloup à Vauvenargues

Déjà riche, le futur « milliardaire communiste » de la Côte-d’Azur ou du château de Vauvenargues, en Provence intérieure, a acquis dès 1930 le manoir de Boisgeloup, élégante et sobre demeure du XVIIIe siècle, avec dépendances, potager, parc clos, bref tranquillité assurée. Le Figaro peut bien écrire aujourd’hui que Boisgeloup « est une des grandes demeures de l’art du XXe siècle », elle n’en fut pas moins longtemps occultée, et redécouverte en 2017 par décision des héritiers Picasso dont certains habitent toujours la gentilhommière normande.

Amours mouvementées

Ami des très puritains communistes d’alors, Picasso vivait très discrètement à Boisgeloup des amours nombreuses et mouvementées avec sa femme russe, Olga (qu’il avait épousée religieusement à Paris, lui, l’athée proclamé…), puis avec plusieurs autres jolies femmes attirées par la virilité débridée et les yeux noirs inquisiteurs de l’Andalou…

Picasso abandonna le manoir en 1937 pour la Côte-d’Azur, où il s’installa très bourgeoisement avec d’autres femmes et enfants, alors qu’en bon républicain il aurait dû rejoindre à Madrid la direction du Musée du Prado où le régime rose et rouge l’avait nommé… Le futur récipendiaire du prix Lénine préféra donc la douillette et sûre Riviera française aux risques de l’Espagne en guerre…

Après tout, répondent ses fans, ce qu’on attend d’un artiste c’est qu’il produise et innove. Ce qui fit Picasso (1881-1973) tout au long de ses 50.000 œuvres de diverses sortes, à présent répertoriées.

Habitué aux expos internationales

Ce n’est pas diminuer l’aura créatrice du Grand Pablo que de profiter de la réapparition inattendue de sa « période normande » pour remarquer que l’ancien élève de l’Académie royale des beaux-arts de Madrid s’arrangea toute sa vie, au-delà de ses préférences idéologiques, pour être du « bon côté du manche », représentant l’Espagne monarchique, avec une de ses peintures, à l’Exposition universelle de Paris (1900), qui précéda son installation en France; puis représentant l’Espagne républicaine, à l’Exposition internationale de Paris, en 1937, l’année où le peintre abandonna le manoir normand à sa famille.

Sacré Picasso !

 

Source : lafautearousseau

vendredi, 21 avril 2017

Tisséo pris en flagrant délit de déni de la réalité

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

Tisséo, la société ayant en charge les transports publics Toulousains (métro, tram, bus) vient de lancer une campagne contre le harcèlement sexuel dans les transports en commun. Mais derrière un objectif tout à fait respectable se cache un déni de réalité flagrant.

En effet, lorsqu’on analyse les affiches, les phrases inscrites ou les photographies utilisées, nous pourrions nous demander si Tisséo ne vit pas dans un autre monde… un monde où les méchants sexistes sont exclusivement des jeunes cadres dynamiques et des petits retraités. Car il s’agit bien de ces personnes qui sont représentées sur ces affiches, alors même que la vie quotidienne nous aurait plutôt menés à illustrer des survêtements Adidas et des sweats à capuche.

Ce n’est pas la première fois que Tisséo déforme la réalité vécue par ses usagers. Dans sa campagne contre les incivilités, notamment celle qui consiste à ne pas se lever des strapontins lorsque qu’il y a de l’affluence, une drôle d’affiche présentait une situation paradoxale. L’affiche présentait l’histoire d’un enfant qui demande à une dame assise de se lever afin de laisser tout le monde entrer. Puis une dernière phrase concluait de la manière suivante : « Slimane, un papa très fier ». Les usagers ne se laissent pas abuser pour autant. On a ainsi pu voir des affiches détournées dans lesquelles « dame » a été remplacé par « quelqu’un » et le prénom à consonance islamique simplement supprimé.

Alors que la grande majorité des incivilités provient de petits groupes de racailles parfaitement identifiés par les usagers, tant ils s’y tiennent à l’écart, Tisséo s’entête à sauver l’honneur de ces délinquants. Si le but peut paraître louable, le procédé relève d’une idéologie rance… et démagogue !

 

Source : infos-toulouse

Accor. 62 hôtels F1 vendus pour héberger des réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

 

Le groupe AccorHotels s'apprête à céder 62 hôtels de sa chaîne F1 à une filiale de la Caisse des dépôts, afin de loger des sans-abris et des réfugiés. Les établissements de Brest, Quimper, Rennes et Nantes font partie de la liste.

D'un côté, AccorHotels, désireux de se séparer des hôtels vétustes et moins rentables de sa gamme hyper économique F1 pour réinjecter de l'argent dans la rénovation des établissements qu'il conserve. De l'autre, l'Etat, de plus en plus sollicité pour l'hébergement temporaire des publics en difficulté, et qui doit recourir de manière croissante à la réservation de nuitées hôtelières, avec des coûts qui explosent.

Ces deux besoins ont fini par se rejoindre. En mars dernier, la Caisse des dépôts a signé un accord avec le groupe hôtelier portant sur le rachat de 62 établissements en France, avec un potentiel de 6.000 places d'hébergement.

Les hôtels concernés seront affectés au Samu social via le groupe SNI, une filiale de la Caisse des dépôts qui regroupe plusieurs investisseurs. Moyennant quelques aménagements dont la réalisation de cuisines collectives, ils seront transformés en centres d'accueil social et d'hébergement d'urgence pour les sans-abris et les réfugiés. Leur gestion a été confiée à Adoma, opérateur historique des foyers de travailleurs migrants et filiale de la SNI.

 

Trois hôtels en Bretagne

Environ un tiers de ces hôtels sacrifiés par Accor sont situés en Ile-de-France. Le Grand Ouest, lui, perdra trois établissements en Bretagne, en périphérie des agglomérations de Brest (64 chambres à Kergaradec), Quimper (64 chambres à Gourvily), et Rennes, plus deux autres à Nantes et un au Mans.

La cession devrait être effective rapidement, et les nouveaux centres d'hébergement devraient être opérationnels progressivement à partir de la rentrée de septembre. Les négociations d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant les 393 emplois concernés ont démarré début avril, et doivent s'achever courant juin. Un plan de départs volontaires est ouvert et une cellule de reclassement a été mise en place au sein du groupe ainsi qu'en externe, chez Adoma.

Mais pour Gilles d'Arondel, le secrétaire général de FO Accor, le syndicat majoritaire au sein du groupe, cette dernière solution ne tient pas. « On n'est pas sur les mêmes métiers. Passer d'une activité commerciale à un travail social, quand on n'a pas la qualification, cela me paraît compliqué. C'est pourquoi notre priorité est la sauvegarde de l'emploi, avec des reclassements en interne dans d'autres établissements du groupe, à chaque fois que cela est possible ».

Salariés dans l'expectative

Pour l'heure, les principaux concernés avouent être dans l'expectative. « On n'a aucune date de fermeture, on ne sait quasiment rien », se désole ce salarié employé depuis huit ans dans l'hôtel F1 de Gourvily à Quimper, un établissement qui fonctionne avec sept salariés, comme celui de Brest où là aussi, les informations tardent à remonter.

 

Source : letelegramme

Des fonctionnaires français refusent par idéologie de délivrer des visas aux chrétiens d'Orient persécutés

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

Posté le 20 avril 2017 à 21h33 par Michel Janva


Jean-Jacques Brot, préfet hors-cadre, a été nommé le 9 mars 2015, coordinateur de l’accueil d’une partie des réfugiés syriens et irakiens. Il s’occupe de deux catégories de réfugiés. L’une concerne des familles qui sont sous la protection de l’ONU et du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) dans des camps en Jordanie, au Liban et en Turquie. L’autre est celle de familles, irakiennes uniquement, persécutées pour leurs confessions religieuses: les chrétiens et les yézidis. Lors de l’invasion de la plaine de Ninive par DAECH à l’été 2014, le gouvernement français avait choisi le système de visas pour asile. Selon Jean-Jacques Brot, c’est un procédé qui a fonctionné "cahin-caha" car il a pu constater une baisse de 40% par rapport à l'année précédente, de visas de réfugiés délivrés à ces minorités religieuses persécutées.

La réalité est que, contrairement à ce que l’on peut entendre depuis des mois, l’accueil des chrétiens d’orient est faible. L'ancien préfet de Vendée a constaté un "enchainement d’empêchements bureaucratiques ou idéologiques".

"Il y a objectivement  un certain nombre de fonctionnaires, dont je ne citerais pas les noms qui, par leurs écrits, leurs actes ou leur lenteur, expriment leurs convictions". 

Certains patriarches appellent les chrétiens d’orient à ne pas fuir leur pays.

"Cela peut se comprendre pour ceux qui n’ont pas été torturés et violés mais le discours de ces patriarches est catastrophique. Ils alimentent ceux des fonctionnaires qui, en France en particulier, font passer leurs convictions avant le sauvetage de ces familles vulnérables. Ils se saisissent de ces discours pour en tirer argument à refuser des visas".

 

Source : lesalonbeige

Plainte contre Macron pour injures confirmée à Perpignan après ses propos sur la colonisation

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

Par Sébastien Berriot, France Bleu Roussillon et France BleuJeudi 20 avril 2017 

Les rapatriés manifestent devant le palais de justice de Perpignan

Les rapatriés manifestent devant le palais de justice de Perpignan © Radio France - Delphine-Marion Boulle

 

La plainte déposée par le Cercle algérianiste contre Emmanuel Macron a pris forme ce jeudi à Perpignan, après les propos du candidat à la Présidentielle sur la colonisation. L'avocat de l'association a officiellement déposé la consignation réclamée par la justice. 150 rapatriés ont aussi manifesté.

Après les propos controversés d'Emmanuel Macron sur la colonisation, le Cercle algérianiste, association de rapatriés, a franchi une nouvelle étape judiciaire ce jeudi à Perpignan dans le cadre de sa plainte pour injures qui vise le candidat à l'élection présidentielle.

 

L'avocat de l'association a officiellement remis à la justice un chèque de 2.000 euros, correspondant au montant de la consignation demandée par le tribunal. Cette remise ouvre maintenant la voie à la saisine d'un juge d'instruction.

 Maître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Cercle algérianiste - Radio FranceMaître Gilles-William Goldnadel, l'avocat de Cercle algérianiste © Radio France - Delphine-Marion Boulle

A l'extérieur du palais de justice quelques 150 rapatriés d'Algérie étaient rassemblés pour soutenir cette plainte contre Emmanuel Macron et dénoncer les propos du candidat, prononcés à Alger lors d'une interview accordée à une télévision privée algérienne. Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation de vraie barbarie et de crime contre l'humanité, provoquant de très vives réactions dans la communauté des rapatriés d'Algérie.

Plusieurs élus Les républicains figuraient parmi les manifestants devant le palais de justice, notamment le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, ou encore le président des Républicains dans les Pyrénées-Orientales, François Lietta.

Le président national du Cercle algérianiste Thieery Rolando avait également fait le déplacement. Perpignan a été choisie pour le dépôt de cette plainte, la ville et le département des Pyrénées-Orientales ayant accueilli de très nombreux rapatriés d'Algérie.

 Les manifestants du Cercle algérianiste - Radio FranceLes manifestants du Cercle algérianiste © Radio France - Sébastien BerriotSource : francebleu